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élections - Page 591

  • Explications de votes de Bruno Gollnisch au Parlement européen le 11 février. Florilège.

  • Le carnaval des hypocrites

    François Hollande s’est rendu ce matin à la cérémonie se déroulant au  cimetière juif de  Sarre-Union (Bas-Rhin) après la profanation dont il a été l’objet. Les auteurs ont été identifiés, cinq adolescents de 15 à 17 ans, sans antécédents judiciaires, qui selon leurs dires n’ont pas agi par antisémitisme mais pensaient que ce cimetière  était abandonné.  Si cette « explication » est avérée, on reste pantois devant cette absence de sens commun, de respect, d’éducation basique, de  discernement moral qui  ravale des sépultures, des tombes au rang de simples objets trainant sur un terrain vague. Dans ce contexte, quelques heures après l’attaque qui a visé la grande synagogue de Copenhague,  quelques semaines après la  tuerie de l’hypercasher de Vincennes, Benyamin Nétanyahou a lancé dimanche un appel à l’«émigration massive» des Juifs d’Europe vers Israël. Si  les victimes de Coulibaly,  comme celles de Merah à l’école juive de Toulouse ont   été inhumées en Israël, le dirigeant d’extrême droite a plaidé de nouveau  pour un départ de la diaspora juive vers l’Etat hébreu.  «Le terrorisme islamique vient encore de frapper en Europe,  et cette vague de terreur va se poursuivre». «Aux Juifs d’Europe comme à ceux du monde entier, je peux dire qu’Israël vous attend les bras ouverts » a-t-il notamment déclaré.

     Les appels pressants, répétés du Premier ministre israélien en faveur de  l’aliyah , la  « montée » en Israël -7000 départs en France pour Israël en 2014, le double est prévu cette année- n’est pas sans  créer un certain malaise,  une gêne chez   beaucoup de nos compatriotes de confession, d’origine et/ou de culture juive. Quant aux figures (du moins sur le plan médiatique)  de la communauté, elles ont été nombreuses également à juger les déclarations de M. Netanyahou maladroites, voire susceptibles d’accréditer les stéréotypes antisémites.

    Certes, Manuel Valls s’était élevé contre ces appels au départ, sur le thème «La France, sans les Juifs, n’est plus la France»,  ou en affirmant déjà  en mars dernier que « les juifs de France sont des Français à l’avant-garde de la République et de nos valeurs ».

     Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif),   Roger Cukierman, a souligné de son côté que si le Premier ministre israélien actuellement en campagne électorale  est « dans son rôle » en tenant ce type de  discours, si la décision de ceux qui partent  vers Israël  être respecté,  « (les juifs doivent combattre) en France contre tous les ennemis du judaïsme.»

     Même son de cloche du  député UDI des Français de l’étranger,  Meyer Habib, au nombre des soixante binationaux  qui siègent à l’Assemble nationale,  centriste en France mais   soutenant l’extrême droite en Israël, ou encore du président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), Alain Jakubowicz.   Invité hier soir de RTL, ce dernier a demandé  « fermement » au premier ministre israélien d’arrêter d’appeler au retour des juifs de France et d’Europe en Israël.  « Comme si les Français juifs étaient moins Français que leurs concitoyens. C’est un petit peu ce qu’un certain nombre de personnes perçoivent en entendant ces paroles ».

     Paroles malheureuses que la classe politico-médiatique imputent aussi ces derniers heures au  fils d’un résistant fusillé par l’occupant, lui même ancien résistant (Croix de guerre 1939-1945 et la Croix du combattant volontaire), homme de gauche, franc-maçon,  héraut de la lutte contre le colonialisme et  l’extrême droite,   avocat et soutien des réseaux FLN, ami du monde arabe,   ancien  ministre et complice de François  Mitterrand, à savoir le socialiste  Roland Dumas

    Celui-ci était  invité hier matin de Jean-Jacques Bourdin sur RMC dans le cadre de la promotion de son dernier livre.  Ce journaliste le pressant de répondre lui a fait dire, prononçant lui-même la phrase incriminée,  que Manuel Valls -qu’il n’aime pas et qui a critiqué son soutien aux palestiniens a-t-il précisé-,  devait être « probablement sous influence juive », évoquant sans la nommer son épouse, Anne Gravoin.

    Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a annoncé immédiatement   qu’il instruisait un dossier à la suite de cet entretien, le PS s’est fendu d’un communiqué fustigeant  des « propos inacceptables » qui « dépassent l’entendement en mettant en cause le Premier ministre avec un vocabulaire d’extrême droite » (sic).  Manuel Valls a dénoncé des propos  « qui ne font pas honneur à la République ». « Aucun mot, aucun acte » à caractère antisémite « ne peut être accepté par un responsable politique, associatif (…), l’antisémitisme n’est pas une opinion, ce n’est pas une petite plaisanterie ».

    Le ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a affirmé que les  propos « atterrants » de  « Roland Dumas (nourrissent) l’antisémitisme ordinaire. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux, s’est dit « révulsé »; Claude Bartolone, le président PS de l’Assemblée nationale, a écrit  également sur Twitter qu’il était « révolté » tout comme  Jérôme Guedj, président PS du Conseil général de l’Essonne,  qui a pour sa part jugé que « les mots choisis de Dumas sont assassins ».

    Libre à chacun d’estimer que les propos de M.  Dumas sont  aussi malheureux, maladroits,  flous,  inadéquats  que le sont dans un autre registre ceux de M.  Netanyahou.  D’autant que si l’ex ministre des Affaires étrangères  n’ a jamais fait mystère de son soutien à la cause palestinienne et  souvent critiqué l’Etat hébreu,  il  peut difficilement être soupçonné  d’antisémitisme.   

    Des propos   qui  prennent certainement  une résonnance toute particulière   au vu de l’actualité, des attentats qui ont visé la communauté juive.  Mais il est tout de même loisible de s’interroger sur l’ampleur de cette  vague de protestation. Comme si nous touchions là au domaine du tabou, du sacré,  on a ainsi  même vu et entendu  hier Apolline de Malherbe sur BFM TV  être tellement offusquée par le sacrilège, qu’elle a évoqué cette affaire sans citer une seule fois la phrase reprochée à ce ami de François Mitterrand.

    Comme à l’époque soviétique dans notre meilleur des mondes,  comme  souvent  lorsqu’une individu refuse de penser dans les clous, sort du catéchisme autorisé,  ne prend pas les précautions sémantiques obligatoires, sa santé mentale est mise en cause. De  Marc-Olivier Fogiel sur RTL au petit journal de Yann Barthès sur Canal plus, M. Dumas a été catalogué comme  un ramolli du bulbe, frappé de débilité.

    Pareillement   Jean-Jacques Urvoas,  président PS de la commission des Lois de l’Assemblée, a affirmé sur twitter comme  l’ancien ministre UMP des Transports Dominique Bussereau « que  la vieillesse est un naufrage. Dumas le démontre ». Pour Carlos Da Silva, porte-parole du PS, « Roland Dumas a perdu les pédales »,  le sénateur et ex-ministre UMP Roger Karoutchi estime d e son côté que M.  Dumas est sénile : « Roland Dumas va avoir 93 ans… L’âge du silence médiatique… ou de la révélation de la vraie personnalité? Ses propos sont odieux… comme lui ».

    Pourtant il  a  déjà été   écrit dans  un journal de droite, conservateur,  clairement pro sioniste, pro-Likoud  comme le magazine valeurs actuelles, (numéro du 30 janvier 2014) que « de nombreuses sources, Place Beauvau, attestent du jusqu’au-boutisme d’Anne Gravoin, elle-même membre de la communauté juive, dans la lutte contre l’humoriste controversé (Dieudonné, NDLR). Une influence qui expliquerait que Manuel Valls ait mis tout son poids dans un combat pourtant loin d’être prioritaire ».

    C’est Manuel Valls lui-même  qui a aussi déclaré  le 17 juin 2011 sur Radio Judaïca qu’il se sentait « par( sa) femme », « éternellement liée à la communauté juive et  à  Israël ». Le 28 novembre 2012, invité au  Gala annuel de soutien à Radio J , M.  Valls avait réitéré son  « engagement absolu pour Israël », à l’instar  d’un  Dominique Strauss-Khan déclarant en 1991  qu’il « (se levait) tous les matins en pensant a ce (qu’il peut)  faire pour Israël »

    Ce  soutien  relève du droit  le plus absolu de M. Valls constate Bruno Gollnisch, mais lui et ses amis  doivent  l’assumer pleinement et ne pas crier de manière totalement hors sujet et hypocrite  à l’antisémitisme quand ce tropisme pro-israélien  est rappelé. Car  ces déclarations là,  celles de M.. Valls comme d’autres, ne sont    jamais  reprises par les  grands médias mais  circulent sur internet  nourrissant  ensuite le complotisme, le  sentiment du double langage, du deux poids deux mesures dont nos compatriotes juifs sont aussi les premières victimes

    http://gollnisch.com/2015/02/17/le-carnaval-des-hypocrites-4/

  • Les sympathisants UMP veulent l'alliance avec le FN

    Les dirigeants UMP sont déconnectés de leur base. Suite à l'élection du PS dans le Doubs et l'élimination dès le 1er tour du candidat UMP, les sympathisants de l'UMP sont de plus en plus nombreux à souhaiter une alliance avec le Front national. Selon le dernier baromètre TNS Sofres sur l'image du parti frontiste,ils sont la moitié (50%) à souhaiter une évolution en ce sens au niveau local. C'est 10 points de plus qu'il y a un an. Ils sont même 43% à souhaiter que les deux formations politiques aillent encore plus loin et scellent un accord au niveau national. Contre 37% en 2014.

    Les anciens électeurs de Sarkozy seraient 42% à voter à envisager de voter pour le FN à un scrutin local, selon une étude Odoxa pour Le Parisien. Seuls 36% opteraient pour le «ni-ni». 

    Michel Janva

  • Le Bloc Identitaire porte plainte contre Christian Estrosi

    Invité de l’émission “C politique” sur France 5 (voir sur ce lien), le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi s’est livré à une série de déclarations imprécises et même parfois carrément diffamatoires à l’encontre des mouvements patriotes, qu’il s’agisse du Bloc Identitaire ou du Front National.

    La légitime inquiétude de Christian Estrosi pour les futures échéances électorales ne l’autorisant pas pour autant à diffamer notre mouvement, le Bloc Identitaire a donc mandaté son avocat pour qu’une plainte à l’encontre du député-maire UMP soit déposée dans les plus brefs délais. Il pourra ainsi bientôt rejoindre les BHL, Yann Galut, et autres Harlem Désir que nous avons déjà, non sans plaisir, traîné devant les tribunaux.

    http://fr.novopress.info/

  • L’UDMF, un parti musulman aux élections départementales

    La réalité a-t-elle fini par rejoindre la fiction ? À moins que ce ne soit l’inverse, la fiction n’ayant fait que consigner la froide réalité d’une société en voie d’islamisation douce. « Si l’islam n’est pas politique, il n’est rien », selon une citation attribuée à l’ayatollah Khomeyni par Michel Houellebecq dans Soumission.

    « Donner une voix à une partie de la population qui ne se retrouve pas dans les partis traditionnels », tel est l’objectif que se fixe l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) et son chef, Najib Azergui, qui présente des listes dans 8 cantons sur les 2000 que compte la France, de Bobigny à Bagneux, en passant par Les Mureaux, Strasbourg, Lyon, Nice ou Marseille.

    Ce micro-parti qui revendique un petit millier d’adhérents s’appuie sur un réseau de sympathisants disséminés aux quatre coins de France. « Sur le modèle […] antérieurement utilisé en France par le Parti communiste, l’action politique proprement dite était relayée par un réseau dense de mouvements de jeunesse, d’établissements culturels et d’associations caritatives » (Soumission, p.51-52).

    Cette formation politique microscopique n’en nourrit pas moins des ambitions présidentielles. À l’instar de Fraternité musulmane dans Soumission qui veillait à « conserver un positionnement modéré », l’UDMF écarte, évidemment, toute volonté d’« installer la charia en France ». Doit-on le croire, depuis qu’un Tariq Ramadan, brillant intellectuel musulman, au lendemain du 11 septembre, nous a habitués à la tactique – plus subtilement dissimulatrice que la « taqiyyah » chiite – du double langage, c’est-à-dire non pas la formulation de deux pensées contraires devant deux publics opposés, mais la présentation d’un « message cohérent qui sera compris de manière différente par deux auditoires différents » (Christopher Caldwell, Une révolution sous nos yeux, 2011) ?

    Aristide Leucate

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-UDMF-un-parti-musulman-aux

  • Le FN prêt à diriger des départements avec l'UMP et le PS

    Dans le cadre de majorités relatives, le Front national proposera de donner l'avantage à l'UMP ou au PS via une prise d'engagements sur plusieurs points relatifs aux compétences des conseils départementaux.

    Dimanche soir, le député PS Olivier Dussopt ne se réjouissait pas trop vite de la victoire du candidat de son parti à la législative partielle du Doubs. Au Scan, il confiait sa crainte pour les élections départementales de mars prochain: «Je crains que des départements soient ingouvernables. Il pourrait y avoir, dans certains départements, sept ou huit cantons remportés par le FN et ainsi priver le PS ou l'UMP de majorité absolue pour gouverner». Le député de l'Ardèche décrit là le principe des majorités relatives où un parti arrive en tête mais est contraint de former des alliances pour ne pas être mis en minorité par l'opposition.

    Yann Galut, son collègue du Cher partage la même analyse: «On va être confrontés à des seconds tours avec le FN. Après, certains vont devoir prendre leur responsabilité pour gouverner. Mon choix sera de ne pas mettre en difficulté le parti majoritaire mais je ne veux pas d'une gouvernance UMP-PS».

    «Nous ferons cette proposition à tout le monde»

    Au Front national, on se frotte déjà les mains. Si au niveau national ni l'UMP ni le PS ne souhaitent former d'alliance avec le FN pour dessiner une majorité solide, le parti de Marine Le Pen vient d'arrêter une stratégie pour tenter de convaincre les chefs de file locaux de ne pas suivre les consignes de Paris. «C'est très simple. Dans les départements où le FN pourra faire la bascule, pour le troisième tour (l'élection du président des conseils départementaux, ndlr), nous aurons plusieurs exigences que nous proposerons à tout le monde», confie au ScanFlorian Philippot, le vice-président du FN.

    «Ce seront des exigences politiques, des arguments de bon sens, des choses relatives aux compétences des conseils départementaux, sur les questions sociales, les handicapés, les personnes âgées, la lutte contre le communautarisme dans la petite enfance, la sécurité des collèges avec la vidéo-surveillance», esquisse le député européen.

    «Nous soutiendrons les personnes qui approuveront ces points sinon nous ne soutiendrons personne. Nous ferons cette proposition à tout le monde pour former une majorité», détaille-t-il. Toutefois, ce proche de Marine Le Pen dit s'attendre «à des petites combines» entre le PS et l'UMP pour former ensemble une majorité car, dit-il, «ils sont acculés».

    Mais Florian Philippot assure que le FN a pour «objectif prioritaire de gagner le plus de cantons» avant d'imaginer d'être aux manettes des conseils départementaux. «On part de zéro (le FN n'a qu'un seul conseiller général, ndlr). Il faut être réaliste, ça serait la cerise sur le gâteau si on gagne un département».

    À l'UMP, le député Hervé Mariton reconnaît que dans plusieurs départements, «le FN peut priver l'UMP d'un canton ou deux et donc de priver la droite de l'alternance» au profit du PS. L'ancien ministre plaide pour la reconnaissance dans son parti, «de la majorité relative» (ne pas empêcher le parti arrivé en tête de diriger le département). Mais le parlementaire reconnaît qu'il s'agit là d'une position «un peu plus forte que le ni-ni» qui a fait tant débat à l'UMP. «Ce débat, déjà acté lors des élections régionales de 1998, peut reprendre», avance-t-il.

    Tristan Quinault Maupoil

    source : lefigaro.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukFApAVppQppMAVAc.shtml

  • Entre le PS et le Front de gauche, le coeur des écologistes balance

    La perspective d'un remaniement au lendemain des élections cantonales ravive les divergences stratégiques au sein du parti écologiste, qui peine à présenter une stratégie d'alliances cohérente

    Branle-bas de combat chez les écologistes. A l'approche des élections départementales, le parti est l'objet de toutes les convoitises. Dans le giron du pouvoir, un bruit court: François Hollande songerait à un remaniement technique au lendemain des élections cantonales de mars prochain. Une occasion rêvée pour le président de faire revenir au gouvernement les écologistes afin d'élargir son assise à gauche tout en entravant la construction d'une gauche alternative que certains comme Cécile Duflot et Jean-Luc Mélenchon tentent d'amorcer.

    En interne, la tension produite par la divergence de vues entre certains parlementaires écologistes et le reste du parti redouble d'intensité. Invitée ce vendredi matin sur France Info, la secrétaire nationale d'EELV et plutôt proche de Cécile Duflot confirme les tractations, mais souffle le chaud et le froid: «La question ce n'est pas de savoir si on a envie ou pas envie». «Si le Président a décidé de mettre l'écologie au cœur de ses politiques, je suis toujours d'accord pour discuter», affirme Emmanuelle Cosse. Avant de temporiser: «Si les écologistes ne sont pas retournés au gouvernement, c'est parce que nous n'avions plus les moyens d'agir (…) J'ai rejoint EELV parce que je crois que les questions écologiques ne sont pas encore assez prises en compte. Je veux sauver la planète très sérieusement. La question ce n'est pas de savoir ‘est ce que je veux sauver Hollande à la prochaine présidentielle'.

    Alléchés par les perspectives d'un retour des écolos aux manettes, le sénateur Jean-Vincent Placé, ou les députés François de Rugy et Barbara Pompili sont dans les «starting blocks». «Nous devons être dans le gouvernement qui va gérer la conférence climat à la fin de l'année», fait valoir le député François-Michel Lambert dans le Parisien ce vendredi. Par ailleurs le projet de construire une alternative de gauche au PS hérisse les composantes plus centristes du mouvement. «Pour les deux années qui viennent, on ne peut pas se contenter de regarder passer les trains avec Mélenchon, on doit essayer de faire évoluer la cause écolo au gouvernement», plaide le député Denis Baupin.

    Cantonales: des alliances à géométrie variable

    «Attention contrairement à ce que veut faire Manuel Valls, le mouvement n'est pas coupé en deux. Ce sont juste trois ou quatre personnalités qui lorgnent sur un poste de ministre», tempère le porte-parole EELV Julien Bayou. De son côté Cécile Duflot, elle, vise toujours 2017. Avec Emmanuelle Cosse, elle observe avec attention la dynamique de Podemos et Syriza. Les deux responsables écolos verraient bien les élections de mars prochain comme un ballon d'essai pour des convergences avec le Front de gauche. «C'est la cacophonie permanente (…) Ça devient compliqué d'avoir un groupe parlementaire en contradiction avec le parti», déplore le député EELV Sergio Coronado dans les colonnes du quotidien.

    En effet la carte des listes présentées aux cantonales s'annonce bariolée et la stratégie peu compréhensible. «Dans un tiers des départements où nous nous présentons, nous partons en autonomie. Dans près de 40% des cantons, nous sommes alliés à au moins une composante du Front de gauche les écologistes, et pour 20% seulement nous partons avec le PS», résume David Cormand, en charge des élections à EELV. «Il n'est pas sûr que ce soit très lisible et très efficace électoralement», déplore Sergio Coronado. Les débats futurs s'annoncent nourris: au lendemain de législative partielle du Doubs Jean-Vincent Placé avait jugé «irresponsable», tout rapprochement des Verts avec la gauche radicale et laissé planer la menace d'une division du parti.

    Marc de Boni

    source : Le Figaro lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukFAFVkEpMyHpmIaP.shtml

  • Que reste-t-il de l’UMP ?

    Il y a un décalage spectaculaire entre la configuration du personnel dirigeant de l’UMP et les préférences d’électeurs bien décidés à ne tenir aucun compte des consignes de vote.

    Huit jours après le deuxième tour de l’élection législative du Doubs, tout se passe comme si les médias, qui ont de fait d’autres chats à fouetter, et les états-majors des deux formations qui alternent depuis plus d’un demi-siècle au gouvernement, en avaient, si je puis dire, pris leur parti. En réalité, à cinq semaines des élections départementales, les uns et les autres ont fait leur la célèbre formule de Gambetta à propos de l’Alsace-Lorraine : y penser toujours, n’en parler jamais. En réalité, ils en sont tout simplement obsédés, voire paniqués, tant les résultats de cette consultation locale, qui confirme les précédents scrutins du même type et l’évolution de l’opinion, ont de quoi les préoccuper et sont gros de conséquences, en particulier pour le second parti d’opposition, ex-premier, qu’est apparemment devenu l’UMP.

    Une première leçon de cette partielle, du reste attendue, est la confirmation de la droitisation de l’électorat français. Mais à l’intérieur de cette tendance lourde, une deuxième leçon se dégage, et c’est la droitisation de l’électorat UMP, telle que la met en évidence une analyse fine des glissements constatés entre le premier et le second tour.

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  • Pessac (Gironde) : Le maire UMP a-t-il promis une mosquée à des intégristes ?

    Nous avions déjà évoqué en avril 2014 la nouvelle mosquée (156 avenue Jean Jaurès) gérée par le Rassemblement des Musulmans de Pessac (présidé par Abdourahmane Ridouane) et qui a pour imam Mohamed Barry (photo).

    Nos confrères de WIT FM ont mené l’enquête sur les relations troubles qu’entretiendrait le maire UMP de Pessac (Franck Raynal) avec des musulmans intégristes « ll y a quelques jours, nous avons été alertés par des élus, des représentants de l’Autorité sur une promesse de campagne municipale qui aux vues des récents évènements peuvent prendre une tournure inquiétante… ça ne se passe pas en Seine Saint Denis, ni à Genevilliers… ça se passe ici, chez nous… à Pessac !».

    Selon les journalistes, le candidat UMP (devenu maire depuis) se serait « engagé auprès d’associations musulmanes pour leur octroyer un site sur lequel elles pourront y construire un lieu de culte ». La démarche de Franck Raynal aurait été faite afin de « gagner quelques votes ». Mais selon WIT FM, parmi ses associations musulmanes, il y aurait « des salafistes ».

    mohamed-barryPar ailleurs, selon le conseiller municipal socialiste Charles Zaiter, l’imam Mohamed Barry (ci-contre) prêche « des choses pas très républicaines », notamment que « les hommes qui n’obligent pas leurs femmes à porter le hidjab iront en enfer ».

     

    franck-raynalFondé en juillet 2013, le Rassemblement des Musulmans de Pessac a pour objet de «favoriser l’expression d’un islam tolérant qui s’inscrit dans les lois de la République » !

    Franck Raynal (ci-contre) a réagi ce soir par l’intermédiaire d’un communiqué de presse : « Le reportage sur WitFm diffusé aujourd’hui présente la mosquée des échoppes comme un repère de salafistes qui feraient pression sur moi depuis les élections. C’est faux, mensonger et diffamatoire (…) Les échoppes abritent une mosquée qui a condamné sans aucune hésitation ni ambiguïté les attentats du 07 janvier dernier. Les 2 associations musulmanes de Pessac sont parfaitement satisfaites de la laïcité qui sera appliquée à Pessac ».

    http://fr.novopress.info/182491/pessac-gironde-maire-ump-t-il-promis-mosquee-integristes/

  • Le FN a rendez-vous avec l’Histoire

    Le résultat de la législative partielle du Doubs,   la défaite dès le premier tour du candidat de l’UMP, la progression spectaculaire de la candidate frontiste Sophie Montel au second,  actant l’échec  des consignes de votes données par la direction du parti sarkozyste ( ?)  à ses électeurs, les invitant à  ne pas voter FN, voire pour quelques uns de ses dirigeants  à voter socialiste (ce fut la consigne d’Alain Juppé,  NKM,  Gérard Larcher,  Dominique Bussereau…) va-t-elle accélérer la recomposition  du paysage politique français ? Une élection  qui illustre le décalage croissant entre la direction de l’UMP et sa base électorale, qui partage de nombreuse valeurs, souhaits et inquiétudes avec les électeurs frontistes. Sympathisants UMP qui ne peuvent être qu’atterrés,  déboussolés quand les pontes de ce parti affirment être pleinement  dans l’opposition tout en refusant d’appeler clairement à voter contre un candidat socialiste, voire à  « faire barrage au FN ».

     Devant l’urgence de contrer ce « danger  populiste » qui menace le Système, les éditorialistes et autres spécialistes de la chose politique  l’ont noté, l’émergence d’un nouveau pôle social-démocrate généré par  un éclatement de l’UMP et une fracture symétrique du PS n’est plus dans le domaine de la chimère.  Au regard de  l’identité de vue atlanto-européiste, libérale-libertaire de nombreux pontes de l’UMPS, de figures comme François Bayrou, Alain Juppé, Emmanuel Macron, Manuel Valls, celui-ci aurait déjà le mérite de la clarté.

     Comme le souligne Bruno Gollnisch l’alternative  n’a jamais été aussi claire : continuer sur la voie mortifère de la fuite en avant mondialiste ou se réapproprier la maitrise de notre destin national. Tout le reste n’est que faux semblant,   mauvaise cuisine politicienne,  écran de fumée visant à masquer les vrais enjeux.

     Dans un entretien accordé  au quotidien Sud Ouest paru ce  vendredi, Alain Juppé candidat chouchous  des médias et du monde de la finance mondialiste (cela revient souvent au même),  valide cette  grille de lecture. « Il est incontestable aujourd’hui qu’il y a deux tendances à l’UMP. L’une va plus vers la droite, l’autre va plus vers le rassemblement (sic). Et ce débat-là n’est pas tranché » constate-t-il.

     Le député et ex ministre  Hervé Mariton ose tout de même une petite inflexion rapporte Le Figaro en « (plaidant) pour la reconnaissance dans son parti, de la majorité relative (ne pas empêcher le parti arrivé en tête de diriger le département). Mais le parlementaire reconnaît qu’il s’agit là d’une position «un peu plus forte (sic)  que le ni-ni qui a fait tant débat à l’UMP. Ce débat, déjà acté lors des élections régionales de 1998, peut reprendre»…

     Un débat « pas tranché » et incompréhensible répétons-le, au moment ou tous  les sondages démontrent  que la majorité de sympathisants UMP  sont  favorables  à des accords  avec le FN pour battre la gauche socialo-communiste, et partagent avec l’électorat de Marine  le désir de défendre les valeurs  traditionnelles,   la famille,  le même rejet  aussi de l’immigration de peuplement.  Valeurs et identités nationales qui sont aussi, et les électeurs UMP en sont sans doute moins conscients que leurs homologues frontistes, souvent très durement combattus au sein même des instances bruxelloises.

     Pourtant, M. Juppé réaffirme sans surprise dans cet entretien que  l’avenir de sa formation politique ne se trouve que dans le rejet   de tout positionnement souverainiste et identitaire pour s’ouvrir  au  centrisme d’essence bruxellois :  «  Je suis convaincu que si l’UMP s’enferme entre le FN et un centre à qui elle refuse d’ouvrir la porte, elle est vouée à être réduite à une peau de chagrin. Il faut retrouver l’ADN initiale de l’UMP, celle du rassemblement de la droite et du centre ».

     Il précise  encore  que la poussée du FN lors de la législative du Doubs est  « très préoccupante, tout comme le report de près du tiers de nos électeurs vers ce parti ». Aussi « la montée du FN rend plus nécessaire que jamais l’organisation d’une primaire. Si on va au premier tour de la présidentielle avec un candidat UDI, comme Lagarde l’annonce, Le Maire, Fillon, Sarkozy et moi, Madame Le Pen sera au deuxième tour avec les socialistes. Il nous faut un candidat d’union. C’est acquis, on y travaille »

     Même son de cloche de  Nicolas Sarkozy  au sujet du maintien du cordon sanitaire entre l’opposition patriotique et son parti. Un diktat réaffirmé hier dans Le Figaro : « pas d’alliance avec le Front National ». Les élus qui passeront outre seront exclus: « Je n’accepterai jamais aucun accord avec le FN, ni local, ni régional, ni national. Ceux qui se laisseraient aller à de tels accords, ils devront quitter le parti, ou on les en fera partir. »

     François Falcon le relève sur le site Boulevard Voltaire, le fait que le président de l’UMP «prenne ainsi sa base à rebrousse-poil », tendrait à prouver  que «la source du pouvoir (n’est) pas dans le peuple souverain mais dans une élite économique et médiatique suffisamment puissante pour dicter ses choix aux élus de la nation », que  « Nicolas Sarkozy (a) plus à perdre en contrariant cette élite qu’en contrariant le peuple ». Bref, «  la République dont ils nous serinent les valeurs ne serait pas une démocratie mais un système oligarchique, voire une sorte d’athéocratie … et tout cela serait fort inquiétant ».

     Pour notre part cela fait longtemps que nous n’utilisons plus le conditionnel, mais  cette révolte du peuple français contre la caste à la tête de notre démocrature, de notre démocratie confisquée,  peut être victorieuse.

     Sur ce même site  et sur  son blogue Polemia, Jean-Yves Le Gallou  estime  que  « le FN peut espérer l’emporter en 2017 ou en 2022, mais à une condition  : plumer la volaille UMP pour affronter au second tour le candidat du Parti socialiste. Ainsi, l’arithmétique électorale du FN est simple : une voix prise à l’UMP vaut deux voix prises au PS. Parce qu’une voix prise au PS, c’est seulement une voix de plus face à l’UMP, alors qu’une voix prise à l’UMP, c’est deux voix de plus face à l’UMP : une en moins pour l’UMP, une en plus pour le FN ! (…).  L’intérêt du FN est donc d’éviter tout dogmatisme idéologique et d’apporter une offre politique susceptible de rassurer les électeurs de l’UMP ».

     « Sans doute lui faut-il désormais réfléchir à la meilleure manière de le rassurer, de le séduire, voire de l’arrimer. Ceci passe notamment par la diversification de son offre médiatico-politique, en portant, à côté du discours de gauche républicano-souverainiste, un discours plus identitaire et plus conservateur, davantage en phase avec les profonds mouvements sociétaux qui traversent la société française ».

     « Il s’agit bien sûr affirme-t-il encore,  du discours identitaire et sécuritaire. Surtout du discours identitaire, d’ailleurs, puisque tout le monde aujourd’hui fait du sécuritaire (y compris dans ce que le sécuritaire a de pire : le liberticide). De ce point de vue, il ne faut pas oublier que le problème de l’immigration reste un moteur puissant ; et bien davantage par ses aspects identitaires et sécuritaires qu’économiques ».

     « Il s’agit aussi du discours conservateur en termes de valeurs : de ce point de vue, Marion Maréchal-Le Pen, Nicolas Bay et Bruno Gollnisch ont eu raison d’être présents aux puissantes manifestations sociétales de 2013/2014. Loin d’être des néos-ringards, ils se sont placés à l’avant-garde des nouveaux cycles historiques (épuisement du cycle des Lumières, épuisement du cycle de Mai 68) ».

     A charge en effet pour un  Front National soudé derrière Marine,  convaincu par l’ampleur de sa tâche et des enjeux,  de ne pas rater son rendez-vous avec l’Histoire.  

    http://gollnisch.com/2015/02/13/le-fn-rendez-vous-avec-lhistoire/