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élections - Page 592

  • Une nouvelle catastrophe grecque

    À quatre heures du matin le ministère de l'Intérieur grec donnait des résultats presque complets du scrutin que l'on qualifie d'historique de ce 25 janvier 2015. Ils portaient sur 96 % des voix, on peut donc les tenir pour définitifs. Le point essentiel ce matin me semble que, de justesse, la nouvelle assemblée ne comporte pas de majorité absolue.

    Examinons en effet le détail des résultats : Syriza obtient 36,4 % et 149 sièges. La droite obtient 27,8 %, gagnant 5 points par rapport au scrutin de juin 2012 qui l'avait ramenée au pouvoir, elle disposera de 76 sièges ; Aube Dorée obtient 6,3 % et 17 sièges ; le parti Potami de centre gauche obtient 6 % et 17 sièges ; les socialistes du PASOK n'obtiennent plus que 4,7 % et 13 sièges ; les Staliniens du KKE obtiennent 5,5 % et 15 sièges ; le parti souverainiste des Grecs indépendants 4,7 % et 13 sièges, et enfin le KDS de Georges Papandréou avec zéro siège obtient la note qu'il mérite. À noter que 8,6 % des voix se sont portées sur des listes éliminées de la représentation proportionnelle, avec 36 % d'abstentions, 1,8 % bulletins nuls et 0,6 % de bulletins blancs.

    Malgré cela, le mode de scrutin aboutit à une chambre divisée en 7 partis.

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    Le KKE, par haine du gauchiste Tsipras, ancien dirigeant de la jeunesse communiste, et en vertu d'une ligne constante, a catégoriquement exclu toute alliance avec Syriza. On peut faire confiance à ces têtes de mules pour rester sur la touche. On doit donc présumer que les seuls alliés plausibles, soit dans le cadre d'un gouvernement, soit au coup par coup au parlement, seront les élus du "fleuve", "to Potami" de Stavros Theodorakis, qui ne veulent pas la rupture avec l'Europe. Sur ce point, tous les calculs du "Grexit" pourraient bien se voir déjoués. La renégociation, pour laquelle Tsipras s'est fait élire, ne sera pas nécessairement facile, mais rien ne dit qu'elle aboutira à ce dont rêvent la plupart des gens qui applaudissent au résultat de ce scrutin.

    Beaucoup de commentaires et de spéculations avaient préempté la victoire de Syriza en Grèce. Oublions, après les avoir soigneusement archivés, tous les pronostics des derniers mois. Le moment décisif aura résulté d'une manœuvre politicienne avec l'échec de l'élection d'un président de la république supposé consensuel et nécessitant 3/5e des députés. Telle fut la cause directe de ce scrutin anticipé.

    Sans cela on pouvait juger que le calendrier économique eût ratifié les efforts considérables du gouvernement Samaras auquel il convient de rendre hommage. Les premiers résultats commençaient à s'engranger depuis l'automne, un budget en excédent primaire, une croisssance retrouvée, le recul du chômage. Si l'on doit exprimer un regret c'est bien que l'Europe bancaire et technocratique se soit révélée incapable de le faire savoir.

    Comme toute situation politique nationale celle-ci ne peut, d'ailleurs, se transposer sans dommage dans un système constitutionnel différent.

    Par exemple, il serait faux d'assimiler Syriza à un parti "populiste" du simple fait qu'il n'a développé qu'une campagne strictement démagogique.

    Il est non moins faux que ce parti soit "hostile" à l'Union européenne et à "l'Europe" : pour le moment, il entend au contraire, tirer le maximum de la situation, marchant sur les traces du PASOK des années 1980, à l'époque d'Andreas Papandréou, élu dans des conditions tout à fait analogues et dont il a récupéré l'électorat.

    Il marchera sur la voie désastreuse que l'on a toujours connue.

    Souhaitons simplement que cela ne dure ni trop longtemps ni trop intensément.

    Certes, Syriza s'étiquette comme "gauche radicale", c'est le nom du parti, mais ce n'est au départ qu'un rassemblement anarchique d'extrême gauche plus ou moins issu de l'ancien parti communiste dit "de l'intérieur".

    Ses cadres vont polluer une bureaucratie qui n'en avait déjà guère besoin, malgré une cure d'amaigrissement salutaire.

    Ce parti s'est toujours prononcé en faveur du laxisme face à l’immigration clandestine. Il va coûter très cher à ce pays comme à l'Europe. Et la catastrophe socialiste sera surtout sensible pour la Grèce elle-même, en termes d'identité comme de prospérité.

    Depuis les deux successeurs de Périclès, les méfaits de la démagogie athénienne remontent très loin dans le temps. Elle n'en gagnera pas pour autant sur le terrain de l'efficacité.

    Rappelons les épisodes précédents. En 429 avant Jésus-Christ le stratège Périclès fils de Xanthippe meurt de la peste. Le long conflit avec Sparte, qu'à la suite de Thucydide nous appelons "Guerre du Péloponnèse", n'en est qu'à sa deuxième année. Il durera plus d'un quart de siècle jusqu'à la ruine d'Athènes en 404.

    Le principal responsable de ce désastre exemplaire fut le vainqueur des urnes, après la disparition de Périclès, le marchand de boudin Cléon "le plus violent parmi les citoyens et fort écouté du peuple", d'après Thucydide, "une sorte de génie dans le domaine de la fourberie et de la calomnie" d'après Aristophane.

    Mort courageusement au combat en 422 il aura laissé des traces profondes dont Tsipras 2436 ans plus tard nous montre le caractère presque répétitif. Entre-temps il avait plu aux Enfers d'envoyer, après tant d'autres, un Andréas Papandréou ruiner son pays dans les années 1980 et 1990.

    Dès le IVe siècle, et au contraire des sophistes du Ve siècle démocratique, les philosophes, Platon comme Aristote, avaient construit leurs réflexions sur le constat du mal engendré par ce genre de personnages, aussi bien les chefs démagogues que leurs vaseux communicants.

    JG Malliarakis      

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  • Caracas, Athènes, Paris

    L'extrême gauche européenne mise, depuis des semaines, sur la victoire du parti démagogique Syriza en Grèce. La catastrophe que l'arrivée au pouvoir du camarade Tsipras peut provoquer dans son pays ne les inquiète pas : elle les réjouit.

    Publié dans "Le Monde", le témoignage d'Arnaud Leparmentier sur le meeting de "soutien", mérite à cet égard d'être cité largement : 


    "… Car c’est de cela qu’il s’agissait, soutenir l’arrivée au pouvoir en Grèce de l’extrême gauche Syriza – il paraît qu’il faut dire gauche radicale, mais nous persisterons à appeler un chat un chat et Rollet un fripon."

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    "Ils ont défilé, poursuit-il. L’écrivaine Susan George pour Attac, Pierre Laurent pour le PCF, Jean-Luc Mélenchon pour le Front de gauche et Cécile Duflot pour les Verts. Il y avait même un élu grec dans cette Internationale française, l’eurodéputé de Syriza et professeur de droit public, Georgios Katrougalos."


    "Il flotte en cette fin de campagne électorale une petite musique lancinante, celle qui nous dit : ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. Les détracteurs de Syriza sont moqués comme ceux qui imaginaient les chars soviétiques débarquer à Paris en mai 1981. Des chars, il n’y eut point. Mais des bêtises pendant deux ans, jusqu’au salutaire virage de la rigueur en 1983, plus qu’il n’en fallait.
" (1)⇓

     À Caracas règne un gouvernement du même ordre. Or, déjà, l'expérience arrive, sans doute, à son terme naturel : la faillite et la misère. Et, quand il n'y a plus de foin au râtelier, dit le proverbe, les ânes se battent entre eux. Or, nous assistons sans doute à la fin de l'illusion "chaviste".

    En 2014, le Venezuela est entré en récession. Et la descente aux enfers a précédé la baisse du prix du pétrole. Elle s'accompagne d'un taux d'inflation de 63,6 % sur 12 mois, le plus élevé de toute l’Amérique latine.
La baisse de 2,3 % du PIB au troisième trimestre a fait suite aux deux baisses précédentes de 4,8 % et 4,9 % respectivement aux premier et deuxième trimestres de l’année. (2)⇓

    Ces chiffres ont été officialisés par la Banque centrale du Venezuela (BCV) elle-même, et commentés à Caracas par l’économiste José Guerra ex responsable des enquêtes économiques de la BCV.

    La forte chute des prix du pétrole, principal produit d’exportation du Venezuela, a été accompagnée du recul de 12,3 % des importations du secteur privé. Or, le pays importe beaucoup de biens alimentaires et de produits médicaux.

    Si l'on suit le raisonnement de la Banque centrale du Venezuela la baisse du PIB et la hausse de l’inflation s'expliquent par les manifestations de l’opposition entre février et mai. Elles ont en effet "empêché une distribution satisfaisante des biens de consommation courante à la population et la production normale des biens et des services". Et, selon la BCV, cela a entraîné "une poussée inflationniste et un recul de l’activité économique". CQFD.

    Ceci tendrait à démontrer que l'échec politique du "socialisme bolivarien" contribuerait au marasme du niveau de vie économique de ce malheureux pays. Malheureusement la réciproque est à craindre.

    Depuis le désastre des assignats sous la Terreur nous savons aussi que la réponse constante que cherchent à donner les "expérimentateurs" se traduit par plus de rationnement, plus de dirigisme, et plus de répression. Et ceci conduit, conduira et a toujours conduit, inexorablement, à plus de misère pour le peuple que l’on prétend défendre.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/page/2/

    Apostilles

    1.  cf. Le Monde du 22 janvier article "Syriza ou le masque de Solon".
    2.  Chiffres cités par Présent le 20 janvier.
  • Ce grand ménage qui vient

    Cette victoire était attendue, son ampleur n’a pas surpris. La coalition Syriza emmenée par Alexis Tsipras regroupant groupuscules, partis d’extrême gauche et figures dites plus modérées de la gauche radicale,  a largement emporté les élections législatives qui se déroulaient hier en Grèce. Face à une opposition émiettée, Syriza frôle la majorité absolue  (151 sièges) avec 149 députés, soit plus de 36% des voix. Signe parmi d’autres des bouleversements politiques qui ont secoué ce pays depuis qu’il est tombé entre les griffes de la troïka BCE-FMI-UE, le parti Socialiste, le Pasok, un des piliers de la démocratie grecque, est brisé, à, terre. Largement responsable des politiques nocives, laxistes qui ont conduit la Grèce au chaos économique et social, le Pasok avait également pris un part très active depuis 2010 aux reformes d’austérité. Il recueillait 45% de suffrages il y a dix ans et quelques mois avant le début de la crise,  aux  législatives de septembre 2007, il obtenait encore plus de 38% des voix. Il se retrouve aujourd’hui en quatrième position, avec 5% des suffrages,  derrière la formation d’extrême droite Aube Dorée ( 7% ).

     Sans nier le gouffre séparant le programme de l’extrême gauche grecque et celui de l’opposition nationale en France, Marine Le Pen s’est logiquement félicitée ce matin au micro de RTL de « la gifle démocratique monstrueuse que le peuple grec vient d’infliger à l’Union européenne ». « Je crois que le débat des élections grecques, c’est d‘être libre. Et ça c’est ni de droite, ni de gauche. »

     A Athènes , le futur Premier ministre Alexis Tsipras a affirmé hier soir que «le verdict du peuple grec signifie la fin de la troïka », réitéré son souhait de renégocier la dette –que le Front National refuse de voir payer en partie par les contribuables français- tandis que Jean-Marie Le Pen exprimait à Paris ses doutes sur la capacité de Syriza à « tenir ses promesses ».

     Le président d’honneur du FN a cependant salué dans cette élection  «un désaveu de l’Union Européenne » qui va «dans le même sens que le combat que nous (le FN, NDLR) menons». Pour autant, la vérité commande de dire également que l’Europe de Bruxelles, qui, avant la crise, a beaucoup arrosé la Grèce avec l’argent des autres contribuables européens, n’est pas la seule responsable de tous les maux qui accablent cette nation. Nous le disions sur ce blogue, les Grecs ont payé aussi au prix fort leur vote en faveur du Pasok ou de son adversaire de droite, Nouvelle Démocratie, qui se sont succédés au pouvoir.

     Ce sont ces deux principaux partis, et principalement la gauche et les socialistes grecs c’est vrai, qui sont responsables des décennies de gabegies diverses et de comportements ubuesques qui se sont prolongés jusqu’à la crise. Un pays où 35 % de l’économie fonctionnait au noir. Au nombre des aberrations grecques, son fonctionnariat pléthorique qui absorbait 40 % de la dépense publique (32 % des salariés), un départ à la retraite qui était  fixé officiellement  à 61 ans, mais que l’on pouvait prendre à 55, voire à 40 ans. Il y a trois ans encore, 7 fonctionnaires sur 10 ne travaillaient pas (!) mais percevaient des primes, par exemple pour  savoir se servir d’un ordinateur  et les douaniers une autre prime quand ils arrivaient à l’heure au bureau… . «La plupart de ces primes échappaient à l’impôt et doublaient parfois le salaire des fonctionnaires sur 14 mois ! »  notait alors Le Figaro. Cela ne pouvait pas durer éternellement…

     Cela étant dit, Bruno Gollnisch le soulignait déjà le 7 janvier, le Front National se félicite de la lame de fond anti bruxelloise qui se lève en Europe. Ce refus de l’euromondialisme, de la désastreuse politique d’austérité –à ne pas confondre avec la nécessaire et légitime rigueur dans la gestion des comptes publics- s’incarne parfois certes de manière brouillonne, ambigüe, dans des formations de nature très diverse, mais elle est le signe d’une résistance populaire encourageante aux dogmes établis.

     Peu importe dans ces conditions que l’eurodéputé et cadre de Syriza, Dimitris Papadimoulis ait expliqué sur Twitter que « le programme de Syriza est complètement différent de l’extrême droite. La sympathiealléguée de Le Pen à Syriza, est fausse et dégoûtante ».

     Fausses et dégoutantes pour le coup sont les propositions d’un laxisme délirant de  Syriza en matière  d’immigration dont nous nous sommes fait l’écho sur ce blogue. Propositions qui sont de même nature que celles formulées notamment  par les officines  immigrationnistes européistes, les ultra-libraux  le Medef, ou encore l’extrême gauche mélenchoniste.

     Ce  qui explique d’ailleurs assez largement  le désaveu populaire qui frappe en France le Front de Gauche, la Grèce ne connaissant elle pour l ’instant que les balbutiements du phénomène migratoire…

     Immigration de peuplement que Manuel Valls, dans notre pays ravagé par la crise, la pauvreté et le chômage,  entend non pas stopper mais disperser ! M. Valls a présenté jeudi un énième plan banlieue et une «politique du peuplement, pas seulement politique du logement et de l’habitat. Politique du peuplement pour lutter contre la ghettoïsation, la ségrégation».

     Pour concrétiser cette «politique de peuplement» rapporte Le Figaro , une phase de débats va voir le jour. C’est le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner, et sa secrétaire d’État, Myriam El-Khomri, qui ont été chargés de l’animer. Début mars, un comité interministériel consacré à la lutte contre les inégalités, au combat pour l’égalité dans les quartiers sensibles sera réuni à Matignon pour acter de plusieurs mesures (…)».

     «Outre l’idée de politiques postivement discriminantes dans les secteurs du logement et de l’enseignement, Patrick Kanner faisait remarquer (…) qu’un taux de TVA réduit à 5,5% a été institué dans 1300 quartiers populaires (sic) depuis le 1er janvier dernier afin de multiplier le nombre de propriétaires dans ces zones. Il évoquait déjà cette mesure comme partie prenante d’une politique de peuplement. S’il admettait que l’État ne pourrait pas contraindre des foyers à venir s’installer dans ces zones défavorisées, il envisageait par exemple des mesures incitatives pour les jeunes couples ».

     Marine Le Pen s’est élevée contre  cette nouvelle aberration socialiste. « Régler le problème de l’immigration massive et du communautarisme en diffusant l’immigration de masse partout, en allant disséminer l’immigration dans le plus petit village du tréfonds des campagnes ? C’est mieux que l’immigration se concentre dans certains quartiers? « Je crois qu’il ne faut pas d’immigration du tout. Il faut l’arrêter. Valls dit qu’il faut continuer la politique d’immigration, continuer d’accueillir 200.000 personnes par an alors qu’on a 5 millions de chômeurs et 8 millions de pauvres, continuer à naturaliser, à régulariser des clandestins…».

     Voilà pourtant les seuls enseignements pratiques que  Manuel  Valls – décrit pourtant souvent  comme le plus lucide des socialistes sur les questions d’immigration et d’insécurité !!!- entend tirer de la situation de notre pays, des récents attentats, de l’échec de l’assimilation…

     Jean-Yves Le Gallou le notait sur son blogue,  «Hollande, Valls, Taubira et les médias de propagande ont recouru à la culture de l’excuse : les frères Kouachi et Coulibaly seraient des victimes de la société, voire d’un  apartheid à la française . Il est pourtant difficile d’avoir été plus choyé qu’eux par la société : logements aidés, vacances offertes  -les Frères Kouachi invités tous les  étés à la Grande-Motte par la Fondation Claude Pompidou, NDLR- , sport payé, emplois aidés, accès privilégiés à la télévision et aux médias, invitation à l’Elysée-Coulibaly y avait été reçu par Sarkozy, NDLR-, que de bonnes fées se sont penchées sur eux ! Mais cela n’a pas suffi, alors il va falloir en faire davantage. Grâce aux frères Kouachi des milliards d’euros supplémentaires vont se déverser sur les banlieues : merci qui ? ».

     Là aussi il est temps que les Français disent stop ! Pour cela ils doivent aussi renverser la  table, et faire subir au PS et à l’UMP le même sort que les Grecs ont octroyé ce dimanche au Pasok et à Nouvelle Démocratie. Au coup de tonnerre dans le ciel grec, doit succéder le réveil Français. Du courage, des efforts, il nous en faudra pour remettre la France sur le bon chemin,  nettoyer les écuries d’Augias. Selon la légende  Héraklès détourna pour se faire le fleuve Alphée. En canalisant le courant, qui ne cesse de grossir,  de contestation du Système UMPS, le FN  est en capacité, comme jamais jusqu’à présent,  de mener à bien cette tâche essentielle. Avec l’aide indispensable de tous les Français de bonne volonté.

    http://gollnisch.com/2015/01/26/ce-grand-menage-qui-vient/

  • Actualité de la semaine : Valls montre les muscles, la vidéo d'Aymeric Chauprade…

  • Cacophonie au Front national : une fracture « civilisationnelle »…

    Ce qu’explique Aymeric Chauprade dans la petite vidéo controversée, relayée par la nièce et le père, réfutée par la fille, relève, selon les militants, d’une lapalissade.

    Cacophonie dans la presse : « Marine Le Pen désavoue Aymeric Chauprade », « Marion Maréchal contredit Marine Le Pen en relayant Aymeric Chauprade », « Jean-Marie Le Pen défend Aymeric Chauprade en critiquant Marine Le Pen ». Rien ne va plus au Front national…

    La politique est une chose étrange. En toute logique, le Front national aurait dû sortir grandi, raffermi, conforté des récents événements qui ont bouleversé la France. Ne venaient-ils pas de lui donner tragiquement raison ? De désavouer tous ceux qui l’accusaient de surfer sur la peur ? De prouver que ses mises en garde ne relevaient pas du fantasme ? Il en sort contre toute attente désuni, fragilisé, passablement illisible. Les tensions internes éclatent au grand jour.

    On pouvait croire cependant que la ligne de fracture, s’il y en avait une, se situait, pour résumer, sur la question « mariage pour tous », Front national conservateur, façon Chauprade, contre Front national libertaire, façon Philippot. Il semblerait donc que cette fracture aille bien au-delà. Ou alors, que ces questions sociétales ne soient pas accessoires, comme l’a souvent laissé entendre Marine Le Pen, mais une partie d’un tout qui les dépasse et que l’on pourrait appeler « civilisation ».

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  • Avec nous, avant qu’il ne soit trop tard

    Lundi à Cologne (Allemagne), dans la cadre de la promotion de son livre Soumission (interrompe en France et largement ailleurs à la suite des attentats),  Michel Houellebecq a été amené à répondre à de nombreuses questions  sur l’opposition nationale a constaté le journal Libération. «Depuis à peu près quarante ans a ainsi expliqué l’écrivain, l’histoire politique de la France est une tentative générale de tous les partis, tous les médias et tout le pouvoir culturel de freiner l’ascension du Front National, et l’échec de cette tentative» . Le FN «est parti avec deux trucs (sic): lutte contre l’immigration et lutte contre l’insécurité». «Entretemps, il a récupéré à lui tout seul le sentiment antieuropéen parce que les autres partis de gauche et de droite ont liquidé leur opposition interne à l’Europe (…) tout récemment, il a rajouté une protestation anti-islam, une protestation antirigueur, il est un peu tous azimuts (…) ça fait beaucoup de choses pour attirer ».  Last but not least, le Front National «a récupéré, arme suprême, une nostalgie de l’époque où la France se vivait comme indépendante, non soumise à l’Europe et non soumise aux Etats-Unis, donc l’époque de De Gaulle, en fait ».

     Fort de cette analyse rapide,  taillée à la serpe mais plutôt honnête,  Michel Houellebecq en tire comme conclusion que la prochaine présidentielle est «dangereuse, potentiellement». Pourquoi ? Parce que si cette poussée nationale-souverainiste, populiste est  insuffisante (ce qu’il croit ?) pour permettre à Marine Le Pen de l’emporter au second tour, l’affaiblissement de la droite juppéiste ou sarkozyste ne lui  permettra pas de rafler la mise,  ce qui entrainera  le maintien de la gauche au pouvoir.  Or, « en 2017, la France sera encore plus à droite qu’elle ne l’était en 2012, si François Hollande est encore réélu, cela peut tourner mal ».

     Nous le constatons, l’écrivain inscrit encore sa réflexion politique sur un très dépassé et artificiel  clivage droite-gauche auquel de moins en moins de Français adhère, au lieu de lui substituer le seul qui vaille aujourd’hui. En l’occurrence celui opposant d’un côté les défenseurs des frontières, des protections, des  identités,  des valeurs helléno-chrétiennes, des souverainetés nationales  et de l’autre celui des ultra libre échangistes, les adeptes du  laisser faire laisser passer, qu’ils se revendiquent  du camp atlanto-bruxellois, du mondialisme,   ou encore de l’internationalisme à la sauce altermondialiste.

     Exemple parmi une foultitude d’autres, les routiers Français en grève ces derniers jours, matraqués par la crise, soumis à une inexorable baisse de leur salaire et de leur pouvoir d’achat,  sont en train d’être mis à mort par l’UE.  Notamment du fait de l’application de la directive sur les travailleurs détachés , soutenue  par l’UMPS,  tandis que des patrons n’hésitent pas à délocaliser  leurs entreprises dans les pays de l’est pour tirer bénéfice  de prestations sociales moins avantageuses pour les salariés.  Dans ces conditions, quelles raisons auraient nos compatriotes routiers  de voter en 2017 pour  Hollande ou  Sarkozy, Valls ou Juppé ? Au-delà du bla-bla habituel, ces derniers ne bougeront pas le petit doigt en leur faveur,  au nom de leur soumission idéologique aux dogmes de l’Europe de Bruxelles, quand  bien même ladite directive achève  de ruiner de paupériser de nombreux artisans et petites entreprises.

    Ce danger FN pointé par la caste polico-médiatique, est tout simplement  la prise de conscience par le peuple français que la société ouverte, diluée par le haut dans l’européisme et sapée  par le bas par  l’immigration de peuplement, la doxa multiculturaliste, la société bâtie, voulue, imposée par les partis du Système ne fonctionne pas et mène la France à sa perte.

    Hier, lors de ses vœux à la presse, et à la  lumière des derniers attentats,  Manuel Valls a dressé le bilan de quarante ans de cogestion  droite-gauche: « Ces derniers jours ont souligné beaucoup des maux qui rongent notre pays ou des défis que nous avons à relever. A cela, il faut ajouter toutes les fractures, les tensions qui couvent depuis trop longtemps et dont on parle uniquement par intermittence » « Après on oublie, c’est ainsi… Les émeutes de 2005, qui aujourd’hui s’en rappelle et pourtant… Les stigmates sont toujours présents ».

     Le Premier ministre a évoqué quelques unes des conséquences de cette délirante poursuite de l’immigration de peuplement, qui empêche toute assimilation, a fortiori en période de crise et de chômage de masse. A savoir  « la relégation péri-urbaine, les ghettos (…), un apartheid territorial, social, ethnique, qui s’est imposé à notre pays », « la misère sociale », «les discriminations quotidiennes parce que l’on n’a pas le bon nom de famille, la bonne couleur de peau, ou bien parce que l’on est une femme ».

    M. Valls a bien intégré les recommandations du cercle de réflexion Terra Nova incitant le PS à jouer la carte du clientélisme en direction de toutes les minorités, puisque le Français de souche, périurbain, issu des catégories populaires mais aussi désormais de la classe moyenne, s’est détourné de la gauche et vote désormais FN.

    Une France d’en bas, des invisibles , une France périphérique décrite par les travaux de Christophe Guilluy, elle aussi en voie de paupérisation, accablée par le crise, mais certes, qui ne brûle pas de voitures, n’agresse pas policiers et pompiers, ne stocke pas des armes. Le criminologue Xavier Raufer l’avait en outre déjà relevé, les départements qui concentrent le plus de pauvreté sont la Creuse et la Corrèze, pas la Seine Saint-Denis…

     Bien sûr, courageux mais pas téméraire, M. Valls n’en tirera pas  les conclusions qui s’imposent. Il poursuit au contraire avec opiniâtreté  les mêmes objectifs antinationaux , au sens large, qu’Alain de Benoist sur le site Boulevard Voltaire a assez  bien  résumé, dans la ligne de la stratégie mise  en place par la manifestation du 11 janvier.

     Celle-ci avait au moins six objectifs: « marginaliser le Front National et neutraliser l’UMP (qui est évidemment tombée dans le panneau la tête la première) au nom de l’ union sacrée, solidariser les Français autour d’une classe politique gouvernementale discréditée, justifier l’engagement de la France dans une nouvelle guerre d’Irak où elle n’a rien à faire, mettre en place un espace policier européen où l’on sait d’avance que ce ne sont pas seulement les islamistes qui seront surveillés (Manuel Valls affirmant sans rire que les mesures exceptionnelles  qu’il s’apprête à prendre ne seront pas des mesures d’exception!), faire croire que le terrorisme auquel nous sommes aujourd’hui confrontés a plus à voir avec le Proche-Orient qu’avec l’immigration et la situation des banlieues, enfin persuader l’opinion que,  face au terrorisme , la France, fidèle vassale du califat américain, ne peut qu’être solidaire de pays occidentaux qui n’ont jamais cessé d’encourager l’islamisme, tout en noyant leurs erreurs et leurs crimes derrière le rideau de fumée du  choc des civilisations  (Poutine n’avait bien sûr pas été invité !) ».

     « Dans une France plongée en état d’apesanteur et noyée dans la moraline poursuit-il,  on aura tout vu. Les cloches de Notre-Dame de Paris sonnant le glas pour les bouffeurs de curé. L’ union nationale  sans le Front National. La  liberté d’expression  réduite au droit au blasphème et s’arrêtant à Dieudonné. Celle des caricaturistes dépendant de la personne visée (Mahomet en train de sodomiser un porc : tellement drôle ! Christiane Taubira en guenon : intolérable !). Des bataillons de chefs d’État (deux fois le G20 !) chantant les louanges d’un titre dont ils n’avaient jamais entendu parler huit jours plus tôt. Des millions de zombies se ruant dans les kiosques pour acheter, tel le dernier smartphone, un journal qu’ils n’avaient jamais eu la curiosité d’ouvrir depuis vingt ans. Le badge  Je suis Charlie  succédant au ruban pour le SIDA et à la petite main de  Touche pas à mon pote . Spectacle surréaliste ! »

     Surréaliste mais aussi pour certains, une sorte de répétition générale de ce à quoi nous devons nous attendre lors de la prochaine présidentielle si Marine se qualifie pour le second tour. Le Monde et Marianne ont relevé le caractère très monocolore des défilés du 11 janvier , l’absence  évidente de « la France des banlieues »  qui n’est pas venue défiler avec « les bourgeois », les «blancs »; n’en déplaisent  aux médias qui ont filmé les trois ou quatre  imams présents et autres jeunes issus des minorités pour persuader le bon peuple du contraire.

    Mais à  voir la sociologie de la manif parisienne du 11 janvier, principalement  la génération qui avait une vingtaine d’années en 68, des enseignants, des fonctionnaires, des bobos, et une jeunesse, toujours manipulable et proie facile du totalitarisme compassionnel évoqué dernièrement par Bruno Gollnisch, on la devine assez semblable à celle qui défilera contre le  FN quand la caste politico-médiatique en lancera la consigne.

     Sur son blogue, Guillaume Faye a rappelé les propos de  Jean-Marie Le Pen: « je n’ai pas envie de soutenir l’action gouvernementale impuissante et incohérente face à un problème (le terrorisme musulman) qui touche évidemment de très près à l’immigration massive subie par notre pays depuis quarante ans ». Car le cœur du problème est là poursuit M. Faye : la France est le déversoir d’une immigration invasive de peuplement en très grande majorité musulmane et  à forte fécondité. Et l’on ne s’attaque pas à cette vraie cause, du fait de l’idéologie cosmopolite et antiraciste».

    « Le déni de réalité et la stupidité poursuit-il,  ont atteint un paroxysme pathologique qui n’a été égalé dans l’histoire qu’au IVe siècle lorsque les élites romaines faisaient entrer dans la romanitas les Barbares pour les protéger des …invasions barbares», Guillaume Faye  invitant à la lecture à ce sujet de l’excellent livre de  Michel De Jaeghere, Les derniers jours, la fin de l’empire romain d’Occident.  

    Mais il est surtout temps d’agir. Les Français ont (encore) leur avenir entre les mains, et jamais le vieux slogan du FN n’a été autant d’actualité: Avec nous avant qu’il ne soit trop tard! 

    http://gollnisch.com/2015/01/21/avec-nous-avant-quil-ne-soit-trop-tard-4/

  • De « l’esprit du 11 janvier »…

    Disparues, les interrogations sur la capacité de l’Etat à protéger les Français avec un budget de la Défense et de sécurité en chute accélérée sous l’ère Chirac-Sarkozy-Hollande ? Envolées,  les toutes aussi légitimes inquiétudes sur  les  failles identitaires, communautaires qui minent la cohésion nationale ? Nicolas Sarkozy l’assurait à sa garde rapprochée  la semaine dernière : « Hollande va prendre dix points dans les sondages». C’est mieux que ça. Selon le dernier baromètre Ipsos/Le Point, MM. Hollande et Valls ont gagné respectivement 20 et 23 points de bonnes opinions. Une embellie utilisée par le chef de l’Etat,  son entourage et les communicants, lesquels n’ont pas manqué pourtant de répéter sur tous les tons ces derniers mois qu’il ne fallait pas gouverner en fonction des sondages. Aujourd’hui, les mêmes expliquent que le regard de nos compatriotes sur François Hollande a changé, qu’il incarne désormais la fonction, à la fois protecteur-père de la nation et grand frère qui console.

     Les plus cyniques des socialistes voient déjà dans  les attentats des 7 et 9 janvier la divine surprise que le gouvernement attendait pour se remettre en selle. D’autres évoquent la «chance légendaire», la «baraka» de Hollande en comparant ce drame avec le scandale qui a écarté DSK de la course à l’Elysée, qui lui a permis de devenir candidat et calife à la place du calife.

    Pour autant, cette embellie relative ne sera qu’un feu de paille si, au-delà même des questions sécuritaires et identitaires, ce gouvernement empêtré dans ses  mauvais dogmes et prisonnier des oukases de Bruxelles, s’avère incapable  de redresser le cap dans le domaine économique et social. Sur fond de poursuite des fermetures d’entreprise, des délocalisations, l’Unedic annonce au bas mot environ 100 000 chômeurs de plus cette année. La crise est bien évidemment présente dans l’esprit des Français, notamment de ceux qui se rendront aux urnes en mars prochain pour les élections départementales et en décembre pour les  élections régionales.

     L’intérêt de la gauche au pouvoir, et plus largement d’ailleurs des partis du système  face à la prise de conscience que représente le vote FN et Marine, est résumé  par l’exhortation récurrente de François Hollande : « Il faut que perdure l’esprit du 11 janvier » – jour de la Marche républicaine.  Bref, comprendre qu’il s’agit de détourner  l’esprit de concorde, d’unité pour n’y substituer que l’adhésion obligatoire et totalitaire aux valeurs (dévoyées) de tolérance, d’antiracisme, de refus des extrémismes,  sur fond de propagande européiste et atlantiste. Le tout  résumé sous le vocable « je suis Charlie », déversé ad nauseam pour mieux paralyser et étouffer  toute réaction populaire contre les échecs de l’ UMPS.

     La manœuvre de diversion je suis charlie, n’est pas sans analogie avec une arnaque  du même tonneau et obéissant aux mêmes motivations, imaginée par les grands communicants et stratèges de la Mitterrandie, à savoir la création de SOS racisme.

    SOS racisme fut crée par le PS quand la gauche au pouvoir a abandonné, lors du tournant de la rigueur en 1983 et la démission du Premier ministre  Pierre Mauroy, sa volonté de « changer la vie »  selon le slogan alors d’usage,   d’incarner une alternative au modèle libéral,  capitaliste,  la dimension « révolutionnaire » de son projet social et économique.

     Les socialistes ont donc  été obligés de chercher une politique de substitution pour se démarquer du programme économique de la  droite auquel ils s’étaient convertis à quelques nuances prés. Ils l’ont trouvé en inventant une nouvelle idéologie. Cette idéologie,  partagée par les ultra-libéraux de droite, cette arme de guerre contre l’instinct de conservation de notre peuple,  ce fut, c’est l’antiracisme, autrement baptisé antifascisme.

     Une vaste entreprise de culpabilisation/émasculation des Français. Celle-ci marche de pair avec la diabolisation de notre histoire, la repentance généralisée pour les « crimes «  de nos ancêtres, une volonté de nier notre identité physique et  culturelle, mais aussi  les racines helléno-chrétiennes de notre civilisation -qui se transforme souvent en hostilité radicale affichée à l’égard de  celles-ci-,  le tout saupoudré d’une bonne dose d’ethno-masochisme.

     Une diversion  accompagnant le  ralliement du PS et de ses  alliés au concept d’ingérence, de guerre humanitaire. Le (faux) drapeau sous  lequel le Nouvel ordre mondial et son bras armé l’Otan, se sont  employés (ou s’emploient actuellement)  à liquider les régimes  résistant à leurs oukases et/ou contrecarrant leur  plan (ex Yougoslavie, Irak,  Libye, Syrie, Russie…).

     Un épouvantail (le danger fasciste sur le thème du « plus jamais  ça ») bien commode également pour justifier la montée en puissance de la censure frappant les esprits libres et autre lanceurs d’alerte ( comme la loi Gayssot de 1990 sans cesse renforcée depuis).  Un leurre  pour  masquer et justifier  les propres abandons de souveraineté, de libertés  de notre pays  concédés depuis Mitterrand et Maastricht, broyant  la France dans l’engrenage de la machine  euromondialiste bruxelloise.

     Cette évolution, cette idéologie dominante était aussi celle défendue, véhiculée, dans son style crapoteux,  ordurier et extrémiste bien particulier,  par Charlie Hebdo seconde mouture,  crée sous  François Mitterrand qui, sous l’impulsion, de son premier directeur de la publication (de 1992 à 2009), le neocon et néo-sarkozyste  Philippe Val (auquel Charb a succédé), se fit le promoteur de toutes les propagandes de l’empire atlantiste. Le tout, bien  sûr,  sous le masque de la grasse rigolade ou des combats  éternels du peuple de gauche contre les « ennemis de la liberté »…

     Autant dire constate Bruno Gollnisch, que « l’esprit du 11 janvier » régnera aussi sur la législative partielle du Doubs -premier tour le 1er février- qui désignera le successeur de Pierre Moscovici, nommé commissaire  européen aux affaires économiques en récompense de ses échecs cuisants au sein du gouvernement Ayrault…Une quatorzième  législative partielle depuis 2012, toutes perdues jusqu’ici par les socialistes , dans laquelle le PS, tout un symbole,  joue sa  majorité absolue à l’Assemblée  qu’il détient d’un petit siège (289 députés).

     Une volonté pour les acteurs du Système de se serrer les coudes  qui anime pleinement le candidat UMP Charles Demouge qui, selon le Lab d’Europe 1, a fait de la lutte contre l’opposition nationale sa priorité absolue. Il a annoncé  qu’il préfére voter PS pour empêcher le FN de gagner:«Évidemment, il ne faut pas que le FN gagne». Evidemment…

     Marine Le Pen a déjà fait le déplacement pour soutenir la candidate frontiste Sophie Montel , Manuel Valls a fait de même pour donner un peu d’éclat au champion local du PS; Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand et peut-être même  Nicolas Sarkzoy sont annoncés dans la circonscription…

    http://gollnisch.com/2015/01/20/de-lesprit-du-11-janvier/

  • Le Franc Parler d’Éric Brunet : Les Français trop indulgents avec Hollande, Valls et Cazeneuve

    Alors que les sondages indiquent que François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve ont beaucoup gagné en popularité… Eric Brunet estime au contraire que les dernières épreuves traversées par la France ne sont pas à mettre au crédit du gouvernement.

    http://fr.novopress.info/

  • Entretien avec Stephane Montrelay, maire de Rans (Jura) : « J’ai décidé de me rapprocher du RBM »

    Stephane Montrelay, maire de la commune de Rans, dans le Jura, a annoncé avoir rejoint le Rassemblement Bleu Marine fin décembre 2014. Dans un entretien à Novopress, il nous explique les raison de son choix.

    Novopress : Monsieur le Maire de Rans (39)vous avez annoncé fin 2014 votre ralliement au Rassemblement Bleu Marine, merci d’avoir choisi Novopresspour nous expliquer votre choix. Qu’est ce qui a motivé votre décision et pourquoi maintenant ?

    Stephane Montrelay : Bonjour, élu Maire de ma commune lors des dernières élections municipales, j’ai découvert le monde politique et l’hypocrisie des élus. Mon engagement n’était ni compatible avec ces usages ni avec la politique engagée par le PS comme celle de l’UMP. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de me rapprocher du RBM. J’y ai découvert des personnes convaincues et sincères dans leur volonté de faire bouger les lignes.

    Pouvez-vous nous résumer votre parcours politique?

    S. M. : L’envie de m’impliquer dans les affaires de ma commune m’a poussé à me porter volontaire, avec d’autres personnes, pour conduire une liste. Après mon élection, rencontrant des responsables locaux du RBM, j’ai décidé de m’investir avec eux, dans un mouvement qui rassemble des patriotes qui travaillent sur des problématiques au-delà de ma commune. Je pense sincèrement que les maux dont souffre ma commune sont imputables à une gestion globale du pays. Par conséquent, il est logique de vouloir s’investir par ailleurs, dans le premier parti de France, qui à ma connaissance est le seul à remettre en cause la politique de l’Union Européenne.

     

    Quelle a été la réaction de votre Conseil Municipal et de vos administrés face à votre décision de rejoindre un parti politique alors que vous avez été élu sur une liste sans étiquette ?

    S.M. : Je ne vous cache pas que j’ai eu quelques réactions épidermiques face à moi mais de façon très marginale. Après explications, les gens comprennent rapidement le sens de mon engagement.
    Avec les membres du conseil municipal, nous avions fait une liste sans étiquette ; sur une commune de 511 habitants cela nous semblait ridicule à notre sens d’emprunter une étiquette politique dans la mesure où c’est la gestion en bon père de famille qui est primordiale et non les convictions politiques.
    Au sein du conseil certains ont reconnu que nous n’avions pas les mêmes idées mais chacun a su reconnaître mon ouverture d’esprit, mon sens du devoir et du travail accompli depuis le début de mandat.

    J’invite mes administrés à me juger sur mon travail accompli plutôt que sur mes idées politiques qui ne changeront pas la rigueur que je mets dans la gestion de notre commune.
    Je regrette toutefois un certain manque de professionnalisme de la part de vos confrères nationaux, déchaînés, qui indiquaient que ma commune était FN. Ils pourraient rester sur cette posture malhonnête, mais comment vont-ils titrer leur prochaine édition quand ils écriront sur l’investiture PS de l’un de mes voisins maires pour les prochaines élections ? Vont-ils dire que la commune est devenue PS ?

    Quelles idées du programme du FN / RBM ont motivé votre décision ?

    S.M. : Il s’agit d’un ensemble d’idées, tout d’abord je suis profondément européen mais la question que je me pose est de savoir quelle Europe nous voulons ? Une Europe qui profite à qui ? Non pas celle des lobbyistes et des multinationales, moi, je défends celle qui prend soin de son peuple et de ses nations en garantissant leur liberté d’action.
    Ensuite on pourrait parler du système ultra-libéral qui nous est imposé par l’Union européenne qui ne propose aucun protectionnisme, bien loin d’autre pays qui ne s’en prive pas…

    Mais je pense que le principal et que chacun puisse mesurer à son niveau que nous sommes dans une phase de régression de notre pays.

    L’immigration, l’insécurité et la défense de notre identité sont les principales raisons mises en avant par les électeurs qui votent Front National, quel est votre avis sur le « grand remplacement » de population ?

    S.M. : Comment ne pas s’en apercevoir ? La question est de savoir si notre pays pourrait garder sa cohérence culturelle en accueillant sans restriction des populations non assimilées ? Le rétablissement des frontières est une priorité absolue. Par ailleurs, au regard du niveau de chômage actuel, expliquez-moi l’intérêt de faire rentrer d’autres travailleurs sur notre sol ?

    Vous serez probablement candidat aux départementales de mars 2015, quels seront vos thèmes de campagne ?

    S.M : En effet, je vous confirme mon investiture aux élections départementales sur le canton de Mont-sous-Vaudrey. Nos thèmes de campagne seront principalement portés sur le choix d’une redistribution raisonnable des budgets départementaux. Hélas, vous savez comme moi que le département perd certaines de ses compétences, et pour l’heure, il est difficile de prévoir ce que nous serons en mesure de faire. Cependant, notre effort portera sur les familles, les personnes malades, et les personnes âgées, qui plus que jamais, connaissent des difficultés pour boucler les fins de mois. Nous nous refuserons de verser un seul centime aux associations communautaristes qui nuisent à la cohésion nationale. Il faudra faire des économies et limiter les dépenses folles qui ne connaissent pas de retour sur investissement. Par ailleurs, nous nous devons de trouver des investisseurs pour relancer l’économie jurassienne et l’emploi sur notre territoire. Notre secrétaire départemental, Thibaut Monnier, dévoilera notre programme fin janvier. J’appelle tous les élus qui sont sincères dans leur engagement, à nous rejoindre pour relever la France.

    Interview réalisée le 10 janvier 2015, par Franck Guiot Pour Novopress

    http://fr.novopress.info/180918/entretien-stephane-montrelay-maire-rans-jura-jai-decide-rapprocher-du-rbm/