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élections - Page 581

  • Oui, le FN peut gagner en 2017

    Manuel Valls a raison de mettre en garde : la politique française n’est plus un jeu qui se joue à deux et où, à la fin, c’est le PS ou l’UMP qui gagne. Une tribune de Philippe Guibert, ancien directeur du SIG.

     

    La sphère politico-médiatique continue de tourner sur elle-même comme si le FN n’était qu’un mauvais cauchemar et que la politique française demeurait ce jeu qui se joue à deux, et où, à la fin, c’est l’UMP ou le PS qui gagne. Manuel Valls a eu raison de mettre en garde : oui, Marine Le Pen devient une vainqueur possible de la présidentielle 2017.

    Le FN incarne l’alternative, et la seule, dans un moment d’affaiblissement historique de la démocratie française et du clivage gauche-droite. Il est l’expression d’une rupture profonde dans l’allégeance à notre système politique, fondé sur l’alternance gauche/droite, soutenu par les grands médias d’opinion comme par la haute fonction publique. Comme le PCF en son temps, il incarne une véritable contre-société, mais à l’intérieur cette fois d’un pays qui doute profondément de son modèle économique et social comme de sa vie politique, et ce, bien au-delà de l’électorat du FN.

    Là est le danger : un FN qui fait écho à une déception et à une désorientation politiques qui vont bien au-delà des électeurs lepénistes, lesquelles s’expriment pour le moment à travers l’abstention.

    La fin des duels droite/gauche

    La Ve République était parvenue à faire du duel droite/gauche le cadre démocratique privilégié de notre vie politique. Cette période s’achève.

    Les élections départementales, avant les régionales, vont constituer une étape supplémentaire dans la déstructuration de ce clivage.

    Au premier tour, tout d’abord, où en pourcentage des exprimés, le FN risque de progresser par rapport aux européennes (24,9%), pour obtenir le résultat le plus élevé de son histoire. L’alliance entre l’UMP et l’UDI peut certes leur permettre d’égaler voire de le dépasser (c’eût été le cas aussi aux européennes, s’ils s’étaient alliés). Il n’empêche, un parti « hors système » qui approcherait des 30%, seul le Parti communiste y était parvenu, dans ses plus belles années d’immédiat après-guerre (28,2% en 1946, lors d’élections législatives).

    Mais ce n’est pas tout : le FN va devenir, de fait, un acteur majeur de second tour, ce qui est nouveau et peut-être plus décisif encore.

    Le changement profond que portent ces départementales, c’est en effet le grand nombre de duels de second tour où le FN sera présent : les duels FN contre UMP ou PS risquent d’être au moins aussi nombreux que les classiques duels gauche/droite. La règle de qualification de 12,5% des inscrits provoquera, le plus souvent, l’élimination des candidats arrivés en troisième position –qui sera rarement celle du FN. Jusqu’à présent, celui-ci a presque toujours été battu en duel, quel que soit son opposant, grâce à un sursaut électoral, notamment des électeurs de gauche, comme on l’a vu dans le Doubs. [....]

    La suite dans Slate.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Oui-le-FN-peut-gagner-en-2017

  • Le vote catholique est-il soluble dans la démocratie ?

    Question posée par Jacques de La Vallée sur Boulevard Voltaire, qui montre que, comme dans la Bible, le petit David catholique éternellement jeune et vaillant aura raison du gros Goliath poussif et fatigué, champion de la laïcité :

    [...] "On peut citer l’attaque frontale du journal L’Humanitécontre Catholiques en campagne, mouvement petit mais actif qui, lors de chaque élection depuis une dizaine d’années, interroge les candidats aux suffrages des électeurs, à partir de questionnaires sur des sujets de fond.

    C’est un peu un remake du combat de David contre Goliath, du petit David catholique, toujours jeune, toujours agile à la fronde, contre le gros ours laïc Goliath essoufflé qui, lui, supporte de plus en plus mal sa vieillesse. [...]

    Que les lobbys écologiste, pro-avortement et euthanasie, de protection des animaux – et j’en passe – parlent, cela relève de leur liberté d’expression, mais que des catholiques s’expriment en politique, là, ils outrepassent leur droit… de se taire. Pourtant, depuis trois années, l’émergence d’un vaste mouvement de défense de la famille n’a pas dû échapper à la sagacité deL’Humanité, en particulier autour de la Manif pour tous. Des centaines de milliers de « paroissiens » sont sortis de leurs chapelles pour venir battre le pavé des villes. Ils continuent d’organiser prières, veillées, manifestations silencieuses…

    La laïcité serait donc en danger et Goliath voit rouge ! Les diatribes anticatholiques de Vincent Peillon n’ont pas suffi à écraser « l’infâme ». Décidément, ils ont la vie dure, ces cathos !Mais quel est donc, au bout de vingt siècles, le secret de leur éternelle jeunesse ? Ont-ils découvert dans la foi le secret de quelque potion magique ?

    Les catholiques s’impliquent en politique car elle est la forme suprême de la charité. Non pas dans un parti catholique qui ne serait que l’expression d’un communautarisme, mais plutôt dans cette action capillaire, chère à Jean Ousset, qui veut ancrer dans les réalités terrestres les vertus du Décalogue. Ils sont naturellement les promoteurs d’une doctrine sociale, réaffirmée par les papes, qui place l’universelle loi naturelle au-dessus des idéologies.

    Voilà pourquoi la fronde du petit David catholique abattra certainement le poussif Goliath et les panzers du laïcisme. Que Catholiques en campagne continue donc, avec ses questions gênantes, à interroger les candidats aux élections. Il en va de la transparence du débat, d’apporter un peu de vérité et d’intérêt dans des élections qui, trop souvent, sont empreintes de langue de bois et de conformisme « bien-pensant »."

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Défense de la culture de la vie : mais où va la Droite ?

    L'article évoqué hier, intitulé "Protection de la vie : vers une explosion à droite ?" concernant l'UMP, mérite d'être mis en corrélation avec celui ci concernant le FN : "Pourquoi le FN pourrait perdre une partie de l’électorat catholique en 2017" :

    "Sur la loi sur la fin de vie, le gouvernement a su habilement manœuvrer, agissant assez rapidement et ne parlant pas d’euthanasie. A part Alliance Vita, le collectif Soulager mais pas tuer et deux ou trois députés UMP, on n’a eu ni débat ni opposition. Les amendements dit euthanasiques, ayant été rejetés, il a été facile à la majorité socialiste de faire passer la loi Claeys/Leonetti dans la plus grande facilité.

    Le FN en a été totalement absent non seulement lors des deux votes mais aussi dans le débat. Il faut dire que cela tombe en pleine campagne électorale pour les départementales et que Marion Maréchale-Le Pen est sans doute trop occupée dans le Vaucluse, en pleine guerre avec Jacques Bompard. Ce n’est pas tout de dénoncer les absences des autres, encore faut-il être présent à moins qu’on ne juge que le dossier ne soit pas important. Certes le FN n’a que deux députés mais il a une certaine force de frappe médiatique que n’a pas un Jacques Bompard, par exemple.Résultat l’opposition est venue de députés UMP comme Jean-Frédéric Poisson ou Xavier Breton qui ont voté contre tout comme Hervé Mariton, Nicolas Dhuicq ou bien un certain Gérald Darmarnin, ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de sa campagne pour la présidence de l’UMP. En tout, 25 députés UMP ont voté contre et 25 se sont abstenus. Les 144 autres présents ont voté pour. Ils n’auraient pas pu faire pencher la balance mais ils auraient, cependant, été plus nombreux à se prononcer contre si une véritable campagne avait été menée. Or sur ce sujet, ils ne se sentent pas du tout débordés par leur droite, bien au contraire !

    On savait déjà que cette droite bourgeoise et catholique, qui a formé en majorité les rangs de la Manif Pour Tous, n’était pas très encline à voter FN. D’ailleurs, pendant longtemps, les élus FN se sont plaints d’avoir été ostracisés et cachés au détriment de l’UMP. Cela a bien été le cas surtout à l’époque Frigide Barjot et un changement s’est opéré à l’arrivée de Ludovine de la Rochère (...)

    Occupé depuis longtemps à sa conquête du pouvoir, le FN n’accorde plus la même importance aux questions sociétales, qui lui ont permis d’attirer un certain électorat catholique conservateur quand le parti était diabolisé. Se voulant défenseur de l’héritage chrétien tout en étant une barrière à l’islamisme plus qu’à l’islamisation, le parti prône une laïcité la plus stricte qu’il soit mais il n’est pas le seul parti à être en porte-à-faux sur ces questions de laïcité républicaine (...) L’électorat catholique est bien sûr loin d’être important au moment des élections mais il apporte toutefois des voix non négligeables. Marine Le Pen pourrait en avoir besoin pour 2017 !"

    Philippe Carhon

  • UMP : Juppé refuse toute droitisation

    Ce brillant analyste qu'est Alain Juppé,  le seul Premier Ministre de la Vème République à avoir perdu les législatives... une année où il ne devait pas y avoir de législatives, a encore frappé en déclarant :

    «Je suis pour une ligne d'alliance de la droite et des centres et non pas pour une direction "à droite toute" qu'on dit "décomplexée" mais dont on voit bien qu'en réalité, elle fait le jeu du Front national». «On voit bien qu'une partie non négligeable des militants (UMP) est tentée de rejoindre le Front national. Eh bien, le rôle des dirigeants, c'est de ne pas suivre ce mouvement».

    Michel Janva

  • Thomas Joly (Parti de la France), candidat contre Sébastien Chenu et le « Rassemblement Rose Marine »

    Thomas Joly est secrétaire général du Parti de la France et candidat aux élections départementales dans l’Oise dans le canton de Beauvais 2. Il a bien voulu répondre aux questions du Rouge & Le Noir.

    R&N : Vous privilégiez une « organisation décentralisée, locale et régionale et l’enracinement électoral » ; ce qui a conduit le Parti de la France (PDF) à ne présenter ses candidats que dans un nombre restreint et ciblé de cantons. Comment ce choix s’est-il opéré ? Combien de candidats présentez-vous ?

    Thomas Joly : En effet, le Parti de la France ne fait pas de ces élections départementales une priorité. La réforme territoriale créant des conseils départementaux et divisant par deux le nombre de cantons – tout en maintenant le même nombre d’élus – n’est comprise par personne et n’intéresse pas les Français. Nous avons toutefois décidé de tester quelques candidatures dans des cantons spécifiques où il semble possible de tirer notre épingle du jeu.

    Le Parti de la France présente ainsi les candidats suivants :

    • Thomas Joly et Monique Thierry – Beauvais 2 – Oise
    • Monique Delevallet et Kévin Reche – Calais 2 – Pas-de-Calais
    • Katy Basseux et Dominique Slabolepszy – Marly – Nord
    • Pierre Deplanque et Dolorès Thomas – La Couronne – Charente
    • Dominique Chalard et Jean-Claude Perdreau – Pont-du-Château – Puy-de-Dôme
    • Patricia Goutay et Dominique Morel – Brassac-les-mines – Puy-de-Dôme

    Et le Parti de la France soutient les candidats suivants :

    • Jean-Christophe Fiaschi et Valeria Vecchio – Draguignan – Var
    • Magali Martinez et Thierry Vermeille – Sorgues – Vaucluse
    • Christophe Chagnon et Marie-France Veyret – Échirolles – Isère

    R&N : Vous êtes vous-même candidat sur le canton de Beauvais 2 avec Monique Thierry. Comment comptez-vous défendre les valeurs du PDF à l’échelle départementale ? Quelles sont les domaines de compétences qui relèvent des départements et sur lesquels il est possible d’influer ?

    Thomas Joly : Outre le fait que nos candidatures servent de tribune politique pour le programme de reconquête nationale du Parti de la France, il est tout à fait possible d’appliquer le patriotisme social, par exemple, à l’échelle départementale. Nous prônons l’exclusivité nationale pour l’attribution des aides sociales (distribuées par le département) ainsi que pour les logements sociaux qui doivent bénéficier, selon nous, uniquement aux Français. Autre exemple : en matière de sécurité, nous nous engageons à aider les communes qui souhaitent s’équiper de matériel de vidéo-surveillance ou armer leur police municipale.

    Nous avons choisi de nous présenter dans le canton de Beauvais 2, avec Monique Thierry (Conseillère municipale de Beauvais et Conseillère communautaire) pour nous opposer à l’UMPS mais aussi à la candidature de Sébastien Chenu qui portera les couleurs du Rassemblement Rose Marine. Symbole effrayant de la mutation du néo-FN, ce militant gay (co-fondateur de l’association GayLib, organisateur de l’Europride à Marseille en 2013) est une véritable girouette politique, islamo-compatible et européiste.

    R&N : Vous incarnez une « droite nationale des valeurs ». Comment exister à coté du Front National dans un pays où toute l’attention médiatique se porte sur les gros partis politiques, en laissant peu de place aux formations plus modestes ?

    Thomas Joly : Il est clair que le casting républicain est médiatiquement et électoralement verrouillé afin que les marionnettes du Système, trop heureuses de se partager mandats et prébendes, maintiennent un semblant d’illusion démocratique pour les Français. Il est évident que tous ces gens n’ont aucun intérêt à ce qu’émerge une nouvelle force de droite nationale prônant la décolonisation migratoire, la désislamisation ou encore l’arrêt de la dissolution des mœurs. Nous sommes les parias de la classe politique française. Néanmoins, il n’est pas question d’abandonner le terrain électoral à tous ces imposteurs qui trompent les Français. Nous devons demeurer un recours et une structure d’accueil pour les plus lucides. Les choses peuvent vite basculer en politique, l’Histoire nous l’a montré. A nous de nous tenir prêts et de savoir saisir notre chance quand elle se présentera. Les événements nous donnent hélas raison. Nos compatriotes n’auront bientôt plus d’autre choix que de collaborer avec les responsables de la destruction de la France et de ses valeurs de civilisation ou bien de rejoindre les véritables défenseurs de la France française. A force de se renier, de s’aplatir avec zèle devant les diktats des lobbies de la pensée unique, le Front National de Marine Le Pen n’est plus ce pôle anti-Système qu’il a pu incarner autrefois.

    R&N : La gauche invoque à tout bout de champs les « valeurs de la république » et reprend en ce moment cette expression jusqu’à l’overdose. Mais y a-t-il vraiment des valeurs de la république ? Si oui, quelles sont-elles réellement ?

    Thomas Joly : En effet, quelles sont-elles ? L’immigration-invasion ? Le socialisme ? Le mondialisme ? L’athéisme ? L’avortement ? Le fiscalisme ? L’islamophilie ? Le laxisme judicaire ? La falsification de l’Histoire ? La laïcité ? Le mariage homosexuel ? J’aimerais que l’on m’explique en quoi les prétendues « valeurs de la République » ont jusqu’alors protégé la France de quoi que ce soit et la protégeront des défis que nous devrons relever avec les autres peuples européens au cours du XXIe siècle.De Mélenchon à Marine Le Pen, ils se revendiquent tous des « valeurs de la République », pratiquant une surenchère sémantique digne des loges les plus hystériques. Au Parti de la France, nous ne souscrivons pas à cette vision maçonnique de la Nation française.

    R&N : Le monde de la culture est profondément ancré à gauche. La droite nationale peut-elle seulement gagner la véritable bataille politique, et non uniquement la bataille électorale si le pouvoir culturel lui échappe entièrement ? Comment reprendre le contrôle de cette sphère culturelle et médiatique dans laquelle la droite dans son ensemble est généralement absente ?

    Thomas Joly : Le milieu dit « culturel » est gangréné par la gauche parce que celle-ci se l’est octroyé comme une chasse gardée grâce au copinage et au clientélisme, l’arrosant de subventions avec l’argent des Français. Seulement, tous ces gens se sont tellement éloignés du beau, du bien, du vrai qu’ils se sont déconnectés du pays réel. Leur art n’est pas destiné au peuple français mais à une pseudo-élite qui s’autocongratule au sein de son propre microcosme. En guise de culture populaire, les Français subissent un matraquage idéologique à base d’antiracisme, de repentance, de culpabilisation, de métissage, de pornographie, d’homosexualisme, d’antichristianisme, etc.

    Il suffira de couper les vivres à ces pseudo-artistes pour qu’ils retournent se terrer dans les égouts dont ils n’auraient jamais du sortir. En cas de basculement politique, le milieu culturel actuel sera balayé comme toutes les émanations de ce Système vermoulu qui s’écroulera dans son ensemble.

    Néanmoins, en attendant ce jour béni, il est absolument nécessaire de proposer et de soutenir toutes les initiatives s’opposant à la culture d’État et s’inspirant des valeurs de la France éternelle. Continuer la lecture 

  • À force de taper sur le FN, on finit par taper sur ses candidats

    La montée du FN est actuellement une nécessité vitale pour le régime. C’est la seule porte de sortie dont il dispose.

    À force de taper sur le Front national, on finit par taper sur ses candidats. Preuve en est la courageuse agression perpétrée sur une femme de 83 ans à Sartrouville : alors qu’elle collait, seule, des affiches sur un panneau électoral, cette suppléante a été prise à partie par deux « jeunes » qui l’ont frappée au visage et lui ont déversé son seau de colle sur la tête. La vieille dame n’a dû son salut qu’à l’intervention d’une institutrice qui s’est portée à son secours.

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  • Avec nous avant qu’il ne soit trop tard ? Nous sommes prêts

     Vingt-trois personnes dont  dix-huit touristes étrangers (deux Français sont au nombre des victimes, sept de nos compatriotes sont également blessés) ont été tués hier à Tunis (Tunisie), au musée du Bardo, dans une attaque à la kalachnikov menée par deux assaillants, mis hors d’état de nuire, Yassine Abidi et Hatem Khachnaoui. L’un d’entre eux au moins était repéré comme ayant des sympathies djihadistes. Il s’agit du premier attentat visant des étrangers dans le pays depuis la révolution de 2011 et surtout depuis celui revendiqué par Al Qaïda en avril 2002 contre une synagogue, à Djerba (sud), dans lequel avaient notamment péri quatorze Allemands et deux Français. La Tunisie n’en est pas moins en proie à un terrorisme larvé depuis quatre ans, -une katiba islamiste sévit à la frontière algérienne- et des milliers de jeunes Tunisiens sont partis combattre en Irak et en Syrie dans les rangs de l’Etat islamique (EI, Daech). 500 d’entre eux seraient d’ores et déjà rentrés en Tunisie. Bien évidemment la déstabilisation de la Libye voisine, livrée aux lutes intestines entre factions et aux menées sanglantes de l’EI,  est un facteur d’inquiétude supplémentaire pour la Tunisie. Nous n’avons pas fini de mesurer les conséquences catastrophiques, pour toute la région et bien au-delà,  de la liquidation du régime de Kadhafi voulue par le mauvais trio d’apprentis sorciers Sarkozy-Juppé-BHL…

     C’est le terrorisme islamiste sanglant et lâche là qui inquiète légitimement les Français et non pas le FN comme le répète fébrilement et avec une haine inquiétante Manuel Valls sur tous les plateaux et les estrades.

    Une haine sans cesse ressassée dans les rangs du pouvoir, constate Bruno Gollnisch, qui favorise un climat de violence et de passage à l’acte contre les militants frontistes. Mardi matin, Marie-Francoise Lagroua, 83 ans, suppléante de Kamélia Ignatov dans le canton de Sartrouville (Yvelines), a été violemment tabassée sur la voie publique par un homme et une femme âgés d’environ 25 ans selon les témoins, qui l’ont traitée de «raciste» et menacée de mort, alors qu’elle collait des affiches pour les élections départementales.

     Les deux salauds, il n’y a pas d’autres mots, ont lâchement pris la fuite lorsqu’une institutrice est intervenue pour aider Mme Lagroua. «Nos adversaires perdent les nerfs et en viennent à commettre des voies de fait sur nos candidats, jusqu’aux plus âgés et aux plus faibles», a réagi Philippe Chevrier, Secrétaire départemental du FN dans les Yvelines.

     Un Premier ministre aux nerfs fragiles et tremblant de colère qui était hier soir à Carvin dans le Pas-de-Calais pour une réunion publique…sans réussir d’ailleurs à remplir la salle de quelques centaines de places mise à sa disposition… Dans cette nouvelle place forte  électorale de l’opposition nationale, populaire et sociale, M. Valls a de nouveau menti effrontément sur le programme frontiste, l’Europe de Bruxelles , la situation de notre  pays et a redit sa «peur» du FN.

     Même son de cloche du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, invité  hier du  Forum France Bleu-France Info. L’ex militant trotskyte rallié à la gamelle sociale-démocrate a dénoncé avec la même virulence et  les mêmes mensonges, comme il l’avait fait  le dimanche précédent sur France cinq,  «l’impunité » dont jouit « le FN ».  « Aujourd’hui, on peut dire ce que l’on veut dans l’espace public, on peut faire ce que l’on veut, être soutenu par les banques poutiniennes (sic) , détourner les fonds du Parlement européen pour financier l’ensemble de son appareil politique (resic), ça n’intéresse personne. » «Le danger, c’est l’irrésistible ascension du FN sur des thèmes qui sont perturbants pour notre démocratie, quand on voit que dans 60 départements, il y a des propos homophobes, islamophobes, racistes, antisémites qui sont prononcés, on balaye ça, d’un revers de main ».

     Certes, quant il veut bien prendre la peine d’abandonner la langue de bois, le premier sec(ré)taire du PS peut être plus lucide. Benoit Rayski  rappelait le 15 mars  sur le site Atlantico la réponse faite par M. Cambadélis au journaliste de France Inter qui expliquait que « les députés frondeurs de son parti imputaient la montée du Front National au chômage, à la crise, à la politique libérale de Valls et de Macron ». Que nenni selon  « Camba»  : « quand on fait du porte à porte, vous savez ce qu’on entend sur les immigrés ? Il y en a trop, il y en a trop, ce n’est plus possible ! ».

     Et M. Rayski de noter que « le Front National se nourrit d’un rejet de l’immigration (…).  Qui en France n’a pas entendu parler des milliards déversés sur les banlieues, de plan Marshall en politique de la ville en passant par SOS banlieues ? Et tout ça pour quoi ? Pour rien ! Dans ces coins de France choyés par la manne publique le chômage augmente bien plus qu’ailleurs (s’est-on demandé pourquoi il y avait tellement plus de sans-emploi au Mirail que dans tout autre quartier de Toulouse?). La délinquance, le trafic de drogue, les règlements de compte y ont pris des proportions effrayantes qui ne sont nullement corrélées à telle ou telle politique gouvernementale. Des années, des dizaines d’années que ça dure…».

     « Tout le monde sait que trop c’est trop. Que les dizaines de milliards engloutis dans les territoires perdus de la République sont en quelque sorte un salaire de la peur versé par les gouvernements successifs pour tenter d’amadouer des bénéficiaires prompts à l’émeute. Continuer à le faire, persévérer dans le déni du réel, nourrit une colère et un ressentiment qui ont fait du Front National le premier parti de France ».

     Alors,  c’est vrai, la caste politico-médiatique  s’abrite  souvent derrière des   formules toutes faites, met  la tête dans le sable,  se rassure à bon compte sur le FN en pariant sur sa nullité, en dressant le portait d’une formation composée de velléitaires et d’abrutis.

     Exemple parmi d’autres,  François Sapy, dans La  tribune de Lyon le  10 mars, commentait l’implication annoncée   de Bruno Gollnisch dans la campagne à venir des élections régionales en PACA.  « Bruno Gollnisch écrivait-il, a toujours été pour moi un profond mystère. Affable, cultivé, drôle même parfois, il n’en reste pas moins un type dont les idées sont insupportables. C’est avec lui que j’ai pris conscience, jeune journaliste, à quel point il ne fallait pas se fier aux faux gentils. Gollnisch, c’était un clown. Il faisait rire parfois, parce qu’il était loin du pouvoir. Je ne crois pas qu’il arrivera à diriger un exécutif comme la région PACA, parce qu’il a trop le goût de la provoc pour exercer le pouvoir ».

    M. Sapy se pique d’être un observateur, depuis de longues années, de la vie politique. Mais faire mine méconnaître ( ?) à ce point les travaux, les qualités, le sérieux, la finalité et les raisons de l’engagement  dans la vie publique de Bruno Gollnisch, attestés très largement par ses actions, ses interventions, ses écrits, ses analyses, ses réflexions en tant que président de groupe FN au Conseil régional, député européen et dirigeant du Front National, en dit très long sur l’aveuglement et les mensonges des faiseurs d’opinions.

    Cette propagande antinationale martelée quotidiennement, mais à l’efficacité très déclinante, est-elle encore en mesure de détourner nos compatriotes de l’alternative sociale, économique, identitaire, patriotique incarnée par le FN ? Un récent sondage, dont nous faisions état, montre qu’ils sont très largement satisfaits de la gestion des maires frontistes. Les Français sont désormais nombreux à vouloir juger sur pièce le FN en lui donnant les commandes de la France.  Avec nous avant qu’il  ne soit trop tard ?  Nous sommes prêts.

    http://gollnisch.com/2015/03/19/avec-nous-avant-quil-ne-soit-trop-tard-nous-sommes-prets/

  • Charlie Hebdo, ou l’imposture de Mai 68

    Je rêve ou bien c’est un nouvel appel, un énième appel au sexe hippie, au libertinage pour tous, à la frivolité peinarde, par Luz le lucide, dessinateur crypto-bab ?

    « Baisons avant les élections, on votera moins con ! » Qui parle ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce que c’est que cette injonction ? Signifie-t-elle que certains votent « con » ? C’est quoi, voter « con » ? Ça doit être, vu le journal – il s’agit de la une de Charlie Hebdo daté du 11 mars dernier -, voter à gauche, ou voter à droite, ou sans doute voter FN ? Mais alors quoi, ceux qui voteraient FN seraient donc des gens qui ne baisent pas, pas avant les élections en tout cas… Qui baisent après ? Pour les fêter ? Ces mal baisés, ces non baisables, qui votent FN parce qu’ils ont une revanche à prendre sur la vie ! Ah ben, voilà, on l’a, l’analyse que tout le monde attendait et qui nous manquait tant ! Le vote « con », le vote « FN » n’est plus un vote de protestation, mais de frustration ! Et les autres voteraient « pas con », parce qu’ils sont pas frustrés, parce qu’ils baisent tout simplement ! Mais oui ! Mais comment n’y avait-on pas pensé avant !

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