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élections - Page 588

  • Faible victoire du PS face au FN dans le Doubs

    La candidate du FN Sophie Montel a reconnu sa défaite ce soir dans le 2e tour de la législative partielle de la 4e circonscription du Doubs, face au socialiste Frédéric Barbier. Enfin, "PS"... le candidat a évité d'afficher son appartenance au au parti au pouvoir :

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    « Ensemble pour la République » est un parti inconnu.

    La candidate du FN assure avoir obtenu plus de 49%, comme quoi un bon nombre d'électeurs UMP se sont ralliés au candidat FN.

    Michel Janva

  • UMPS, la fin de l’entre-soi ?

    Avec le scrutin majoritaire, un parti en perte de vitesse est condamné à une mort plus ou moins rapide.

    M. Philippe Bas, ancien ministre et sénateur UMP, vient de déclarer dans les colonnes du Monde que s’il est en désaccord fondamental avec la politique du gouvernement socialiste – hors quelques points mineurs -, il l’est encore davantage avec les options du FN.

    Il les résume ainsi, forçant grossièrement le trait : rejet de l’étranger entraînant la division des Français et l’affaiblissement de la France, fermeture des frontières, autarcie, causes d’appauvrissement, de chômage et d’absence de croissance, contrainte sur des groupes de population, etc.

    Ce que M. Bas décrit, c’est finalement la situation dont les Français souffrent déjà. Or, il propose de voter pour les socialistes quand ils sont opposés au FN. Il y a tout de même un hiatus formidable dans cette prise de position.

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  • « SYRIZA ne partage pas le sectarisme de certaines autres « gauches » européennes… »

    Sans surprise, SYRIZA, parti de la gauche radicale, vient de gagner les élections législatives en Grèce. Vous êtes de ceux qui s’en affligent ou de ceux qui s’en réjouissent ?
    Je ne vais certainement pas bouder mon plaisir à voir pour la première fois un parti anti-austérité arriver au pouvoir en Europe. Comme l’a dit Jacques Sapir, « c’est à la fois le refus d’une austérité meurtrière qui ravage la population grecque depuis 2010 et le refus de la soumission aux injonctions de Bruxelles et de la Commission européenne », c’est-à-dire une gifle aux prêteurs usuriers de l’oligarchie libérale. Sur le plan de la politique intérieure, SYRIZA s’impose par ailleurs au détriment des deux grands partis gouvernementaux de droite (Nouvelle Démocratie) et surtout de gauche (le PASOK, tombé à moins de 5 % des voix), ce qui confirme la tendance à l’effondrement du bipartisme sous la poussée des mouvements anti-système qu’on appelle généralement « populistes ».
    L’alliance conclue par SYRIZA, non avec le parti communiste (KKE), qui lui est hostile, mais avec les souverainistes de droite, le parti des Grecs indépendants (ANEL) de Panos Kammenos, nouveau ministre de la Défense, en dépit de tout ce qui les sépare, montre que Tsípras a le sens des priorités et qu’il ne partage pas le sectarisme de certaines autres « gauches » européennes. Sa décision de se désolidariser des condamnations de la Russie par l’Union européenne est également un fait notable quand on sait que la Grèce appartient à l’OTAN (la première personnalité que Tsípras a rencontrée après son investiture a été l’ambassadeur de Russie en Grèce).
    Mais comment sortir de l’impasse, avec une dette manifestement impossible à rembourser ?
    Après la crise financière de 2008, la « troïka » (Commission européenne, FMI et Banque centrale européenne) a affirmé que les États surendettés devaient s’engager dans la voie de l’austérité et des privatisations, seule conforme aux dogmes de l’économie néoclassique, c’est-à-dire libérale. Or, les politiques d’austérité sont nécessairement vouées à l’échec, puisqu’en généralisant la précarisation et en comprimant le pouvoir d’achat, donc la demande, elles pèsent à la baisse sur la production et l’emploi comme sur les rentrées fiscales. Leur seul résultat est de faire exploser la pauvreté et le chômage. La Grèce représente à cet égard un cas d’école. Depuis 2010, le peuple grec a été pressuré de toutes les façons possibles, l’État grec a commencé à brader son patrimoine, sans aucun résultat positif. Après cinq années d’une purge sociale d’une violence inouïe, deux millions de Grecs (sur onze millions) vivent en dessous du seuil de pauvreté, les salaires et les retraites ont chuté de 40 %, les PME font faillite les unes après les autres, et le taux de chômage atteint 25,5 % (60 % chez les jeunes !).
    Censées faire baisser la dette publique, les mesures d’austérité l’ont en réalité fait passer de 120 % du PIB en 2010 à 177 % aujourd’hui, tandis que l’effet combiné de la dérégulation et des privatisations concentrait plus que jamais revenus et capitaux entre les mains de quelques-uns. Résultat : la dette grecque (321,7 milliards d’euros), qui est détenue à 70,5 % par les créanciers internationaux, ne peut tout simplement plus être payée : pour la ramener à 60 % du PIB comme l’exigent ses créanciers, il lui faudrait dégager des excédents budgétaires primaires compris en 8,4 % et 14,5 %, ce dont aucun pays n’a été capable au XXe siècle !

    sourceBoulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EukFkAyZkZjutCugHy.shtml

  • L’ancien maire PS de Carbon-Blanc (Gironde) jugé coupable “d’abus de confiance”

    Franck Maurras, l’ancien maire socialiste de la commune de Carbon-Blanc (près de Bordeaux), a été condamné hier à deux ans d’emprisonnement avec sursis, interdiction des droits civiques, civils et familiaux et interdiction de gérer durant 3 ans. Il devra aussi rembourser 150.000 euros à l’association Initiative Gironde.

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    Il avait choisi de démissionner de son poste de maire en septembre 2013, après les révélations sur son vol de plusieurs dizaines de milliers d’euros dans les caisses de l’association Gironde Initiative (188.000 euros).
    Maire de Carbon-Blanc et Vice-président de la Communauté Urbaine de Bordeaux (délégué à l’économie sociale et solidaire !) Franck Maurras était un proche de l’actuel président du conseil général, le socialiste Philippe Madrelle.

    En mars 2014, c’est le sans étiquette Alain Turby qui mettait fin à la présence de la gauche à la tête de cette commune (7 000 habitants) depuis plusieurs dizaines d’années.

    Ce n’est pas la première fois que le Parti socialiste de Gironde se retrouve dans les rubriques judiciaires des médias. En novembre 2014, l’ancien secrétaire départemental du PS, Ludovic Freygefond, était condamné à 18 mois de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité, pour « prise illégale d’intérêt et corruption passive ».

    http://fr.novopress.info/182129/lancien-maire-ps-carbon-blanc-gironde-juge-coupable-dabus-confiance/

  • L’UMP préfère redonner la majorité au PS qu’un petit troisième siège au FN…

    Le PS risque fort de conserver le siège du Doubs.

    À la supercherie non dénoncée de la « marche » des chefs d’État isolés de la « populace », ajoutons la mise au ban du FN, et le PS risque fort de conserver le siège du Doubs. Alors que, stratégiquement, l’UMP aurait dû préférer faire perdre un siège au parti dominant et se moquer d’un siège en sus à une aile ultra-minoritaire de l’Assemblée nationale.

    Dans le Doubs, si le candidat PS, Frédéric Barbier, s’est qualifié pour le second tour alors que celui de l’UMP, Charles Demouge, s’est fait jeter, c’est incontestablement en raison de la remontée de l’image de M. Hollande et donc du PS après les attentats de janvier. Le chef de l’État n’a-t-il pas placé sa conférence de presse de jeudi sous « l’esprit de janvier 2015″ ? Tiens, tiens ! Le même mot « esprit » que l’un des derniers choisis par François Mitterrand lors de son ultime déclaration de vœux aux Français…

    Lors du premier tour dans le Doubs, parmi les 592 voix que le PS a recueillies en plus de l’UMP, une majorité devaient venir d’électeurs influencés par la « magnifique » remontée dans les sondages du chef de l’État. Une remontée qui aurait été nettement écornée si la grande presse avait dénoncé — comme elle aurait dû s’empresser de le faire — la mise en scène, disons plutôt la supercherie, la tromperie, l’escroquerie de la « marche des chefs d’État » transformée en promenade clandestine hors de la « marche d’union nationale ».

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  • Nathalie Kosciusko-Morizet est-elle suicidaire ?

    Nathalie Kosciusko-Morizet a déclaré lundi matin qu’entre le Front national et le Parti socialiste, elle choisit le Parti socialiste.

    Nathalie Kosciusko-Morizet – ce n’est pas une première – a déclaré lundi matin sur BFM qu’entre le Front national et le Parti socialiste, elle choisit le Parti socialiste. C’est du moins la position qu’elle entend défendre mardi devant le bureau politique de l’UMP, réuni pour décider de l’attitude à adopter lors du second tour de l’élection législative partielle dans le Doubs. C’est son droit. En a-t-elle mesuré toutes les conséquences ?

    Tout d’abord, un tel choix renforcerait chez les électeurs du Front national le sentiment que l’UMPS n’est pas une lubie : point de différence notable entre l’UMP et le PS. De leur côté, une majorité des sympathisants UMP, qui souhaitent des accords avec le FN lors des élections locales, ne le comprendraient pas. 

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  • Pendant ce temps là, il encaisse...

    Ancien président de la République, président d'une formation politique majeure, Nicolas Sarkozy au coeur d'une nouvelle polémique :

    "Mardi soir, Nicolas Sarkozy a participé au bureau politique de l’UMP qui a tranché, contre son avis, pour le "ni-ni" au second tour de la législative partielle du Doubs, qui se tiendra dimanche. L’hebdomadaire Marianne a ajouté un élement au débat déjà houleux à droite, en révélant jeudi que le président de l’UMP était lundi à des milliers de kilomètres de ses troupes. L’ancien président de la République tenait une conférence rémunérée à Abou Dhabi, la plus riche fédération des Emirats arabes unis."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’union nationale est-elle sacrée ?

    La police de la pensée veille, plus question de liberté d’expression, plus de « On est Charlie » mais bien « il est interdit de rompre l’union nationale ».

    On a beaucoup écrit sur « être Charlie » ou « ne pas être Charlie ». Je n’ajouterai rien à tout ce qui a été dit, je voudrais seulement aujourd’hui écrire sur la dérive provoquée par ce mouvement aimé ou détesté.

    C’est maintenant l’union nationale qui est obligatoirement à respecter. La police de la pensée veille, plus question de liberté d’expression, plus de « On est Charlie » mais bien « il est interdit de rompre l’union nationale ». Vous avez vu, Nicolas Sarkozy a osé, il est venu à la télévision, sur France 2, la chaîne d’État. Avez-vous entendu un commentaire sur le fond de ses paroles ? Seule sa « dérive » pour rompre l’union nationale a été commentée. Quand Valls affirme que l’apartheid, c’est la France, il doit être encore question d’union nationale.

    Malheureusement, si ce terme d’union nationale profite bien aux socialistes qui ont tout fait pour cela, tous les Français qui en ont marre sont toujours dans la même galère et, de ce côté-là, l’optimisme n’est pas au beau fixe. Savez-vous que la grande manifestation lors de la journée de défense des professions libérales, prévue de longue date le 22 janvier, a été sabotée par l’UNAPL et son président sous le prétexte idiot de ne pas rompre « l’union nationale ». Le communiqué de presse pour informer que cette manifestation n’aurait pas lieu disait en substance que « la période actuelle et l’union nationale qu’elle a engendrée n’est pas propice à une manifestation ».

    J’ai cherché à comprendre cette attitude sans succès, je me pose beaucoup de questions sur les motivations de ce sabotage. Les membres de professions libérales que j’ai rencontrés ce week-end (médecins, avocats, etc.) sont toujours mobilisés. Ils sont tous vent debout contre la loi Macron, la loi Santé, deux lois qui détruisent le fonctionnement des professions libérales en France.

    Ne serait-on pas en train de voir la récupération politique agir pour que plus une revendication ne se manifeste ? Ce serait le comble du cynisme, sachant qu’à l’Assemblée, les travaux pour faire passer en douce tout ce qui ne passe pas aux yeux des Français continuent et s’accélèrent. Les députés seraient donc complices ? Étonnant, non !

    Les routiers, par contre, n’ont pas eu peur de cette union qui, pour être nationale, n’en est pas moins disparate,a minima. Ces routiers qui n’osent pas vraiment aller jusqu’au bout de leur mouvement par peur d’être cloués au pilori de l’union nationale, alors que le patronat ne se dérange même plus pour aller aux réunions, couvert par le gouvernement qui « ne veut voir qu’une tête ».

    Alors, oui, cette manipulation va nous mettre dans une situation encore plus grave qu’au mois de décembre, la vigilance des Français étant anesthésiée. La grande union nationale tant décrite et appréciée va-t-elle nous faire devenir les moutons rêvés par le PS ? Je crois bien que si personne ne bouge, ils vont surfer sur cette vague jusqu’aux élections, avec la complicité de la presse écrite et audiovisuelle qui leur donne un sérieux coup de main. La lente destruction des libertés est en route.

    Les élections départementales de mars approchent à grands pas, il n’est que temps de se réveiller. L’union nationale doit redevenir celle qui prévalait. À savoir tous unis contre ce gouvernement néfaste pour notre pays. Cette union-là, qui était celle de fin décembre, me paraît beaucoup plus forte et plus durable.

    Patrick Crasnier
    28/01/2015

    Source : Boulevard Voltaire.fr

    http://www.polemia.com/lunion-nationale-est-elle-sacree/

  • Gouvernement d'union nationale ou coup d'Etat ?

    Guillaume de Thieulloy, dans les 4 Vérités, s'inquiète des appels fréquents à la constitution d'un "gouvernement d'union nationale" :

    "(...) À première vue, l’idée est bonne. Si toutes les bonnes volontés s’accordaient pour mener ensemble les réformes nécessaires pour sortir la France de l’ornière, nous devrions y applaudir chaleureusement.

    Le problème, c’est que je doute fort que ce gouvernement d’union nationale soit un gouvernement au service de la France et des Français. Il y a, au contraire, tout lieu de croire que ce soit un gouvernement au service de l’oligarchie pour parachever la spoliation des contribuables et la suspension des libertés publiques pour les citoyens.

    Rappelons que le FMI a « conseillé » aux États endettés de confisquer une part substantielle du patrimoine privé. Et, en matière de libertés publiques, il suffit de regarder ce qui se passe en ce moment au nom de la lutte contre le terrorisme…

    Il me semble, par ailleurs, assez probable que notre confrère Emmanuel Ratier ait raison et que la manifestation du 11 janvier soit une sorte de « répétition générale » de ce qui pourrait se passer si Marine Le Pen se trouvait au 2e tour de l’élection présidentielle en 2017.

    Ces grandes manifestations « républicaines » se reproduiraient pendant 15 jours pour déjouer le « péril fasciste » – le qualificatif « républicain » ne servant plus à désigner un mode de gouvernement, mais à dire qui est fréquentable et qui ne l’est pas.

    Vous aurez, à ce sujet, noté avec quelle facilité – et quelle complicité médiatique – le FN a été prié de ne pas participer à la manifestation du 11 janvier. Puisqu’il est entendu que ce n’est pas un parti républicain (beaucoup moins, naturellement, que les autorités saoudiennes ou turques présentes !), il était « logique » qu’il ne soit pas présent dans une marche « républicaine » ? De même qu’il était « logique » d’interdire, au nom de la « laïcité » et de la « république », la manifestation des associations « Ri poste laïque » et « Résistance républicaine », puisque l’oligarchie avait décidé que ces dernières n’étaient ni laïques, ni républicaines !

    Jusqu’à présent, il était possible à ceux qui ne voulaient pas entendre ces inquiétudes sur les missions d’un éventuel « gouvernement d’union nationale » de crier au populisme. Mais,tout récemment, est arrivé un événement décisif : un véritable coup d’État organisé par le « système » en Suède.

    « Le Monde » commente ainsi : « Une fois de plus, la Suède donne l’exemple. Confrontés à la perspective d’une crise politique prolongée, les partis politiques traditionnels […] ont décidé de s’unir pour permettre au gouvernement de fonctionner en neutralisant la capacité de nuisance parlementaire du parti populiste d’extrême droite. »

    Vous avez bien lu : « nuisance parlementaire » ! C’est au nom de la république et de ses valeurs que l’on bride, non plus seulement le peuple, mais même les parlementaires qui auraient le mauvais goût de ne pas applaudir à toutes les décisions de l’oligarchie !

    L’excellent site « Contrepoints » a, quant à lui, commenté : « Le dernier masque de la démocratie représentative, dans sa version postmoderne et corrompue, vient de tomber. »

    Concrètement, que s’est-il passé ? Un parti dit « populiste », fort de 12 % des suffrages, est parvenu, en s’alliant avec un autre parti, à mettre le gouvernement en minorité sur son budget.

    C’est le jeu classique de la vie parlementaire et on ne voit pas bien où est le mal. Cependant, cette « nuisance parlementaire » du parti « populiste » a entraîné une réaction, dont il y a effectivement tout lieu de craindre que, comme le dit « Le Monde » (vous savez ce journal « neutre » et « objectif » qui avait applaudi à la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges !), elle ne soit prise en exemple ailleurs, et notamment en France.

    Droite et gauche se sont alliées, dans un accord valable jusqu’en 2022, en se répartissant les postes ministériels, indépendamment des résultats électoraux à venir.

    Il est impossible de dire plus crûment que les élections ne servent à rien. Il est impossible de dire plus crûment que nous ne sommes plus en démocratie – si tant est que nous l’ayons jamais été…

    Voilà ce qu’est un « gouvernement d’union nationale », dont tant de voix « autorisées », des « grands » médias à François Bayrou, en passant par Manuel Valls ou Alain Juppé, réclament la mise en œuvre en France – là aussi pour contrer le « populisme ».

    Franchement, à part l’hypocrisie, on voit mal ce qui distingue un tel régime d’une dictature !"

    Et si le "parti populiste", qui incarne plus que jamais l'opposition, devenait majoritaire ?

    Louise Tudy