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élections - Page 590

  • Le FN en tête des intentions de vote aux départementales

    Le Front national arrive en tête des intentions de vote au premier tour des élections départementales du mois prochain, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio publié vendredi, qui crédite la formation d'extrême droite de 29% des voix.

    Les candidats UMP-UDI recueilleraient pour leur part 27% des suffrages si le scrutin avait lieu dimanche et les socialistes 21%.

    L'Ifop souligne toutefois que les candidats de l’UMP et de l’UDI seraient "plus enclins" que ceux du Front national "à capter les voix des 65 ans et plus (46% contre 18% pour le FN), segment le plus disposé à se présenter aux urnes, créant une incertitude quant à l’ordre d’arrivée des différentes forces au soir du premier tour", le 22 mars.
    Le Front de gauche est crédité pour sa part de 7% des voix, le MoDem et Europe Ecologie-Les Verts le sont de chacun 6%.

    Le sondage a été réalisé du 11 au 13 février auprès d'un échantillon représentatif de 900 personnes inscrites sur les listes électorales interrogées par questionnaire auto-administré en ligne.

    Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse)

    Source : Reuters via Yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EukuuFFyAkMkYIKEUu.shtml

  • Ne pas se tromper de populisme

    Citoyens-Parti de la citoyenneté – en espagnol, Ciudadanos-Partido de la Ciudadanía –, tel est le nouvel espoir politique des Espagnols qui plébiscitent ce parti devenu la quatrième force politique en Espagne et crédité de 13,4 % des intentions de vote. Un parti que le quotidien Le Monde présente comme « le nouveau parti qui attire l’électorat conservateur espagnol », pour souligner le contraste avec « la radicalité » de Podemos, autre mouvement contestataire fleurissant sur « le mécontement populaire ». Manière subliminale d’indiquer au lectorat qu’entre deux mots populistes, il convient de choisir le moindre.

    Wikipédia signale que, par sa mouvance catalane de laquelle il est issu, Ciudadanos avait obtenu trois députés dans le Parlement de la Généralité de Catalogne, ce qui relativise déjà son rôle de petit nouveau de la politique, d’autant qu’aujourd’hui, le nombre de représentants a été multiplié par trois, et qu’à l’échelle de l’Espagne, le parti compte une douzaine de conseillers municipaux et deux députés européens.

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  • L’UMPS dans ses œuvres : réagir avant qu’il ne soit trop tard

    Remord quand tu nous tiens : le député UMP Hervé Mariton expliquait ce matin au micro de RTL, réitérant ses propos de novembre dernier,  qu’il regrettait son erreur, tâche indélébile sur sa conscience d’homme soumis.  Cette faute inexpiable est d’avoir été élu aux côtés de Charles Millon en Rhône-Alpes, lors des régionales de 1998, grâce aux voix du FN, au terme d’un accord passé alors avec Bruno Gollnisch. Ce qui veut dire à tout prendre que M. Mariton aurait préféré que la gauche socialo-communiste l’emporte et le préfère encore puisque il assure dans ce même entretien son refus de tout accord entre le FN et  l’UMP aux élections départementales. Même son de cloche du tout aussi déboussolé François Fillon qui a déclaré hier qu’en cas de second tour PS-FN à la présidentielle, il voterait pour le candidat socialiste. Marine Le Pen s’est moquée hier soir lors d’une réunion à Savigny-sur-Orge (Essonne) de la navigation à la godille du parti « sarkozyste » : « A l’UMP j’ai du mal à suivre… Ni-ni mais oui mais non mais sauf mais enfin oui… ; François Fillon avait dit ni-ni, on s’était dit Tiens! Il a fait preuve de courage !, mais en fait c’était un hasard, il s’était trompé. »Bref , « on peut se poser la question de savoir pourquoi (l’UMP) a fait une motion de censure contre un gouvernement socialiste en nous expliquant qu’à peu près dans toutes les hypothèses, eux voteront socialiste !».

     Un pouvoir socialiste toujours empêtré dans ses mauvais dogmes libéraux-libertaires, cosmopolites, immigrationnistes, et ses inféodations atlanto-bruxelloises.

     François Hollande, toujours dans l’art de la diversion,  célébrait hier à  Istres la force de frappe nucléaire et proclamait sa pérennité.  Fort bien  mais quid de notre armée conventionnelle ? Nos troupes sont engagées dans de nombreuses opérations, elles sont sollicitées plus que jamais  dans un  monde de plus en plus instable , face à la menace terroriste, mais elles sont à la limite de la rupture logistique, matérielle et humaine. Les effectifs,  le budget de nos armées, depuis la saignée opérée sous Chirac et encore plus sous Sarkozy  ont été encore très sévèrement amputés depuis 2012.

     Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian n’hésite pas pour autant aujourd’hui à parler de l’éventualité d’une intervention en Libye. Et ce, pour tenter de juguler le chaos islamiste qui y a été installé depuis  l’intervention militaire de la France sous bannière de l’Otan en mars 2011. Une guerre pour renverser le régime du colonel Kadhafi voulue ardemment par  Nicolas Sarkozy et son ministre de la défense Alain Juppé, au prétexte totalement bidonné de « sauver la population de Benghazi », d’y faire plus largement triompher « les droits de l’homme » et la « démocratie ». Le tout sous la férule et avec la complicité active de Bernard Henry Lévy.

     Cet escroc intellectuel  expliqua peu après les raisons de son implication, à l’occasion de la première Convention nationale organisé par le Conseil représentation des organisations juives de France (Crif) :  « c’est  en tant que juif que j’ai participé à cette aventure politique, que j’ai contribué à définir des fronts militants, que j’ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une stratégie et des tactiques ». « Je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas été juif », « J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël ». Propos qui en disent  long sur la mégalomanie et les prétentions ubuesques du personnage. Quant à savoir si il est bon pour Israël de voir aujourd’hui les milices armées djihadistes se développer à ses portes dans le Sinaï, laissons humblement la réponse à cette question au visionnaire et apôtre  BHL…

     Désormais, deux gouvernements s’affrontent en Libye, un  reconnu par les occidentaux qui s’est replié à Tobrouk près de la frontière égyptienne, l’autre  à Tripoli soutenu par les milices islamistes armées qui ont pris le contrôle de nombreux territoires, dont  la région  de Benghazi.  Des milices aux cotés desquelles l’Etat islamique (EI) ne cesse de se renforcer : ses djihadistes contrôleraient déjà la ville de Syrte, ancien fief de Kadhafi, et opéreraient nous l’avons dit,   des ralliements dans le Sinaï.

     Bernard Lugan l’a résumé sur son blogue mercredi « une intervention internationale paraît aujourd’hui indispensable car le résultat de (la guerre de 2011) est catastrophique » :« Les alliés islamistes du Qatar et de la Turquie ont pris le contrôle d’une partie des approvisionnements gaziers et pétroliers de l’Europe».

    «Daesh (Etat islamique, NDLR) a lancé une entreprise de coagulation des milices islamistes. Celles qui lui ont fait allégeance contrôlent une partie de la Cyrénaïque et à l’ouest, elles sont sur la frontière tunisienne. Partout, elles font régner la terreur. L‘Egypte est directement menacée ainsi que la Tunisie et l’Algérie. Au sud, le Tchad et le Niger sont en première ligne alors qu’avec Boko Haram un second front islamiste s’est ouvert sur leurs frontières ».

     « Les gangs islamo-mafieux déversent des dizaines de milliers de migrants sur les côtes européennes. Au lieu de les refouler, la marine italienne les récupère en mer pour les installer en Europe...d’où ils ne repartiront plus. Or, tout le monde sait que des terroristes se dissimulent parmi eux et qu’ils vont créer des cellules dormantes au sein de l’ espace Schengen ».

     Un danger colossal, évoqué par Le Figaro hier qui a relayé ce message d’avertissement adressé par  l’Etat islamique à l’Italie prêt à intervenir militairement en Libye: «Si vous engagez des forces armées en Libye, nous vous envoyons 500.000 migrants ».

     «Selon des écoutes téléphoniques que le quotidien italien Il Messagero a révélé, l’Etat islamique envisagerait de recourir aux migrants comme une arme psychologique contre l’Europe. Et tout particulièrement contre l’Italie si celle-ci intervenait en Libye.Les djihadistes émettent l’hypothèse d’envoyer à la dérive direction l’Italie, des centaines de barques remplies de migrants, dès le moment où notre pays évoquerait une intervention armée en Libye, écrit le quotidien italien. L’objectif de l’État islamique serait de créer le chaos en Méditerranée ».

     Une menace qui rappelle la terrible actualité du  livre prémonitoire de Jean Raspail, « Le camp des saints » (1972). Certes, dans celui-ci  le contexte était  différend puisqu’il  imaginait l’arrivée d’un million d’indiens s’emparant de navires pour gagner l’Europe, poussés au départ par les prêches sentimentalistes de nos bonnes âmes occidentales et autres adeptes de la charité dévoyée…

     Mais le résultat ne serait-il pas le même ? Les immigrationnistes, les progressistes, les fanatiques de la suppression des frontières, les xénomanes anti-nationaux mis en scène dans ce roman, préparent alors les esprits à accueillir ces réfugiés. Et par un beau lundi de Pâques, les navires viennent s’échouer sur les côtes de France et y déversent un flot de miséreux. Cette masse avance dans un pays tétanisé, lobotomisé, intellectuellement anesthésié, sans rencontrer de résistances ou presque, l’armée refuse d’utiliser la force, la multitude envahi notre pays et y installe le chaos… en attendant pire…

     On l’aura compris,  face aux dangers qui pèsent sur la France, il ne faudra pas dans les années, ô combien décisives,  à venir, de dirigeants aux mains molles, et autres adeptes mous du ni-ni, incapables de trancher,  acquis à l’idéologie cosmopolite, à un droit-de-l’hommisme incapacitant.

    Non,  ce sont des dirigeants nationaux, patriotes, souverainistes, ancrés dans le réel et non  soumis aux chimères mondialistes qui doivent se voir confier par le peuple français les rênes de notre pays. Alors oui, la réaction c’est la vie !

    http://gollnisch.com/2015/02/20/lumps-dans-ses-oeuvres-reagir-avant-quil-ne-soit-trop-tard/

  • La proportionnelle à l'Assemblée, qu'est-ce que ça changerait ?

     L'UMP s'inquiète de l'éventualité d'une modification du mode de scrutin des législatives, que François Hollande pourrait être tenté de proposer.

    A mi-mandat, le président François Hollande, qui s'exprime jeudi 5 novembre à la télévision, pourrait être tenté de relancer une réforme qui figurait dans ses engagements de campagne : l'introduction d'une part de proportionnelle à l'Assemblée nationale.

    La proposition suscite déjà des réactions contrastées, mais aussi des interrogations sur sa mise en œuvre et ses conséquences.

    Le scrutin majoritaire favorise les grands partis

    En France, les députés sont élus dans 577 circonscriptions au scrutin majoritaire uninominal à deux tours. Au premier tour, tous les partis peuvent être représentés, mais ne seront retenus pour le second tour que les candidats qui ont réuni plus de 12,5 % des inscrits. Ce système favorise les grands partis (UMP, PS). Les autres ne parviennent à faire élire des députés que s'ils négocient des alliances ou s'ils sont très solidement implantés.

    L'objectif est de constituer une majorité solide et disciplinée à l'Assemblée nationale. Ce mode de scrutin a d'ailleurs été introduit en 1958 par le général de Gaulle pour mettre fin à l'instabilité politique de la IVe République. Il présente un défaut majeur : certains partis qui « pèsent » dans l'électorat peuvent être sous-représentés parmi les députés. C'est le cas du Front national.

    Introduire une représentation plus « juste »

    Le scrutin proportionnel, à l'inverse, consiste à répartir les sièges en fonction des pourcentages de voix obtenus par les différents partis (avec en général un seuil de représentativité fixé à 5 % des voix). En vigueur pour les élections régionales et européennes, il semble plus conforme aux votes des citoyens et favorise la parité, puisque les listes font alterner hommes et femmes.

    Sans surprise, la proportionnelle est réclamée par les petits partis, des écologistes aux communistes en passant par l'extrême droite. Le FN, qui se targue d'être devenu le « premier parti de France » après les européennes (avec 24 eurodéputés sur 77), estime injuste de n'avoir que 2 députés sur 577 à l'Assemblée nationale.

    Un engagement de campagne de François Hollande

    Traditionnellement, la gauche est plutôt favorable à ce système considéré comme plus représentatif. L'introduction d' « une part de proportionnelle à l'Assemblée nationale » est l'engagement n°48 du candidat François Hollande en 2012.

    Dans un entretien au Monde, en août 2014, le président avait confirmé cette proposition, en y introduisant une condition : J'y suis prêt si une majorité peut s'accorder sur cette orientation, avec une réduction du nombre de parlementaires. »

    Si le sénateur François Rebsamen avait plaidé pour cette réforme au début de l'année, certaines voix se font plus prudentes. Ainsi, le député Olivier Faure, porte-parole du PS, s'inquiète dans Le Figaro des risques d' « émiettement » et d' « instabilité » du système.

    Un « casus belli » pour l'UMP… mais une proposition défendue par Sarkozy

    Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, a exprimé mardi 4 novembre son « opposition totale » à l'introduction de la proportionnelle, une « manipulation politique » qui constituerait un « casus belli » entre la majorité socialiste et l'opposition. Ce rejet farouche s'inscrit dans la ligne de la droite gaulliste, attachée au système majoritaire de la Ve République. Il peut être renforcé par des considérations plus pragmatiques : le mode de scrutin actuel risque d'être très favorable à l'UMP aux prochaines législatives, alors que la proportionnelle diluerait une « vague bleue » au profit du FN.

    Mais le sujet ne fait pas l'unanimité au sein de la droite. En 2007, le futur président, Nicolas Sarkozy, proposait « d'introduire un peu de proportionnelle ». L'idée, lancée lors d'un meeting d'entre-deux tours, visait sans doute à séduire l'électorat FN ou centriste. Elle n'a jamais été mise en pratique durant son mandat. Ce qui n'a pas empêché Nicolas Sarkozy de la ressortir des tiroirs en 2012.

    L'expérience avortée de 1986

    Si les opposants brandissent les risques d'instabilité et d'émiettement de la majorité, l'autre chiffon rouge est celui d'une vague d'extrême droite à l'Assemblée. La proportionnelle intégrale, qui figurait parmi les 110 propositions du président Mitterrand, a été mise en œuvre pour la première fois en 1986.

    Qualifiée par l'opposition de manipulation électorale, elle avait permis d'atténuer la victoire de la droite et d'assurer la réélection de plusieurs barons du PS, mais avait surtout fait entrer 35 députés FN dans l'Hémicycle, un traumatisme politique à l'époque. La droite au pouvoir était immédiatement revenue au système antérieur, qui n'a jamais été modifié depuis.

    Une proportionnelle limitée « entre 10 et 20 % » des sièges

    Prudent, François Hollande ne propose pas de revenir au système créé sous Mitterrand et se contente d'« une part » de proportionnelle aux législatives. « Cela permet de faire plaisir à quelques alliés, notamment aux écologistes, qui ne sont pas bien implantés dans les territoires, sans enlever les vertus du scrutin majoritaire qui favorise les grands partis », explique Didier Mauss, professeur de droit constitutionnel à l'université d'Aix-Marseille.

    Le rapport Jospin sur la modernisation de la vie politique, remis en novembre 2012, proposait d'instaurer 10 % de proportionnelle. Le président de l'UDI évoque « entre 10 et 20 % ».

    Comme l'Assemblée ne peut compter plus de 577 députés (un nombre qui pourrait être revu à la baisse), cela représenterait entre 58 et 116 sièges. Sachant que le FN avait remporté 13,6 % des suffrages en 2012, ce système aurait pu lui octroyer entre 8 et 15 députés. Pas de quoi constituer un groupe politique.

    Un système compliqué, voire inconstitutionnel

    Pour « libérer » des sièges à pourvoir à la proportionnelle, il faudrait en passer par un redécoupage des circonscriptions électorales, pas très populaire parmi les élus qui défendent leur fief. Le rapport Jospin proposait qu'au premier tour, chaque électeur dispose de deux voix, l'une pour le scrutin proportionnel national ou interrégional, l'autre pour le scrutin majoritaire par circonscription.

    En Allemagne, les élus du Bundestag sont élus selon une formule complexe, qui attribue environ la moitié des sièges à la majorité dans des territoires, et l'autre moitié à la proportionnelle. En vertu de systèmes de « mandats supplémentaires », le total de députés n'est alors connu qu'à l'issue du vote.

    Au niveau législatif, nul besoin de passer par le référendum ou la loi organique. Une loi ordinaire suffit à modifier le mode de scrutin et le découpage des circonscriptions.

    En revanche, un système électoral introduisant 10 % de proportionnelle pourrait s'avérer illégal. « Nous ne sommes pas d'accord entre constitutionnalistes pour savoir si on peut avoir deux types de députés, certains élus dans un département, d'autres au niveau national, explique Didier Mauss. Ce serait de la folie de risquer la censure constitutionnelle et de prendre une claque sur une réforme majeure de politique pure. »

    Anne-Aël Durand

    source : Le Monde :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EukuFlAVpFdybSKoxa.shtml

  • Départementales: J.M. Le Pen favorable à des alliances "au cas par cas" FN-UMP

    Jean-Marie Le Pen s'est dit jeudi favorable "au cas par cas" à des alliances du Front National avec des candidats UMP lors des prochaines élections départementales si ces derniers acceptent quelques "obligations" que le FN va "déterminer" en bureau politique.

    Comme RTL lui demandait s'il était favorable à des alliances avec l'UMP pour les départementales (22-29 mars), M. Le Pen a répondu: "Absolument, au cas par cas, si les candidats répondent aux deux, trois, quatre obligations que nous allons déterminer avec le bureau politique.

    Quelles obligations? "Immigration, sécurité, chômage, dette, les grandes lignes du Front National". Car c'est le FN qui est "en position de force", a-t-il dit.

    Au sein de l'UMP, "il y a une fracture entre la direction" du parti, "qui est, dans le fond, de l'établissement, alors que la base, elle, est au contact des réalités, est résolument contre le gouvernement".

    "La prise de position prise par (Nathalie) Kosciusko-Morizet et (Alain) Juppé", qui auraient voté pour le candidat PS dans le Doubs face au candidat FN, "était tellement nette en faveur des socialistes qu'elle n'a pu que choquer la très grande majorité des électeurs UMP", a estimé M. Le Pen.

    Le président d'honneur du FN, par ailleurs, voterait la censure "sans hésiter et quelque soient les alliés" contre le gouvernement Valls dont il "condamne" la politique. Une dissolution n'est "pas impossible. Ce serait démocratique. Mais la majorité socialiste ne l'acceptera jamais."

    source : Afp via Yahoo 

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukuFFFkluugDRlKtw.shtml

  • Grand Paris : trois ans de travail pour rien ?

    La Métropole du Grand Paris qui sortira des débats de l’Assemblée Nationale sera «light». Un compromis minimal. Patrick Devedjian n’y voit plus qu’une nouvelle couche au millefeuille sans aucun pouvoir stratégique et Emmanuelle Cosse déplore la grande victoire de l’égoïsme municipal. Mais Philippe Laurent y voit la reconnaissance du rôle des maires qui vont la construire d’ici 2020. S’ils arrivent à convaincre l’Etat d’arrêter de tout vouloir contrôler....

    « La métropole c'est de la norme, de la péréquation et un peu d'aménagement de logements. Rien qui fasse rêver. Rien qui justifie que l'on soit 348 élus pour faire cela

    Le constat de Patrick Devedjian, président du syndicat d'élus Paris Métropole, est assez terrible : même si l'on ajoute un peu de développement économique, la Métropole qui sortira des débats de l'Assemblée nationale et qui reprendra le texte de Paris Métropole voté après les municipales et la victoire de l'UMP, est extrêmement light. Elle n'est qu'un simple EPCI (établissement public de coopération intercommunal) absolument pas un outil stratégique de développement et d'organisation. Les élus UMP, le PC et, pour des raisons différentes, la Mairie de Paris ont tout fait ces dernières semaines pour affaiblir l'édifice métropolitain et privilégier le niveau d'en dessous, les territoires, qui, eux, ne sont dangereux pour personne et préservent toutes les situations acquises; Chaque fois Manuel Valls a d'ailleurs arbitré au profit de Paris contre la Métropole.

    Au final, une simple intercommunalité

    Ceux qui espéraient en faire le bras armé de la reconquête face au Grand Londres ont déchanté : elle n'aura ni les moyens financiers ni les moyens politiques de travailler sur l'attractivité du Grand Paris. Ceux qui pensaient qu'elle aurait une compétence économique forte, surtout depuis que Gérard Collomb a fait passer un amendement en ce sens au Sénat, vont devoir aussi un peu en rabattre. François Hollande a tout fusillé en annonçant la création d'une Agence Nationale du développement économique pour, essentiellement, s'occuper des territoires les moins favorisés. Alors que l'Etat devrait donner pouvoirs et compétences aux Régions et aux Métropoles, il recentralise. Il est bien sûr tout à fait possible que cette Agence ne voit jamais le jour tant elle mécontente de monde ; mais elle lance un message fortement jacobin. Dans la foulée de celui sur l'aménagement urbain. 

    La Métropole du Grand Paris a en effet pu penser avoir son mot à dire sur la construction et l'aménagement du territoire ; mais Manuel Valls a lancé Grand Paris Aménagement et confié à son patron, Thierry Lajoie la responsabilité des OIN sur le Grand Paris. L'Etat va prendre en mains lui-même les stratégies de logement et d'aménagement. Nul ne remet en cause le talent de Thierry Lajoie, mais les élus savent qu'il va vouloir de très grandes OIN et qu'assez rapidement, il coordonnera le travail de la plupart des grands établissements d'aménagement de la petite couronne. Une stratégie parfaitement justifiable, mais qui indique très clairement que l'Etat pense que, dans le Grand Paris, s'il ne fait pas les choses lui-même rien ne se fait.

    « L'égoïsme municipal a de beaux jours devant lui »

    Il faut dire qu'on ne peut lui donner toujours tort sur la question. Il n'est qu'à avoir la question du logement. «L'égoïsme municipal en matière de logement a de beaux jours devant lui. Les maires ne veulent pas avoir de vision globale de l'habitat » estime Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV et, surtout, en charge des politiques de l'habitat au Conseil régional d'Ile de France :

    «J'ai arrêté de me soucier des débats au Parlement, c'est trop énervant. La Métropole ne se fera jamais si elle est uniquement portée par les maires. J'en arrive même à me demander si l'Etat ne devrait pas reprendre en main la politique de l'habitat en Ile-de-France et en PACA !"

    C'est le règne du chacun pour soi en Ile de France ». Jean Paul Huchon la soutient : « personne n'a voulu d'autorité régionale du logement et comme la Métropole est reprise en main par des élus hostiles à la péréquation et à une vision métropolitaine du logement, ce n'est pas un bon signe ». Jean Paul Huchon n'a jamais été un farouche partisan de la métropole, mais en matière de logement c'est sa vision de l'Ile de France qui a fixé l'objectif de 70 000 logements par an. On n'en est même pas à la moitié.

    « La Métropole ne pouvait pas être un truc flamboyant »

    Avec un gouvernement qui ne veut rien déléguer à des maires pas toujours raisonnables, on ne peut pas avoir une métropole forte. Beaucoup pensent qu'on a perdu trois ans ? Philippe Laurent, le maire UDI de Sceaux et secrétaire général de l'Association des Maires de France, admet :

    «C'est vrai qu'il y a beaucoup trop de temps perdu, mais ce n'est pas forcément grave. La Métropole se fera en marchant, l'important c'était de reconnaitre enfin le rôle central des maires car ce sont eux qui décident en fin de compte. Les OIN sont un mal nécessaire, car nous avons du mal à nous accorder sur l'urbanisme. Mais sur le reste on y arrivera. Le danger, le grand danger pour la Métropole est qu'elle soit dirigée par des fonctionnaires d'Etat et pas des territoriaux. Si la fonction publique d'Etat en prend le contrôle, la Métropole sera comme la Région, une copie conforme et en plus petit de l'Etat, loin des réalités des territoires. Aucun intérêt. Sur tout le reste on y arrivera, aussi bien sur les questions financières que sur le logement. On y arrive toujours. L'erreur a été de croire que la Métropole pouvait être un truc flamboyant. Le flamboyant c'est Paris, c'est Paris qu'il faut vendre dans le monde, et la Métropole est un instrument »

    La Tribune :: lien via http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EukukVEppAnOhiZaJX.shtml

  • Une bien belle année électorale 2015 à venir

    L’année 2015 invitera le corps électoral à se prononcer par deux fois dans le cadre d’élections locales qui successivement seront départementales puis régionales. Paradoxalement, le Front National est un mouvement relativement récent. S’il fut créé voici quatre décennies, il n’est connu des Français que depuis trois. Il n’a pas été non plus le continuateur d’un parti plus ancien. A contrario, l’Ump est fils du Rpr, de l’Udr, de l’Unr et trouve sa source dès la libération. Fatalement donc – le parallèle peut aussi être effectué avec le parti socialiste, fruit de la Sfio – Le Front National ne dispose toujours pas d’une forte implantation locale qui exige du temps, ce dont ont bénéficié ses concurrents. Il n’empêche : les résultats lors des dernières élections municipales sont des plus encourageants et, pour reprendre l’expression de Charles Pasqua, la mayonnaise prend. C’est ainsi que de plus en plus de Français, bien souvent non politisés à l’origine, en raison de l’abandon dont ils sont victimes de la part des élites politiques traditionnelles, ont donc décidé de prendre leur destin en main, ce en s’investissant dans le cadre du Front National. Ce dernier donc, n’est ni vraiment de droite ou de gauche comme on l’entend de façon classique. C’est plutôt le triste constat que la situation va de mal en pis – exemple du chômage multiplié par vingt en l’espace d’un demi-siècle – dans le cadre de ce qu’il faut bien appeler le Système puisque, malgré les alternances, les politiques menées sont presque les mêmes, conduisant à l’échec que l’on sait. D'où le nombre croissant de Français décidés à prendre leur destin en main, eux qui furent et sont encore abandonnés par le tandem Umps.

    Ces élections locales, donc de prime abord peu favorables au Front National, ont toute chance d’être une extrapolation des excellents résultats obtenus ces dernières années. Voilà qui assurément montrera le maillage territorial croissant et de plus en plus dense. De surcroît, il ne faut pas non plus négliger le renfort qui est celui d’élus issus de l’Ump comme du Ps, écoeurés par les renoncements de leur parti d’origine, rejoignant donc de plus en plus nombreux, le Front National, en qui, ils fondent leur dernier espoir.

    Nous ne devons pas omettre non plus la psychologie des électeurs de droite comme de gauche. A leurs yeux, voter Front National ne constitue nullement une trahison. On vient de le constater récemment dans l’élection partielle du Doubs où, nonobstant les consignes issues des états major, le corps électoral a montré qu’il n’appartenait pas corps et âme aux directions parisiennes. Prosaïquement, pour l’électeur de droite, il s’agit de battre la gauche, et réciproquement.

    Le Front National joue sur du velours : il n’a pas même besoin d’être brillant pour réussir tant ses concurrents pratiquent successivement de détestables politiques. Or, il s’avère, en plus, que sociologiquement, le niveau du corps électoral estampillé Front National, monte. A titre d’exemple emblématique, le Front a su attirer au sein de la fonction publique – fait nouveau – plus précisément dans le cadre de la catégorie C. Or, progressivement, c’est la catégorie B qui n’est plus insensible au discours frontiste. C’est là fait relativement nouveau : auparavant, il y a longtemps il est vrai, étaient touchés par les problèmes, les classes socialement les moins favorisés. Aujourd’hui, la gangrène du désespoir se propage, atteignant des catégories plus diplômées, qui se considéraient naguère protégées. Tel n’est donc plus le cas.

    Encore plus grave, l’élection dans le Doubs a montré que les nombreux journalistes, se prenant un peu vite pour des politologues assermentés, qui évoquaient le retour du tripartisme (Fn, Ump, Ps), étaient en fait déjà en retard sur l’avenir que l’on voit poindre à l’horizon. C’est en effet vers le bipartisme que l’on s’achemine, opposant le Front National à son concurrent systémique bifacial.

    Alain Rebours

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EukukpkEFpVwJGFtgi.shtml

  • « Un jour, les digues peuvent sauter »

    L’hebdomadaire Marianne n’a pas manqué de le rappeler, «en 2006 François Hollande, alors député de Corrèze et Premier secrétaire du PS » s’était élevé «contre la décision de Dominique de Villepin d’utiliser le mécanisme du 49-3 pour faire passer la loi sur le CPE.   Quand on fait fi du dialogue social et du Parlement, quand on ne dit pas la vérité, qu’on gouverne seul avec des méthodes brutales, on ne peut que susciter la défiance.  Le 49-3 est une brutalité, le 49-3 est un déni de démocratie, le 49-3 est une manière de freiner ou d’empêcher le débat parlementaire, expliquait-il. Pourtant, neuf ans plus tard, (…) il  a donc finalement autorisé son Premier ministre Manuel Valls à recourir à cet article de la Constitution sur la loi Macron » -dite « loi pour l’activité et la croissance » NDLR. « Un mécanisme qui permet au gouvernement d’engager sa responsabilité sur un texte sans qu’il y ait un vote. Le seul moyen de s’y opposer étant de faire voter une motion de censure (…). Mais pourquoi Valls s’est-il donc fourvoyé en utilisant ce mécanisme tant contesté à gauche ? (…) D’après les estimations connues, même dans le pire des scénarios, la loi Macron n’aurait pas été rejetée… (…) ». Alors « volonté de Valls d’empêcher les frondeurs socialistes de se  compter dans l’Hémicycle à quelques mois du congrès socialiste qui pourrait bien se jouer sur sa personne ? Il y a des chances. Enfin, nécessité pour l’exécutif de ne prendre aucun risque sur un texte vivement réclamé par la Commission européenne et qui lui permettra de s’attirer ses bonnes grâces ? Fort possible, également ».

     « Ce qui est certain, c’est qu’à un mois des élections départementales et alors qu’une déculottée est annoncée pour le camp socialiste et plus largement pour la gauche, Valls, s’il voulait jouer la carte du rassemblement, vient lui-même de se mettre un sacré bâton dans les roues… »

     Difficile en effet d’en appeler de nouveau à l’esprit du 11 janvier, une arme dont tous les coups ont déjà été tirés et qui est bonne désormais à jeter, quand on se vautre pareillement dans la frousse de déplaire aux maîtres bruxellois, dans  cuisine politicarde, les combinazione de l’arrière boutique socialiste.

     Esprit du 11 janvier dont l’acte de décès officiel a donc été signé hier mais auquel le très démonétisé François Hollande s’accroche de manière bien pathétique. Formule de communicant politique constate Bruno Gollnisch, qui  s’inscrit chez lui dans la lignée de la réitération des immortels principes. « Quiconque se rendra coupable d’actes antisémites ou racistes sera inlassablement recherché, interpellé et condamné » a  ainsi de nouveau  proclamé ces derniers jours le président de la République comme l’ont fait avant lui Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

     Bien sûr, l’indignation à des limites et il ne fera pas le déplacement jusqu’au cimetière du village de Tracy-sur-Mer  (Calvados). On peut y voir un triste effet mimétique, la conséquence de la médiatisation du saccage du cimetière juif de Sarre-Union, celui-ci a été à son tour profané, certainement dans la nuit de lundi à mardi. A la manière des agissements des satanistes, «plusieurs dizaines de crucifix ont été déplacés, certains d’entre eux retournés et plantés dans le sol», a relaté un communiqué du ministre de l’Intérieur.

     Dans un tweet, Marine a précisé qu’il y avait «en France 434 profanations dans les cimetières catholiques par an.Hollande chaussez vos basquettes si vous êtes équitable et juste».Mutisme dans les allées du pouvoir mais réponse de l’ex ministre socialiste et ardente propagandiste du front ripoublicain, Michèle Delaunay : « il n’y a pas de cimetières catholiques». Bien sûr, il n’y a pas de cimetières catholiques en France, il n’y a pas  non plus de Français de souche et les racines helléno-chrétiennes de notre civilisation sont un mythe détestable à éradiquer, tout se tient…

     Dans un registre différent François Bayrou a lui aussi attaqué le  FN qu’il juge  sans boussole, ni sérieux. Interrogé par Le Journal du Dimanche, le président du MoDem s’inquiète de la possibilité d’un raz-de-marée national-populiste : « On devrait faire attention: le scrutin majoritaire accentue les vagues. Un jour, les digues peuvent sauter».

     Aussi s’est-il  dit, comme l’opposition nationale, favorable à l’élection des députés à la proportionnelle  mais au prétexte qu’ «en excluant (les électeurs du FN) «qui ont les mêmes droits que les autres», «on les sert!» «Être maintenus en dehors de tout, c’est le secret de leur succès! C’est lorsque les extrêmes seront dans les assemblées qu’on découvrira leurs incohérences et leurs faiblesses» (sic).

     Au-delà des interventions parfaitement calibrées de Marion Maréchal-Le Pen à l’assemblée nationale notamment, M. Bayrou ignore apparemment -faute d’élus du MoDem dans les assemblées ?- le travail sérieux, parfaitement cohérent fournis notamment par les groupes FN dans les conseils régionaux. Les élus  nationaux y défendent  leurs électeurs en empêchant souvent par leur seule présence de nombreuses dérives et en y présentant nos  solutions alternatives.

     Aussi, redisons-le, le déni du réel, les vieilles recettes, les vieilles ficelles politiciennes, la fossilisation idéologique, les mensonges, la veulerie, l’impuissance, les échecs de l’exécutif socialiste les Français ne sont pas  condamnés à les subir. Etape importante sur la route de la conquête du pouvoir, Marine présentait hier avec le secrétaire général du FN Nicolas Bay, lors d’une conférence de presse à Nanterre, un Front National en ordre de bataille pour les élections départementales des 22 et 29  mars.

     Si «une victoire dans un département serait une heureuse surprise, mais une véritable surprise», la présidente du FN a pronostiqué cependant une présence  «massive» des candidats nationaux au second tour. L’opposition nationale sera ainsi représentée par 7 648 candidats dans 1 912 cantons sur  les 2 054 cantons appelés à élire leurs représentants, soit dans 93,1 % des circonscriptions électorales.

     « Nous partirons avec un message clair : montrer notre attachement à cette structure de proximité qu’est le département, montrer notre opposition à la réforme territoriale, et montrer que nous sommes attachés au tryptique républicain Etat-nation/département/commune », a expliqué Marine. Soulignons encore que les exécutifs départementaux sont chargés, au nombre de leurs attributions, de distribuer les aides sociales.  Il y a là pour les futurs élus  FN qui y feront leur entrée,  la possibilité de contrôler utilement les agissements de l’UMPS  dans ce domaine, ce qui ne manquera pas d’intéresser les Français…et pourraient les renforcer dans leur volonté de faire sauter les digues!

    http://gollnisch.com/2015/02/18/un-jour-les-digues-peuvent-sauter/

  • Quand Hollande dénonçait le recours à l’article 49-3

    En 2006, celui qui était alors premier secrétaire du Parti socialiste estimait que le recours à cet article de la Constitution était une "brutalité".

     

    Assez de magouilles républicaines !

    Vu sur LCP