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élections - Page 588

  • Un catholique peut-il voter Front national ? (Présent 8300)

    Les anciens s’en souviendront, les plus jeunes l’apprendront : en 1972, un document de la Commission épiscopale du monde vantait « la société socialiste, la société solidaire ». En 1974, au congrès de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Georges Marchais, alors secrétaire général du Parti communiste, était accueilli par 35.000 jeunes entonnant l’Internationale, scène se déroulant en présence de 44 évêques dont Mgr Marty, cardinal-archevêque de Paris. Ce qui est intéressant, c’est la justification d’une telle dérive procommuniste : c’était l’expression d’une « option préférentielle pour les pauvres », dans le sillage du concile Vatican II.

    Une du numéro 8300 de "Présent"

    Une du numéro 8300 de “Présent”

    Le Magnificat, où la Vierge loue un Dieu qui « renverse les puissants de leurs trônes », était compris comme une apologie et une justification de la révolution. Dieu était en faveur des opprimés, des prolétaires, des exclus, les chrétiens devaient donc être à leurs côtés. La Commission épiscopale du monde ouvrier disait : « Pour la majorité des travailleurs, l’orientation socialiste ne se présente pas sous la forme d’une option à prendre, mais sous la forme d’une nécessité qui s’impose à eux, s’ils veulent rester fidèles aux exigences de la justice et de la solidarité. »

    En conséquence, nos évêques se devaient d’être avec ces travailleurs, solidaires de leur choix politique, approuvant les prêtres et les catholiques inscrits au parti communiste ou à la CGT, pour y être « présence d’Eglise » et « saveur d’Evangile ».

    Pourquoi rappeler cette sombre page de l’histoire de l’Eglise de France aujourd’hui ? Parce qu’il y a une évolution, que dis-je, une révolution notable que nul ne souligne.

     

    Nos évêques – qui, il est vrai, ont changé depuis Jean-Paul II et Benoît XVI – de même que la JOC ou l’ACO (Action catholique ouvrière), ne sont plus solidaires des travailleurs, des pauvres, des exclus. Car ceux-là votent et luttent aux côtés du Front national, qui est de loin le premier parti chez les ouvriers, les employés, les chômeurs et ceux qui ont un niveau inférieur au bac, bref, les exclus, ceux que Marine Le Pen appelle les « invisibles ». Les catholiques ne sont plus exhortés à être « présence d’Eglise » auprès de ces pauvres-là, ils sont, au contraire invités à en détourner les yeux et ne point les imiter, ni à adhérer au FN, même pour y être « saveur d’Evangile ».

    Ce ne sont pas de « bons » pauvres. Les « puissants qu’ils veulent renverser de leurs trônes », ce sont les partis de gauche, les médias qui leur sont inféodés et tous les nantis du pouvoir politique, religieux et culturel qui les méprisent et les calomnient. Pas un évêque à leurs côtés, pas un mouvement d’action catholique, personne, du haut en bas de la hiérarchie, pour être officiellement solidaire du choix de ces exclus !

    On nous permettra de terminer sur une anecdote personnelle. Une vieille dame, ouvrière dans le textile, que nous avons bien connue – elle n’est plus de ce monde – était catholique mais votait communiste comme son mari dans les années cinquante puis, devenue veuve, quelques décennies plus tard, Front national. Elle me confiait :« Quand je votais communiste, le prêtre me disait que ce n’était pas possible de voter comme ça et d’être catholique. Aujourd’hui, mon curé me dit la même chose quand je vote Front national, mot pour mot ! Je vais te dire, les curés sont toujours du côté du manche contre nous, les ouvriers, avec la bourgeoisie, hier celle de droite quand on est communiste, maintenant celle de gauche quand on est Front national. »

    Guy Rouvrais : guy-rouvrais@present.fr

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  • Sarkozy, désir et réalité…

    Aux dernières nouvelles, il n’y aurait plus que 22 % de Français à se réjouir de l’avoir vu monter sur son grand cheval (de retour).

    Lors du second tour de l’élection présidentielle, en mai 2012, 48,5 % des suffrages exprimés s’étaient portés sur le président sortant, Nicolas Sarkozy. Deux ans plus tard, en juillet 2014, 33 % des Français souhaitaient encore que le président sorti fît sa rentrée en politique. Leurs vœux furent comblés dès septembre. Or, aux dernières nouvelles, il n’y aurait plus que 22 % de Français à se réjouir de l’avoir vu monter sur son grand cheval (de retour). Au sein même du parti dont il a repris la direction, sans difficulté mais sans gloire, Nicolas Sarkozy serait devenu minoritaire : 40 % seulement des sympathisants de l’UMP (contre 57 % il y a six mois) se déclarent ses fidèles. C’est dire si la grande primaire de la droite toujours prévue pour le printemps 2016 reste ouverte.

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  • Hongrei : Viktor Orban ne perd pas sa majorité

    Le Monde exulte car le Premier ministre hongrois, qui bénéficiait des deux tiers des sièges au Parlement vient d'en perdre un lors d'une élection partielle. Il n'a donc plus les deux tiers des sièges. Et Le Monde de dénoncer les erreurs de Viktor Orban, à savoir son rapprochement avec Poutine, sa loi sur les médias...

    Orban a tout de même une solide majorité absolue, bien plus absolue que les socialistes français... comme l'écrit Yves Daoudal :

    "Outre le fait qu’on ne fait pas tous les jours des réformes constitutionnelles nécessitant les deux tiers des suffrages (et celles que voulait faire Orban ont été faites, et rien ne dit qu’il n’aurait pas le renfort d’un député qui ne fait pas partie du Fidesz), j’en connais qui seraient heureux d’avoir à l’Assemblée une majorité des deux tiers moins un…"

    Michel Janva

  • Manuel Valls met en garde les agriculteurs contre...

    Contre le pacte transatlantique que l'Union Européenne négocie en toute discrétion avec les États-Unis ?

    Contre le financement des agriculteurs turcs par l'Union Européenne, avec nos impôts ?

    Contre la fin des quotas laitiers ?

    Non, Manuel Valls met en garde les agriculteurs contre le vote FN ! Avec un argument fantastique : "Voter Front National, c'est détruire ce modèle européen".

    Michel Janva

  • Départementales : le FN en pole position

    SONDAGE - À un mois du scrutin, le Front national est, selon notre sondage Ifop, en tête des intentions de vote, le 22 mars.

    Un pas de plus vers un grand bouleversement du paysage politique. Le sondage réalisé par l'Ifop pour Le Figaro à un mois des départementales vient confirmer les tendances constatées scrutin après scrutin depuis cinq ans. Avec 30 % des intentions de vote mesurées, le FN devancerait l'alliance des forces UMP et UDI (28 %), reléguant les candidats du PS à la troisième place avec 20 %. Aucune des autres propositions ne passe la barre des 10 %: EELV recueillerait 7 %, le Front de gauche 6 %, l'extrême gauche 2 %.

    «À droite comme à gauche, certains avaient imaginé que le score du FN aux européennes s'expliquait par le caractère “défouloir” de l'élection, un scrutin lors duquel le vote protestataire s'exprime le plus fortement», rappelle Jérôme Fourquet. Mais selon le directeur du département Opinion de l'Ifop, le Front national démontre aujourd'hui sa capacité à s'imposer dans tous les scrutins, «y compris les plus locaux, ceux que l'on disait traditionnellement à l'abri d'une telle poussée».

    Dans un contexte de forte abstention (mesurée par l'Ifop à 57 %), les électeurs du FN se montrent d'ailleurs les plus motivés: 53 % de ses sympathisants déclarent qu'ils se rendront aux urnes, contre 45 % de ceux de l'UMP et 44 % de ceux du PS. La progression serait importante par rapport aux cantonales de 2011 lorsque le FN avait atteint 15 % en présentant des candidats dans trois quarts des cantons, soit un résultat d'environ 19 % en moyenne par candidat.

    Pour la gauche, le résultat est ravageur. Si le PS semble bénéficier d'un léger regain de mobilisation - constaté au moment de la partielle du Doubs -, les intentions de vote en faveur de ses candidats sont globalement basses. C'est cinq points de moins qu'en 2011 pour le PS et le cumul des suffrages portés sur des candidats de gauche atteint 33 % contre 49 % au premier tour il y a quatre ans.

    À droite, le constat est à peine meilleur: avec 28 %, les candidats UMP et UDI ne semblent pas profiter du désamour des Français pour la majorité: ils se maintiendraient à un niveau inférieur au cumul des suffrages portés sur des candidats de droite et du centre en 2011 (32 %), qui avait été le plus mauvais résultat pour des cantonales depuis 1958.

    Pas d'effet Podemos ou Syriza en France

    Malgré ce score en demi-teinte, la droite conserve de grandes chances d'emporter une majorité des départements à l'issue du second tour. En raison du fort niveau d'abstention et des 12,5 % des inscrits qu'il faudra réunir au premier tour, les places au second tour risquent d'être chères. «Dans ces conditions, le nombre de triangulaires sera faible, explique Fourquet. Pour se qualifier au second tour, il faudra soit arriver dans les deux premières places, soit réunir près de 29 % des suffrages. C'est à la portée du FN, mais aussi de la droite qui part la plupart du temps en alliance avec les centristes, mais cela risque d'être plus compliqué pour la gauche partie en ordre dispersé.»

    Au grand dam de Jean-Luc Mélenchon et des Verts, «il n'y a pas d'effet Podemos ou Syriza en France, pas non plus de répétition de la victoire aux municipales de Grenoble, où l'alliance vert-rouge l'avait emporté sur le PS, ajoute le directeur de l'Ifop. Face au FN, la droite et le centre ont choisi de s'unir, y compris avec le MoDem, quand les partenaires du PS ont choisi de se compter». Un FN qui progresse encore, une droite qui se maintient vaille que vaille et une gauche essoufflée et divisée: «En 2002, on pouvait parler d'un accident, mais cette année, ce ne sera pas le cas», conclut Fourquet.

    Jean-Baptiste Garat

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukuyFZEyykgMmbxEM.shtml

  • Hollande : la rechute

    Le président perd cinq points et son Premier ministre sept. Ce n’est sans doute qu’un début.

     

    Trop beau pour être vrai ? Non, mais trop irrationnel pour être durable. Le bon sens étant chez nous, comme nous le vérifions chaque jour, la chose du monde la mieux partagée, on aura remarqué qu’il n’est pas, ou pas encore, venu à l’idée du plus délirant des adeptes de la théorie du complot d’imputer à je ne sais quelle ténébreuse machination politico-policière la responsabilité des attentats de janvier dernier. Ceux-ci n’en sont pas moins tombés à pic pour un Président et un gouvernement dont le déficit de popularité ne cessait de se creuser. On n’ira pas jusqu’à parler de « divine surprise », mais il n’est pas douteux que la cascade d’événements sanglants qui ont frappé de stupeur l’opinion s’est immédiatement traduite par une spectaculaire inversion de la courbe de défiance qui affectait MM. Hollande et Valls.

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  • La Charte de la Manif pour tous pour les élections départementales

    Comme elle l'avait fait pour les municipales, la Manif pour tous va présenter à tous les candidats aux élections départementales une charte. En la signant, les candidats s'engagent publiquement en faveur de la famille et de la filiation :

    Charte

    LMPT rappelle que l'engagement des conseillers généraux est d'autant plus important qu'ils éliront les sénateurs en 2017 et pourront parrainer des candidats à l'élection présidentielle.

    La Manif pour tous invite donc tous ses sympathisants à :

    • Envoyer à l'ensemble des candidats de leur canton par courrier ou par email, ou mieux, lors d'un RDV, à leur permanence ou lors d'un tractage organisé par leur équipe ces deux documents
      Le candidat peut alors signer en ligne ou renvoyer la charte à l'adresse indiquée.
    • Rester vigilant sur la suite donnée et relancer le candidat en lui demandant s'il a signé.
    • Inciter leur entourage à en faire de même afin que les candidats soient saisis par une multitude de demandes.

    La liste des signataires sera rendue publique ici pour éclairer le vote des électeurs soucieux de défendre l’intérêt des familles dans la politique départementale.

     

    Louise Tudy

  • Le FN en tête des intentions de vote aux départementales

    Le Front national arrive en tête des intentions de vote au premier tour des élections départementales du mois prochain, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio publié vendredi, qui crédite la formation d'extrême droite de 29% des voix.

    Les candidats UMP-UDI recueilleraient pour leur part 27% des suffrages si le scrutin avait lieu dimanche et les socialistes 21%.

    L'Ifop souligne toutefois que les candidats de l’UMP et de l’UDI seraient "plus enclins" que ceux du Front national "à capter les voix des 65 ans et plus (46% contre 18% pour le FN), segment le plus disposé à se présenter aux urnes, créant une incertitude quant à l’ordre d’arrivée des différentes forces au soir du premier tour", le 22 mars.
    Le Front de gauche est crédité pour sa part de 7% des voix, le MoDem et Europe Ecologie-Les Verts le sont de chacun 6%.

    Le sondage a été réalisé du 11 au 13 février auprès d'un échantillon représentatif de 900 personnes inscrites sur les listes électorales interrogées par questionnaire auto-administré en ligne.

    Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse)

    Source : Reuters via Yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EukuuFFyAkMkYIKEUu.shtml

  • Ne pas se tromper de populisme

    Citoyens-Parti de la citoyenneté – en espagnol, Ciudadanos-Partido de la Ciudadanía –, tel est le nouvel espoir politique des Espagnols qui plébiscitent ce parti devenu la quatrième force politique en Espagne et crédité de 13,4 % des intentions de vote. Un parti que le quotidien Le Monde présente comme « le nouveau parti qui attire l’électorat conservateur espagnol », pour souligner le contraste avec « la radicalité » de Podemos, autre mouvement contestataire fleurissant sur « le mécontement populaire ». Manière subliminale d’indiquer au lectorat qu’entre deux mots populistes, il convient de choisir le moindre.

    Wikipédia signale que, par sa mouvance catalane de laquelle il est issu, Ciudadanos avait obtenu trois députés dans le Parlement de la Généralité de Catalogne, ce qui relativise déjà son rôle de petit nouveau de la politique, d’autant qu’aujourd’hui, le nombre de représentants a été multiplié par trois, et qu’à l’échelle de l’Espagne, le parti compte une douzaine de conseillers municipaux et deux députés européens.

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  • L’UMPS dans ses œuvres : réagir avant qu’il ne soit trop tard

    Remord quand tu nous tiens : le député UMP Hervé Mariton expliquait ce matin au micro de RTL, réitérant ses propos de novembre dernier,  qu’il regrettait son erreur, tâche indélébile sur sa conscience d’homme soumis.  Cette faute inexpiable est d’avoir été élu aux côtés de Charles Millon en Rhône-Alpes, lors des régionales de 1998, grâce aux voix du FN, au terme d’un accord passé alors avec Bruno Gollnisch. Ce qui veut dire à tout prendre que M. Mariton aurait préféré que la gauche socialo-communiste l’emporte et le préfère encore puisque il assure dans ce même entretien son refus de tout accord entre le FN et  l’UMP aux élections départementales. Même son de cloche du tout aussi déboussolé François Fillon qui a déclaré hier qu’en cas de second tour PS-FN à la présidentielle, il voterait pour le candidat socialiste. Marine Le Pen s’est moquée hier soir lors d’une réunion à Savigny-sur-Orge (Essonne) de la navigation à la godille du parti « sarkozyste » : « A l’UMP j’ai du mal à suivre… Ni-ni mais oui mais non mais sauf mais enfin oui… ; François Fillon avait dit ni-ni, on s’était dit Tiens! Il a fait preuve de courage !, mais en fait c’était un hasard, il s’était trompé. »Bref , « on peut se poser la question de savoir pourquoi (l’UMP) a fait une motion de censure contre un gouvernement socialiste en nous expliquant qu’à peu près dans toutes les hypothèses, eux voteront socialiste !».

     Un pouvoir socialiste toujours empêtré dans ses mauvais dogmes libéraux-libertaires, cosmopolites, immigrationnistes, et ses inféodations atlanto-bruxelloises.

     François Hollande, toujours dans l’art de la diversion,  célébrait hier à  Istres la force de frappe nucléaire et proclamait sa pérennité.  Fort bien  mais quid de notre armée conventionnelle ? Nos troupes sont engagées dans de nombreuses opérations, elles sont sollicitées plus que jamais  dans un  monde de plus en plus instable , face à la menace terroriste, mais elles sont à la limite de la rupture logistique, matérielle et humaine. Les effectifs,  le budget de nos armées, depuis la saignée opérée sous Chirac et encore plus sous Sarkozy  ont été encore très sévèrement amputés depuis 2012.

     Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian n’hésite pas pour autant aujourd’hui à parler de l’éventualité d’une intervention en Libye. Et ce, pour tenter de juguler le chaos islamiste qui y a été installé depuis  l’intervention militaire de la France sous bannière de l’Otan en mars 2011. Une guerre pour renverser le régime du colonel Kadhafi voulue ardemment par  Nicolas Sarkozy et son ministre de la défense Alain Juppé, au prétexte totalement bidonné de « sauver la population de Benghazi », d’y faire plus largement triompher « les droits de l’homme » et la « démocratie ». Le tout sous la férule et avec la complicité active de Bernard Henry Lévy.

     Cet escroc intellectuel  expliqua peu après les raisons de son implication, à l’occasion de la première Convention nationale organisé par le Conseil représentation des organisations juives de France (Crif) :  « c’est  en tant que juif que j’ai participé à cette aventure politique, que j’ai contribué à définir des fronts militants, que j’ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une stratégie et des tactiques ». « Je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas été juif », « J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël ». Propos qui en disent  long sur la mégalomanie et les prétentions ubuesques du personnage. Quant à savoir si il est bon pour Israël de voir aujourd’hui les milices armées djihadistes se développer à ses portes dans le Sinaï, laissons humblement la réponse à cette question au visionnaire et apôtre  BHL…

     Désormais, deux gouvernements s’affrontent en Libye, un  reconnu par les occidentaux qui s’est replié à Tobrouk près de la frontière égyptienne, l’autre  à Tripoli soutenu par les milices islamistes armées qui ont pris le contrôle de nombreux territoires, dont  la région  de Benghazi.  Des milices aux cotés desquelles l’Etat islamique (EI) ne cesse de se renforcer : ses djihadistes contrôleraient déjà la ville de Syrte, ancien fief de Kadhafi, et opéreraient nous l’avons dit,   des ralliements dans le Sinaï.

     Bernard Lugan l’a résumé sur son blogue mercredi « une intervention internationale paraît aujourd’hui indispensable car le résultat de (la guerre de 2011) est catastrophique » :« Les alliés islamistes du Qatar et de la Turquie ont pris le contrôle d’une partie des approvisionnements gaziers et pétroliers de l’Europe».

    «Daesh (Etat islamique, NDLR) a lancé une entreprise de coagulation des milices islamistes. Celles qui lui ont fait allégeance contrôlent une partie de la Cyrénaïque et à l’ouest, elles sont sur la frontière tunisienne. Partout, elles font régner la terreur. L‘Egypte est directement menacée ainsi que la Tunisie et l’Algérie. Au sud, le Tchad et le Niger sont en première ligne alors qu’avec Boko Haram un second front islamiste s’est ouvert sur leurs frontières ».

     « Les gangs islamo-mafieux déversent des dizaines de milliers de migrants sur les côtes européennes. Au lieu de les refouler, la marine italienne les récupère en mer pour les installer en Europe...d’où ils ne repartiront plus. Or, tout le monde sait que des terroristes se dissimulent parmi eux et qu’ils vont créer des cellules dormantes au sein de l’ espace Schengen ».

     Un danger colossal, évoqué par Le Figaro hier qui a relayé ce message d’avertissement adressé par  l’Etat islamique à l’Italie prêt à intervenir militairement en Libye: «Si vous engagez des forces armées en Libye, nous vous envoyons 500.000 migrants ».

     «Selon des écoutes téléphoniques que le quotidien italien Il Messagero a révélé, l’Etat islamique envisagerait de recourir aux migrants comme une arme psychologique contre l’Europe. Et tout particulièrement contre l’Italie si celle-ci intervenait en Libye.Les djihadistes émettent l’hypothèse d’envoyer à la dérive direction l’Italie, des centaines de barques remplies de migrants, dès le moment où notre pays évoquerait une intervention armée en Libye, écrit le quotidien italien. L’objectif de l’État islamique serait de créer le chaos en Méditerranée ».

     Une menace qui rappelle la terrible actualité du  livre prémonitoire de Jean Raspail, « Le camp des saints » (1972). Certes, dans celui-ci  le contexte était  différend puisqu’il  imaginait l’arrivée d’un million d’indiens s’emparant de navires pour gagner l’Europe, poussés au départ par les prêches sentimentalistes de nos bonnes âmes occidentales et autres adeptes de la charité dévoyée…

     Mais le résultat ne serait-il pas le même ? Les immigrationnistes, les progressistes, les fanatiques de la suppression des frontières, les xénomanes anti-nationaux mis en scène dans ce roman, préparent alors les esprits à accueillir ces réfugiés. Et par un beau lundi de Pâques, les navires viennent s’échouer sur les côtes de France et y déversent un flot de miséreux. Cette masse avance dans un pays tétanisé, lobotomisé, intellectuellement anesthésié, sans rencontrer de résistances ou presque, l’armée refuse d’utiliser la force, la multitude envahi notre pays et y installe le chaos… en attendant pire…

     On l’aura compris,  face aux dangers qui pèsent sur la France, il ne faudra pas dans les années, ô combien décisives,  à venir, de dirigeants aux mains molles, et autres adeptes mous du ni-ni, incapables de trancher,  acquis à l’idéologie cosmopolite, à un droit-de-l’hommisme incapacitant.

    Non,  ce sont des dirigeants nationaux, patriotes, souverainistes, ancrés dans le réel et non  soumis aux chimères mondialistes qui doivent se voir confier par le peuple français les rênes de notre pays. Alors oui, la réaction c’est la vie !

    http://gollnisch.com/2015/02/20/lumps-dans-ses-oeuvres-reagir-avant-quil-ne-soit-trop-tard/