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élections - Page 589

  • Propagande anti‑FN de Manuel Valls au Salon de l’agriculture

    Lors de sa visite lundi au rendez‑vous agricole parisien, le Premier ministre a affirmé aux exposants qu’un vote en faveur du Front National reviendrait à “détruire le modèle européen qui a soutenu l’agriculture française”.

    Pendant six heures lundi, Manuel Valls a arpenté à son tour les allées du Salon de l’agriculture. Le Premier ministre a écouté les doléances de la profession liées notamment à l’embargo russe et à la contrainte des normes environnementales. A un mois des élections départementales, Manuel Valls a aussi fait de la politique. Il a tenté de convaincre le monde rural que le bon choix n’était pas le vote en faveur du Front National. Manuel Valls a ajouté que “le recul de la démagogie et du populisme”était possible “par une action précise, concrète, par des soutiens, des aides, par la préparation de l’avenir”. Il n’est pas certain que la priorité de l’agriculture française se trouve dans un tel discours.

    http://fr.novopress.info/

  • Devine qui vient dîner ce soir

    Récompense hautement méritée,  le compositeur français Alexandre Desplat a été primé dimanche pour la musique de The Grand Budapest Hotel ainsi que notre compatriote Mathilde Bonnefoy, lauréat du meilleur documentaire avec Citizenfour (que nous  n’avons pas vu)  lors de  la très hollywoodienne cérémonie des Oscars qui s’est déroulée dimanche. Après la polémique sur l’absence d’afro-américains parmi les  « nominés », cette soirée  a été l’occasion d’adresser à la « planète »  un discours répétitif, martelé,  sur les valeurs du camp du bien, peu ou prou celles de la gauche californienne. Un  véritable déluge de moraline politiquement correct, de messages gauchisants, d’ hymnes à la gloire des minorités et à la lutte contre l’intolérance. Dans le même ordre d’idée, c’est le très boursouflé, pompier, grandiloquent et vraiment médiocre film   Birdman,  produit, écrit et réalisé par le  Mexicain Alejandro Inarritu qui a raflé la mise avec quatre Oscars -meilleur film meilleur scénario, meilleur réalisateur et meilleur directeur de la photographie. Autre cérémonie, se déroulant à Paris celle-là, décernant bons points et consignes à la classe politicienne, le dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) se déroulait hier soir. 

     La trentième édition de cette soirée s’est faite   en présence de 700 invités parmi  lesquels de très nombreux  habitués des lieux   et dirigeants de l’UMPS comme François Hollande, Nicolas Sarkozy, Manuel Valls, Alain Juppé,  une douzaine de  ministres socialistes en exercice… Occasion de délivrer « un message d’espoir » a-t-il été précisé, le Crif  a également décerné trois prix :  au Malien Lassana Bathily naturalisé après avoir aidé des juifs à se cacher lors de la prise d’otages du supermarché casher à Paris, au  film d’Alexandre Arcady  sur le calvaire horrible  d’Ilan Halimi et enfin   au documentaire Les  héritiers   sur l’enseignement de la «shoah » dans une classe d’un   lycée pluriel…

    Devant ce lobby communautaire,  François Hollande, invité d’honneur, a tenu  le discours  habituel   sur  « les juifs (qui)  sont chez eux en France, ce sont les antisémites qui n’ont pas leur place dans la République », dénonçant   «l’antisémitisme »  qui « comme une lèpre revient toujours quand les civilisations croient s’en être débarrassé ». «L’antisémitisme a des racines anciennes qui plongent dans toute l’histoire de l’extrême droite française qui ne s’en est pas affranchie » a-t-il déclaré tout en évoquant  une nouveau surgeon de celui-ci, qui se nourrit « de la haine d’Israël », déplorant parallèlement la montée en  puissance « des actes anti musulmans».

    Le président de la République a annoncé  que le Premier ministre allait exposer dans les jours prochains un plan pour lutter contre l’antisémitisme,  qu’un «projet de loi sur le renseignement était en cours d’élaboration,   ainsi qu’un   fichier commun (PNR)  pour « contrôler les passagers aériens qui se rendent dans des zones dangereuses ». Mais sans  remettre en cause l’espace Schengen : « Pour lutter contre le terrorisme, il ne faut pas moins d’Europe, il en faut plus… ».

    Comme le président du Crif,  Roger Cukierman  notamment  l’avait exigé, François Hollande a appelé de ses vœux   un « meilleur contrôle d’internet »,  et a estimé  que « l’antisémitisme », le « racisme » et « l’homophobie »  devraient relever du  droit pénal commun et non plus comme c’est encore le cas aujourd’hui du  droit de la presse.

    Un raout précédé par une double polémique engendrée par les propos de M.  Cukierman lors de son passage au micro de Jean-Pierre Elkabach sur Europe 1 le matin même. Dans le climat  actuel de violences et d’inquiétudes qui pèse particulièrement sur les Français de confession juive, le patron du Crif  a rappelé que  « toutes les violences aujourd’hui, et il faut dire les choses, sont commises par des jeunes musulmans. Bien sûr, c’est une toute petite minorité de la communauté, et les musulmans en sont les premières victimes… ».

     Toutes les violences non, car la mouvance d’extrême gauche en porte  sa part, mais il est certain  que les violences antisémites sont bien cantonnées dans un segment bien identifié de la population,  qu’il y a bien évidemment de grands points communs dans les parcours d’un Mérah, d’un Nemmouche, d’un Coulibaly, d’un el-Hussein,  des frères Kouachi…  Les  propos du président du Crif ont provoqué la colère des représentants du culte  musulman  qui ont  décidé de boycotter le dîner. Ce fut le cas du  président de l’Union des mosquées de France, Mohammed Mossaoui, du   Conseil français du culte musulman (CFCM)  présidé par Dalil Boubakeur qui,  via un communiqué,  a  précisé qu’il ne pouvait  « accepter que la composante musulmane de France soit aujourd’hui l’objet d’attaques aussi graves qu’infondées».

    Si ce boycott enterre encore un peu plus l’esprit du 11 janvier –il est vrai que nos compatriotes ou résidents musulmans étaient très massivement absents des manifestations-, l’imam de Drancy, le très controversé  Hassen Chalghoumi  était lui  présent hier  au dîner du Crif. Un imam certes,  que ne fait pas vraiment l’unanimité dans sa communauté. Le site musulman oumma.com  rappelait d’ailleurs  incidemment que  « la réception officielle, organisée par les francs-maçons du Grand Orient de France pour accueillir l’imam Chalghoumi, a provoqué des remous à l’intérieur de l’obédience ».

    « Décrit comme un  imam  autoproclamé, et qui n’a rien de la culture générale et religieuse nécessaire à l’emploi, Chalghoumi est qualifié par ses adversaires d’imam d’Israël . Le fait que le G.O se soit prêté à une opération visant à crédibiliser ce religieux qui croyait que  Charlie , celui de l’hebdo, était un homme, a provoqué un vif mécontentement auprès de certains frères qui accusent les responsables de l’Ordre d’obéir aux ordres du CRIF ».

    Autre reproche fait à Roger Cukierman à l’occasion de cet entretien,   sa sortie (faussement) aimable sur Marine consistant  à la  mettre en porte-à-faux avec le Mouvement qu’elle préside. Dans ce même entretien sur Europe 1, il affirme ainsi   «  qu’on est tous conscient dans le monde juif que derrière Marine Le Pen, qui est irréprochable personnellement, il y a tous les négationnistes, tous les vichystes, tous les pétainistes ». « Le Front National est un parti pour lequel je ne voterai jamais, mais c’est un parti qui aujourd’hui ne commet pas de violence ».

    Cette distinction assez maligne a cependant  fait vivement réagir  l’avocat de la mémoire  Serge Klarsfeld : « Mme Le Pen n’a pas rompu avec son père. Elle dirige le Front National qui porte le passif des prises de position antisémites du père qui est président d’honneur du Front National ».

    Recadré, M. Cukierman a donc précisé quelques heures plus tard que « Madame Le Pen n’est pas fréquentable parce qu’elle ne s’est pas désolidarisée des propos de son père ». « Je ne voterai jamais pour le FN ». « Nous n’inviterons pas (le FN) au dîner du Crif ».  «La phrase de Roger Cukierman était mal formulée, j’ai fait les observations qu’il fallait. Il a révisé sa position » a approuvé M. Klarsfeld…

    Certes, le président du Crif  n’en est pas à sa première formulation maladroite. Sans subir  à l’époque les foudres de Serge Klarsfeld,  il avait déclaré en 2002 au quotidien israélien Haaretz,  au lendemain de la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, que  «le score de Le Pen sert à réduire l’antisémitisme musulman et le comportement anti-israélien, parce que son score est un message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles »…

    Roger  Cukierman défend  ce qu’il estime être les intérêts de la structure qu’il préside et de l’Etat d’Israël, et c’est évidemment  son droit le plus strict.  Formation politique  cohérente, Marine ou encore Bruno Gollnisch l’ont  déjà précisé,   le FN quand bien même serait-il  invité,  ne se rendrait pas   au dîner du Crif  au nom du  refus du  communautarisme.  Or,  le Crif en représente  un exemple archétypal. Avec un succès aussi remarquable que sidérant  puisque c’est  l’ensemble de la classe politicienne –à l’exception notable d’un  François Bayrou, d’un Jean-Luc Mélenchon –  qui se presse aux manifestations d’un Crif,   lequel  représente à peu prés  un sixième des 600 000 ou des 700 000  juifs de France,  soit environ 0,6% de la population française…

    Dans l’Obs, le sociologue Samuel Ghiles-Meilhac, spécialiste du Proche-Orient et de la communauté juive française,  faisait part à ce sujet d’un trouble de plus en plus répandu, que l’on est en tout cas  en droit de partager : «Je suis gêné par l’attitude des pouvoirs publics, qui n’expliquent pas clairement pourquoi ils se rendent à ce dîner (du Crif, NDLR). Cet événement a une dimension compliquée à concilier avec les discours de janvier sur le pays uni, qui rejette tous les communautarismes ». C’est le moins que l’on  puisse dire.

    http://gollnisch.com/2015/02/24/devine-qui-vient-diner-ce-soir/

  • Un catholique peut-il voter Front national ? (Présent 8300)

    Les anciens s’en souviendront, les plus jeunes l’apprendront : en 1972, un document de la Commission épiscopale du monde vantait « la société socialiste, la société solidaire ». En 1974, au congrès de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Georges Marchais, alors secrétaire général du Parti communiste, était accueilli par 35.000 jeunes entonnant l’Internationale, scène se déroulant en présence de 44 évêques dont Mgr Marty, cardinal-archevêque de Paris. Ce qui est intéressant, c’est la justification d’une telle dérive procommuniste : c’était l’expression d’une « option préférentielle pour les pauvres », dans le sillage du concile Vatican II.

    Une du numéro 8300 de "Présent"

    Une du numéro 8300 de “Présent”

    Le Magnificat, où la Vierge loue un Dieu qui « renverse les puissants de leurs trônes », était compris comme une apologie et une justification de la révolution. Dieu était en faveur des opprimés, des prolétaires, des exclus, les chrétiens devaient donc être à leurs côtés. La Commission épiscopale du monde ouvrier disait : « Pour la majorité des travailleurs, l’orientation socialiste ne se présente pas sous la forme d’une option à prendre, mais sous la forme d’une nécessité qui s’impose à eux, s’ils veulent rester fidèles aux exigences de la justice et de la solidarité. »

    En conséquence, nos évêques se devaient d’être avec ces travailleurs, solidaires de leur choix politique, approuvant les prêtres et les catholiques inscrits au parti communiste ou à la CGT, pour y être « présence d’Eglise » et « saveur d’Evangile ».

    Pourquoi rappeler cette sombre page de l’histoire de l’Eglise de France aujourd’hui ? Parce qu’il y a une évolution, que dis-je, une révolution notable que nul ne souligne.

     

    Nos évêques – qui, il est vrai, ont changé depuis Jean-Paul II et Benoît XVI – de même que la JOC ou l’ACO (Action catholique ouvrière), ne sont plus solidaires des travailleurs, des pauvres, des exclus. Car ceux-là votent et luttent aux côtés du Front national, qui est de loin le premier parti chez les ouvriers, les employés, les chômeurs et ceux qui ont un niveau inférieur au bac, bref, les exclus, ceux que Marine Le Pen appelle les « invisibles ». Les catholiques ne sont plus exhortés à être « présence d’Eglise » auprès de ces pauvres-là, ils sont, au contraire invités à en détourner les yeux et ne point les imiter, ni à adhérer au FN, même pour y être « saveur d’Evangile ».

    Ce ne sont pas de « bons » pauvres. Les « puissants qu’ils veulent renverser de leurs trônes », ce sont les partis de gauche, les médias qui leur sont inféodés et tous les nantis du pouvoir politique, religieux et culturel qui les méprisent et les calomnient. Pas un évêque à leurs côtés, pas un mouvement d’action catholique, personne, du haut en bas de la hiérarchie, pour être officiellement solidaire du choix de ces exclus !

    On nous permettra de terminer sur une anecdote personnelle. Une vieille dame, ouvrière dans le textile, que nous avons bien connue – elle n’est plus de ce monde – était catholique mais votait communiste comme son mari dans les années cinquante puis, devenue veuve, quelques décennies plus tard, Front national. Elle me confiait :« Quand je votais communiste, le prêtre me disait que ce n’était pas possible de voter comme ça et d’être catholique. Aujourd’hui, mon curé me dit la même chose quand je vote Front national, mot pour mot ! Je vais te dire, les curés sont toujours du côté du manche contre nous, les ouvriers, avec la bourgeoisie, hier celle de droite quand on est communiste, maintenant celle de gauche quand on est Front national. »

    Guy Rouvrais : guy-rouvrais@present.fr

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  • Sarkozy, désir et réalité…

    Aux dernières nouvelles, il n’y aurait plus que 22 % de Français à se réjouir de l’avoir vu monter sur son grand cheval (de retour).

    Lors du second tour de l’élection présidentielle, en mai 2012, 48,5 % des suffrages exprimés s’étaient portés sur le président sortant, Nicolas Sarkozy. Deux ans plus tard, en juillet 2014, 33 % des Français souhaitaient encore que le président sorti fît sa rentrée en politique. Leurs vœux furent comblés dès septembre. Or, aux dernières nouvelles, il n’y aurait plus que 22 % de Français à se réjouir de l’avoir vu monter sur son grand cheval (de retour). Au sein même du parti dont il a repris la direction, sans difficulté mais sans gloire, Nicolas Sarkozy serait devenu minoritaire : 40 % seulement des sympathisants de l’UMP (contre 57 % il y a six mois) se déclarent ses fidèles. C’est dire si la grande primaire de la droite toujours prévue pour le printemps 2016 reste ouverte.

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  • Hongrei : Viktor Orban ne perd pas sa majorité

    Le Monde exulte car le Premier ministre hongrois, qui bénéficiait des deux tiers des sièges au Parlement vient d'en perdre un lors d'une élection partielle. Il n'a donc plus les deux tiers des sièges. Et Le Monde de dénoncer les erreurs de Viktor Orban, à savoir son rapprochement avec Poutine, sa loi sur les médias...

    Orban a tout de même une solide majorité absolue, bien plus absolue que les socialistes français... comme l'écrit Yves Daoudal :

    "Outre le fait qu’on ne fait pas tous les jours des réformes constitutionnelles nécessitant les deux tiers des suffrages (et celles que voulait faire Orban ont été faites, et rien ne dit qu’il n’aurait pas le renfort d’un député qui ne fait pas partie du Fidesz), j’en connais qui seraient heureux d’avoir à l’Assemblée une majorité des deux tiers moins un…"

    Michel Janva

  • Manuel Valls met en garde les agriculteurs contre...

    Contre le pacte transatlantique que l'Union Européenne négocie en toute discrétion avec les États-Unis ?

    Contre le financement des agriculteurs turcs par l'Union Européenne, avec nos impôts ?

    Contre la fin des quotas laitiers ?

    Non, Manuel Valls met en garde les agriculteurs contre le vote FN ! Avec un argument fantastique : "Voter Front National, c'est détruire ce modèle européen".

    Michel Janva

  • Départementales : le FN en pole position

    SONDAGE - À un mois du scrutin, le Front national est, selon notre sondage Ifop, en tête des intentions de vote, le 22 mars.

    Un pas de plus vers un grand bouleversement du paysage politique. Le sondage réalisé par l'Ifop pour Le Figaro à un mois des départementales vient confirmer les tendances constatées scrutin après scrutin depuis cinq ans. Avec 30 % des intentions de vote mesurées, le FN devancerait l'alliance des forces UMP et UDI (28 %), reléguant les candidats du PS à la troisième place avec 20 %. Aucune des autres propositions ne passe la barre des 10 %: EELV recueillerait 7 %, le Front de gauche 6 %, l'extrême gauche 2 %.

    «À droite comme à gauche, certains avaient imaginé que le score du FN aux européennes s'expliquait par le caractère “défouloir” de l'élection, un scrutin lors duquel le vote protestataire s'exprime le plus fortement», rappelle Jérôme Fourquet. Mais selon le directeur du département Opinion de l'Ifop, le Front national démontre aujourd'hui sa capacité à s'imposer dans tous les scrutins, «y compris les plus locaux, ceux que l'on disait traditionnellement à l'abri d'une telle poussée».

    Dans un contexte de forte abstention (mesurée par l'Ifop à 57 %), les électeurs du FN se montrent d'ailleurs les plus motivés: 53 % de ses sympathisants déclarent qu'ils se rendront aux urnes, contre 45 % de ceux de l'UMP et 44 % de ceux du PS. La progression serait importante par rapport aux cantonales de 2011 lorsque le FN avait atteint 15 % en présentant des candidats dans trois quarts des cantons, soit un résultat d'environ 19 % en moyenne par candidat.

    Pour la gauche, le résultat est ravageur. Si le PS semble bénéficier d'un léger regain de mobilisation - constaté au moment de la partielle du Doubs -, les intentions de vote en faveur de ses candidats sont globalement basses. C'est cinq points de moins qu'en 2011 pour le PS et le cumul des suffrages portés sur des candidats de gauche atteint 33 % contre 49 % au premier tour il y a quatre ans.

    À droite, le constat est à peine meilleur: avec 28 %, les candidats UMP et UDI ne semblent pas profiter du désamour des Français pour la majorité: ils se maintiendraient à un niveau inférieur au cumul des suffrages portés sur des candidats de droite et du centre en 2011 (32 %), qui avait été le plus mauvais résultat pour des cantonales depuis 1958.

    Pas d'effet Podemos ou Syriza en France

    Malgré ce score en demi-teinte, la droite conserve de grandes chances d'emporter une majorité des départements à l'issue du second tour. En raison du fort niveau d'abstention et des 12,5 % des inscrits qu'il faudra réunir au premier tour, les places au second tour risquent d'être chères. «Dans ces conditions, le nombre de triangulaires sera faible, explique Fourquet. Pour se qualifier au second tour, il faudra soit arriver dans les deux premières places, soit réunir près de 29 % des suffrages. C'est à la portée du FN, mais aussi de la droite qui part la plupart du temps en alliance avec les centristes, mais cela risque d'être plus compliqué pour la gauche partie en ordre dispersé.»

    Au grand dam de Jean-Luc Mélenchon et des Verts, «il n'y a pas d'effet Podemos ou Syriza en France, pas non plus de répétition de la victoire aux municipales de Grenoble, où l'alliance vert-rouge l'avait emporté sur le PS, ajoute le directeur de l'Ifop. Face au FN, la droite et le centre ont choisi de s'unir, y compris avec le MoDem, quand les partenaires du PS ont choisi de se compter». Un FN qui progresse encore, une droite qui se maintient vaille que vaille et une gauche essoufflée et divisée: «En 2002, on pouvait parler d'un accident, mais cette année, ce ne sera pas le cas», conclut Fourquet.

    Jean-Baptiste Garat

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukuyFZEyykgMmbxEM.shtml

  • Hollande : la rechute

    Le président perd cinq points et son Premier ministre sept. Ce n’est sans doute qu’un début.

     

    Trop beau pour être vrai ? Non, mais trop irrationnel pour être durable. Le bon sens étant chez nous, comme nous le vérifions chaque jour, la chose du monde la mieux partagée, on aura remarqué qu’il n’est pas, ou pas encore, venu à l’idée du plus délirant des adeptes de la théorie du complot d’imputer à je ne sais quelle ténébreuse machination politico-policière la responsabilité des attentats de janvier dernier. Ceux-ci n’en sont pas moins tombés à pic pour un Président et un gouvernement dont le déficit de popularité ne cessait de se creuser. On n’ira pas jusqu’à parler de « divine surprise », mais il n’est pas douteux que la cascade d’événements sanglants qui ont frappé de stupeur l’opinion s’est immédiatement traduite par une spectaculaire inversion de la courbe de défiance qui affectait MM. Hollande et Valls.

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  • La Charte de la Manif pour tous pour les élections départementales

    Comme elle l'avait fait pour les municipales, la Manif pour tous va présenter à tous les candidats aux élections départementales une charte. En la signant, les candidats s'engagent publiquement en faveur de la famille et de la filiation :

    Charte

    LMPT rappelle que l'engagement des conseillers généraux est d'autant plus important qu'ils éliront les sénateurs en 2017 et pourront parrainer des candidats à l'élection présidentielle.

    La Manif pour tous invite donc tous ses sympathisants à :

    • Envoyer à l'ensemble des candidats de leur canton par courrier ou par email, ou mieux, lors d'un RDV, à leur permanence ou lors d'un tractage organisé par leur équipe ces deux documents
      Le candidat peut alors signer en ligne ou renvoyer la charte à l'adresse indiquée.
    • Rester vigilant sur la suite donnée et relancer le candidat en lui demandant s'il a signé.
    • Inciter leur entourage à en faire de même afin que les candidats soient saisis par une multitude de demandes.

    La liste des signataires sera rendue publique ici pour éclairer le vote des électeurs soucieux de défendre l’intérêt des familles dans la politique départementale.

     

    Louise Tudy