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élections - Page 588

  • Élections départementales : enjeu local ou national ?

    Le local, c’est la réalité et il est possible que les Français la rappellent, cette réalité, les 22 et 29 mars prochains.

    Alors, ces élections départementales : un enjeu national ou local ? Avouons que l’on ne sait plus trop, selon que l’on écoute les socialistes des champs ou ceux des villes qui s’expriment ici et là sur ce sujet. Une mine pour celui qui voudrait faire une thèse sur la schizophrénie !

    Ainsi, mardi dernier sur Europe 1, j’entendais le vice-président d’un conseil général du sud de la France nous affirmer que, quelle que soit la majorité issue de cette élection, on ne changerait ni le président de la République, ni l’Assemblée nationale. Merci pour ce moment de droit constitutionnel offert à l’heure du petit noir au coin du zinc ! Mais il en sait quoi, ce brave homme ? Souvenons-nous des élections municipales de 1983 qui furent une défaite énorme pour la gauche. Pierre Mauroy remit alors sa démission au président de la République. Même s’il fut reconduit dans ses fonctions, il était clair que les élections municipales ne se résumaient pas à des histoires de clochers et de vespasiennes comme au bon temps de Topaze.

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  • Les « républicains » contre le FN « qui comprend les gens »…logique ?

    Invité exceptionnel  d’Europe1 le 19 février, Nicolas Sarkozy a répondu comme cela est d’usage aux messages des auditeurs. Interpellé   par  un ex électeur écœuré passé désormais  au Front National, il  a rétorqué : « Il a peut-être été déçu par moi. Qu’il me réessaye !», implorant, un brin pathétique,  qu’on lui laisse  « une seconde chance ». Soucieux de ne pas braquer les électeurs marinistes  qui seuls pouvaient lui permettre de battre Hollande au second tour de la présidentielle, M. Sarkozy déclarait en 2012 que Marine était « compatible avec la République ». Changement de braquet ces dernières semaines, notamment depuis la partielle du Doubs.  Le président de l’UMP hurle désormais avec MM. Cambadélis, Juppé  et Mélenchon pour fustiger l’antirépublicanisme  du  FN  et prévient qu’il fera appel à « tous les républicains» pour battre la candidate du FN  dans l’hypothèse d’un duel les opposant lors du second tour de la présidentielle de  2017. Dans un long entretien accordé  au Figaro et mis en ligne hier soir, le président-conférencier bling-bling de l’UMP dévoile un certain nombre d’annonces générales   pour « une politique alternative »…qu’il n’a pas voulu ou su mettre en place pendant les cinq ans passés à l’Elysée. Il prône ainsi la  lutte contre les corporatismes syndicaux, la réduction très conséquente du nombre de fonctionnaires, la réforme du code du travail,  la suppression de l’ISF, la retraite à 63 ans, une baisse drastique du nombre des fonctionnaires, une refonte de  la politique du logement et de la formation professionnelle pour lutter contre les déficits…

     Nicolas Sarkozy  réaffirme également  son souhait de transformer  au printemps  l’UMP en un nouveau parti ouvert au «centre». Il envisage pour ce faire  d’en changer le nom,  sigle en effet   « grillé », associé dans l’esprit de  beaucoup de nos compatriotes  aux  haines internes, aux  échecs,  malversations, mensonges et autres carambouilles que l’on sait.

     Ce qui permettrait aussi dans l’esprit du mari de Carla Bruni, d’en  finir avec l’appellation d’UMPS qui s’est popularisée,  ce qui l’irrite au plus haut point, et qu’il essaye de resservir au FN dans ce même entretien en affirmant que  « voter pour le FN au premier tour (des élections départementales), c’est faire gagner la gauche au second. C’est le FNPS! Voter pour l’UMP n’a jamais en revanche fait gagner la gauche. Voter FN, si. La seule réalité électorale, c’est le FNPS ».  La  seule  réalité, bien  perçue par les Français, c’est déjà que le FN est désormais en capacité de battre la gauche en devançant l’UMP dans les urnes.  C’est ensuite, cela  s’est hélas vérifiée ces dernières décennies, qu’il existe uniquement une différence de degrés mais non de nature entre  les Etats-majors de l’UMP et du PS,  deux formations  atlanto-bruxelloises  et immigrationnistes.

     Aussi  n’est-il pas étonnant que le dernier sondage Viavoice paru aujourd’hui dans Libération  fasse apparaître que d’ores et déjà,  pour un Français sur quatre  (24), le FN est décrit la formation politique qui « comprend le mieux les gens», loin devant  l’UMP  (19%), le PS (14%) le MoDem (12%),  le Front de Gauche et l’UDI (11%). A la question « à quels partis politiques faites-vous le plus confiance pour apporter des solutions pertinentes pour votre vie quotidienne? », le FN se classe cette fois trois points  derrière l’UMP avec 20% des réponses,  mais devant le PS (17%), le Modem (10%), les autres partis ne dépassant pas la seuil des 10%.

     Il est à relever que  plus d’un sondé sur quatre (27%)  « ne se prononce pas » sur  ces deux questions.  Autant de Français qui détiennent  peut être   la clé des futurs scrutins et surtout de  la présidentielle,   que  l’opposition nationale tentera de  tirer de leur léthargie, de leur désespoir, de leur dégout de la chose politique.

     Cette même enquête indique encore que 57% des personnes interrogées jugeraient  que Marine ferait une mauvaise présidente de la République, ce pourcentage, en baisse constante,  est en recul de deux points par rapport à la précédente enquête.  Certes, nous l’avons dit  ici, les effets de décennies de propagande antinationale, martelée quotidiennement par tous les gros médias et les partis du Système,  mettent forcément  du temps à se  dissiper, même si le choc du réel rend chaque jour  davantage perceptible la justesse des analyses frontistes. C’est pourquoi le FN  doit poursuivre ses efforts pour apparaître pleinement en capacité demain, dans deux ans, d’assumer la responsabilité du pouvoir pour y conduire la politique alternative  que, plus ou moins consciemment,  les Français attendent et espèrent.

     Autre enseignement de ce sondage, une très courte majorité ( 51%) estimerait que le FN  « incarne mal les valeurs de la République », mais  36% des sondés jugent a contrario  que le FN incarne «bien», voire «très bien», lesdites valeurs,  et même  46,7% des 18-24 ans.

     Il faut certes s’entendre sur les mots  et celui de République est bien galvaudé et souvent employé à toutes  les (mauvaises) sauces.  Bruno Gollnisch  rappelait dans une récente vidéo qu’il n’a pas le fétichisme de la forme de l’Etat et qu’il s’attachait avant tout à la défense de la France, de son peuple,  plus qu’à celle de la République qui est  contingente, accessoire, secondaire.

     «Modéré  en tout», Bruno est donc  «modérément républicain» et nous le rappelions aussi, il est tout sauf anodin qu’à la célébration de la « France » se substitue dans la bouche de la Caste   celle  de la  « République ». Or  la   France  «n’est pas réductible aux valeurs républicaines, à l’idéologie des droits de l’homme, n’est pas née en 1789,    elle est une réalité charnelle et spirituelle ».

     L’identité républicaine défendue par les adversaires du FN  est   bien souvent  le masque d’une volonté,  poursuivie opiniâtrement,  de déracinement, d’éradication de notre identité française, de  dénationalisation de  la France. Bref,  leur célébration  de la   « République »,   n’est qu’une simple étape tactique sur le chemin de  la gouvernance mondiale. Est-ce que cet avenir là à l’approbation de nos compatriotes, de celles et ceux attachés sincèrement à la « République Française » ? Nous ne le croyons pas.

    http://gollnisch.com/2015/03/02/les-republicains-contre-le-fn-qui-comprend-les-genslogique/

  • Le FN continue de crever le plafond avec 7 points en plus largement en tête pour les départementales

    Sondage

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    Exceptionnelle poussée du FN dans le rapport de force national aux prochaines élections départementales : avec 33% le FN est plus que jamais favori pour le premier tour. L’effet 11 janvier n’a pas fait long feu. 

    Avec 33% des intentions de vote, le FN serait très largement en tête à l’issue des premiers tours des élections départementales dans trois semaines. Il devancerait désormais largement (6 points) l’alliance UMP-UDI, alors qu’il était encore derrière cet ensemble lors de nos deux précédentes intentions de vote (à l’époque UMP et UDI étaient comptés séparément, le FN étant déjà 1er devant l’UMP). Loin derrière le FN avec 27%, les candidats de droite parlementaire seraient toutefois en bonne position pour les seconds tours. Ce n’est pas le cas du PS et de ses alliés, relégués à une lointaine troisième place non qualificative avec 19% des voix. Après le reflux du FN observé en janvier et la légère remontée du PS, dans la foulée des événements du 11 janvier, c’est plus qu’un rattrapage ou un effacement de l’effet 11 janvier auquel nous assistons. Ces mesures « moyennes » cachent en outre d’incroyables disparités sociologiques et générationnelles. Parmi les jeunes de 25 à 34 ans et les ouvriers qui se déplaceront pour aller voter – et qui seront minoritaires – le FN recueillerait près d’un suffrage sur deux : 48% des 25-34 ans et 45% des ouvriers et employés qui comptent voter disent qu’ils voteront FN au 1er tour. 24% des électeurs qui avaient voté Sarkozy en 2012, voteraient désormais Front national. Le plus gros des voix proviendraient néanmoins des abstentionnistes de 2012. Parmi eux 52% se disent prêt cette fois-ci à voter FN.

    Le FN serait donc prés à battre ses performances des Européennes. Selon les sondeurs, l’UMPS & Cie n’a plus qu’à souhaiter que les abstentions dépassent les 60%, afin de limiter l’effet Bérézina annoncée. En effet, nous dit le sondeur, les meilleurs scores FN sont enregistrés auprès des jeunes, des catégories populaires et des abstentionnistes, qui sont, dit-il, les catégories les plus abstentionnistes (sic!) lors d’élections telles que les départementales (ex-cantonales).  Le sondeur part néanmoins du principe que les seconds tours « promettent généralement la défaite du FN au second tour ».

    Lire le sondage en ligne

    http://www.medias-presse.info/le-fn-continue-de-crever-le-plafond-avec-7-points-en-plus-largement-en-tete-pour-les-departementales/26824

  • L'UMP s'ouvre au... centre

    Interrogé dans Le Figaro, Nicolas Sarkozy annonce à propos de l'UMP :

    "Il y aura un nouveau parti, au printemps. On lui donnera un nouveau nom, qui ne sera pas un sigle. Ce sera une formation beaucoup plus large, plus rassembleuse, plus dynamique,ouverte à tous ceux qui voudraient préparer l'alternance, et notamment au centre. Quand je dis le centre, je parle du vrai centre droit, donc ceux qui sont clairement dans l'opposition."

    Et ouverte à droite ?

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Départementales 2015 : Marine Le Pen lance son plan de bataille

    La présidente du FN espère que ses troupes seront "maîtres" des élections des 22 et 29 mars afin "d'influencer la politique menée dans les départements".

    La présidente du FN Marine Le Pen a dit samedi son espoir que ses troupes soient "maîtres" des élections départementales des 22 et 29 mars afin, à terme, "d'influencer la politique menée dans les départements". "L'abstention est notre pire ennemie. Nombre de Français pensent que c'est en restant chez eux qu'ils enverront un message à leurs dirigeants. Ils se trompent ! Dites-le et faites-le dire. Un seul mot d'ordre, le bulletin de vote FN-RBM", a lancé Marine Le Pen dans un discours de clôture d'une journée de "convention départementale", salle Équinoxe à Paris, devant plus de 1 500 candidats et supporters du FN.

    "Ce dimanche 22 mars, si nous arrivons à dépasser la barre des 20 % alors nous atteindrons un seuil fracassant, celui qui permettra la qualification de nombre de nos candidats au second tour, et alors nous serons maîtres de l'élection, nous pourrons peser dans la balance et, avec des victoires, influencer la politique menée dans les départements", a souhaité Marine Le Pen.

    Le FN espère remporter de très nombreux cantons mais est prudent sur sa capacité à gagner des départements, même si l'Aisne ou le Vaucluse notamment sont dans le viseur.

    Des propos xénophobes

    Alors que les révélations se sont succédé ces derniers jours autour de candidats FN aux départementales ayant tenu des propos xénophobes sur les réseaux sociaux, la fille de Jean-Marie Le Pen a relevé que "cet important travail de recherche des candidats dans chacune de nos fédérations n'a pas été facile mais nous y sommes arrivés". "Le 22 mars, 7 648 candidats patriotes se présenteront devant les électeurs dans 1 912 cantons. 98 % des Français auront la possibilité de glisser dans l'urne des bulletins Bleu marine. Le FN est plus que jamais le premier parti de France", s'est-elle félicitée.

    "Le temps où certains de nos compatriotes étaient condamnés au vote blanc ou à l'abstention est révolu", a aussi souligné la patronne du parti d'extrême droite.

    À l'adresse de ses candidats, présents en nombre dans la salle, cette mise en garde : "La nation attend de nous que nous soyons prêts à gouverner. Ne la décevons pas ! Nous ne trahirons pas la confiance qui nous aura été accordée."

    afp via le Point :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukVEulylAGvccUNSZ.shtml

  • 69% des Français estiment qu’il y a trop d’immigrés

    OpinionWay a réalisé son sondage annuel pour le centre de recherches de Sciences-Po (CEVIPOV). Et les résultats sont plutôt affolants pour l’UMPS…

    – 82% des sondés sont «fiers d’être français»;

    –  69% des Français estiment qu’il y a trop d’immigrés (20 points de plus qu’en 2009);

    – 69 % des Français perçoivent l’islam comme une «religion négative»;

    –  50% des Français sont pour le rétablissement de la peine de mort (18 points de plus en cinq ans);

    – 85% des Français considèrent que «les responsables politiques ne se préoccupent pas de leur opinion»;

    – 59% des Français n’ont plus confiance en la politique et «n’ont ni confiance dans la droite ou dans la gauche pour gouverner le pays»;

    – 40% des Français ressentent de la méfiance à l’égard de la politique, 25% du dégoût et 11% d’ennui;

    – 64% des Français considèrent que l’école doit «donner avant tout le sens de la discipline et de l’effort».

    http://www.medias-presse.info/69-des-francais-estiment-quil-y-a-trop-dimmigres/26677

  • Juppé et Le Maire au salon de l’agriculture, quel toupet !

    Le toupet avec lequel les caciques de l’UMP s’adressent au monde rural laisse pantois.

    On le sait, le Front national est désormais pour l’UMP l’ennemi à abattre. Pas étonnant, donc, qu’Alain Juppé et Bruno Le Maire aient saisi l’occasion offerte par le Salon de l’agriculture pour porter le fer contre leur adversaire honni : « Marine Le Pen ment aux paysans français » […], malgré toutes les imperfections de la politique agricole commune (PAC), c’est quand même cette PAC qui a permis depuis 50 ans à notre agriculture de se développer. » Vraiment ? Eh bien prenons-les au mot.

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  • Toxiques

    Les exhortations, admonestations, supplications, menaces et avertissements des Valls, Juppé ou Sarkozy n’y ont rien changé, bien au contraire peut être: Marine a reçu jeudi un accueil très chaleureux, hors norme, lors de son long passage jeudi au Salon de l’agriculture. Certains sondages enregistrent des intentions de vote s’élevant à 40% pour le FN chez les agriculteurs à l’occasion des prochaines élections départementales. Le moins que l’on puisse dire  c’est que cela était très perceptible hier. Tout comme la frousse hargneuse du Premier ministre qui débutait également jeudi sa tournée électorale antinationale par une première réunion publique dans l’Aude. Manuel Valls y a (ré)affirmé que l’opposition patriotique était l’ennemie à abattre. Reprenant les vieux anathèmes il a ainsi  déclaré : « Face à nous, il y a évidemment l’extrême droite, c’est notre adversaire principal. Ce n’est pas seulement l’adversaire principal de la gauche, mais du pays ». « Je lance ici un appel solennel bien sûr à tous les électeurs de gauche, à tous les républicains pour battre le Front national dans chaque canton pour faire vivre les valeurs de la République ». «(Le Front National) donne l’impression d’avoir changé de vitrine »mais « le FN n’aime pas la République et sème le poison de la division et du racisme. L’extrême droite ne mérite pas la France», a-t-il ajouté, jugeant que son programme menait à « l’affaiblissement » du pays.

     En fait d’affaiblissement souligne Bruno Gollnisch, les Français constatent surtout chaque jour un peu plus les échecs dramatiques de la très toxique politique gouvernementale, les conséquences désastreuses de l’hémiplégie intellectuelle des dirigeants socialistes, les ravages de leur mauvais et obsolète logiciel euromondialiste. Les coups de menton et les airs fats et ténébreux de M. Valls ne peuvent pas dissimuler cette sinistre réalité.

     Arnaud Montebourg l’a résumé à sa façon lundi à l’occasion d’une  conférence donnée l’université de Princeton (New Jersey). L’ex ministre de l’Economie et du Redressement productif y a lancé (dans le vide et en vain) « un appel solennel aux dirigeants politiques européens, au président de la République, au Premier ministre » pour cesser leurs « erreurs de politique économique ». « Si on continue sur cette politique suicidaire, nous finirons le quinquennat avec 800.000 chômeurs de plus. Donc, c’est le Front National au bout du chemin. Voilà ce qui se prépare ». « Les Français et les Européens doivent savoir qu’ils sont sur la mauvaise pente ».

     Une mauvaise pente que nous avions aussi pronostiqué dés le départ, nous l’évoquions hier, avec la volonté du Nouvel ordre mondial d’éradiquer les régimes laïcs en Irak, en Libye  puis en Syrie, ouvrant ainsi la boîte de Pandore de l’islamisme radical. Une stratégie du chaos contrôlé et circonscrit géographiquement,  que certains stratèges américains ont théorisé  pour  garder la  main sur cette partie du monde en empêchant l’émergence, la réémergence d’Etats souverains et indépendants. Mais il est loisible de s’interroger sur le point de savoir si le monstre qui a été enfanté, engraissé, armé   est toujours sous contrôle au vu du développement et des agissements de l’Etat Islamique (EI).

     Un EI dont les miliciens  pour frapper les esprits ne se contentent  pas de violer, de tuer, d’égorger, de brûler vif, de torturer en Syrie comme en Irak «mauvais musulmans », « apostats » et « chrétiens ». Ils s’attaquent aussi au patrimoine culturel,  à l’art comme l’ont fait notamment avant eux à grande échelle pendant leur règne de terreur en Chine, les gardes rouges lors de la révolution culturelle . Une volonté de destruction qui dans notre civilisation européenne, helléno-chrétienne,  ne peut que jeter un effroi tout particulier.

     Déjà en 2001, des talibans afghans certes  bas de plafond, mais habiles propagandistes au vu du retentissement mondial de leur geste, avaient dynamité les bouddhas géants de Bamiyan (IIè-Vè siècle ap.JC), œuvres d’art impies car antérieures à l’Islam…

     En janvier dernier, les fous d’Allah avaient pénétré dans la Bibliothèque centrale de la ville de Mossoul (Irak) pour « l’assainir » en brûlant 2000 ouvrages  (livres pour enfant, de poésie, de philosophie, de santé, de sport, de sciences, des journaux datant du début du XXe siècle) au motif qu’ils appellent « à la désobéissance à Dieu ».Dimanche,  les djijadistes ont détruit de nouveau à Mossoul 8000 livres rares, notamment des manuscrits du XVIIIe, puis ils ont incendié dans le même élan une église et une école de théâtre.

     Toujours plus loin dans leur frénésie de destruction, dans leur volonté de faire « table rase du passé »,  des vidéos mises en ligne jeudi dévoilent des miliciens de l’EI s’attaquant au musée de Mossoul, lequel renferme des objets des périodes assyrienne et hellénistique d’un caractère unique.

     Nous les voyons en train de défigurer avec un perforateur  un imposant taureau ailé assyrien en granit, dont un semblable est exposé au British Museum de Londres, et détruire à coups de masse des sculptures (forcément) pré-islamiques.

     «Fidèles musulmans, ces sculptures derrière moi sont des idoles pour les peuples d’autrefois qui les adoraient au lieu d’adorer Dieu», déclare un djihadiste dans cette vidéo. Aucune des collections du musée de Mossoul ne semblent avoir été épargnée constate Le Figaro qui précise que  « toutefois, une partie des objets détruits ne seraient que des copies en plâtre ‘(selon)  le journaliste de France 24 Wassim Nasr ».  Il a été aussi dévoilé depuis longtemps que l’EI alimenterait des réseaux d’antiquaires internationaux  en écoulant des œuvres d’art volés en Syrie, en Irak, assurant  ains une partie de leur financement.

     «Cette attaque est bien plus qu’une tragédie culturelle, déplore la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova. «C’est également une question de sécurité parce qu’elle alimente le sectarisme, l’extrémisme violent et le conflit en Irak. Par la voix de sa présidente, l’organisation onusienne a demandé jeudi soir une réunion de crise du conseil de Sécurité des Nations unies après les destructions par les djihadistes de l’Etat islamique de sculptures pré-islamiques au musée de Mossoul. Il s’agit de statuer «sur la protection du patrimoine irakien en tant qu’élément faisant partie intégrante de la sécurité du pays», précise-t-elle.

     Dans son passionnant récit « Les Ruines de Nivine »,  l’archéologue anglais Henry Austen Layard (1817-1894), à qui le British Museum doit le fond principal de son extraordinaire collection assyrienne, narrait notamment les fouilles qu’il entreprit prés de Mossoul,  sur le site de la ville de Nimroud au milieu  du XIX Siècle. Il expliquait, dans un pays alors sous domination (assez théorique) du califat ottoman,  la superstition craintive qui entourait ses vestiges quand ils étaient découverts, mais aussi déjà les pillages, l’hostilité des autorités mahométanes à son endroit, scandalisées par la volonté des Européens de sortir de terre des « djinns » (démons),  «les idoles des infidèles » et leurs « ouvrages ». 

     Mais la violence destructrice des miliciens abrutis de l’EI trouve écho plus largement dans la geste guerrière d’une religion qui s’est répandue à la vitesse du galop de ses combattants prosélytes. Quoi qu’en disent certains, et même si bien évidemment la nuance est de mise, que les situations ont varié selon les époques, les pays, la mentalité des peuples convertis, les exégèses, la manière d’appréhender les écrits du Coran, l’islam, n’est pas à proprement parler « une religion d’amour  et de paix ».

    Dans « Les quatre sens de la vie », le très atypique Alain Daniélou (frère du fameux cardinal) affirmait comme d’autres auteurs avant et après lui,  que « la plus démocratique des sociétés, l’Islam, qui en théorie, ne reconnaît pas de distinction sociale ou raciale, a été la plus destructrice. Partout où l’Islam a passé, nous ne voyons que ruines, déserts, peuples entiers annihilés et, au-dessus du désastre, la démocratique islam qui traite avec un sens relativement considérable de l’égalité et de la justice les quelques survivants de ces civilisations détruites qui se sont soumis corps et âmes à sa conquête physique et spirituelle »

     Dans son « Histoire de l’Inde» ce même Daniélou affirme encore que le « monothéisme de Mahomet» « fut le plus intransigeant et inévitablement le plus impérialiste ». Un islam qui n’est «pas une philosophie» mais «un dogme exigeant une foi simple et sans compromis. La religion qui en résulta fut la plus orgueilleuse, la plus sûre d’elle-même, la plus férocement destructive des religions et cultures que la monde ait connues ». Cet islam là, éminemment toxique, auquel nous ne réduisons pas pour notre part  cette religion puisque nous restons persuadés  de l’existence, de la pérennité d’un islam du juste milieu, est incontestablement celui auquel carburent les combattants des brigades internationales islamistes.

    http://gollnisch.com/2015/02/27/toxiques/