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élections - Page 578

  • Entre les deux tours : les secrets du vote

    Pour comprendre la situation actuelle de l'opinion il faut se détacher du tableau apparu sur les écrans de télévision ce dimanche 22 mars à 20 heures. On observera donc plutôt la manœuvre des hommes du pouvoir et de leurs relais médiatiques, dans les 48 heures qui ont suivi.

    Première constatation : tout le monde ou presque s'est dit vainqueur du premier tour. À peine si les écolos, ramenés à leur insignifiance et à leur gauchisme ne parlent pas comme s'ils existaient, comme s'ils jouaient encore dans la cour des grands.

    Les gros moyens de désinformation ne se sont pas privé de manipuler les résultats "par blocs", dans lesquels on incorpore de force des gens, des électeurs, des organisations qui manifestent le désir inverse.

    Au fond, quand même, quelque chose de salubre, sinon de grand s'est dégagé de ce scrutin de l'infiniment médiocre : c'est la défaite des instituts de sondages.

    Tous avaient prévu à l'avance et répétaient à l'envi des résultats préfabriqués.

    Ils commentent désormais des scores manipulés.

    Annoncée, instrumentalisée, au point d'être maintenant surjouée, la tripartition de la vie politique française ne prend cependant pas la voie que souhaitent ses inventeurs : les stratèges de la gauche.

    Ceux-ci maintiennent en effet leur impasse sur le caractère, désormais contre nature, de leur alliance de second tour.

    Celle-ci vise, de leur part, au nom de ce qui s'appelle "la" gauche, à se faire élire avec les deux petites forces résiduelles de l'écolo-duflotisme et du mélenchonisme. Or, ces deux étiquettes semblent n'avoir recueilli respectivement que 2 % pour EELV et 6,3 %, selon les médias. Je me demande si les 9,4 revendiqués par parti communiste pour son soi-disant "front de gauche" ne sont pas plus proches de la réalité. Et la différence de 3,1 ayant été annexée artificiellement par les statistiques du Ministère de l'Intérieur. (1)⇓

     

    Ce n'est donc pas une tripartition, mais à une quadripartition à laquelle on assiste. Ce qu'on appelait jadis "l'extrême gauche", et naguère "la gauche de la gauche" est d'ailleurs en train de chercher se regrouper en inventant une bannière écolo-socialiste, associant Mélenchon à Duflot sous la houlette discrète de Pierre Laurent. C'est cela le quatrième parti.

    En vue du vote du 29 mars, on les agrège à une "gauche", c'est-à-dire aux 28,5 %, généreusement attribués au PS et aux radicaux de gauche et autres divers. En fait le PS proprement dit n'a sans doute fait lui-même que 21.

    Mais on laisse entendre que le gouvernement disposerait de 36, voire 37 % des voix, ce qui le placerait en tête… ceci contre toute vérité.

    L'aile gauche du parti socialiste aimerait cependant qu'il en soit encore ainsi. C'est sur cette aile gauche que fait peser la porosité qui subsiste entre elle et l'extrême gauche. Il est mensonger et artificiel de présenter pour légitime son ralliement à un gouvernement dont elle ne partage aucune des grandes options.

    En démentir l'hypothèse relève donc du devoir civique.

    Ajoutons d'ailleurs qu'il faut ainsi sanctionner, bien au-delà de la gestion des socialistes de stricte obédience PS, les mythes et thèmes de la gauche en général.

    Or, on ne saurait esquiver, non plus, le fait que l'on retrouve leur ombre et leurs copies conformes chez les deux partis rivaux, plus précisément à la tête et dans les appareils gangrenés par leurs idéologies artificielles.

    Il me semble donc aussi important de dissiper ces succubes gauchisants, socialisants, … qui se proposent de redistribuer encore plus via les administrations départementales, des subsides qui n'existent plus, … à répartir des richesses qui ne se créent plus … puisque tout conspire en France à en détruire la production.

    Le premier tour a démontré, une fois de plus, contre les sondeurs, contre les commentateurs agréés qui votent à 80 % à gauche ou à l'extrême gauche, mais qui voudraient toujours nous faire prendre leurs vessies pour nos lanternes, qu'une élection ne se gagne pas au centre, mais au peuple.

    Ainsi la droitisation de la droite dans derniers les jours de la campagne de premier tour, bien qu'elle ait été condamnée par les grandes et pures consciences de nos adversaires, lui a plutôt été bénéfique.

    Les électeurs de droite auront donc à cœur de voter au second tour pour élire les exécutifs locaux les plus à droite possible, pour liquider toutes les survivances du quatrième parti qui se considéra si longtemps le premier, quand il portait son vrai nom, le parti communiste. (2)⇓

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  Lire à cet égard la "Chronique des événements courants" du 24 mars : "Le PCF peut-il passer à la trappe ?"
    2.  En voyage lointain jusqu'au 8 avril je reprendrai cette chronique à mon retour, "bénéficiant" des résultats du second tour –auquel je ne participerai pas plus qu'au premier, comme tous les électeurs lyonnais, parisiens ou martiniquais, mais dont nous payerons tous les conséquences.

    → Pour être tenu au courant de nos chroniques, il suffit de s'inscrire à la liste de diffusion de L'Insolent en adressant un message à : <courrier.insolent-subscribe@europelibre.com>

    http://www.insolent.fr/

  • Éric Zemmour : “il faudra bientôt un microscope pour observer les Verts”

     

    Pour Éric Zemmour, “il faudra bientôt un microscope pour observer les Verts” tout en rappellant qu’à moins de 5% des suffrages un candidat à la présidentielle n’est pas remboursé de ses frais de campagne. “Mais à moins de 2%, un parti politique devient un groupuscule”, ajoute-t-il.

    Rappelant que les institutions de la Vème République sont “darwiniennes”, il explique que les “dominants” peuvent gagner la présidentielle, les “dominés” devant se contenter de sièges et d’élus. Les gaullistes et les socialistes appartiennent à la première catégorie – le FN “se bat pour être admis dans ce club très restreint”.

    La suite est écrite : l’UDI va accumuler les élus aux départementales et régionales, les Verts vont se déchirer entre le parti et les parlementaires. Les écologistes sont favorables à la mort dans la dignité et au refus de l’acharnement thérapeutique : il est temps qu’ils s’appliquent leurs principes à eux-mêmes

    http://fr.novopress.info/

  • Dans l'Yonne, le système UMPS se porte bien

    On comprend mieux pourquoi certains s'accrochent à leur poste de conseiller généraux. Les électeurs du département de l'Yonne vont comprendre eux à quoi servent leurs impôts depuis quarante ans : 

    "L'Amicale d'entraide des conseillers généraux de l'Yonne porte bien son nom. Les membres de cette association, tous d'anciens élus du département, reçoivent en effet par le biais de "l'Amicale" un généreux complément de retraite (...) Ils sont 24 à toucher entre 3 000 et 21 000 euros par an, avec une moyenne s'établissant à 10 600 euros annuels.

    Cette discrète "caisse complémentaire de retraite" créée en 1975 compte parmi ses bénéficiaires des personnalités politiques de tous bords, qui ont en commun d'avoir toutes siégé à un moment ou un autre au conseil général de l'Yonne. L'ancien maire communiste de Sens, Jean Cordillot, a ainsi perçu 17 291 euros de pension en 2012 et 2013, tout comme Roger Lassalle, ex-député PS de l'Yonne. C'est 5 915 euros de plus que ce qu'ont empoché ces mêmes années les élus de droite Philippe Auberger, ex-député-maire UMP de Joigny ou Michel Pichon, ancien élu UDF (...)

    L'association sert aussi à améliorer la pension de plusieurs anciens ministres. Jean-Pierre Soisson, cofondateur du Parti républicain et ministre d'ouverture de François Mitterrand, a ainsi perçu plus de 100 000 euros en dix ans. En 2013, sa retraite complémentaire s'élevait à 11 376 euros. Tout comme celle d'Hubert de Raincourt, ministre chargé des Relations avec le Parlement puis de la Coopération sous Nicolas Sarkozy (...)

    Dans le cas de l'Amicale d'entraide des conseillers généraux de l'Yonne, le système n'a rien d'illégal (...) Le problème, c'est le montant de cette cotisation comparé à la pension empochée. 29 euros par an, en échange de compléments de retraite de plusieurs milliers d'euros ! Le différentiel ? Il est pris en charge par le conseil général, qui subventionne l'association depuis bientôt quarante ans. D'après les calculs du Point.fr, sur dix ans, ce sont plus de 3,5 millions d'euros d'argent public que se sont "auto-votés" les bénéficiaires."

    Mais puisqu'on nous dit que le système UMPS n'existe pas...

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Deux candidats UMP se désistent dans le Vaucluse au bénéfice du FN

    On va finir par croire que Nicolas Sarkozy n'a aucune autorité au sein de l'UMP. Après la Gironde et le Gard où les candidats et élus UMP ont appeler à voter PS,ce sont désormais deux candidats UMP qui refusent de voir la Gauche l'emporter :

    "Arrivés en troisième position au premier tour des élections départementales dans le Vaucluse, le candidat François Pantagène (UMP) et son binôme Michèle Sorbier (UMP) ont décidé d’ignorer les règles arrêtées par l’UMP en se désistant au second tour pour permettre au binôme du FN d’avoir les plus grandes chances de l’emporter."

    Valeurs Actuelles précise que ce désistement de candidats de l’UMP "au profit du Front national" est le seul recensé jusqu’à aujourd’hui. Pour le moment...

    Alors que ce retrait bénéficie au FN qui sera seul à droite, François Pantagène se justifie ainsi :

    "J'ai pris cette décision en mon âme et conscience, c'est la meilleure façon de battre le Front national"

    Philippe Carhon

  • Vaucluse : vers une solution gagnant-gagnant ?


    V
    Dans le Vaucluse les partis patriotiques FN et Ligue du Sud sont condamnés à s’entendre au nom d’un bien commun supérieur : la majorité dans l’assemblée départementale. Et à montrer aux électeurs qu'ils savent s'allier et non se figer sur des querelles incompréhensibles.

    Le travail de fond réalisé dans ce département par l’équipe Bompard depuis plus de 20 ans ne peut être négligé.

    Ainsi, le bons sens commande un accord respectif dont les termes pourraient ainsi se concrétiser :

    • MC Bompard arrivée en tête de la triangulaire sur son canton de Bollène bénéficie du report des voix FN, ceci afin de faire barrage à l’élection d’un tandem socialo-communiste.
    • A Orange c’est aux électeurs de choisir leur candidat patriote dans un duel entre la Ligue du Sud et le FN.
    • La Ligue du Sud appelle à voter, dans les 3 cantons où elle avait engagé des candidats, à la faveur des candidats du FN présents au 2e tour.
    • La Ligue du Sud s’engage par ailleurs au 3ème tour à soutenir l’élection à la présidence d’un candidat FN.

    Voilà ce qu’on appelle un accord gagnant-gagnant. FN et Ligue du Sud y parviendront-ils ? Marie-Claude Bompard serait favorable à cette solution.

    Michel Janva

  • Départementales: une majorité d'électeurs UMP ne suivent pas le ni-ni

    Une majorité d'électeurs UMP (54%) n'ont pas l'intention de suivre la consigne du ni-ni en cas de duel PS-FN au second tour des départementales, selon un sondage Odoxa paru mardi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.
    Selon cette enquête menée au lendemain du premier tour, 27% des électeurs UMP-UDI voteraient pour le FN, 27% pour le PS et seuls 46% choisiraient l'abstention ou le vote blanc ou nul, suivant ainsi la consigne du parti de Nicolas Sarkozy de ne choisir ni PS ni FN.
    Du côté des électeurs du PS et de ses alliés, en cas de duel UMP-FN la consigne du Parti socialiste de voter contre le FN est majoritairement suivie: 57% ont l'intention de voter pour l'UMP, 3% pour le FN et 40% opteraient pour le ni-ni.
    Enfin, les électeurs Front national choisiraient à 52% le ni-ni en cas de second tour PS-UMP, 43% annonçant un vote UMP et 5% un choix PS.
    Sondage réalisé le 23 mars auprès d'un échantillon représentatif de 1.008 personnes inscrites sur les listes électorales.

    Afp via nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukZElZZZERsWBgKLj.shtml

  • Un candidat EELV préfère le FN à la droite

    Jean-Claude Boucher, candidat écologiste aux élections départementales dans le canton de Replonges (Ain) a obtenu, dimanche, 6,09% des voix. Le second tour verra s'affronter le FN (27%) et un divers droite (24,9%).

    Dans un communiqué, le candidat EELV éliminé a appelé à faire battre le binôme divers droite mené par Guy Billoudet et Valérie Guyon. Une consigne donnée pour contrecarrer des projets locaux que Jean-Claude Boucher juge hostiles à l'environnement. Il explique :

    «Je ne dis pas de voter Front national. Mais j'appelle les électeurs à battre M. Billoudet par tous les moyens». 

    Voilà qui devient amusant.

    Michel Janva

  • B Gollnisch : Plus on nous connaît, plus on nous aime !

    « La propagande ça se fait avec les coups qu’on reçoit et avec les coups qu’on donne » faisait dire Drieu à un de ses personnages. Cette règle de base du combat politique Alexis Tsipras l’a bien intégré à l’occasion  de sa première visite officielle faite à Angela Merkel hier à Berlin. En l’espèce,  la poursuite de négociations, âpres et compliquées,  autour des aides financières à la Grèce. Athènes attend le déblocage de la dernière tranche de prêts 7,2 milliards d’euros accordé dans le cadre de la prolongation de l’aide financière décidée par l’UE,  indispensable est-il avancé par le gouvernement grec, pour assurer «le service  de la dette». Le Premier ministre d’extrême gauche a donc manié l’arme de guerre psychologique pour tenter de «ramollir» la chancelière allemande. Au nombre des incontournables qui ont fait leur preuve, la piqûre de rappel sur la période hitlérienne pour tétaniser l’adversaire ou le négociateur restait jusqu’à présent une valeur sûre. M. Tsipras a donc abordé avec Mme Merkel la question des réparations réclamées par Athènes pour des crimes du régime nazi, tout en affirmant assez hypocritement ne pas vouloir lier ce dossier avec la crise financière actuelle. Il s’agit «d’abord d’un problème moral et éthique sur lequel nous devons travailler » a-t-il dit. «Du point de vue du gouvernement fédéral, le chapitre des réparations est politiquement et juridiquement clos», lui a répondu sèchement Mme Merkel. Cela ne marche pas à tous les coups…

    Cette propagande sur les heures les plus sombres,  fut utilisée ad nauseam en France par de nombreux acteurs et chiens de garde du système politico-médiatique. Les mensonges, manœuvres immondes et autres contorsions intellectuelles pour faire peur, culpabiliser, assimiler le FN, le camp de la résistance nationale, les défenseurs de notre identité et souveraineté françaises aux idéologies totalitaires du passé, ne sont plus guère efficaces. Les Français ont ouvert les yeux.

     Un vote FN qui se diversifie, preuve de la  pénétration de nos idées dans toutes les strates de la société française, comme l’ont relevé dans le  JDD les spécialistes es Front National,  Jean-Yves Camus et Joël Gomblin analysant le scrutin de dimanche dernier. « (Le Front National) réussit à renouer avec la bourgeoisie petite et moyenne », explique M. Camus. « En Ile-de-France par exemple, ce sont dans les bastions sarkozystes de 2012, notamment dans les Hauts-de-Seine, que le FN a le plus progressé. ». Et  « cela ne veut pas dire que les classes populaires ne voteront pas FN à la prochaine présidentielle…», souligne M. Gomblin.

     Les résultats de ce premier tour des élections départementales confirment en tout cas ce que nous disons ici depuis maintenant des années et qui se vérifie élections après élections : le magistère moral de la Caste, l’emprise de l’Etablissement sur les âmes et les consciences, appartiennent largement au passé.

     Comme appartient de plus en plus à un passé révolu le vote des catégories  populaires en faveur d’une gauche qui s’est ralliée toujours plus avant  au Parti de l’étranger, au point de se confondre avec lui.

     Nous évoquions hier les bastions perdues par la gauche,  mais les endroits ou elle maintient ses positions sont tout aussi emblématiques de ce qu’elle est devenue. Ainsi en est-il du département de Seine-Saint-Denis, dans lequel les socialo-communistes arrivent en tête dans 13 cantons, l’alliance UMP-UDI dans  sept  le Front National dans un seul.

     Un département que de très nombreux Français ont fui pour échapper à l’immigration de peuplement, remplacés par des populations allogènes, souvent naturalisées et bénéficiant du droit du sol. Autant de Français de papier  transformés en électeurs-clients d’un PS et d’un PC chargés de distribuer aides diverses et variées et autres prébendes. Certes, même cette intégration là à ses limites dans le 9-3 puisque dimanche dernier, record absolu de l’abstention, deux électeurs sur trois ne sont pas déplacés pour voter …

     Les électeurs de droite eux, ceux de l’UMP plus précisément, n’entendent pas forcément se plier aux obsessions antifrontistes de Nicolas Sarkozy. Est-il  d’ailleurs fondé à donner des leçons de maintien, lui qui fut  champion toute catégorie de l’immigration massive lors de  son quinquennat, l’homme de l’inféodation sans cesse accrue de la France à l’idéologie atlanto-bruxelloise, l’apprenti sorcier largement responsable de la contagion islamiste en Afrique avec la mise à  mort de  la Libye de Kadhafi.

     Ainsi, selon un sondage Odoxa paru aujourd’hui dans Le Parisien, plus d’un sympathisant UMP sur deux  (54 %) n’a pas l’intention de suivre la consigne du  ni FN, Ni PS  (« ni-ni ») en cas de duel PS-FN au second tour des départementales : 27 % des électeurs UMP-UDI voteraient pour le FN, 27 % pour le PS. A contrario, les sympathisants de gauche seraient prêts à 57% à suivre la consigne du PS de voter pour l’UMP en cas de duel UMP-FN. 40 % opteraient pour le « ni-ni » et 3 % seulement  pour le FN.

     Quant aux électeurs frontistes, du moins ceux qui ne pourront voter dans les 1100 cantons ou le FN est encore en lice au second tour, ils seraient 52 %  dimanche prochain à choisir  le « ni-ni » en cas de second tour PS-UMP, 43 % l’UMP et 5 % le PS. Il est à noter qu’en cas d’absence de candidats FN, les instances frontistes ont laissé la totale liberté de choix à nos électeurs que nous considérons majeurs et responsables…

    Christian Vanneste, ex député UMP, notait à ce sujet sur boulevard voltaire, une autre faute majeure du président de l’UMP : «lorsque Sarkozy dit qu’il n’y a rien en commun entre le FN et l’UMP, il oublie singulièrement le patriotisme, à moins que les dernières traces du gaullisme aient disparu de sa «famille».C’est une interrogation plus que légitime, à laquelle ont déjà répondu de nombreux électeurs dimanche dernier !

     « Dans cette élection qui lui était la plus défavorable », le FN engrange  des « résultats supérieurs à ceux des européennes » constate encore M. Vanneste. Une analyse partagée notamment par Yves Thréard et Jean-François Kahn qui débattaient  hier sur i-télé, ou encore par  Michel Feltin-Palas, rédacteur en chef à L’Express. Celui-ci explique que «contrairement a ce qu’on dit beaucoup d’hommes politiques, comme Manuel Valls, le FN est bien le grand vainqueur du premier tour de ces élections départementales ». «Le  FN a réussi un exploit. Jamais le Front National n’a obtenu un tel score lors d’élections locales ». Des « élections départementales » pourtant «défavorables au FN du fait du poids des notables ». Or l’UMP a désormais «besoin des ses alliés de l’UDI et du MoDem pour être devant le FN, seule,  elle serait peut-être derrière ».

     Luc Bronner, directeur adjoint des rédactions du Monde,  note de son côté que les fondements du PS sont fragilisés puisque ce parti avait construit sa « légitimité »  « sur son tissu d’élus locaux ». Les très faibles scores enregistrés  également par le Front de Gauche et EELV, démontrent que la gauche est dans une situation peu favorable, «sans réserve de voix », le tout sur fond « de droitisation » du pays d’«enracinement » du FN qui « prolonge celui des municipales » (1500 élus municipaux FN),  « présent dans 2000 cantons et y ayant obtenu en moyenne 25% des voix ce qui est considérable dans l’histoire des élections françaises ».

     « Ce qui est frappant et peut-être le plus étonnant, le plus inquiétant poursuit-il, c’est que beaucoup de gens dans le élites politiques et médiatiques se satisfont d’un FN qui ne serait qu’à 25% c’est la marque d’une forme de banalisation du FN (…) et de  notabilisation du FN qui dispose désormais de cadres et de relais locaux qui sont perçus comme des  notables par les électeurs »

     C’est là en effet tout  l’enjeu de la stratégie d’enracinement poursuivie par le  FN affirme Bruno Gollnisch, visant à faire émerger des cadres locaux  qui contribuent fortement à nourrir et renforcer le vote FN. Nous l’avons constaté  avec les scores particulièrement remarquables  engrangés dans les villes frontistes. Plus on  nous connaît, plus on nous aime!

    http://gollnisch.com/2015/03/24/plus-on-nous-connait-plus-on-nous-aime/