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élections - Page 589

  • Les voilà, Madame Taubira, les vrais « déchets de la pensée humaine » !

    Après la mise à sac du musée de Mossoul, la semaine passée, les barbares de l’État islamique ont rasé au bulldozer les vestiges de la vieille cité de Nimrud, dans le nord de l’Irak.

    Après la mise à sac du musée de Mossoul, la semaine passée, les barbares de l’État islamique ont rasé au bulldozer les vestiges de la vieille cité de Nimrud, dans le nord de l’Irak. Un joyau archéologique fondé 13 siècles avant notre ère, sur la rive ouest du Tigre. Un trésor de l’Histoire et de l’Humanité.

    Madame Taubira, dans une véritable crise d’hystérie, a lâché contre un malheureux élu de la République des qualificatifs aussi haineux qu’outranciers. Alors aujourd’hui on lui demande : si ce malheureux Darmanin a provoqué chez vous une telle montée de fiel, qu’avez-vous à dire de ces djihadistes qui ont détruit au bulldozer l’antique cité assyrienne ? Des gens assurément « incultes », « moralement, culturellement, politiquement indigents », de véritables « déchets de la pensée humaine », ceux-là ! Mais peut-être pensez-vous qu’il faut « les comprendre » ?

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  • Juppé tête de pont du PS

    Le projet des « salles de shoot » soutenu par Marisol Touraine depuis octobre 2014 devait être voté en début d’année 2015. Il est tombé aux oubliettes dans le cadre des discussions sans fins et en raison de l’opposition du corps médical. Le conflit s’est trouvé focalisé sur la fameuse question du tiers payant. Apparemment une majorité de Français est favorable à ne pas être obligée d’avancer le moindre centime pour les consultations et certains actes médicaux. L’abandon du tiers payant va sans nul doute transformer le contribuable en cochon de payant quand il faudra boucher le trou supplémentaire des consultations abusives « qui ne coûtent rien ».

    salle-de-shoot

    S’est aussi superposé une violente réaction des personnes habitants aux alentours de la Gare du Nord qui voyaient d’un mauvais œil l’installation d’un centre attirant un public de jeunes toxicomanes dont la nuisance est connue tant pour les particuliers que la société. Or qui se réveille sur le sujet… C’est le fameux Juppé qui ne réside certainement pas à Bordeaux dans le quartier Saint Pierre dont la réputation n’a jamais été excellente pour ne pas dire autre chose. Il espère qu’un cadre légal sera donné par la future loi de santé.

    Rappelons pour ceux qui l’ont oublié que c’est Juppé, alors qu’il était premier ministre, qui décida de diviser par deux le numerus clausus permettant l’entrée aux études médicales. Résultat, une pénurie d’un certain nombre de spécialités médicales dont notamment l’ophtalmologie, la rhumatologie, les chirurgiens, les obstétriciens, les allergologues, les cardiologues etc. Ceux qui ne le savent pas doivent remercier M. Juppé du fait qu’ils doivent attendre trois mois pour avoir un rendez-vous… Passons !

    Bref, Alain Juppé confirme que Bordeaux veut accueillir l’une des futures salles de consommation à moindre risque (SCMR) aussi appelées « salles de shoot ». Cela fera plaisir aux Bordelais quand ils comprendront les nuisances que cela entraîne. Cette affaire a donné lieu à de multiples controverses ; notamment en 2013, le Conseil d’Etat a estimé qu’il fallait une loi pour installer de tels établissements. Une tentative avait déjà été effectuée il y a plusieurs années : elle avait échoué. Les défenseurs de ces « salles de shoot » vantent la méthode en affirmant que dans le monde il en existe 90 ; ce qui en pratique ne peut être considéré comme une adhésion massive et mondiale au système. Le fait qu’il n’y en a qu’une en Suisse montre comme disait M. de la Palisse qu’il n’y en a pas deux. Apparemment à Bordeaux la lutte va être sévère.

    Mais le fond du problème se résume à une seule chose : les toxicomanes vont-ils pouvoir « bénéficier » de leur drogue favorite dans ces centres où ils seront aidés à se « shooter » ? Les discussions restent ouvertes sur le sujet. On en saura plus s’il est abordé dans le cadre de la loi Touraine.

    Ce qui est certain, c’est que Juppé marche dans les pas de la gauche, voire les précède. Il ne faut pas l’oublier….

    Jean-Pierre Dickès

    http://www.medias-presse.info/juppe-tete-de-pont-du-ps/27166

  • 64% des Français ne comprennent pas la formule «FNPS» de Sarkozy

    Lien direct menant vers texte et nombreux "camemberts". Analyse comparative de la perception par Les Français des termes "Fnps" et "Umps"

    notes

    *Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 5 et 6 mars 2015. Echantillon de 1018 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

    source : Le Parisien 

  • Nous aussi nous avons de la mémoire

    Nouveau sondage, nouvelle confirmation du bel élan populaire qui pousse le Front National. Selon le dernier sondage CSA pour BFM TV, le Front National «améliorerait sensiblement son score par rapport aux cantonales de 2011 (15% au niveau national) », avec 29% des intentions de vote lors du premier tour le 22 mars des élections départementales. Un FN toujours en tête devant l’attelage de l’UMP avec certains centristes et petits partis alliés (25%), le conglomérat PS et « union de la gauche »  (21%),le Front de Gauche (6%), l’UDI-Modem (5%), Europe Ecologie Les Verts (2%)… L’abstention s’élèverait à 58%, ce qui constituerait un triste record.  Nous le constatons,  la multiplication des propos haineux et mirobolants à l’endroit du FN, émanant d’une classe politicienne paniquée devant un peuple français qui semble bien  décidé à reprendre son destin  en main,  n’empêche pas cette progression du FN. Bien  au contraire.

     Triste échantillon de cette prose antifrontiste, après les « déchets humains »  de Christiane Taubira –voir notre article publié hier-, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a poursuivi dans la même veine. Il a affirmé  jeudi soir, lors d’une réunion commune avec Manuel Valls à Boisseuil (Haute-Vienne), que « Marine Le Pen a fait les fonds de poubelles de l’extrême droite, de l’antisémitisme, de la xénophobie, de l’islamophobie » pour aligner un nombre (record) de candidats FN aux départementales.

     N’ayant rien oublié de sa formation au sein du groupuscule trotskyste l’OCI, « Camba » ment effrontément comme ce fut le cas encore dernièrement lorsque il a établi un lien entre la profanation du cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin) et la montée du vote FN dans la région, alors  qu’il savait pertinemment que ladite profanation a été menée par un jeune d’extrême-gauche de la mouvance antifa.

     De même, les cas de candidat adoubés par le FN dont on a exhumé sur les réseaux sociaux des propos litigieux, souvent anciens -si la même enquête fouillée était menée sur les candidats socialo-communistes et UMP nous aurions des « surprises »…-   sont tout au plus au final moins d’une vingtaine… sur 7648 candidats frontistes.

     C’est-à-dire qu’ils représentent moins de 0,3% des  hommes et des femmes  investis par le FN.  Ce que ne dit pas bien sûr L’Humanité qui, fidèle à sa tradition stalinienne  consistant notamment  ces dernières années à désigner à la vindicte, en en publiant les noms, les maires ayant parrainé Jean-Marie Le Pen et Marine  à la présidentielle, dresse   une nouvelle liste de mauvais citoyens à liquider et épurer.  Certes la feuille de chou communiste n’est pas la seule à utiliser ce type de méthode, elle fut employée dernièrement par  le site de l’escroc intellectuel Bernard-Henry Lévy, La  règle du jeu.

     A droite, la tentation du «plus c’est gros, plus ça passe» contre l’opposition nationale est elle aussi établie depuis longtemps. Un spécialiste du genre multiplie  les saillies de ce style, à savoir le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi. Jeudi,  il ainsi affirmé toute honte bue que Marine Le Pen  « soutient des néonazis et des néofascistes italiens. Elle ne recule décidément devant rien pour tenter de faire croire que le Front National s’est dédiabolisé.»

     Estrois relaye en fait, quasiment dans les mêmes termes que L’Humanité d’ailleurs, une information  « révélée » par le très trouble site Mediapart mais qui n’avait rien de secrète.  A savoir le fait  que la présidente du FN a adressé un message de soutien vidéo, qui a été diffusé sur place, à un rassemblement qui s’est tenu  le 28 février à Rome contre l’immigration-invasion,  organisée par la Ligue du Nord. Un thème n’aurait pas certainement pas déplu aux électeurs niçois de l’UMP…

     Il est vrai que Christian Estrosi  fait rarement dans la finesse, y compris avec  l’argent des  Français. Ceux qui ont de la mémoire se souviennent peut être qu’il fut épinglé, alors secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, pour avoir  loué aux frais des contribuables  à la société Dassault un jet privé pour se rendre à Washington (coût de la facture 138 000 euros), plutôt que d’utiliser un vol régulier Air France.

     Dans l’état actuel des choses c’est cette désinvolture, ce mépris là, qui révolte les Français. Et non  pas le refus d’une immigration qui contribue puissamment,  elle aussi, à l’appauvrissement  de notre pays et qui s’est poursuivie, vannes grandes ouvertes, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, le  champion de la girouette Estrosi.

     A  Boisseuil, hier soir, en compagnie de M. Cambadélis nous l’avons dit, Manuel valls s’est répandu en propos que les pontes de l’UMP auraient  pu prononcer tant la porosité, l’identité de vue entre  les deux formations est grande quand il s’agit de faire peur dans les chaumières, de s’opposer  à  l’alternative patriotique et souverainiste.

     « Le danger est là devant nous a-t-il fulminé, il est immense. Tout le monde le sait, tout le monde est au courant et pourtant, il y a comme une étrange accoutumance, presque une forme d’endormissement généralisé (…)« Tous ceux qui aiment ce pays, ceux qui aiment notre drapeau, ceux qui aiment le génie, la beauté de la France, ceux qui ont cette émotion si forte quand résonne  La Marseillaise , ceux-là peuvent-ils accepter, un jour, que la France soit kidnappée par l’extrême droite ? ».

     « Et je demande : où sont les intellectuels, où sont les grandes consciences de ce pays, les hommes, les femmes de culture, qui doivent monter, eux aussi, au créneau ? Où est la gauche ? Pour dire non. Pour refuser (…) Comme vous, je refuse que la France aille se fracasser contre le mur de l’extrême droite. »

     Ce cri d’angoisse montant des gardiens d’un Système qui s’est échiné justement à fracasser la France au nom de l’utopie euromondialiste peut-il encore être entendu ? Les intellectuels, les grandes consciences de gauche, privés aujourd’hui de grandes figures,  sont devenus inaudibles car déconnectés du réel vécu par nos compatriotes. 

     Un microcosme qui a dénoncé, comment ne pas réagir en effet,  les récentes destructions opérées par l’Etat Islamique (EI)  en Irak contre les œuvres d’art préislamiques au musée de Mossoul. Politique d’épuration artistique  des fous d’Allah poursuivie  cette semaine au bulldozer contre les   vestiges assyriens de  la cité historique de Nimroud, mises à jour au XIXème siècle , nous le notions dernièrement, par l’archéologue Henri  Austen Layard.

     Mais un microcosme bien muet, par exemple, sur le saccage des abords de nos villes par l’alliance,  pointée notamment par Marine ces dernières années, des municipalités UMPS avec la grande distribution,  dont les centres commerciaux laids, sans âmes et destructeurs des commerces de nos centres-villes, ont défiguré nos paysages.

     C’est au cœur d’une zone de ce type,  des faubourgs de Troyes (Aube), à Lavau, qu’a été découvert ces derniers jours la tombe  d’un prince celte, datée du Vème siècle avant Jésus-Christ, parmi laquelle a été notamment  exhumée un exceptionnel chaudron en bronze  d’origine grecque, découverte aussi importante que fut celle du cratère de Vix (Côte-d’Or) dans les années cinquante dans le tumulus d’une princesse celte.

     Ce chaudron de Lavau est orné des représentations de la tête d’Acheloos,  incarnation de la force des fleuves. Le FN lui,  incarne ce  courant populaire qui lui aussi semblait  enseveli, tari ; la force de notre peuple, sa faculté  à se ressaisir lorsque tout parait perdu. Cette résurgence en ce lieu, à quelques semaines du printemps, d’une beauté antique, d’une glorieuse civilisation, a valeur de symbole pour toutes celles et ceux qui luttent pour la renaissance nationale, qui savent qu’un peuple qui oublie ses racines est un peuple voué à disparaitre. L’homme de l’avenir est celui qui aura la plus longue mémoire;  celle-là même note Bruno Gollnisch, dont les forces obscures du mondialisme, de gauche comme de droite,  s’échinent à priver les  peuples européens.

    http://gollnisch.com/2015/03/06/nous-aussi-nous-avons-de-la-memoire/

  • Marine Le Pen a "très envie de partir à la bataille" des régionales

    La présidente du FN Marine Le Pen a dit jeudi avoir "très envie de partir à la bataille" des régionales dans la future région Nord-Pas de Calais-Picardie, mais sa décision n'est pas encore prise.

    "Je n'ai pas encore pris cette décision. Elle engage l'ensemble du mouvement. Ces élections régionales interfèrent avec la campagne présidentielle, c'est une décision que le bureau politique du Front national doit prendre", a affirmé Mme Le Pen à Doullens (Somme), lors d'une conférence de presse.

    "J'ai très envie de partir à cette bataille, je suis attachée aux habitants, je vois précisément exactement ce qu'il faut faire pour améliorer la situation, je vois toutes les dérives dans la gestion de ma région du Nord-Pas de Calais", a toutefois relevé celle qui habite en région parisienne mais a fait son fief de la ville FN du Pas-de-Calais, Hénin-Beaumont.

    Marine Le Pen était dans la Somme pour soutenir un binôme de candidats FN aux départementales. Elle a parcouru un marché entourée de nombreux partisans.

    Autre motivation invoquée qui la ferait pencher en faveur d'une candidature: "Je suis une battante, une battante comme moi a toujours envie de partir à la bataille!"

    "Il faut que nous y réfléchissions pour prendre une décision sereine qui ne mette pas en péril la campagne présidentielle", a-t-elle dit.

    "La décision sera prise probablement à la fin du mois d'avril, après les départementales", a ajouté Mme Le Pen, qui réfléchit depuis plusieurs mois à l'opportunité d'être candidate aux régionales. Un "dilemme", affirment certains de ses proches.

    "C'est une terre qui apporte de très bons résultats au FN", a relevé Marine Le Pen, avant de poursuivre sa journée en Picardie dans l'Aisne, où son parti a dépassé les 40% aux européennes, puis dans l'Oise.

    Dans la Somme, "aux régionales 2010, le FN avait fait 11,1%, à la présidentielle 23,77%, aux européennes 37,15%. Des progressions comme ça, on aimerait que ça continue", s'est félicitée l'eurodéputée.

    Dans le canton de Doullens où elle se trouvait, le FN avait atteint 42% aux européennes de mai 2014.

    "Il y a au moins trois ou quatre cantons" où le FN a dépassé les 40% aux européennes dans la Somme, a relevé la candidate Amélie Dutheil de la Rochère, qui s'était présentée pour le FN aux municipales dans le XIIIe arrondissement parisien.

    source : Afp via nouvel obs 

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EukVVyAulFyZKSzvVL.shtml

  • Eric Zemmour cite la Manif pour Tous pour expliquer que Juppé va échouer

    Dans sa chronique d'hier, Eric Zemmour cite la Manif pour Tous pour expliquer que Juppé va échouer :

    "C'est l'électorat modéré qui a fait le succès des Manifs pour Tous et révélé un retour des valeurs traditionnelles alors que Juppé a fait la une de la presse bien pensante en bénissant le mariage homosexuel."


    Alain Juppé : "La malédiction du 'meilleur d... par rtl-fr

    Michel Janva

  • Départementales : le PS craint une défaite historique

    Le premier tour du scrutin, le 22 mars, pourrait s'avérer particulièrement dévastateur pour les candidats socialistes.

    Les pronostics les plus sombres pourraient bien s'avérer justes. «Sur les 61 départements que la gauche gère, elle en gardera entre 15 et 30. Vu les remontées de terrain, le chiffre de 15 est loin d'être impossible», confie un cadre du PS. Scénario noir, la perte d'une grande partie des départements actuellement détenus par le Parti socialiste pourrait bien se concrétiser à l'issue d'un nouveau scrutin redouté par les socialistes. «On s'attend à une forte vague, ça va secouer, on est en train de tout perdre», craignait déjà en octobre Claudy Lebreton, le président socialiste de l'Association des départements de France (ADF).

    Alors que la France a connu plusieurs attentats, le PS espérait que «l'esprit du 11 janvier» et la gestion jugée réussie de cette période par l'exécutif allaient permettre au PS de limiter le casse. La victoire du candidat PS dans le Doubs lors de la législative partielle avait même apporté une lueur d'espoir. Mais l'embellie a été de très courte durée. Le psychodrame du 49-3 sur la loi Macron a en effet été mal vécu chez certains électeurs du PS.

    «La dernière ligne droite de la campagne confirme qu'il y a un vrai risque d'élimination de la gauche au premier tour», témoigne Jérôme Guedj. Si les experts de Solferino tablent, en public, sur une défaite des candidats socialistes dans environ 500 cantons le soir du premier tour, comme Christophe Borgel, d'autres responsables évoquent, en privé, un chiffre bien plus important. «L'élimination des candidats socialistes dans 1000 cantons est possible», estime un grand élu local de gauche. Pour certains socialistes, le chiffre pourrait même grimper à 1200, selon les scénarios les plus noirs. Lundi, le président du groupe EELV au Sénat, Jean-Vincent Placé, ne cachait pas redouter l'élimination de la gauche et des écologistes «dans près de la moitié des cantons». Autre élément inquiétant: le contexte national. Selon un sondage Ifop, 40 % des Français envisagent de sanctionner le couple exécutif et sa politique, contre 20 % au moment des municipales. Des élections qui avaient déjà été meurtrières pour la gauche.

    Mobiliser

    Le FN, qui a le vent en poupe dans les sondages, devrait en profiter et pourrait au final remporter une centaine de cantons, voire quelques rares départements. «Sur le terrain, on sent très fortement la poussée du FN», témoigne un responsable PS, qui note que le second tour pourrait aussi s'avérer difficile pour les candidats socialistes qui réussiront à passer le premier. «Les cantons particulièrement gagnables pour le FN sont ceux qui présenteront un duel FN-PS en raison de la porosité de l'électorat UMP», estime-t-il. Des cas qui pourraient concerner 300 cantons.

    Sur le terrain, les conseillers généraux sortants ne cachent pas leurs craintes. Certains présidents de département, comme dans l'Eure, craignent même d'être battus. «Il y a de l'inquiétude», confirme Michel Boutant, président socialiste du conseil général de la Charente. «On entend dire que les gens ne sont pas au courant de la date et même de l'existence de ce scrutin. C'est vrai que les gens sont perdus»,note l'élu. «Certains me disent “ah bon, les départements existent toujours?”» Il ajoute: «Le département est dans la ligne de mire de la droite et la gauche depuis des années. Le fait que nous soyons au milieu du gué au Parlement au niveau de l'examen de la loi Notre (nouvelle organisation territoriale de la République, NDLR) joue aussi chez nos électeurs.»

    Des électeurs socialistes tentés par l'abstention ou par la gauche radicale que le PS espère encore mobiliser. «Il faut appeler les électeurs à voter utile pour que la gauche soit présente au second tour. Il ne s'agit pas de faire un vote de témoignage au premier tour», lance Jérôme Guedj, président du conseil général de l'Essonne. «Les électeurs ne sont pas obligés de suivre les logiques des états-majors qui ont choisi la division. J'appelle à un vote efficace. Si l'on ne veut pas que la gauche soit éliminée, il ne faut pas disperser les voix», abonde Christophe Borgel, député PS et secrétaire national aux élections.

    Un paysage sombre

    Selon Le Canard enchaîné,Manuel Valls aurait même conseillé aux candidats socialistes de ne pas parler d'économie afin de tenter de mobiliser l'électorat. «Sur l'économie, on n'a pas de succès véritables. Ce n'est donc pas là-dessus que l'on fera se déplacer les électeurs de gauche», a-t-il expliqué, selon des propos rapportés par l'hebdomadaire satirique. «Alors que sur la République et la laïcité, on peut les mobiliser», a-t-il aussitôt ajouté.

    Malgré un paysage sombre qui se dessine jour après jour pour le PS, certains responsables relativisent l'ampleur de la défaite annoncée… notamment à l'UMP. «Les conseils généraux sont des structures de notables. Les gens se moquent de l'étiquette politique du candidat», estime le député du Cantal, Alain Marleix, fin connaisseur de la carte électorale.

    Pour Jérôme Guedj, les jeux ne sont pas encore faits. «À l'UMP, ils ne savent pas si c'est eux ou le PS qui vont être éliminés», affirme-t-il. L'UMP a en tout cas déjà préparé les éléments de langage. «Si l'on gagne entre 15 et 20 départements, c'est bien. Au-delà de 23 à 24, c'est un raz-de-marée», estime un autre bon connaisseur de la carte électorale du parti.

    Julien Chabrout

    Source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukVVukklVUlfacGRo.shtml

  • Nicolas Sarkozy une fois de plus désavoué par son camp

    Décidément, entre la politique du fric et celle de l'éthique, Sarkozy a fait son choix.

    « Moi, personnellement, je n’y serais pas allé. Mais dans une démocratie, on ne peut pas empêcher quatre gugusses de faire ce qu’ils veulent. » Tels ont été les propos tenus par le président de l’UMP Nicolas Sarkozy, interrogé sur le voyage de parlementaires français en Syrie.

    Ce mardi 3 mars, Christian Jacob, le chef de file des députés UMP a exprimé le « soutien unanime » du parti à leur collègue Jacques Myard, en rappelant ce que sont les fonctions de parlementaires : « Nos collègues n’étaient pas en Syrie en tant que représentants de leur groupe ou de leur formation politique, mais dans le cadre de leur mandat parlementaire, et donc, à partir de là, on rejette toutes les critiques et attaques personnelles qui ont pu être portées contre les uns et les autres. » Et d’ajouter avec bon sens : « Si on veut enrichir notre politique étrangère, on a aussi besoin d’avoir des députés qui se déplacent sur le terrain. »

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  • Solution politique ? par Claude BOURRINET

    La politique avant tout, disait Maurras. Parlons plutôt, comme Baudelaire, d’antipolitisme. On sait que le poète, porté, en 1848, par un enthousiasme juvénile, avait participé physiquement aux événements révolutionnaires, appelant même, sans doute pour des raisons peu nobles, à fusiller son beau-père, le général Aupick. Cependant, face à la niaiserie des humanitaristes socialistes, à la suite de la sanglante répression, en juin, de l’insurrection ouvrière (il gardera toujours une tendresse de catholique pour le Pauvre, le Travailleur, et il fut un admirateur du poète et chansonnier populiste Pierre Dupont), et devant le cynisme bourgeois (Cavaignac, le bourreau des insurgés, fut toujours un républicain de gauche), il éprouva et manifesta un violent dégoût pour le monde politique, sa réalité, sa logique, ses mascarades, sa bêtise, qu’il identifiait, comme son contemporain Gustave Flaubert, au monde de la démocratie, du progrès, de la modernité. Ce dégoût est exprimé rudement dans ses brouillons très expressifs, aussi déroutants et puissants que lesPensées de Pascal, Mon cœur mis à nu, et les Fusées, qui appartiennent à ce genre d’écrits littéraires qui rendent presque sûrement intelligent, pour peu qu’on échappe à l’indignation bien pensante.

     

    Baudelaire, comme on le sait, est le créateur du mot « modernité », qu’il voyait incarnée dans les croquis de Constantin Guys, et que son sonnet, « À une passante », symbolise parfaitement. La modernité, c’est l’éternité dans la fugacité. Rien à voir, au fond, avec l’injonction rimbaldienne, que l’on voulut volontariste, mais qui n’était que résignée et désabusée, d’être à tout prix moderne. Baudelaire ne destine pas sa pensée à la masse. S’adresse-t-il, du reste, à quiconque ? Il est visionnaire, c’est-à-dire qu’il saisit au vol l’esprit et l’image. L’image, sous la forme des tableaux d’art, fut sa grande passion. Et les symboles, ces images essentielles, qui correspondent avec nous, ces surréalités situées « là-bas », au-delà, mais en jonction avec les sens, et faisant le lien avec les Idées, constituent cette échelle de Jacob, qui nous offre la possibilité de frôler le cœur divin, malgré nos limites angoissantes et torturantes.

     

    Baudelaire se situe, au sein d’un monde qui a parodié la dynamique chrétienne, pour la caricaturer en vecteur de progrès infini, ce qui est une autre façon de blasphémer, car seul Dieu seul est infini, pousse l’archaïsme religieux, à grande teneur « traditionnelle » (mais, comme Balzac, il s’inspire du penseur mystique Swedenborg), jusqu’à ne consacrer ce qui lui restait à vivre (il est mort en 1867) qu’à ce culte de la Beauté, qui est une ascension, et non un plaquage sur la réalité sociale-politique. La dimension baudelairienne est la verticalité.

     

    Pour le reste, c’est-à-dire sa conception anthropologique, il partage la conception janséniste (contre Rousseau) du péché, impossible à dépasser et à contrer, lequel propose des pièges et des ruses, souvent raffinées, ces « opiums », par exemple, que sont l’amour, la beauté, l’ivresse, élans nobles et dérisoires, qui nous font croire que nous sommes des dieux mais qui, malgré tout, ironiquement, nous donnent un pressentiment du divin… Baudelaire est un idéaliste pessimiste.

     

    Il n’existe plus de Baudelaire, au XXIe siècle. On sent parfois, chez certains, son ombre. Par exemple Richard Millet, s’il n’était obsédé par le politique. Sa Confession négative m’a fortement ébranlé. Il retrouve les accents pascaliens, le sens de la grandeur, le goût des gouffres. Il faudrait écrire moins, et moins s’intéresser aux médias. Richard Millet n’est pas assez désespéré. J’évoque ainsi l’un de nos écrivains qui sait encore écrire, donc penser, au sens baudelairien, c’est-à-dire vivre son encre, comme son sang, mais il faut admettre que nous manœuvrons dans un monde de Lilliputiens, qui se pâment devant des monuments hauts comme quatre pommes. On voit bien que ce qui manque, c’est la cruauté. Baudelaire était un grand lecteur de Sade, comme, du reste, les auteurs intelligents de son époque. Malheureusement, on dirait que le seul imbécile qui ait eu alors du génie, Victor Hugo, ait été le seul, au bout de cent cinquante ans, à générer une abondante descendance. Sans la démesure.

     

    Que sont devenus nos penseurs, nos grands phares ? On dirait que la littérature, si proche maintenant de la politique politicienne, se fait sur un coin de comptoir. Ça a commencé, il est vrai, au Procope, lorsque des entrepreneurs d’idées s’excitaient les lumières en buvant du café. Depuis, on est sorti dans la rue, de plus en plus polluée et enlaidie par des boutiques, pour ne plus en sortir. L’intelligence est une affaire, comme la bourse, avec ses fluctuations, ses rumeurs, ses coups et ses misères. Le livre est une action, non pas même un enfumage idéologique, comme du temps des « philosophes », mais une option sur une possible rente, au moins symbolique, du moins médiatique. La seule ascension possible, maintenant, c’est celle de l’ascenseur qui porte jusqu’au studio de télévision.

     

    Au moins, si quelqu’un avouait que le roi est nu ! Même pas un roi déchu, puisqu’au a perdu la mémoire de tout, même des ors de notre origine divine, surtout de cette noblesse glorieuse, qu’on a remplacée par le clinquant démocratique. Mais un roi déshabillé, à poil, si l’on veut. Illustrons le propos, et provoquons en dévalant un nombre conséquent d’étages, jusqu’aux caves. Il y a un peu de honte à descendre si bas, mais, finalement, c’est là le niveau d’existence de notre monde. Avant donc de rédiger ces réflexions si réalistes, j’ai jeté un coup d’œil, le diable me poussant, sur le site de Riposte laïque, qui a le suprême avantage, pour un analyse intempestif, de synthétiser la bêtise contemporaine, dans une société qui ne manque pas, pourtant, d’émulation en ce domaine. Je lis ainsi qu’il suffit d’éradiquer l’islam de notre terre pour que la France revive, et que le numéro spécial de Charlie Hebdo est, grand bien fasse à cette France si frémissante face à cette perspective de renaissante ! paru. La France, c’est Charlie débarrassé du danger musulman. Le roi tout nu s’amuse. Hugo serait content : les Rigolettos l’ont emporté, et les Sganarelles, et les Scapins. La valetaille s’en donne à cœur joie : il suffit de bouter la galère de Sarrasins hors du port pour que nos champs refleurissent (avec l’aide de Monsanto, évidemment).

     

    Nous ne faisons que résumer les débats actuels.

     

    Toute cette cuisine alourdit l’estomac. Achevons !

     

    On dirait que le bon Dieu, s’étant aperçu que la marmite renvoyait dans la cuisine divine, des odeurs suspectes, avait décidé de touiller à grands coups de louches la mixture mal embouchée et susceptible de sécréter quelque poison.

     

    À propos du peuple français, pour autant qu’on jette la mémoire jusqu’au bout de la nuit des temps, on sait que plusieurs civilisations qui nous ont précédés ont disparu dans le néant, laissant à peine quelques traces. Ainsi des Incas, des Celtes… D’autres ont eu la chance d’avoir une postérité culturelle, comme les Hellènes. On ne voit pas pourquoi la France ne connaîtrait pas le sort de ce qui mérite de périr, comme disait Hegel de ce qui existe, ou a existé. Enlevez le lierre suceur de sève à un arbre vermoulu, presque crevé, cela m’étonnerait bien qu’il reparte. La France est cet arbre. Les rares esprits assez cultivés et lucides qui retracent les étapes de la décadence intellectuelle, non seulement de notre pays, que son excellence idéologique a sans doute particulièrement fragilisé, tant l’ivresse du mot conduit vite au vide existentiel (post coitum animal triste), mais aussi la planète entière, submergée par l’Occident nihiliste. La moraline bloque l’intelligence, fatalement.

     

    Et je crois que la pire ânerie serait de chercher, à tout prix, une solution.

     

    Claude Bourrinet  http://www.europemaxima.com/

  • Le Pen en tête de partout : Les départementales qui vont tout faire exploser

    Le Pen en tête de partout : Les départementales qui vont tout faire exploser

    C’est un immense choc électoral qui se profile avec le premier tour des élections départementales : le Front National sera en tête dans l’immense majorité des départements, bien au-dessus de 30%, avec un PS qui sera à moins de 20%, et sera souvent éliminé du second tour, avec la faible participation attendue. Canton après canton, vont se retrouver pour le deuxième tour des duels FN-UMP et des FN-PS, avec des électeurs qui n’ont que fiche des consignes données par les dirigeants des partis. 
    Ce sera un résultat d’une ampleur jamais connue, avec des élus locaux qui vont partir en live, pétrifiés de tout perdre si ce jeu de massacre politique continue, avec ce gouvernement faits des incompétents immatures. Ça va partir dans tous les sens, et le monde entier saura que le Front National est le premier parti de France. 
    Le Titanic fonce obstinément et tranquillement vers son iceberg. Quand on se rappelle les cris et les discours après le premier tour de la présidentielle de 2002… Que reste-t-il ? Qu’on fait les leaders politiques ?… Le soir du premier tour, ils seront encore là, les mêmes, pour parler, parler, parler… Oui, tous les virer, c’est de salubrité.  

    http://www.alterinfo.net/notes/Le-Pen-en-tete-de-partout-Les-departementales-qui-vont-tout-faire-exploser_b7525854.html