Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 586

  • Comment le Parlement européen méprise la représentation nationale

    Tribune d'Anne Lorne sur Atlantico :

    "Estrela, c’était le nom d’une obscure députée européenne socialiste qui, le 10 décembre 2013, avait présenté au Parlement européen un texte réclamant :
    - pour les femmes, un accès généralisé à la contraception et l’avortement (qualifiés de "droits fondamentaux") et un recours facilité à la PMA,
    - une éducation sexuelle pour tous les enfants à l'école,
    - une initiation à l’égalité de genre pour les femmes.

    Sa résolution ayant ému, à juste titre, les défenseurs de la famille, la mobilisation de ces derniers avait mis en péril le rapport Estrela et avait abouti au vote, par 334 voix contre 327, d’une résolution alternative précisant que « la définition et la mise en œuvre des politiques relatives à la santé et aux droits sexuels et génésiques et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des Etats membres ».

    Mais le Parlement européen a décidément du mal à comprendre le sens du mot "subsidiarité" pourtant inscrit dans le traité de Lisbonne et dont la signification est souvent dévoyée. Car, après Estrela, voilà qu’un non moins obscur eurodéputé belge,monsieur Tarabella, revient à la charge pour imposer l’avortement comme un droit fondamental et pour appliquer un égalitarisme odieux et sectaire à l’ensemble des pays membres de l’Union européenne.

    Théoriquement, les questions de civilisation et les politiques familiales sont hors du champ de la compétence législative de l’Union. Cela signifie que les Parlements nationaux sont seuls compétents pour légiférer sur ces sujets. Najat Vallaud-Belkacem ne s’en est d’ailleurs pas privée au mois de janvier dernier. En transformant la possibilité de l’avortement en un droit fondamental, elle méprise toutes les femmes qui souhaitent de l’écoute, de l’aide et une solution alternative pour pouvoir garder leur enfant.

    Mais, au nom de la « défense des valeurs fondamentales de l’Union européenne », des parlementaires, principalement issus des pays du Nord, et des socialistes verts, rouges ou roses, tentent sournoisement de faire évoluer la législation européenne sur ces sujets. C’est ainsi que le rapport d’initiative Lunacek, adopté le 4 février 2014, propose insidieusement à la Commission européenne d'adopter une stratégie globale de lutte contre les discriminations. On y trouve pêle-mêle : la lutte contre l’homophobie et la transphobie au travail, dans l’éducation, dans la santé et l’accès aux biens et aux services, ainsi que la reconnaissance mutuelle des effets de tous les actes d’état civil (partenariats enregistrés, actes de mariage, reconnaissance juridique du genre).

    Il est fondamental de rappeler qu’un vote au Parlement européen peut ainsi constituer un moyen de forcer des évolutions au sein des législations nationales de chaque État.
    - Il appartient donc à la droite dans son ensemble, et à l’UMP en particulier, de rester mobilisé sur ces questions et ne pas céder aux pressions,
    - Il appartient à chacun de nous ne pas se laisser "enfumer" par Marine Le Pen, qui ne siège pas fréquemment au Parlement européen et ne se prononce guère sur ces sujets fondamentaux, même si certains voudraient nous faire croire l’inverse,
    - Il appartient surtout aux électeurs de désigner en leur âme et conscience les représentants qui défendront le mieux le rôle qu’ils assignent à la France sur la scène internationale et européenne, en matière de politique familiale ou pour la protection des plus faibles. [...]"

    Plus de 156 000 personnes ont signé la pétition contre ce rapport.

    Michel Janva

  • Concernant l'expression "Fnps"

    Le moins que l'on puisse écrire, si l'on veut bien me passer la trivialité de l'expression, c'est qu'en inventant la formule « Fnps », Nicolas Sarkozy ne s'est pas foulé.
    1/ La source du problème.
    On sait que le Front National a inventé le terme Umps. Par là, les dirigeants frontistes, ainsi que tous ceux qui partagent leurs idées, veulent signifier que le système bicéphale droite/gauche, a vécu. Nous assistons depuis maintenant plusieurs décennies à des alternances politiques entre droite et gauche, dont la première durant la cinquième république, s'est déroulée en 1981. A l'origine, il y eut changement, en 1981, tout comme ce fut aussi le cas, même si on restait alors dans un cadre droitier, avec Giscard en 1974. Depuis 1981, plus on avance dans le temps, moins les alternances en terme de sigles, sont flagrantes d'un point de vue politique. Et pour les Français, c'est de plus en plus clair. Après tout, c'est Lionel Jospin premier ministre (1997-2002) qui stabilisa et même fit baisser la dette, alors que le magistère sarkozyste, ce fut 500 milliards de dette supplémentaires. La gauche eut beau fustiger les toujours plus nombreuses taxes sous Chirac puis Sarkozy, qu'aujourd'hui et ce depuis 2012, elle en fait tout autant.
    De cela, les Français sont de plus en plus conscients. Ce n'est pas la formule « Umps » qui leur a réellement fait prendre conscience es données du problème mais leur vécu au quotidien. A quoi bon voter Ump quand la gauche tient si bien les cordons de la Bourse ? A quoi bon voter parti socialiste puisque ce dernier n'empêche nullement le grand recul social ? Il n'est d'ailleurs pas impossible que le tandem Hollande/Valls soit le meilleur en matière de développement du capitalisme en France, ce depuis les débuts de la cinquième république. Le précédent allemand (Loi Haartz – Spd) aurait pu à ce titre nous éclairer.
    Fatalement, aujourd'hui les Français n'ont plus l'envie d'en découdre pour des raisons politiques : ils ont, ces trois dernières décennies, trop vécu les alternances qui en fait n'en étaient pas, pour aller dans la rue, se battre comme des chiffonniers. En revanche, le Front National ne laisse plus indifférents. Et ce avec la complicité – malgré eux et imbécile – des chefs de droite et de gauche. En diabolisant le Front National comme ils le font, à droite comme à gauche, ils montrent de facto aux Français qu'ils appartiennent, au moins sur ce point, au même camp. On peut ajouter, que droite et gauche font preuve du même intégrisme économique. Mais aussi qu'ils sont sur la même ligne américano-sioniste. Les Français ont désormais très bien compris que pour entendre une autre mélodie, il fallait écouter ce qui se trouve à « droite » de l'Ump ou à « gauche » du parti socialiste.
    Par voie de conséquence, le slogan Umps (« tous pareils ») n'est nullement une figure de style mais bien une réalité que les Français, de plus en plus nombreux, ont comprise. D'où le danger de la formule pour le Système. D'où les réactions agressives de Sarkozy, comme de Valls ou Cambadélis.
    2/ La formule « Fnps » a t-elle un sens ? 
    Si d'aventure le Front National avait les mêmes opinions que le parti socialiste en matière d'économie, de politique générale et de diplomatie, on pourrait alors valider l'expression « Fnps ». Si le Front National avait été au pouvoir en pratiquant la même politique, alors en effet, le terme aurait un sens. Mais dans les deux cas, c'est faux. Et les Français le savent. Et il y a d'ailleurs une contradiction : comment expliquer le traitement de défaveur – voir à contrario les critiques assez réservées de l'ump vis à vis du parti socialiste actuellement au pouvoir - dont fait l'objet le Front de la part de la droite, et énoncer dans le même temps que parti socialiste et front national, c'est la même chose ? Se pose un autre problème, c'est que par réflexe conditionné, même si les Français assimilent de plus en plus droite et gauche, ils continuent d'avoir une représentation linéaire de la politique. D'où la lecture droite gauche suivante : extrême droite, Fn, Ump, Udi, Modem, Ps, Fg, extrême gauche. Dans un tel cadre, la formulation Fnump a un sens en raison de la proximité topologique des deux mouvements. En revanche, le terme Fnps n'en a pas. On comprend dès lors l'échec de Nicolas Sarkozy à faire passer son message auprès des Français. Quant au problème du report des voix ou du maintien du Front National lors du second tour, il peut se traduire aussi bien par une victoire de l'Ump que du Ps ou du Fn. Faudrait-il alors évoquer « Fnump » ou « Fnps » ? Le fait est que l'Ump et le Ps sont tellement égocentrés, qu'ils ne peuvent l'un et l'autre accepter la présence d'une troisième force politique qui, au vu des sondages récents, est justement devenue la première.
    La nouvelle donne aujourd'hui, c'est que maintenant, la présence au second tour du Front National va devenir courante. Et les Français de s'en apercevoir. Que la présence du Front puisse, tantôt lui bénéficier à lui même, à l'Ump ou au Ps, cela n'est nullement le problème du Front.
    Dès lors où il y a suffrage universel, c'est au Peuple de trancher. Et c'est très bien ainsi. Et c'est tant pis pour ceux qui naguère avaient le monopole du pouvoir et qui se plaignent aujourd'hui de bientôt le perdre.

    Alain Rebours

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EukVAEZVlAWEnaJHUh.shtml

  • La France a peur de… Manuel Valls

    Après les rodomontades et coups de menton en tout genre, voilà maintenant les injonctions thérapeutiques du docteur Valls.

    Manuel Valls veut faire peur aux Français, mais ce sont les Français qui ont peur de Manuel Valls.

    Après les rodomontades et coups de menton en tout genre, voilà maintenant les injonctions thérapeutiques du docteur Valls, obligation de se soigner. Se soigner de quoi ? Non pas du virus UMPS ni de celui du FNPS, mais du virus de la saison, le FN tout court. Les Français rient tout bas car ils ne supportent plus les antibiotiques que l’on veut leur infliger.

    Alors, c’est panique à bord. Manuel Valls menace. Attention ! Le FN pourrait gagner l’élection présidentielle de 2017. Quelle catastrophe pour sa carrière. À court d’argument, il demande maintenant aux élites et, sous-entendu, aux médias de se mobiliser contre cette montée inéluctable du parti qui défend la nation et l’identité nationale, pierre angulaire du mal-être ambiant.

    Lire la suite

  • Fracassant!

    Comme d’autres enquêtes parues ces dernières  semaines, le  sondage Odoxa pour RTL publié ce matin place le Front National  en tête des intentions de vote pour le premier tour des départementales avec 31 % de suffrages, devant la coalition  UMP-UDI (29 %), le PS (20 %), le Front de Gauche ( 8 %),  EELV (4%)… Un autre  sondage,  Ifop  pour le site  Atlantico, détaille  les motivations de son électorat.  Jérôme Fourquet, invité à le commenter, note  que l’opposition nationale  « (s’installe)  à un niveau très élevé, aux alentours de 29 ou 30%. C’est inédit, surtout que nous parlons d’un scrutin local qui n’est pas spécialement réputé comme favorable au FN, celui-ci déploie son potentiel électoral plutôt sur des scrutins nationaux ».Au terme de cette enquête,  M.  Fourquet souligne que « la palette (des raisons du vote FN)  est plus large que l’aspect protestataire ou que les simples questions d’identité ou d’immigration ».

     Une empathie grandissante pour le  FN,  angoissante pour  la caste qui donne de la voix pour supplier les Français de ne pas voter en dehors des clous. Dimanche, Manuel Valls a de nouveau confié, lors d’un entretien sur   I-Télé/Europe 1/Le Monde,  «( sa)  peur » de voir (notre ?)  pays  se (fracasser) contre le Front National »,  en lançant un appel à la mobilisation électorale.

     Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, le socialiste Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat  aux Relations avec le Parlement, a relayé l’appel au secours du Premier ministre en affirmant qu’ « il est temps de reconnaître que la lutte contre le FN est prioritaire ».

     Preuve d’impuissance, confirmation  que les  outils socialistes  pour arrêter la fuite de son électorat  sont   aussi inadaptées qu’obsolètes,  M. Le Guen  en est réduit à se féliciter d’un  énième  rapport  contre le FN  qu’il  « vient de rédiger pour la Fondation Jean Jaurès », «  une analyse politique de 36 pages ( Front National, le combat prioritaire de la gauche), qui, à gauche, fera date  (sic) ,  s’adressant à l’ensemble du camp républicain (droite, gauche, gauche de la gauche)» selon le JDD.

     Invitée hier  du Brunch politique de Sud Radio,  Laurence Rossignol,  secrétaire d’Etat à la Famille,  Conseillère régionale de Picardie depuis 1998, a avancé très sommairement deux raisons  pour dissuader les Français de voter FN aux départementales : dans les conseils régionaux les élus FN « refusent) toutes les campagnes sur la contraception dans les lycées au motif que la contraception ça concerne les familles. Ça veut dire que demain ils les refuseront dans les collèges ».  Et « en matière de culture (…), à chaque fois que sur une manifestation culturelle ils trouvent un tam-tam, un boubou ou une girafe, ils sont contre car ils ne veulent défendre que des manifestations culturelles qui célèbrent l’esprit gaulois et le Moyen Age français » (sic). Voilà  de puissants arguments qui devraient mobiliser les foules…

     Le prix Nobel de Littérature 2008, «l’écrivain-voyageur » Jean-Marie Le Clezio,  a lui aussi tenu à apporter son soutien à la campagne du microcosme pour sauver sa position dominante.  Il  a ainsi déclaré  à un journal argentin, entretien réalisé mi-février mais  repéré samedi  par BFM-TV : «  Quand je vois le FN monter en France, je me sens plus Mauricien que jamais. Je ne comprends pas les Français ». « Si Marine Le Pen gagne, je rendrai mon passeport français, et je ne garderai que mes papiers mauriciens. »

     Il est vrai que M. Le Clezio ne vit pas (ou peu) en France et qu’il est lui aussi bien déconnecté du quotidien de nos compatriotes. Déjà  Au lendemain du premier tour des élections municipales, il estimait sur  RTL  « très préoccupante » la montée du FN  dans « un pays avec une tradition d’humanisme ». On « se replie on se méfie de l’autre et je pense que ce n’est pas bon. Si on vit dans un air confiné ce sera l’anémie intellectuelle ».

      Il ya trois ans, l’auteur franco-mauricien  avait fustigé l’essai de  Richard Millet,  Langue fantôme, suivi de Éloge littéraire d’Anders Breivik ,  qu’il jugeait « répugnant ». L’écrivain avait riposté sans mâcher ses mots : « Je ne suis pas anti-Le Clézio. Je trouve que sa syntaxe est bête, c’est-à-dire qu’elle est un peu gnan-gnan, qu’elle est le parfait reflet de sa pensée qui va dans le sens de la propagande, pensée multiculturaliste facile, manichéenne. Les Blancs, les Occidentaux sont tous épouvantables, mais les Indiens, etc., sont magnifiques… Le Clézio est le parfait représentant de cet effondrement du style…» affirmait M. Millet. Et oui, M. Le Clezio,  n’est pas Paul Morand ou Mircea Eliade qui veut…

     Dans ce contexte, l’article consacré aux élections départementales dans le  dernier numéro de L’Action française souligne, à  note avis très justement, que ce scrutin incarnera aussi la lutte engagée par la caste mondialiste  contre l’identité française et notamment  la stratégie d’évitement de nos compatriotes qui ont fui vers les zones périurbaines  pour échapper à une immigration de masse. Immigration-invasion  que Manuel Valls veut imposer à tous par sa politique de peuplement consistant  à disperser  les flux migratoires sur l’ensemble de notre territoire.

     Ce  qui s’exprime également,  note Aristide Leucate dans l’AF,  dans « le dessein concerté des élites françaises et européennes  de la métropolisation du territoire, soit  la destruction planifiée du tissu rural (pas seulement paysan) sommé nolens volens de s’agréger, ici à une communauté urbaine, là à une métropole, ailleurs à une communauté  de communes de plus de 20 000 habitants. »

     « Le redécoupage  arbitraire des cantons (sans précédent depuis 1986) opéré par Manuel Valls, assorti d’une réforme ubuesque du mode de scrutin (…) a pour conséquence de dissocier délibérément territoires (ou terroirs) et populations. Ce déracinement s’apparente à ce que l’anthropologue Pierre Clastres appelait un ethnocide. Le gouvernement a compris que la France périphérique n’était rien moins  qu’une France qui revenait à ses souches primitives, celles de ses repères familiers, qu’ils soient paysagers, comportementaux, culturels, amicaux… ».

    « Rendre illisibles –et bientôt ingouvernables –des départements en voie de dislocation pou scier la branche du FN, telle est la méthode délétère de cette anti-France dirigeante ayant opté pour le chaos ». Alors oui réaffirme Bruno Gollnisch,  la fracassante option Front National , pour la France et les Français d’abord,  est plus que jamais une ardente nécessité:  FN, Marine vite !

    http://gollnisch.com/2015/03/09/fracassant/

  • Nicolas Sarkozy : un projet qui ne dit pas son nom ?

    Le peuple de France n’a tout simplement pas l’oreille de l’ancien Président, qui fit ratifier par voie parlementaire le traité simplifié de Lisbonne de la Constitution européenne (refusé trois ans auparavant par les Français par référendum)...

     

    De retour au premier plan de l’actualité politique par la (re)prise en main de l’UMP et des sorties médiatiques maîtrisées (FNPS pour contrer le traditionnel UMPS), Nicolas Sarkozy met en place une tactique de parti politique sans regard à long terme pour les intérêts d’un pays dont il fut aux manettes durant plus de dix ans. Une liste de décisions phares de sa politique (ministre de l’Intérieur à deux reprises, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie puis président de la République) nous montre son action néfaste entre 2002 et 2012.

    Soutenu par les médias anglo-saxons lors de la campagne présidentielle 2007, il avait été grimé en Napoléon (!) par The Economist d’avril de ladite année, titré « France’s Chance ». Quelle chance ! Même si le magazine britannique, en 2010, avait retourné sa ligne éditoriale en « The Incredible Shrinking President » (« L’incroyable président qui rétrécit »), Nicolas Sarkozy semble rester un obligé des intérêts supranationaux qui régissent de plus en plus le monde. Il s’apparente davantage à Jean Monnet, agent américain, qu’à un personnage public patriote. Une allégeance difficile à digérer pour la France.

    Lire la suite

  • Qui s'allie vraiment avec le PS : le FN ou l'UMP ?

    Samedi, Nicolas Sarkozy a déclaré :

    «Tant que je serai président de notre famille, je n'accepterai aucun accord avec Mme Le Pen, ni local, ni départemental, ni régional, ni national.»

    Pourtant 50 % de sympathisants de l'UMP se disaient favorables à des alliances locales avec le FN dans l'enquête TNS Sofres publiée le 16 février. 

    En revanche, il est favorable à des accords électoraux avec le PS.

    Michel Janva

  • Le FN estime que Manuel Valls est «en état de panique»

    Le vice-président du parti d'extrême droite, Florian Philippot, jure que le premier ministre «n'est pas républicain».
    La charge dure de Manuel Valls n'a pas laissé le Front national indifférent. Aussitôt le plaidoyer du premier ministre terminé, Florian Philippot a répondu sur un ton tout aussi ferme. «Que Manuel Valls soit en panique parce que le FN est très haut, je peux le concevoir, mais il doit respecter ses adversaires. Or quand il dit ‘j'ai le droit de stigmatiser Marine Le Pen', je dis que non seulement il n'est pas républicain, mais en plus il n'est pas démocrate», a dit le vice-président du FN sur Europe 1.
    Dans un communiqué, le parti de Marine Le Pen a renchéri: «Cette manière de parler du principal parti d'opposition le discrédite à vie pour donner la moindre leçon de République ou de démocratie».
    Video
    «Racisme social» de Valls
    Pour le vice-président du Front national, «Valls pense que c'est en insultant les hommes et les femmes du Front national qu'il pourra cacher son immense échec et la nullité de sa politique».
    L'eurodéputé FN a défendu les candidats présentés par son parti aux élections départementales qualifiés «d'inconnus, pas sérieux» par le premier ministre. «Les candidats du FN ont le grand tort, pour Manuel Valls, d'être issu du peuple. Nous, on présente des employés, des ouvriers, des artisans. Il y un mépris de classe et un racisme social dans les propos de Manuel Valls», a-t-il dit.
    Le Front national regrette «l'implication si prononcée et personnelle de Manuel Valls dans la campagne des départementales, au point d'en oublier ses obligations de chef du gouvernement en charge de la politique de la France». Une mobilisation qui «ne saurait être sans conséquence pour son avenir politique».
    Quant à Stéphane Ravier, le sénateur FN des Bouches-du-Rhône, il a invité sur Twitter à mettre «une bonne fessée électorale à Valls et à tous les partisans de la haine des patriotes».

    Tristan Quinault Maupoil

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukVlFlZVADcmzFgYo.shtml

  • Les voilà, Madame Taubira, les vrais « déchets de la pensée humaine » !

    Après la mise à sac du musée de Mossoul, la semaine passée, les barbares de l’État islamique ont rasé au bulldozer les vestiges de la vieille cité de Nimrud, dans le nord de l’Irak.

    Après la mise à sac du musée de Mossoul, la semaine passée, les barbares de l’État islamique ont rasé au bulldozer les vestiges de la vieille cité de Nimrud, dans le nord de l’Irak. Un joyau archéologique fondé 13 siècles avant notre ère, sur la rive ouest du Tigre. Un trésor de l’Histoire et de l’Humanité.

    Madame Taubira, dans une véritable crise d’hystérie, a lâché contre un malheureux élu de la République des qualificatifs aussi haineux qu’outranciers. Alors aujourd’hui on lui demande : si ce malheureux Darmanin a provoqué chez vous une telle montée de fiel, qu’avez-vous à dire de ces djihadistes qui ont détruit au bulldozer l’antique cité assyrienne ? Des gens assurément « incultes », « moralement, culturellement, politiquement indigents », de véritables « déchets de la pensée humaine », ceux-là ! Mais peut-être pensez-vous qu’il faut « les comprendre » ?

    Lire la suite

  • Juppé tête de pont du PS

    Le projet des « salles de shoot » soutenu par Marisol Touraine depuis octobre 2014 devait être voté en début d’année 2015. Il est tombé aux oubliettes dans le cadre des discussions sans fins et en raison de l’opposition du corps médical. Le conflit s’est trouvé focalisé sur la fameuse question du tiers payant. Apparemment une majorité de Français est favorable à ne pas être obligée d’avancer le moindre centime pour les consultations et certains actes médicaux. L’abandon du tiers payant va sans nul doute transformer le contribuable en cochon de payant quand il faudra boucher le trou supplémentaire des consultations abusives « qui ne coûtent rien ».

    salle-de-shoot

    S’est aussi superposé une violente réaction des personnes habitants aux alentours de la Gare du Nord qui voyaient d’un mauvais œil l’installation d’un centre attirant un public de jeunes toxicomanes dont la nuisance est connue tant pour les particuliers que la société. Or qui se réveille sur le sujet… C’est le fameux Juppé qui ne réside certainement pas à Bordeaux dans le quartier Saint Pierre dont la réputation n’a jamais été excellente pour ne pas dire autre chose. Il espère qu’un cadre légal sera donné par la future loi de santé.

    Rappelons pour ceux qui l’ont oublié que c’est Juppé, alors qu’il était premier ministre, qui décida de diviser par deux le numerus clausus permettant l’entrée aux études médicales. Résultat, une pénurie d’un certain nombre de spécialités médicales dont notamment l’ophtalmologie, la rhumatologie, les chirurgiens, les obstétriciens, les allergologues, les cardiologues etc. Ceux qui ne le savent pas doivent remercier M. Juppé du fait qu’ils doivent attendre trois mois pour avoir un rendez-vous… Passons !

    Bref, Alain Juppé confirme que Bordeaux veut accueillir l’une des futures salles de consommation à moindre risque (SCMR) aussi appelées « salles de shoot ». Cela fera plaisir aux Bordelais quand ils comprendront les nuisances que cela entraîne. Cette affaire a donné lieu à de multiples controverses ; notamment en 2013, le Conseil d’Etat a estimé qu’il fallait une loi pour installer de tels établissements. Une tentative avait déjà été effectuée il y a plusieurs années : elle avait échoué. Les défenseurs de ces « salles de shoot » vantent la méthode en affirmant que dans le monde il en existe 90 ; ce qui en pratique ne peut être considéré comme une adhésion massive et mondiale au système. Le fait qu’il n’y en a qu’une en Suisse montre comme disait M. de la Palisse qu’il n’y en a pas deux. Apparemment à Bordeaux la lutte va être sévère.

    Mais le fond du problème se résume à une seule chose : les toxicomanes vont-ils pouvoir « bénéficier » de leur drogue favorite dans ces centres où ils seront aidés à se « shooter » ? Les discussions restent ouvertes sur le sujet. On en saura plus s’il est abordé dans le cadre de la loi Touraine.

    Ce qui est certain, c’est que Juppé marche dans les pas de la gauche, voire les précède. Il ne faut pas l’oublier….

    Jean-Pierre Dickès

    http://www.medias-presse.info/juppe-tete-de-pont-du-ps/27166

  • 64% des Français ne comprennent pas la formule «FNPS» de Sarkozy

    Lien direct menant vers texte et nombreux "camemberts". Analyse comparative de la perception par Les Français des termes "Fnps" et "Umps"

    notes

    *Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 5 et 6 mars 2015. Echantillon de 1018 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

    source : Le Parisien