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élections - Page 581

  • Départementales : le PS craint une défaite historique

    Le premier tour du scrutin, le 22 mars, pourrait s'avérer particulièrement dévastateur pour les candidats socialistes.

    Les pronostics les plus sombres pourraient bien s'avérer justes. «Sur les 61 départements que la gauche gère, elle en gardera entre 15 et 30. Vu les remontées de terrain, le chiffre de 15 est loin d'être impossible», confie un cadre du PS. Scénario noir, la perte d'une grande partie des départements actuellement détenus par le Parti socialiste pourrait bien se concrétiser à l'issue d'un nouveau scrutin redouté par les socialistes. «On s'attend à une forte vague, ça va secouer, on est en train de tout perdre», craignait déjà en octobre Claudy Lebreton, le président socialiste de l'Association des départements de France (ADF).

    Alors que la France a connu plusieurs attentats, le PS espérait que «l'esprit du 11 janvier» et la gestion jugée réussie de cette période par l'exécutif allaient permettre au PS de limiter le casse. La victoire du candidat PS dans le Doubs lors de la législative partielle avait même apporté une lueur d'espoir. Mais l'embellie a été de très courte durée. Le psychodrame du 49-3 sur la loi Macron a en effet été mal vécu chez certains électeurs du PS.

    «La dernière ligne droite de la campagne confirme qu'il y a un vrai risque d'élimination de la gauche au premier tour», témoigne Jérôme Guedj. Si les experts de Solferino tablent, en public, sur une défaite des candidats socialistes dans environ 500 cantons le soir du premier tour, comme Christophe Borgel, d'autres responsables évoquent, en privé, un chiffre bien plus important. «L'élimination des candidats socialistes dans 1000 cantons est possible», estime un grand élu local de gauche. Pour certains socialistes, le chiffre pourrait même grimper à 1200, selon les scénarios les plus noirs. Lundi, le président du groupe EELV au Sénat, Jean-Vincent Placé, ne cachait pas redouter l'élimination de la gauche et des écologistes «dans près de la moitié des cantons». Autre élément inquiétant: le contexte national. Selon un sondage Ifop, 40 % des Français envisagent de sanctionner le couple exécutif et sa politique, contre 20 % au moment des municipales. Des élections qui avaient déjà été meurtrières pour la gauche.

    Mobiliser

    Le FN, qui a le vent en poupe dans les sondages, devrait en profiter et pourrait au final remporter une centaine de cantons, voire quelques rares départements. «Sur le terrain, on sent très fortement la poussée du FN», témoigne un responsable PS, qui note que le second tour pourrait aussi s'avérer difficile pour les candidats socialistes qui réussiront à passer le premier. «Les cantons particulièrement gagnables pour le FN sont ceux qui présenteront un duel FN-PS en raison de la porosité de l'électorat UMP», estime-t-il. Des cas qui pourraient concerner 300 cantons.

    Sur le terrain, les conseillers généraux sortants ne cachent pas leurs craintes. Certains présidents de département, comme dans l'Eure, craignent même d'être battus. «Il y a de l'inquiétude», confirme Michel Boutant, président socialiste du conseil général de la Charente. «On entend dire que les gens ne sont pas au courant de la date et même de l'existence de ce scrutin. C'est vrai que les gens sont perdus»,note l'élu. «Certains me disent “ah bon, les départements existent toujours?”» Il ajoute: «Le département est dans la ligne de mire de la droite et la gauche depuis des années. Le fait que nous soyons au milieu du gué au Parlement au niveau de l'examen de la loi Notre (nouvelle organisation territoriale de la République, NDLR) joue aussi chez nos électeurs.»

    Des électeurs socialistes tentés par l'abstention ou par la gauche radicale que le PS espère encore mobiliser. «Il faut appeler les électeurs à voter utile pour que la gauche soit présente au second tour. Il ne s'agit pas de faire un vote de témoignage au premier tour», lance Jérôme Guedj, président du conseil général de l'Essonne. «Les électeurs ne sont pas obligés de suivre les logiques des états-majors qui ont choisi la division. J'appelle à un vote efficace. Si l'on ne veut pas que la gauche soit éliminée, il ne faut pas disperser les voix», abonde Christophe Borgel, député PS et secrétaire national aux élections.

    Un paysage sombre

    Selon Le Canard enchaîné,Manuel Valls aurait même conseillé aux candidats socialistes de ne pas parler d'économie afin de tenter de mobiliser l'électorat. «Sur l'économie, on n'a pas de succès véritables. Ce n'est donc pas là-dessus que l'on fera se déplacer les électeurs de gauche», a-t-il expliqué, selon des propos rapportés par l'hebdomadaire satirique. «Alors que sur la République et la laïcité, on peut les mobiliser», a-t-il aussitôt ajouté.

    Malgré un paysage sombre qui se dessine jour après jour pour le PS, certains responsables relativisent l'ampleur de la défaite annoncée… notamment à l'UMP. «Les conseils généraux sont des structures de notables. Les gens se moquent de l'étiquette politique du candidat», estime le député du Cantal, Alain Marleix, fin connaisseur de la carte électorale.

    Pour Jérôme Guedj, les jeux ne sont pas encore faits. «À l'UMP, ils ne savent pas si c'est eux ou le PS qui vont être éliminés», affirme-t-il. L'UMP a en tout cas déjà préparé les éléments de langage. «Si l'on gagne entre 15 et 20 départements, c'est bien. Au-delà de 23 à 24, c'est un raz-de-marée», estime un autre bon connaisseur de la carte électorale du parti.

    Julien Chabrout

    Source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukVVukklVUlfacGRo.shtml

  • Nicolas Sarkozy une fois de plus désavoué par son camp

    Décidément, entre la politique du fric et celle de l'éthique, Sarkozy a fait son choix.

    « Moi, personnellement, je n’y serais pas allé. Mais dans une démocratie, on ne peut pas empêcher quatre gugusses de faire ce qu’ils veulent. » Tels ont été les propos tenus par le président de l’UMP Nicolas Sarkozy, interrogé sur le voyage de parlementaires français en Syrie.

    Ce mardi 3 mars, Christian Jacob, le chef de file des députés UMP a exprimé le « soutien unanime » du parti à leur collègue Jacques Myard, en rappelant ce que sont les fonctions de parlementaires : « Nos collègues n’étaient pas en Syrie en tant que représentants de leur groupe ou de leur formation politique, mais dans le cadre de leur mandat parlementaire, et donc, à partir de là, on rejette toutes les critiques et attaques personnelles qui ont pu être portées contre les uns et les autres. » Et d’ajouter avec bon sens : « Si on veut enrichir notre politique étrangère, on a aussi besoin d’avoir des députés qui se déplacent sur le terrain. »

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  • Solution politique ? par Claude BOURRINET

    La politique avant tout, disait Maurras. Parlons plutôt, comme Baudelaire, d’antipolitisme. On sait que le poète, porté, en 1848, par un enthousiasme juvénile, avait participé physiquement aux événements révolutionnaires, appelant même, sans doute pour des raisons peu nobles, à fusiller son beau-père, le général Aupick. Cependant, face à la niaiserie des humanitaristes socialistes, à la suite de la sanglante répression, en juin, de l’insurrection ouvrière (il gardera toujours une tendresse de catholique pour le Pauvre, le Travailleur, et il fut un admirateur du poète et chansonnier populiste Pierre Dupont), et devant le cynisme bourgeois (Cavaignac, le bourreau des insurgés, fut toujours un républicain de gauche), il éprouva et manifesta un violent dégoût pour le monde politique, sa réalité, sa logique, ses mascarades, sa bêtise, qu’il identifiait, comme son contemporain Gustave Flaubert, au monde de la démocratie, du progrès, de la modernité. Ce dégoût est exprimé rudement dans ses brouillons très expressifs, aussi déroutants et puissants que lesPensées de Pascal, Mon cœur mis à nu, et les Fusées, qui appartiennent à ce genre d’écrits littéraires qui rendent presque sûrement intelligent, pour peu qu’on échappe à l’indignation bien pensante.

     

    Baudelaire, comme on le sait, est le créateur du mot « modernité », qu’il voyait incarnée dans les croquis de Constantin Guys, et que son sonnet, « À une passante », symbolise parfaitement. La modernité, c’est l’éternité dans la fugacité. Rien à voir, au fond, avec l’injonction rimbaldienne, que l’on voulut volontariste, mais qui n’était que résignée et désabusée, d’être à tout prix moderne. Baudelaire ne destine pas sa pensée à la masse. S’adresse-t-il, du reste, à quiconque ? Il est visionnaire, c’est-à-dire qu’il saisit au vol l’esprit et l’image. L’image, sous la forme des tableaux d’art, fut sa grande passion. Et les symboles, ces images essentielles, qui correspondent avec nous, ces surréalités situées « là-bas », au-delà, mais en jonction avec les sens, et faisant le lien avec les Idées, constituent cette échelle de Jacob, qui nous offre la possibilité de frôler le cœur divin, malgré nos limites angoissantes et torturantes.

     

    Baudelaire se situe, au sein d’un monde qui a parodié la dynamique chrétienne, pour la caricaturer en vecteur de progrès infini, ce qui est une autre façon de blasphémer, car seul Dieu seul est infini, pousse l’archaïsme religieux, à grande teneur « traditionnelle » (mais, comme Balzac, il s’inspire du penseur mystique Swedenborg), jusqu’à ne consacrer ce qui lui restait à vivre (il est mort en 1867) qu’à ce culte de la Beauté, qui est une ascension, et non un plaquage sur la réalité sociale-politique. La dimension baudelairienne est la verticalité.

     

    Pour le reste, c’est-à-dire sa conception anthropologique, il partage la conception janséniste (contre Rousseau) du péché, impossible à dépasser et à contrer, lequel propose des pièges et des ruses, souvent raffinées, ces « opiums », par exemple, que sont l’amour, la beauté, l’ivresse, élans nobles et dérisoires, qui nous font croire que nous sommes des dieux mais qui, malgré tout, ironiquement, nous donnent un pressentiment du divin… Baudelaire est un idéaliste pessimiste.

     

    Il n’existe plus de Baudelaire, au XXIe siècle. On sent parfois, chez certains, son ombre. Par exemple Richard Millet, s’il n’était obsédé par le politique. Sa Confession négative m’a fortement ébranlé. Il retrouve les accents pascaliens, le sens de la grandeur, le goût des gouffres. Il faudrait écrire moins, et moins s’intéresser aux médias. Richard Millet n’est pas assez désespéré. J’évoque ainsi l’un de nos écrivains qui sait encore écrire, donc penser, au sens baudelairien, c’est-à-dire vivre son encre, comme son sang, mais il faut admettre que nous manœuvrons dans un monde de Lilliputiens, qui se pâment devant des monuments hauts comme quatre pommes. On voit bien que ce qui manque, c’est la cruauté. Baudelaire était un grand lecteur de Sade, comme, du reste, les auteurs intelligents de son époque. Malheureusement, on dirait que le seul imbécile qui ait eu alors du génie, Victor Hugo, ait été le seul, au bout de cent cinquante ans, à générer une abondante descendance. Sans la démesure.

     

    Que sont devenus nos penseurs, nos grands phares ? On dirait que la littérature, si proche maintenant de la politique politicienne, se fait sur un coin de comptoir. Ça a commencé, il est vrai, au Procope, lorsque des entrepreneurs d’idées s’excitaient les lumières en buvant du café. Depuis, on est sorti dans la rue, de plus en plus polluée et enlaidie par des boutiques, pour ne plus en sortir. L’intelligence est une affaire, comme la bourse, avec ses fluctuations, ses rumeurs, ses coups et ses misères. Le livre est une action, non pas même un enfumage idéologique, comme du temps des « philosophes », mais une option sur une possible rente, au moins symbolique, du moins médiatique. La seule ascension possible, maintenant, c’est celle de l’ascenseur qui porte jusqu’au studio de télévision.

     

    Au moins, si quelqu’un avouait que le roi est nu ! Même pas un roi déchu, puisqu’au a perdu la mémoire de tout, même des ors de notre origine divine, surtout de cette noblesse glorieuse, qu’on a remplacée par le clinquant démocratique. Mais un roi déshabillé, à poil, si l’on veut. Illustrons le propos, et provoquons en dévalant un nombre conséquent d’étages, jusqu’aux caves. Il y a un peu de honte à descendre si bas, mais, finalement, c’est là le niveau d’existence de notre monde. Avant donc de rédiger ces réflexions si réalistes, j’ai jeté un coup d’œil, le diable me poussant, sur le site de Riposte laïque, qui a le suprême avantage, pour un analyse intempestif, de synthétiser la bêtise contemporaine, dans une société qui ne manque pas, pourtant, d’émulation en ce domaine. Je lis ainsi qu’il suffit d’éradiquer l’islam de notre terre pour que la France revive, et que le numéro spécial de Charlie Hebdo est, grand bien fasse à cette France si frémissante face à cette perspective de renaissante ! paru. La France, c’est Charlie débarrassé du danger musulman. Le roi tout nu s’amuse. Hugo serait content : les Rigolettos l’ont emporté, et les Sganarelles, et les Scapins. La valetaille s’en donne à cœur joie : il suffit de bouter la galère de Sarrasins hors du port pour que nos champs refleurissent (avec l’aide de Monsanto, évidemment).

     

    Nous ne faisons que résumer les débats actuels.

     

    Toute cette cuisine alourdit l’estomac. Achevons !

     

    On dirait que le bon Dieu, s’étant aperçu que la marmite renvoyait dans la cuisine divine, des odeurs suspectes, avait décidé de touiller à grands coups de louches la mixture mal embouchée et susceptible de sécréter quelque poison.

     

    À propos du peuple français, pour autant qu’on jette la mémoire jusqu’au bout de la nuit des temps, on sait que plusieurs civilisations qui nous ont précédés ont disparu dans le néant, laissant à peine quelques traces. Ainsi des Incas, des Celtes… D’autres ont eu la chance d’avoir une postérité culturelle, comme les Hellènes. On ne voit pas pourquoi la France ne connaîtrait pas le sort de ce qui mérite de périr, comme disait Hegel de ce qui existe, ou a existé. Enlevez le lierre suceur de sève à un arbre vermoulu, presque crevé, cela m’étonnerait bien qu’il reparte. La France est cet arbre. Les rares esprits assez cultivés et lucides qui retracent les étapes de la décadence intellectuelle, non seulement de notre pays, que son excellence idéologique a sans doute particulièrement fragilisé, tant l’ivresse du mot conduit vite au vide existentiel (post coitum animal triste), mais aussi la planète entière, submergée par l’Occident nihiliste. La moraline bloque l’intelligence, fatalement.

     

    Et je crois que la pire ânerie serait de chercher, à tout prix, une solution.

     

    Claude Bourrinet  http://www.europemaxima.com/

  • Le Pen en tête de partout : Les départementales qui vont tout faire exploser

    Le Pen en tête de partout : Les départementales qui vont tout faire exploser

    C’est un immense choc électoral qui se profile avec le premier tour des élections départementales : le Front National sera en tête dans l’immense majorité des départements, bien au-dessus de 30%, avec un PS qui sera à moins de 20%, et sera souvent éliminé du second tour, avec la faible participation attendue. Canton après canton, vont se retrouver pour le deuxième tour des duels FN-UMP et des FN-PS, avec des électeurs qui n’ont que fiche des consignes données par les dirigeants des partis. 
    Ce sera un résultat d’une ampleur jamais connue, avec des élus locaux qui vont partir en live, pétrifiés de tout perdre si ce jeu de massacre politique continue, avec ce gouvernement faits des incompétents immatures. Ça va partir dans tous les sens, et le monde entier saura que le Front National est le premier parti de France. 
    Le Titanic fonce obstinément et tranquillement vers son iceberg. Quand on se rappelle les cris et les discours après le premier tour de la présidentielle de 2002… Que reste-t-il ? Qu’on fait les leaders politiques ?… Le soir du premier tour, ils seront encore là, les mêmes, pour parler, parler, parler… Oui, tous les virer, c’est de salubrité.  

    http://www.alterinfo.net/notes/Le-Pen-en-tete-de-partout-Les-departementales-qui-vont-tout-faire-exploser_b7525854.html

  • Les hausses d’impôts, au coeur de l’argumentaire de l’UMP pour les départementales

    Lors des élections départementales, la bataille devrait également se jouer sur le font de la fiscalité. Mardi 3 mars, Jérôme Chartier, député du Val-d’Oise, a présenté à ses collègues une note sur les hausses et les baisses d’impôts depuis le début du quinquennat de François Holande. Un travail qui sera relayé sur le terrain par les candidats UMP aux prochaines élections.

    Selon ce proche de François Fillon, la majorité socialiste a décidé, depuis la première loi de finance rectificative de l’été 2012, 103 mesures de hausses d’impôts ou de création de taxes et 48 mesures de baisses d’impôts ou de suppression de de taxes. Toujours selon ses calculs, le total cumulé aurait abouti à 9 milliards d’euros de charges supplémentaires sur l’ensemble des entreprises et à 80 milliards d’euros « ponctionnés » sur le pouvoir d’achat directement auprès des Français.

    Bataille dans l’hémicycle et sur le terrain

    Aussitôt, Jérôme Chartier a relayé cet argumentaire lors de la séance des questions au gouvernement en accusant les socialistes de ne pas faire assez d’économies et de vouloir augmenter les impôts après les prochaines échéances électorales. « Monsieur le député, je vous le dis très clairement, le président de la République l’a dit, le Premier ministre l’a confirmé, il n’y aura pas de nouvelles hausses d’impôts, et celui qui vous parle en sera le greffier », lui a répondu le secrétaire d’Etat au budget, Christian Eckert, qui a assuré que « les dépenses de l’Etat en 2014 ont diminué de 3,3 milliards d’euros par rapport à l’exécution 2013 ».

    Mais ce document va être utilisé en dehors de l’Assemblée nationale. Les députés UMP ont eu la consigne de le relayer à de nombreux cadres et candidats aux élections départementales. Ces derniers doivent s’en servir lors de la campagne électorale dans les cantons. Comme lors des municipales de 2014, l’UMP a en effet l’intention d’utiliser l’agument de la fiscalité pour contrer les candidats socialistes à un niveau local. C’est le message qu’a d’ailleurs fait passer Nicolas Sarkozy lors de son entretien au Figaro, lundi 2 mars. « Si vous voulez arrêter l’explosion des impôts locaux, tous les candidats de l’UMP se sont engagés à diminuer les dépenses des départements, à réduire le nombre des fonctionnaires locaux », a lancé le président de l’UMP à ses sympathisants en décrivant un pays « écrasé » d’impôts.

    Se battre sur deux fronts

    Cette thématique devrait être le nerf de l’affrontement entre l’UMP et le PS. Mais le parti de Nicolas Sarkozy sait qu’il doit batailler sur un deuxième front. Selon les estimations des dirigeants de la rue de Vaugirard, les candidats socialistes pourraient être éliminés dès le premier tour dans plus de la moitié des 2054 cantons. Et les candidats UMP pourraient par contre se retrouver en duel face à frontistes dans 500 à 1000 cantons. « Ce qui nous étonne le plus, c’est qu’ils ont réussi à présenter des candidats presque partout. Dans mon département, ils sont présent dans tous les cantons avec des candidats ouvriers, employés ou agriculteurs. Cela montre une réelle décomplexion », témoigne Philippe Gosselin, député de la Manche.

    A écouter les parlementaires qui reviennent de leur circonscription, les militants UMP commencent à sentir que le FN menace directement l’existence de leur parti. Inquiets par la porosité entre les deux électorats, les dirigeants de l’UMP tentent quant à eux de ramener leurs électeurs à la raison en les suppliant de ne pas tomber dans un piège qui serait, selon eux, tendu par les socialistes. « Le PS n'arrête pas de parler du FN. La réussite de l'un entraîne le maintien de l'autre », a lancé Sébastien Huyghe, porte-parole du part, lundi 2 mars. Et ils multiplient les appels au vote utile. « Voter pour le FN au premier tour, c’est faire gagner la gauche au second », a déclaré M. Sarkozy, lundi, avant de dénoncer le système « FNPS ». Un positionnement qui n’est pas partagé par tous. « A titre personnel, je ne place pas le FN et le PS au même niveau », a expliqué la député des Yvelines, Valérie Pécresse, mardi 3 mars, sur France 2.

    Matthieu Goar

    Le Monde.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukVuVZlEFBdZSjWBs.shtml

  • Départementales : nouveau test pour l’entente à droite

    Lu dans Les 4 Vérités :

    "À la veille du scrutin départemental, le FN caracole en tête (avec 33 % des intentions de vote), loin devant l’UMP et ses alliés (27 %) et le PS (19 %). Pour le FN, qui ne comptait jusqu’à présent que deux élus départementaux, cette élection s’annonce donc sous les meilleurs auspices. Cependant, il convient aussi de ne pas oublier que le mode de scrutin est extrêmement défavorable au FN et que, selon toute vraisemblance, le nombre de ses élus au soir du 29 mars ne sera pas à la hauteur de son succès en termes de suffrages.

    Ces élections départementales pourraient être aussi un test sur la capacité du FN à s’allier avec d’autres pour parvenir à prendre le pouvoir. Ainsi, dans le Vaucluse, où le PS gouverne actuellement et s’apprête à prendre une claque électorale magistrale, le FN pourrait l’emporter, à la condition de s’allier avec la Ligue du Sud de Jacques Bompard. D’après la rumeur, cette alliance – qui ne pose pourtant guère de problèmes idéologiques – s’annonce très difficile, pour d’obscures raisons d’egos. Si cela devait être le cas, ce serait un très mauvais signal et cela laisserait penser que le FN ne souhaite toujours pas être un parti de gouvernement.

    Mais c’est surtout du côté de l’UMP que les nouvelles sont inquiétantes. Alors que le parti de Nicolas Sarkozy s’apprête à emporter un grand nombre de départements, il préfère taper sur le FN que sur le PS. Ainsi Nicolas Sarkozy a-t-il déclaré : « Voter pour le FN au premier tour, c’est faire gagner la gauche au second. C’est le FNPS ! Voter pour l’UMP n’a jamais en revanche fait gagner la gauche. » Mais c’est doublement faux. D’abord, malheureusement, certains votes UMP sont objectivement des votes pour la gauche. Je serais ainsi curieux de savoir ce qui distingue Nathalie Kosciusko-Morizet (vice-présidente de l’UMP) de son ex-rivale socialiste Anne Hidalgo. Mais, surtout, c’est l’idée que voter FN favorise le PS qui est profondément fausse. Plus exactement, cette idée est actuellement vraie, mais largement par la faute de l’UMP qui refuse toute alliance – y compris ponctuelle – avec le FN. Dès l’instant que l’UMP et le FN, sans nécessairement partager tous les points de leurs programmes, accepteront de dire que le PS est l’adversaire prioritaire, il n’y aura plus ni « UMPS », ni « FNPS ». Simplement une alliance naturelle entre forces de droite pour battre la gauche…"

    Michel Janva

  • « Prendre la mesure du danger FN »

    L’émotion dissipée, le matraquage médiatique s’amenuisant et surtout son contenu  ayant été dévoilé aux très nombreux Français qui l’ont acheté depuis les sanglants attentats de janvier,  les ventes du mauvais torchon scato, pas drôle, racoleur et putassier Charlie Heddo se sont spectaculairement écroulées.  Diffusé à 2,5 millions d’exemplaires la semaine dernière, un million d’exemplaires n’ont pas trouvé preneur. Le tirage du nouveau numéro  disponible aujourd’hui,  réduit d’un million d’unités,  devrait poursuivre sur cette pente descendante au vu de son affligeante médiocrité intellectuelle et graphique. La cote des charlots des partis du Système est elle aussi sérieusement orientée à la baisse. Selon le sondage Odoxa  publié lundi par  Le Parisien, le Front National arriverait largement en tête du premier tour des élections  départementales avec 33 % des suffrages,  seule formation politique à progresser dans les intentions de vote,  largement  en tête devant  l’attelage UMP/UDI (27 %) ; le PS (19 %), le Front de gauche, Europe Écologie-Les Verts  (4 %), les autres petits partis (NPA, LO, Modem, DLR, PDF…) se  partageraient 8 % des intentions de vote.

     Sur le site de Challenges, le très antifrontiste Bruno Roger-Petit notait implicitement ce matin  qu’il y avait une logique à ce décrochage de l’UMP dans l’opinion au regard des propositions programmatiques formulées par Nicolas Sarkozy dans Le Figaro que nous évoquions hier. « L’ancien président n’est pas un rempart contre le vote FN », «son programme social a toutes les chances d’alimenter encore davantage ce vote dangereux » (sic).

     En effet, le président de l’UMP «rajoute de l’insécurité sociale aux insécurités politiques, économiques et sociales qui font déjà le lit du FN. Ce n’est pas avec le programme reaganien du RPR de 1986 qu’il va contrarier la porosité des électorats UMP et FN au profit du parti de Marine le Pen. A-t-il seulement lu ce qui s’écrit sur le sujet depuis quelques années ? Sait-il que les classes populaires qui votaient UMP ne veulent pas plus de dérégulation mais plus de protection? (…)  Comprend-il que pour ces électeurs-là, le vote FN répond à cette aspiration plus que le vote UMP ? ».

     L’ex Président bling-bling  n’est pas le seul à n’avoir rien compris,  le député-Maire UMP  de Nice, Christian Estrosi, est à ranger dans la même catégorie,   lui qui pronostiquait sur RTL  le 24 septembre dernier  que « le retour de Sarkozy (allait)  faire chuter le FN ». Encore raté Christian…

     En  mars 1998, M. Estrosi  plaidait  pour une alliance entre le RPR et le FN en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.  Il était pourtant  il y a deux ans, comme François Fillon, Dominique Paillé, Bernard Accoyer, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse,  Alain Juppé…, au nombre  des opposants à la stratégie de «droite décomplexée », de « frontisation » (apparente) de l’UMP, de dénonciation des dangers d’un « multiculturalisme » mal maîtrisé.

     Très dispendieux ex secrétaire d’Etat à l’outre-mer, connu aussi  pour ses manifestations  anti-FN,  ses  prises de positions communautaristes,  pour avoir cautionné une politique de préférence étrangère  en matière de logements sociaux, mais aussi pour  son triste bilan  lors son passage au ministère  de l’Industrie, le maire de Nice  est revenu dernièrement  à un langage de fermeté. Il  prône  maintenant  « l’immigration de peuplement zéro », «la (révision) des règles  du regroupement familial», a promis   de « mater «  les roms et explique que « l’islam » n’est pas « compatible » avec la « démocratie ».

     Certes, M. Estrosi  est un habitué des  déclarations homériques, dans tous les domaines.  Bruno Gollnisch constate plus largement   que depuis  la rédaction par la droite en 1986 de sa  plateforme de gouvernement, politiciens  RPR puis UMP  promettent régulièrement de s’attaquer fermement au problème de l’immigration…pour y renoncer mystérieusement une fois au pouvoir.

     A trois semaines des élections départementales, Christian Estrosi tente donc de (re) droitiser son image pour retenir par le col son  électorat séduit par l’opposition nationale,  tout en  instruisant un procès en extrémisme  du Front National niçois incarné dans la cinquième ville de France par la vice-présidente du FN, Marie-Christine Arnautu.

     Dans une grotesque lettre ouverte  adressée à Marine, digne d’un mauvais tract du  tract des socialistes de  l’UEJF  ou de SOS racisme,  et publiée dimanche par le JDD, il accuse le FN, horresco referens,  de présenter des candidats «issus du groupuscule d’extrême droite Bloc identitaire» (BI). «En faisant alliance avec le Bloc identitaire, vous nous montrez enfin votre vrai visage (…) celui du Front National intolérant, antisémite et raciste»!

     En l’espèce la girouette  Estrosi s’est contentée de  réitérer  les propos délirants qui  furent les siens  le 16 février lorsqu’il fut l’invité de  l’émission C politique sur France 5, qui lui ont d’ailleurs  valu le dépôt d’une plainte en diffamation par le BI.   

     Cette prose grossière de M.  Estrosi qui vise à faire peur dans les chaumières, traduit  surtout la frousse et le désarroi des partis du système, panique qui fait écho à celle manifestée hier par le PC.  Lors de la conférence de presse du très dépassé  Pierre Laurent, secrétaire national de le vieille et rabougrie baraque communiste,  a accusé les médias de se livrer à « une indécente promotion, continue, permanente du Front National sans prendre la mesure du danger qui se profile pour le pays » (sic).

     Sur le site de L’obs, le politologue Joël Gomblin s’est pourtant voulu rassurant en  pointant les handicaps qui sont  ceux du FN  puisque « le système politique français accorde une prime structurelle aux alliances », ce qui «  ne fait pas partie de la stratégie du (FN) ». De plus, analyse-t-il,  si « le FN a de vraies réserves de voix à droite »,  «  beaucoup de seconds tours devraient l’opposer à l’UMP. Les élections cantonales ont traditionnellement un effet de prime au notable de nature à profiter à l’UMP. D’autant que contrairement aux européennes, les alliances avec l’UDI seront la norme ».

     « Le FN est un parti de premier tour extrêmement performant – on l’avait déjà observé lors des cantonales de 2011 – mais pronostique-t-il encore,   n’est pas encore un parti de second tour. Il a la capacité de récolter quelques élus, mais sera vraisemblablement en-dessous de son potentiel de premier tour. A moins – mais je ne le crois pas – qu’il ait franchi la barre qui lui permettrait de profiter de l’effet de bascule du système majoritaire. Ce scrutin permettra de le vérifier ».

     Un scrutin qui permettra surtout, en tout état de cause, de marquer avec ls régionazles de dé une étape importante sur la route qui mène à la reine des batailles, la présidentielle de 2017 que l’opposition  nationale n’aborde pas a priori  dans les conditions  les plus défavorables !

    http://gollnisch.com/2015/03/03/prendre-la-mesure-du-danger-fn/

  • Élections départementales : enjeu local ou national ?

    Le local, c’est la réalité et il est possible que les Français la rappellent, cette réalité, les 22 et 29 mars prochains.

    Alors, ces élections départementales : un enjeu national ou local ? Avouons que l’on ne sait plus trop, selon que l’on écoute les socialistes des champs ou ceux des villes qui s’expriment ici et là sur ce sujet. Une mine pour celui qui voudrait faire une thèse sur la schizophrénie !

    Ainsi, mardi dernier sur Europe 1, j’entendais le vice-président d’un conseil général du sud de la France nous affirmer que, quelle que soit la majorité issue de cette élection, on ne changerait ni le président de la République, ni l’Assemblée nationale. Merci pour ce moment de droit constitutionnel offert à l’heure du petit noir au coin du zinc ! Mais il en sait quoi, ce brave homme ? Souvenons-nous des élections municipales de 1983 qui furent une défaite énorme pour la gauche. Pierre Mauroy remit alors sa démission au président de la République. Même s’il fut reconduit dans ses fonctions, il était clair que les élections municipales ne se résumaient pas à des histoires de clochers et de vespasiennes comme au bon temps de Topaze.

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  • Les « républicains » contre le FN « qui comprend les gens »…logique ?

    Invité exceptionnel  d’Europe1 le 19 février, Nicolas Sarkozy a répondu comme cela est d’usage aux messages des auditeurs. Interpellé   par  un ex électeur écœuré passé désormais  au Front National, il  a rétorqué : « Il a peut-être été déçu par moi. Qu’il me réessaye !», implorant, un brin pathétique,  qu’on lui laisse  « une seconde chance ». Soucieux de ne pas braquer les électeurs marinistes  qui seuls pouvaient lui permettre de battre Hollande au second tour de la présidentielle, M. Sarkozy déclarait en 2012 que Marine était « compatible avec la République ». Changement de braquet ces dernières semaines, notamment depuis la partielle du Doubs.  Le président de l’UMP hurle désormais avec MM. Cambadélis, Juppé  et Mélenchon pour fustiger l’antirépublicanisme  du  FN  et prévient qu’il fera appel à « tous les républicains» pour battre la candidate du FN  dans l’hypothèse d’un duel les opposant lors du second tour de la présidentielle de  2017. Dans un long entretien accordé  au Figaro et mis en ligne hier soir, le président-conférencier bling-bling de l’UMP dévoile un certain nombre d’annonces générales   pour « une politique alternative »…qu’il n’a pas voulu ou su mettre en place pendant les cinq ans passés à l’Elysée. Il prône ainsi la  lutte contre les corporatismes syndicaux, la réduction très conséquente du nombre de fonctionnaires, la réforme du code du travail,  la suppression de l’ISF, la retraite à 63 ans, une baisse drastique du nombre des fonctionnaires, une refonte de  la politique du logement et de la formation professionnelle pour lutter contre les déficits…

     Nicolas Sarkozy  réaffirme également  son souhait de transformer  au printemps  l’UMP en un nouveau parti ouvert au «centre». Il envisage pour ce faire  d’en changer le nom,  sigle en effet   « grillé », associé dans l’esprit de  beaucoup de nos compatriotes  aux  haines internes, aux  échecs,  malversations, mensonges et autres carambouilles que l’on sait.

     Ce qui permettrait aussi dans l’esprit du mari de Carla Bruni, d’en  finir avec l’appellation d’UMPS qui s’est popularisée,  ce qui l’irrite au plus haut point, et qu’il essaye de resservir au FN dans ce même entretien en affirmant que  « voter pour le FN au premier tour (des élections départementales), c’est faire gagner la gauche au second. C’est le FNPS! Voter pour l’UMP n’a jamais en revanche fait gagner la gauche. Voter FN, si. La seule réalité électorale, c’est le FNPS ».  La  seule  réalité, bien  perçue par les Français, c’est déjà que le FN est désormais en capacité de battre la gauche en devançant l’UMP dans les urnes.  C’est ensuite, cela  s’est hélas vérifiée ces dernières décennies, qu’il existe uniquement une différence de degrés mais non de nature entre  les Etats-majors de l’UMP et du PS,  deux formations  atlanto-bruxelloises  et immigrationnistes.

     Aussi  n’est-il pas étonnant que le dernier sondage Viavoice paru aujourd’hui dans Libération  fasse apparaître que d’ores et déjà,  pour un Français sur quatre  (24), le FN est décrit la formation politique qui « comprend le mieux les gens», loin devant  l’UMP  (19%), le PS (14%) le MoDem (12%),  le Front de Gauche et l’UDI (11%). A la question « à quels partis politiques faites-vous le plus confiance pour apporter des solutions pertinentes pour votre vie quotidienne? », le FN se classe cette fois trois points  derrière l’UMP avec 20% des réponses,  mais devant le PS (17%), le Modem (10%), les autres partis ne dépassant pas la seuil des 10%.

     Il est à relever que  plus d’un sondé sur quatre (27%)  « ne se prononce pas » sur  ces deux questions.  Autant de Français qui détiennent  peut être   la clé des futurs scrutins et surtout de  la présidentielle,   que  l’opposition nationale tentera de  tirer de leur léthargie, de leur désespoir, de leur dégout de la chose politique.

     Cette même enquête indique encore que 57% des personnes interrogées jugeraient  que Marine ferait une mauvaise présidente de la République, ce pourcentage, en baisse constante,  est en recul de deux points par rapport à la précédente enquête.  Certes, nous l’avons dit  ici, les effets de décennies de propagande antinationale, martelée quotidiennement par tous les gros médias et les partis du Système,  mettent forcément  du temps à se  dissiper, même si le choc du réel rend chaque jour  davantage perceptible la justesse des analyses frontistes. C’est pourquoi le FN  doit poursuivre ses efforts pour apparaître pleinement en capacité demain, dans deux ans, d’assumer la responsabilité du pouvoir pour y conduire la politique alternative  que, plus ou moins consciemment,  les Français attendent et espèrent.

     Autre enseignement de ce sondage, une très courte majorité ( 51%) estimerait que le FN  « incarne mal les valeurs de la République », mais  36% des sondés jugent a contrario  que le FN incarne «bien», voire «très bien», lesdites valeurs,  et même  46,7% des 18-24 ans.

     Il faut certes s’entendre sur les mots  et celui de République est bien galvaudé et souvent employé à toutes  les (mauvaises) sauces.  Bruno Gollnisch  rappelait dans une récente vidéo qu’il n’a pas le fétichisme de la forme de l’Etat et qu’il s’attachait avant tout à la défense de la France, de son peuple,  plus qu’à celle de la République qui est  contingente, accessoire, secondaire.

     «Modéré  en tout», Bruno est donc  «modérément républicain» et nous le rappelions aussi, il est tout sauf anodin qu’à la célébration de la « France » se substitue dans la bouche de la Caste   celle  de la  « République ». Or  la   France  «n’est pas réductible aux valeurs républicaines, à l’idéologie des droits de l’homme, n’est pas née en 1789,    elle est une réalité charnelle et spirituelle ».

     L’identité républicaine défendue par les adversaires du FN  est   bien souvent  le masque d’une volonté,  poursuivie opiniâtrement,  de déracinement, d’éradication de notre identité française, de  dénationalisation de  la France. Bref,  leur célébration  de la   « République »,   n’est qu’une simple étape tactique sur le chemin de  la gouvernance mondiale. Est-ce que cet avenir là à l’approbation de nos compatriotes, de celles et ceux attachés sincèrement à la « République Française » ? Nous ne le croyons pas.

    http://gollnisch.com/2015/03/02/les-republicains-contre-le-fn-qui-comprend-les-genslogique/

  • Le FN continue de crever le plafond avec 7 points en plus largement en tête pour les départementales

    Sondage

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    Exceptionnelle poussée du FN dans le rapport de force national aux prochaines élections départementales : avec 33% le FN est plus que jamais favori pour le premier tour. L’effet 11 janvier n’a pas fait long feu. 

    Avec 33% des intentions de vote, le FN serait très largement en tête à l’issue des premiers tours des élections départementales dans trois semaines. Il devancerait désormais largement (6 points) l’alliance UMP-UDI, alors qu’il était encore derrière cet ensemble lors de nos deux précédentes intentions de vote (à l’époque UMP et UDI étaient comptés séparément, le FN étant déjà 1er devant l’UMP). Loin derrière le FN avec 27%, les candidats de droite parlementaire seraient toutefois en bonne position pour les seconds tours. Ce n’est pas le cas du PS et de ses alliés, relégués à une lointaine troisième place non qualificative avec 19% des voix. Après le reflux du FN observé en janvier et la légère remontée du PS, dans la foulée des événements du 11 janvier, c’est plus qu’un rattrapage ou un effacement de l’effet 11 janvier auquel nous assistons. Ces mesures « moyennes » cachent en outre d’incroyables disparités sociologiques et générationnelles. Parmi les jeunes de 25 à 34 ans et les ouvriers qui se déplaceront pour aller voter – et qui seront minoritaires – le FN recueillerait près d’un suffrage sur deux : 48% des 25-34 ans et 45% des ouvriers et employés qui comptent voter disent qu’ils voteront FN au 1er tour. 24% des électeurs qui avaient voté Sarkozy en 2012, voteraient désormais Front national. Le plus gros des voix proviendraient néanmoins des abstentionnistes de 2012. Parmi eux 52% se disent prêt cette fois-ci à voter FN.

    Le FN serait donc prés à battre ses performances des Européennes. Selon les sondeurs, l’UMPS & Cie n’a plus qu’à souhaiter que les abstentions dépassent les 60%, afin de limiter l’effet Bérézina annoncée. En effet, nous dit le sondeur, les meilleurs scores FN sont enregistrés auprès des jeunes, des catégories populaires et des abstentionnistes, qui sont, dit-il, les catégories les plus abstentionnistes (sic!) lors d’élections telles que les départementales (ex-cantonales).  Le sondeur part néanmoins du principe que les seconds tours « promettent généralement la défaite du FN au second tour ».

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    http://www.medias-presse.info/le-fn-continue-de-crever-le-plafond-avec-7-points-en-plus-largement-en-tete-pour-les-departementales/26824