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élections - Page 580

  • Départementales... mais nationales.

    L'actuelle campagne électorale pour les Départementales n'a rien de très local, au regard des déclarations politiques des uns et des autres, partis et médias : en fait, il n'est question que du Front National, de son possible score hexagonal, des réponses que les autres partis veulent lui apporter, mais aussi des intellectuels qui prépareraient le terrain à une présidence Marine Le Pen en 2017 ! En somme, c'est « pour ou contre le FN », et (presque) rien d'autre... Cela serait risible si ce n'était pas tristement révélateur de l'impasse démocratique d'une République qui, à force de se regarder dans un miroir qui lui répétait inlassablement « Tu es la plus belle », ne supporte pas l'idée qu'elle puisse être conquise par un parti qualifié de populiste et qui, pour être indéniablement républicain, n'en a pourtant pas tous les codes et toutes les habitudes.

    En tout cas, les débats sur la réforme territoriale, sur les pouvoirs et possibilités des départements, sur leurs rapports avec les régions nouvellement (et souvent scandaleusement) découpées ou, plutôt, regroupées, sur les projets départementaux et les perspectives de ceux-ci, tous ces débats qui ne sont pas inutiles sont pourtant négligés des médias et des forums : or, ce sont ceux-ci qui mériteraient d'être abordés, discutés, disputés ! Mais ils ne se tiendront pas, et il faudra se contenter de slogans et de diatribes jusqu'au terme de cette sorte de mascarade électorale qui verra triompher l'abstention et le dégoût de la politique telle qu'elle se présente et représente aujourd'hui...

    Je ne me réjouis pas de cette situation et je regrette que certains candidats, de droite comme de gauche (oui, de gauche aussi, car certains n'ont pas démérité en leur mandat de conseiller général), soient les victimes collatérales d'une situation dont ils ne sont pas vraiment responsables, mais que l'actuel locataire de Matignon a contribué à aggraver en véritable pyromane, tandis que, du coup, le président de la République apparaît comme un « modéré », comme un arbitre avant que d'apparaître, d'ici 2017, comme un recours, à la fois contre M. Valls (trop excité, et trop libéral...) et contre Marine Le Pen : en digne héritier du Florentin Mitterrand, M. Hollande a su jouer des forces et failles de ses adversaires et de ses partenaires, et il sait qu'il peut désormais envisager la prochaine élection présidentielle avec un certain optimisme, confirmant l'intuition de Michel Houellebecq qui, dans son dernier livre « Soumission », imagine (devine ?) un deuxième quinquennat hollandais, ce que personne ne lui a reproché ni n'a osé démentir d'un haussement d'épaules, preuve (s'il en fallait) que l'hypothèse est sérieuse et déjà intégrée dans les perspectives futures de la République pour de nombreux analystes, journalistes comme politiques.

    En fait, la réforme territoriale engagée l'an dernier par le gouvernement, du simple fait qu'elle reste, en ce mois de mars, inachevée et, d'une certaine manière, encore peu lisible, décrédibilise tout débat sérieux sur ces questions départementales et régionales, ce qui explique, en partie, la porosité de ces élections de la fin du mois à d'autres thèmes, beaucoup plus nationaux et généraux, sans véritable rapport avec les enjeux départementaux.

    Tout cela laisse dans les esprits une impression désastreuse et il n'est pas certain que, là encore, la République en sorte grandie malgré tous ses discours moralisateurs et annoncés « responsables » : décidément, il apparaît de plus en plus nécessaire de la remettre en cause pour mieux remettre le pays, à travers son organisation territoriale et son aménagement et par un nouveau statut de la magistrature suprême de l’État, en ordre...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1204:departementales-mais-nationales&catid=49:2015&Itemid=60

  • "Il est outrancier de soutenir que le FN présenterait un danger pour la république"

    D'Ivan Rioufol :

    "L'obsessionnelle détestation du FN, partagée par l'UMP et le PS,révèle chez eux un même refus de se confronter à leurs échecs. [...] Quand ce n'est pas Nicolas Sarkozy, qui jure de sanctionner le moindre accord avec le FN, c'est Manuel Valls qui «revendique la stigmatisation de Marine Le Pen». Non seulement les limites de la diabolisation n'ont pas été analysées par les états-majors, mais l'excommunication républicaine est réactivée de plus belle. La panique des faibles s'étale au grand jour.

    C'est un monde politique à la pensée pétrifiée et à la violence verbale débondée qui s'acharne en vain contre l'hydre fascistoïde. En réalité, le FN recentré est devenu un courant populaire raisonnable, qui s'inscrit dans la révolution démocratique partout en marche. [...] Néanmoins, il est outrancier de soutenir que ce parti présenterait un danger pour la république. La vacuité de l'argument, outre qu'il dévoile chez ceux qui le servent un complexe de supériorité mal venu, pourrait bien accélérer son arrivée au pouvoir.

    Il y a, oui, une forme de bêtise chez ceux qui privilégient le lynchage à la réflexion. Comment expliquer autrement l'état du débat, qui n'ose toujours pas aborder les questions sociétales sur lesquelles le FN prospère? Quand Michel Onfray qualifie, lundi, le premier ministre de «crétin» après avoir été accusé par ce dernier de «perdre ses repères», le philosophe pointe la gauche idéologue, sectaire, manichéenne, qui n'est pas la sienne. Christiane Taubira, qui bat l'air de phrases vides, illustre ce monde stérile, vaniteux et autoritaire. Mercredi, elle a annoncé vouloir activer les «actions de groupe» contre le racisme et la discrimination, sans définir ces mots fourre-tout dont abuse la police de la pensée. L'erreur de la droite est de se laisser, une fois de plus, entraîner à se solidariser avec cette caste finissante, qui tente de préserver par l'intimidation tyrannique son indéfendable magistère."

    Michel Janva

  • L’opposition démocratique en Russie n’est pas celle que vous croyez !

    Lorsque vous lisez ou écoutez les médias occidentaux, vous avez l’impression qu’il y a en Russie une forte opposition au président Poutine qui est incarnée par des noms qui reviennent en boucle : Navalny, Oudaltsov, et autrefois Nemtsov. Pourtant, cette impression ne cadre pas du tout avec d’autres informations. Le président Poutine, selon des instituts de sondage indépendants comme Levada, bénéficie d’un soutien de l’ordre de 85% de la population : du jamais vu, à comparer avec le soutien de 18% en France pour le président Hollande. On ne parle pas de déstabilisation du régime français alors qu’on évoque souvent ce thème pour la Russie !

    De plus, les personnalités évoquées par les médias occidentaux font des scores très faibles aux élections. Le malheureux Nemtsov, assassiné peut-être par une filière islamiste, a fait dans sa ville natale de Sotchi, 18% des voix seulement. Serguei Oudaltsov n’a pas fait de score électoral significatif et se consacre plutôt à des manifestations de rue. Quant à Alexei Navalny, ancien étudiant de l’université de Yale aux États-Unis, il obtint un maximum de voix de 30% dans une élection municipale à Moscou. Le parti libéral Yabloko fait des scores très faibles.

    Curieusement, on ne parle guère de la vraie opposition qui a des parlementaires et une forte base électorale. Le plus grand parti d’opposition à Poutine reste le parti communiste, ce que l’on se garde bien de dire car le citoyen occidental moyen pourrait préférer Poutine à un retour du communisme. De plus, ce parti communiste se veut patriote ce qui est fort mal vu en Occident. En 2011, le parti de Poutine, Russie Unie, a obtenu 238 sièges avec plus de 32 millions de voix. Le parti communiste de Ziouganov obtint 19% des suffrages soit 12,5 millions de voix et 92 sièges. Russie Juste, que l’on considère comme socialiste modéré obtint 64 sièges et plus de 8 millions de voix. Le parti libéral démocrate de Jirinovski, ultra nationaliste, a eu 11,6% et 7,6 millions de voix donc 64 sièges. Iabloko, le parti libéral adoré en Occident a eu moins de 4% des voix donc aucun député à la Douma d’État (Assemblée Nationale).

    C’est donc étonnant de voir nos médias si assoiffés d’opposition à Poutine ne jamais citer les grands partis d’opposition et leurs chefs Ziouganov (communiste) Mironov (social-démocrate) Jirinovski (ultra nationaliste) au profit de quelques personnalités artificiellement lancées dans les médias. On dirait que le monde occidental ignore la représentation démocratique au profit des opposants de rue ultra minoritaires.

    Aux élections présidentielles, on retrouve les mêmes tendances. En 2012, Poutine obtint 63,6% des voix dès le premier tour. Son principal opposant communiste Ziouganov obtint 17,1%, puis le milliardaire libéral Prokhorov obtint presque 8% et le nationaliste Jirinovski 6% environ. Russie Juste, social-démocrate n’a eu que 4% à peine. La participation électorale fut des deux tiers. [...]

    Yvan Blot

    La suite sur Realpolitik

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-opposition-democratique-en

  • Le suicide de la gauche ou la sédation profonde ?

    En pleine campagne électorale, il s’agit de rallier une partie de la gauche hésitante et en lambeau derrière la formation qui se fera la championne de la lutte contre la montée du FN.

    Ce n’est plus un Premier ministre que nous voyons s’agiter comme un diable dans un bénitier, mais un secrétaire général de parti qui éclipse ce pauvre Cambadélis, pourtant, il y a peu encore, considéré comme un maître en matière de sectarisme politique.

    La manière avec laquelle il s’est adressé à Marion Maréchal-Le Pen l’autre jour à l’Assemblée  m’a furtivement rappelé mon militantisme lycéen alors que le drapeau rouge flottait un peu partout dans les enceintes de l’éducation dite nationale et que quelques camarades et moi avions brandi un drapeau français. Nous nous sommes entendus traités de fascistes et fait bastonner par une horde de jeunes boutonneux grimaçant de rage, avec la sentence définitive : « Pas de libertés aux ennemis de la liberté. » Formule bien commode qui a justifié depuis deux siècles toutes les dictatures du globe.

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  • Elections départementales: L'UMP et le «piège» du troisième tour

    L’UMP le sait déjà: il va pouvoir faire sauter les bouchons de champagne le soir du second tour des départementales, espérant ravir au moins 25 départements à la gauche. Mais, rue de Vaugirard, on redoute aussi de voir le FN s'inviter à la noce pour jouer les trouble-fêtes. Dans l'hypothèse - pas des plus probables - où le parti de Marine Le Pen réussit à ravir un des départements qu'il a dans le viseur (Vaucluse, Var, Pas-de-Calais), l'impact de son succès sera forcément terni.
    Rejouer le psychodrame du «ni-ni»
    Mais surtout, le FN peut «polluer» le succès annoncé de l'UMP lors du troisième tour, l'élection du président du Conseil départemental par les nouveaux élus, lors duquel le parti de Marine Le Pen se rêve en position d'arbitre et qui pourrait virer à la foire d'empoigne. Surtout si, comme à chaque élection locale où il y a un duel PS-FN au second tour, les responsables UMP rejouent un peu partout en France le psychodrame de la consigne de vote à donner. 
    Ce troisième tour «sera la plus grosse difficulté à affronter pour l’UMP lors des départementales» car localement, il y aura des «tentations»,avance Paul Bacot, professeur de sciences politiques de l’IEP de Lyon. Des élus FN ne se priveront pas de proposer leur soutien au candidat UMP qui vise la présidence pour peu qu'ils adhèrent à une future charte proposée par le parti.
    «Un épouvantable bordel»
    Pourtant, Nicolas Sarkozy a déjà prévenu que tout accord avec le FN lors des départementales vaudrait exclusion du parti. «Les élus locaux suivront-ils les consignes de Nicolas Sarkozy? s’interroge Rémi Lefebvre, professeur des sciences politiques à l’université de Lille-2. Ce sera une mise à l’épreuve de son autorité et de sa ligne», ajoute-t-il, évoquant le «piège» du troisième tour.
    «Ça peut potentiellement être un épouvantable bordel», lâche sans fioriture le politologue Thomas Guénolé, qui fait une comparaison aux régionales de 1998, quand cinq UDF avaient accepté de s’allier avec le FN pour être élus, avant de se faire exclure de leur parti. «Autant aux régionales, il s’agit de tenir une vingtaine d’élus, autant là on parle d’une centaine de personnes, ça va être difficilement gérable», ajoute-t-il.
    A bulletins secrets
    D’autant que si Nicolas Sarkozy a en effet affirmé que toute alliance avec le FN amènerait à une exclusion du parti, la ligne Wauquiez pourrait prévaloir: «ne pas s’allier avec le FN mais ne pas refuser les voix du FN», rappelle Joël Gomblin, spécialiste du parti frontiste, d'autant que Sarkozy a fustigé le «FNPS» récemment. «Il s’agit d’une élection à bulletins secrets donc à partir de là, tout est possible», rappelle-t-il, y compris un classique mais embarrassant «soutien sans participation».
    A l'UMP, on évacue le problème en rappelant que pour être élu président du futur conseil départemental, une majorité relative suffit au second tour et que les voix du FN ne sont donc pas nécessaires. Toutefois, pour faire voter le budget de ces exécutifs locaux, il faudra trouver une majorité absolue et il faudra bien que le futur exécutif UMP choisisse s’il s’allie avec la gauche ou le FN.

    Maud Pierron

    20 minutes :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukykylZAFeyEvWhUa.shtml

  • Gironde. Départementales : L’UMP prête à s’allier avec les communistes !

    Yves d’Amécourt, la tête de liste UMP en Gironde (photo avec Alain Juppé) confirme son positionnement très à gauche et anti Front national. Dans une interview au site Rue 89, le maire de Sauveterre-de-Guyenne, précise sa position quant au parti de Marine le Pen : « tous les candidats de Gironde Positive, et c’est un des points qui nous unissent, ont signé une charte précisant que nous voterons contre le FN et que nous ne ferons pas d’alliance avec les élus FN dans l’hémicycle, y compris pour l’élection du président du conseil départemental ».

    Mais le poulain d’Alain Juppé va encore plus loin : l’alliance avec le Parti communiste : « J’ai précisé qu’en cas de deuxième tour, nous appellerions même à voter pour un communiste. Le PC et les gaullistes ont en effet une histoire commune, celle de la guerre et de la Résistance, et je ne mettrai pas une pince à linge sur le nez pour voter communiste ». Nul doute que cette déclaration risque de froisser nombre de ses électeurs.

    http://fr.novopress.info/

  • Le PS est-il un parti « républicain » ?

    Nous vivons dans un pays singulier ; vous y ôtez le réel et vous trouvez des socialistes.

    Paraphrasant Clemenceau (qu’idolâtrerait l’hôte de Matignon), on pourrait dire que nous vivons dans un pays singulier ; vous y ôtez le réel et vous trouvez des socialistes. Ce substantif ne doit évidemment pas être pris au pied de la lettre, dans la mesure où, précisément, la gauche actuellement au pouvoir s’est, depuis longtemps, dépêtrée de cet accoutrement décidément peu compatible avec l’économie de marché à laquelle Mitterrand s’est rallié en 1983. En revanche, l’épithète « de gauche » peut aisément être étendue à l’actuelle UMP-UDI, qui, de Juppé à NKM en passant par Jean-Christophe Lagarde, n’hésite plus à reptiler devant cette même gauche, dans une surenchère idéologique qui n’en finit plus d’exaspérer un peuple voguant désormais vers des horizons bleu marine.

    Or, à mesure que le réel étend son emprise, cette gauche hollandaise s’enferme dans un déni que l’on pourrait qualifier de puéril, tant elle démontre une réelle immaturité politique. Le conte de fées de la rue de Solférino préfère s’abreuver aux sources taries des « valeurs de la République », allégorie d’une France fantomatique dont le beau nom s’est effacé – presque jusqu’au bannissement – dans le débat public.

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  • Depuis les attentats ce gouvernement est KO

    Le criminologue Xavier Raufer est interrogé dans Causeur :

    "Dans une récente tribune publiée par La Croix, vous dénoncez le fait que, malgré les attentats de 2012, 2014 et 2015, le gouvernement français se garde bien de définir l’ennemi. Tout en parlant de « guerre » contre le terrorisme, il se contente d’évoquer « l’islamisme radical ».  Selon vous, sommes-nous en guerre ? Et dans ce cas, qui sont les ennemis de la France aujourd’hui ? 

    L’idée n’est pas de dire que l’actuel gouvernement « se garde bien de définir l’ennemi », mais qu’il est devenu physiquement incapable de le faire. Comme un aveugle de naissance ne saurait imaginer les couleurs d’un tableau. Voyez avec quelle précipitation les gouvernants français ont rebaptisé « Daech » – qui ne veut rien dire en français – l’entité qui naguère portait le nom clair et compréhensible d’« Etat islamique ». Or L’Irak et la Syrie, qui luttent sur le terrain contre cet « Etat islamique », n’usent pas du tout du nom « Daech », mais de celui de « Takfiri » (partisans d’un islam sunnite ultra-intégriste et fondamentaliste, le Takfir wal-Hijra). On voit ainsi comment le discours officiel occulte toujours plus le réel, terroriste ou criminel. Cela trahit justement le fait que cette réalité terroriste ou criminelle, le gouvernement se sent incapable de l’affronter.

    Quelles sont les raisons de cette incapacité ?

    Depuis la tragédie de janvier – 17 morts –ce gouvernement est KO debout. Tout ce qu’il fait depuis lors relève de la com’, du symbole, de l’effusion et de la jérémiade.On déverse sur les unités antiterroristes des ordinateurs (dont elles n’ont que faire) et des hommes non formés (dont l’utilité concrète est douteuse).Mais nul dirigeant n’a accompli l’essentiel : nommer clairement l’ennemi, celui qui tue aujourd’hui en France, c’est-à-dire les clones de Mohamed Merah qui initia en 2012 la nouvelle terreur en Europe. Depuis : Toulouse, Montauban, Joué les Tours, l’est parisien, Nice, Copenhague, ces clones – des hybrides par constitution criminels ET terroristes à la fois – ont provoqué toutes ces tueries dont rêvent, bien loin de l’Europe, al-Qaïda ou l’Etat islamique.

    Résultat :ce gouvernement est aveugle au réel terroriste et criminel.Idéologie, politiquement correct, reptation devant des journalistes bobo-gauchistes : aujourd’hui, la classe politique vit en symbiose avec « l’élite » médiatique. Amants et maîtresses sont journalistes, des politiciens trustent les émissions de bavardage-café-du-commerce débitées par les radios et télés d’information. Le sociologue Michel Wieviorka peut ainsi dénoncer le « couple obscène médias-politiciens… leurs liens presque incestueux ». Cela concourt grandement à aveugler une bonne part de cette classe politique. Elle n’a pas pressenti la dangerosité de l’archétype Merah, ni la nature prescriptive de cette première bombe humaine.

    [...] Et comme on veut désormais cacher la poussière sous le tapis, il n’y aura pas de commission parlementaire sur les événements de janvier 2015. De la com’, des défilés… mais qui est en réalité coupable de l’énorme échec et des tueries ? Circulez, il n’y a rien à voir. Sous Mitterrand on avait eu « responsable mais pas coupable » (le drame du sang contaminé, en 1991). Aujourd’hui, c’est pire encore : « ni responsables ni coupables ». [...]"

    Michel Janva

  • Manuel Valls, ou l’histrionisme dictatorial

    C’est la fonction même de Premier ministre qui est ridiculisée. Manuel Valls hurle comme un enfant roi, semble perdre le contrôle dans une Assemblée nationale devenue scène de théâtre d’une pitoyable bouffonnerie.

    C’est la fonction même de Premier ministre qui est ridiculisée. Manuel Valls hurle comme un enfant roi, semble perdre le contrôle dans une Assemblée nationale devenue scène de théâtre d’une pitoyable bouffonnerie. « Jusqu’au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et pour dire que vous n’êtes ni la République ni la France », s’époumone-t-il face à Marion Maréchal-Le Pen, qui lui reprochait à juste titre ses attaques outrancières à l’encontre du Front national. Depuis quand est-ce à un chef de gouvernement de « mener campagne » aux élections locales et de « stigmatiser » un parti adverse ?

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  • L’UMP Yves d’Amécourt prêt à faire alliance avec le Parti Communiste

    L’hystérie Front National n’atteint pas que Manuel Valls, elle infecte un certains nombre de candidats UMP. Après Nicolas Sarkozy qui avait prévenu qu’il exclurait toute personne faisant un accord avec le FN, voilà qu’un proche d’Alain Juppé, Yves d’Amécourt, assure qu’il est prêt à faire alliance avec la Parti Communiste contre le FN !

    Le maire de Sauveterre-de-Guyenne est prêt à tout pour faire barrage au Front National : « tous les candidats de Gironde Positive, et c’est un des points qui nous unissent, ont signé une charte précisant que nous voterons contre le FN et que nous ne ferons pas d’alliance avec les élus FN dans l’hémicycle, y compris pour l’élection du président du conseil départemental ». Au mois, les électeurs qui étaient tentés de voter pour l’UMPS sont prévenus !

    Et de rajouter : « J’ai précisé qu’en cas de deuxième tour, nous appellerions même à voter pour un communiste. Le PC et les gaullistes ont en effet une histoire commune, celle de la guerre et de la Résistance, et je ne mettrai pas une pince à linge sur le nez pour voter communiste ». Et sinon, les millions de morts du communisme, le respect du pacte de non agression du PCF avec l’Allemagne Nazi, c’est aussi une « valeur » que partage Yves d’Amécourt avec le Parti Communiste ? Et sinon, qu’en dit Nicolas Sarkozy ?

    Le Front National a vraiment un boulevard devant lui !

    http://www.medias-presse.info/lump-yves-damecourt-pret-a-faire-alliance-avec-le-parti-communiste/27498