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élections - Page 589

  • Gouvernement d'union nationale ou coup d'Etat ?

    Guillaume de Thieulloy, dans les 4 Vérités, s'inquiète des appels fréquents à la constitution d'un "gouvernement d'union nationale" :

    "(...) À première vue, l’idée est bonne. Si toutes les bonnes volontés s’accordaient pour mener ensemble les réformes nécessaires pour sortir la France de l’ornière, nous devrions y applaudir chaleureusement.

    Le problème, c’est que je doute fort que ce gouvernement d’union nationale soit un gouvernement au service de la France et des Français. Il y a, au contraire, tout lieu de croire que ce soit un gouvernement au service de l’oligarchie pour parachever la spoliation des contribuables et la suspension des libertés publiques pour les citoyens.

    Rappelons que le FMI a « conseillé » aux États endettés de confisquer une part substantielle du patrimoine privé. Et, en matière de libertés publiques, il suffit de regarder ce qui se passe en ce moment au nom de la lutte contre le terrorisme…

    Il me semble, par ailleurs, assez probable que notre confrère Emmanuel Ratier ait raison et que la manifestation du 11 janvier soit une sorte de « répétition générale » de ce qui pourrait se passer si Marine Le Pen se trouvait au 2e tour de l’élection présidentielle en 2017.

    Ces grandes manifestations « républicaines » se reproduiraient pendant 15 jours pour déjouer le « péril fasciste » – le qualificatif « républicain » ne servant plus à désigner un mode de gouvernement, mais à dire qui est fréquentable et qui ne l’est pas.

    Vous aurez, à ce sujet, noté avec quelle facilité – et quelle complicité médiatique – le FN a été prié de ne pas participer à la manifestation du 11 janvier. Puisqu’il est entendu que ce n’est pas un parti républicain (beaucoup moins, naturellement, que les autorités saoudiennes ou turques présentes !), il était « logique » qu’il ne soit pas présent dans une marche « républicaine » ? De même qu’il était « logique » d’interdire, au nom de la « laïcité » et de la « république », la manifestation des associations « Ri poste laïque » et « Résistance républicaine », puisque l’oligarchie avait décidé que ces dernières n’étaient ni laïques, ni républicaines !

    Jusqu’à présent, il était possible à ceux qui ne voulaient pas entendre ces inquiétudes sur les missions d’un éventuel « gouvernement d’union nationale » de crier au populisme. Mais,tout récemment, est arrivé un événement décisif : un véritable coup d’État organisé par le « système » en Suède.

    « Le Monde » commente ainsi : « Une fois de plus, la Suède donne l’exemple. Confrontés à la perspective d’une crise politique prolongée, les partis politiques traditionnels […] ont décidé de s’unir pour permettre au gouvernement de fonctionner en neutralisant la capacité de nuisance parlementaire du parti populiste d’extrême droite. »

    Vous avez bien lu : « nuisance parlementaire » ! C’est au nom de la république et de ses valeurs que l’on bride, non plus seulement le peuple, mais même les parlementaires qui auraient le mauvais goût de ne pas applaudir à toutes les décisions de l’oligarchie !

    L’excellent site « Contrepoints » a, quant à lui, commenté : « Le dernier masque de la démocratie représentative, dans sa version postmoderne et corrompue, vient de tomber. »

    Concrètement, que s’est-il passé ? Un parti dit « populiste », fort de 12 % des suffrages, est parvenu, en s’alliant avec un autre parti, à mettre le gouvernement en minorité sur son budget.

    C’est le jeu classique de la vie parlementaire et on ne voit pas bien où est le mal. Cependant, cette « nuisance parlementaire » du parti « populiste » a entraîné une réaction, dont il y a effectivement tout lieu de craindre que, comme le dit « Le Monde » (vous savez ce journal « neutre » et « objectif » qui avait applaudi à la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges !), elle ne soit prise en exemple ailleurs, et notamment en France.

    Droite et gauche se sont alliées, dans un accord valable jusqu’en 2022, en se répartissant les postes ministériels, indépendamment des résultats électoraux à venir.

    Il est impossible de dire plus crûment que les élections ne servent à rien. Il est impossible de dire plus crûment que nous ne sommes plus en démocratie – si tant est que nous l’ayons jamais été…

    Voilà ce qu’est un « gouvernement d’union nationale », dont tant de voix « autorisées », des « grands » médias à François Bayrou, en passant par Manuel Valls ou Alain Juppé, réclament la mise en œuvre en France – là aussi pour contrer le « populisme ».

    Franchement, à part l’hypocrisie, on voit mal ce qui distingue un tel régime d’une dictature !"

    Et si le "parti populiste", qui incarne plus que jamais l'opposition, devenait majoritaire ?

    Louise Tudy

  • Des tribunaux à l’UMP, le terrorisme intellectuel aussi se porte bien

    C’est le sujet numéro un d’inquiétude des Français concernant leur intégrité physique, loin, très très loin devant la peur des attentats. Il s’agit bien sûr du cancer qui, en cette journée mondiale qui est dédiée à la lutte pour son éradication, ne fait pas oublier cependant le combat tout aussi nécessaire pour le maintien de la paix publique et notamment contre les islamo-racailles. C’est une caricature d’individu appartenant à cette mouvance, le multirécidiviste (agressions, violences, trafic de stupéfiant)  Moussa Coulibaly, 30 ans, né dans les Yvelines,  qui a attaqué hier à l’arme blanche trois soldats en faction devant un centre communautaire juif à Nice. Il avait été refoulé de Turquie la semaine dernière suite à un signalement des autorités françaises. Il est probable qu’il souhaitait gagner la Syrie pour y rejoindre les rangs des fous d’Allah. Un Etat Islamique (EI) qui a franchi un cran dans l’horreur pour capter l’attention des médias, frapper les opinions publiques, en diffusant la vidéo d’un otage jordanien, un pilote capturé en décembre, brûlé vif dans une cage. Une autre vidéo met en scène des«Français»,  membres de cette milice islamiste, exhortant leurs coreligionnaires à faire couler le sang sur notre territoire.

    Nos services de renseignement avaient repéré Moussa Coulibaly (sans liens familiaux avec le preneur d’otages de l’hypermarché  cascher) le mois précédent, alors qu’il se livrait, a-t-il été expliqué, à un «prosélytisme agressif »  dans une salle de sport de Yvelines. Entendu par les enquêteurs de la DGSI à son retour d’Istanbul,  et faute d’infraction et d’indices probants, il avait été laissé libre…

     Libre, et même en cette période ou il est convenu officiellement de célébrer la liberté d’expression, le directeur de la publication de l’hebdomadaire Valeurs actuelles, Yves de Kerdrel ne l’est pas tout à fait.

     Il a été condamné hier  à 2 000 euros d’amende, à verser 1 euro de dommages et intérêts à l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), à SOS racisme, et 500 euros de dommages et intérêts à la Maison des potes, ainsi qu’à la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), pour provocation à la discrimination envers les musulmans. Le prix à payer  pour sa Une du 22 septembre 2013 représentant une Marianne voilée à côté du titre « Naturalisés l’invasion qu’on nous cache ».

     Reste que Valeurs Actuelles s’en tire mieux que son confrère Minute, qui, bien que disposant d’une assise financière beaucoup plus modeste, a vu son directeur de la publication,  Jean-Marie Molitor, être condamné en octobre dernier  à 10 000 euros d’amende pour sa Une  du 13 novembre 2013, en l’espèce une photo de la garde des Sceaux, avec ce titre: « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ».  Quand on veut faire de l’humour sans être inquiété par la police de la pensée et de l’arrière-pensée, sans craindre le terrorisme intellectuel,   il vaut mieux être un mauvais journal crapoteux  d’extrême gauche, même islamophobe,  c’est plus confortable…

     Cette parenthèse étant fermée, dans le procès intenté à Valeurs Actuelles, le procureur de la République,  Solène Gouverneyre, qui avait requis 5000 euros d’amende a estimé que cette couverture « joue avec les amalgames et les raccourcis », exhorte «à la haine», que le terme d’« invasion » « incite en lui-même au rejet par sa connotation agressive ». L’avocat de l’UEJF, Me Stéphane Lilti, avait quant à lui dénoncé l’« extrême violence » de cette « une » qui vise « l’ensemble des musulmans ».

    Au-delà de nos divergences avec  M. de Kerdrel, nous ne pouvons qu’être d’accord avec lui  lorsqu’il a constaté à la barre que les poursuites contre le journal témoignent d’une « régression du débat intellectuel », « ce qui pouvait être dit il y a vingt-cinq ans ne peut plus être dit aujourd’hui ».

     Les plus âgés se souviennent en effet d’une Une quasi identique à celle incriminée ici, avec une Marianne voilée, celle du Figaro magazine publié il ya trente ans,  en 1985, mettant (déjà) en garde contre les dangers de l’immigration-invasion.

    La preuve, soit dit en passant, que cette  droite courbe, européiste, atlanto-libérale,  qui a été majoritairement aux affaires dans ce laps de temps, a été animée par une volonté de changer la nature du peuple français, ou à tout le moins, par  un laxisme  aussi criminel que celui de la gauche dans ce domaine.

     Une réalité à ne pas perdre de vue, alors que l’UMP se déchire sur l’attitude à tenir au second tour dans le duel opposant le FN au PS dans la quatrième circonscription du Doubs.

     Alain Auffray dans Libération résume la cacophonie ambiante, l’incapacité de Sarkozy à imposer son autorité, d’autant plus inquiétante pour cette droite  devenue une caricature de confuse écurie présidentielle où les jockeys se haïssent, sans boussole, sans repères, sans identité forte. Or, se profile déjà dans ce climat détestable de haines recuites et de divergences stratégiques,  les élections départementales qui verront des dizaines, peut être des centaines de duels opposant le FN à la gauche au second tour …

     « Accablé de mauvaises nouvelles, écrit M. Auffray, Nicolas Sarkozy tenait, mardi, une occasion d’affirmer son leadership sur le parti qu’il s’efforce de présider depuis deux mois. Raté. Après l’élimination du candidat UMP dans le Doubs – première élection depuis le retour de l’ex-chef de l’Etat et première défaite pour la droite après une série de douze victoires aux législatives partielles depuis 2012 - les dirigeants de l’UMP se sont profondément divisés sur la stratégie électorale. Incarnée par Laurent Wauquiez, l’aile droite du parti, favorable au ni PS ni FN a obtenu, mardi soir lors du bureau politique, une courte majorité, avec 22 voix contre 19 pour la position médiane défendue par Nicolas Sarkozy: faire barrage au FN sans appeler formellement à voter PS. Plusieurs personnalités plus centristes, comme Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet, défendent un vote PS pour faire barrage à l’extrême droite ».

     Cela étant posé, l’UMP ferait bien mieux de s’interroger affirme Bruno Gollnisch, sur sa capacité à être audible, respectée, suivie dans ses (obscures) consignes, largement incompréhensibles pour l’électeur lambda. La vérité commande de dire également que les électeurs sont largement réfractaires à se laisser guider leur choix par des précepteurs ou des commissaires politiques expliquant ou se situent le bien et le mal.  A fortiori quand les grandes consciences républicaines de la classe politicienne  traînent une solide réputation d’incapables, de menteurs, de dissimulateurs  et d’égoïstes.

    http://gollnisch.com/2015/02/04/des-tribunaux-lump-le-terrorisme-intellectuel-aussi-se-porte-bien/

  • La logique obscure et périlleuse de NKM l'intello

    NKM - elle s'en est excusée depuis - avait estimé qu'il fallait envisager de "placer les enfants" qui arrivaient de façon récurrente en retard à l'école pour cause de prière (bien sûr, il ne s'agit pas ici du chapelet), et ce afin d'éviter la radicalisation. Une affaire qui s'est passée à Mulhouse. Rachida Dati avait relevé cette phrase qu'elle jugeait "très grave et disproportionnée". Elle est soutenue en cela par Gabrielle Cluzel :

    [...]"Mais d’où sort donc, d’un coup, cette affaire de Mulhouse, dont NKM a l’air de connaître les détails avec autant de précision que le prix du ticket de métro ? Un conseiller en communication lui a-t-il soufflé de donner un « exemple concret » qui marque les esprits façon « pain au chocolat », une aumône grossière – « Tenez, mon brave ! » – à l’électeur de base UMP tourneboulé par son appel, dans le Doubs, à voter PS, un gage insultant tant il est caricatural : « N’ayez crainte, regardez comme je me préoccupe de la montée de l’islamisme en France » ? Ou bien s’affole-t-elle réellement, elle aussi, comme les membres du gouvernement qui enjoignent les écoles d’appeler les flics au moindre marmouset refusant de réciter son « Je vous salue Charlie » ?

    Séparer un enfant de ses parents, le « placer » parce qu’il arriverait en retard à cause d’une hypothétique prière, comme s’il n’y avait pas mille degrés intermédiaires pour sanctionner un retard, quelle belle idée, empreinte d’humanité : voilà sûrement une mesure qui va permettre la désescalade, de calmer les esprits, ne suscitera aucune indignation, terreau de la radicalisation… 

    Et surtout continuer dans le même temps à soutenir inconditionnellement, aveuglément, la politique migratoire« grandes-portes-ouvertes »,comme si ce n’était pas bien en amont qu’il fallait traiter le problème[...]

    Appeler, donc, implicitement de ses vœux, à travers un soutien aux socialistes, une immigration toujours plus grande, toujours moins contrôlée, et puis d’un coup, au milieu de la foule échauffée et se serrant les coudes qu’on a fait soi-même rentrer, jouer au gendarme de guignol, faire de grands moulinets avec son bâton et menacer sans sommations de façon parfaitement « grave et disproportionnée » – la pragmatique Rachida Dati a raison – de« placer » les enfants pour une ultime possible « entorse », quand on en a gobé mille autres bien pires sans moufter. La logique de l’intello NKM n’est pas seulement obscure. Elle est périlleuse."

    Au fait, pour la législative partielle dans le Doubs, elle préconisait de voter quoi, déjà, NKM, "à titre personnel" ? PS, non ? On comprend mieux qu'elle adopte la logique socialiste, qui consiste à envoyer les enfants à la gendarmerie ou en famille d'accueil au moindre écart des parents. Vous avez dit "soviétique" ?

    Marie Bethanie  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les chiens aboient, la caravane passe

    L’UMP donne chaque jour  davantage l’image assez désastreuse d’une bien mauvaise auberge espagnole idéologique, alliance de plus en plus improbable   entre  une base droitière sensible aux idées patriotiques et des dirigeants acquis très largement à l’euromondialisme, se déchirant sur la stratégie à adopter pour enrayer la progression de Marine, du FN, des idées nationales. Sautant sur l’occasion de se démarquer de Nicolas Sarkozy, et emboîtant le pas à la numéro 2 de l’UMP (officiellement sarkozyste) Nathalie  Kosciusko-Morizet, Alain Juppé à d’ores et déjà  écrit sur son blogue, que  « (s’il était)  électeur de la 4ème circonscription du Doubs », « en son âme et conscience » et  « pour barrer la route » au FN, il voterait « pour le candidat qui l’affronte, c’est-à-dire le candidat PS » Frédéric Barbier. Une position officielle ( ?) devrait être définie ce soir par l’UMP  sachant que les « ni-ni » (ni FN, ni PS) sont majoritaires… «Je vois clairement écrit encore M. Juppé, que désormais notre principal adversaire politique est devenu le FN. Il a quelques raisons de se prétendre le premier parti de France. Son arrivée aux responsabilités nationales n’apparaît plus tout à fait comme une hypothèse d’école. Ce serait à mes yeux une catastrophe pour notre pays ». « L’image de la France serait abîmée dans le monde car l’idéologie du FN est aux antipodes des valeurs morales et politiques qu’elle incarne… ».

     Valeurs qu’Alain Juppé, parangon d’intelligence politique, de  rectitude morale, de droiture intellectuelle, de patriotisme  désintéressé  incarne à la perfection. Il suffit pour s’en convaincre de se pencher sur son bilan. Éminentes qualités dont il a fait encore la démonstration en  se faisant le  complice de MM.  BHL et Sarkozy pour détruire le régime de Kadhafi,  livrant ainsi  la Libye au sanglant chaos des milices islamistes. La dissolution, spécialité juppéiste…

     Le candidat de l’UMP éliminé au premier tour  dans la quatrième circonscription du Doubs, Charles Demouge,  déclarait au cours de sa campagne aux médias  que « ce sont les bons petits blonds qui m’emmerdent pas le  gens qui viennent de l’immigration ».

     Une phrase qui a son parfum de bêtise politiquement correct qu’Alain Juppé pourrait faire sienne, lui qui  ne  manque jamais par ailleurs  de reprendre à son compte  la propagande d’extrême gauche contre l’opposition nationale. Ainsi, comme Le Point ou encore le Lab d’Europe 1 l’ont fait, le maire de Bordeaux a relayé l’antienne du  site extrémiste « L’entente, Observer le FN »,  en expliquant que le candidate FN Sophie Montel dans le Doubs croyait  « en l’évidente inégalité des races ».Un site qui  expose  les propos  d’un ancien député du PS,  Joseph Pinard. Pinard voit rouge et, rapporte le site précité, «explique au journal Factuel.info qu’en septembre 1996, alors qu’elle était conseillère municipale de Besançon», Sophie Montel avait exprimé cette croyance, tenu des propos que la morale antiraciste réprouve.

     Manière de laisser entendre que la candidate FN aurait des tendresses coupables pour les  heures  les plus sombres de notre histoire ou pour  de grands ancêtres républicains. Comme  Jules Ferry qui déclarait que « le devoir des peuples civilisés (est) de mettre dans leurs rapports avec les peuples barbares plus grande longanimité, celle d’une race supérieure qui ne conquiert pas pour son plaisir ». Ou encore  Léon Blum qui affirmait  qu’il était « du devoir des races supérieures d’imposer la civilisation aux autres races.»

     Les propos  reprochés à Sophie Montel lors de ce conseil  municipal,  qui  ont prés de vingt ans, pour lesquels elle n’a pas été condamnée et qu’il s’agit de remettre dans leur contexte, sont  nettement moins excessifs et caricaturaux.  Elle entendait plus prosaïquement défendre le président du FN des attaques dont  il  était alors l’objet, soulignant que «rien dans   les propos de Jean-Marie Le Pen sur l’évidente inégalité des races ne tombe sous le coup de la loi ».

      « Constater que la civilisation des Pygmées au XXe siècle, aussi nombreux que les Athéniens du siècle de Périclès, n’est pas égale à celle de la Grèce antique n’injurie pas les Pygmées expliquait-elle. Constater que la civilisation des Esquimaux, aussi nombreux que les Juifs, n’est pas égale à celle d’Israël et n’a pas joué le même rôle dans l’histoire du monde ne constitue ni une injure aux Esquimaux ni une atteinte à la vérité. L’observation que les enfants d’origine vietnamienne s’adaptent généralement mieux aux études et au travail que ceux de l’immigration africaine est le fait de tous les enseignants, même de gauche ».

     « Nous affirmons que la civilisation française de notre grand siècle était supérieure, dans tous les domaines de l’épanouissement de l’esprit, des arts et des lettres, à celles des Huns et des Bantous. Constater l’inégalité des civilisations comme celle des individus merveilleusement différenciés, ce n’est pas nier l’évidence d’une nature humaine. Ce n’est pas, bien au contraire, porter atteinte à la défense de la dignité humaine. Ce qui injurie la dignité humaine, ce sont les pratiques d’une société oublieuse de la loi naturelle où on laisse s’épanouir les tortionnaires pédophiles, car il est des crimes dont l’horreur dépossède ceux qui les commettent, quelle que soit leur civilisation, du respect dû a priori aux hommes de toutes races et de toutes civilisations ».

     Et Sophie Montel précisait encore que « le Front National n’est ni raciste, ni fasciste, ni antisémite. Il défend les droits prioritaires des Français chez eux, notre droit à la différence, le droit du peuple français à disposer de lui-même et le droit imprescriptible de la nation française à préserver ses libertés, sa souveraineté et son indépendance. Nous sommes patriotes et nationalistes français sans complexe ni état d’âme ».

     Des propos qui ne sont certainement pas de nature à dissuader dimanche prochain les électeurs décidés  à  battre la gauche, faire bouger les lignes  et/ou à faire entendre la voix de l’opposition au Système,  de voter pour la candidate frontiste. 

     Un Front National  qui  dit ce qu’il fait et qui fait ce qu’il dit, ce qui certes n’est pas forcement dans les habitudes de nos adversaires quand ils sont aux affaires. Ainsi à Beaucaire (Gard),  ville dirigée par le dynamique  maire FN  Julien Sanchez,  la caste politico-médiatique  pousse  là aussi de grands cris d’orfraie, au motif que  l’élu frontiste a « fermé » la semaine dernière  la Maison du vivre ensemble (sic) dans cette commune. Celle-ci  assurait officiellement  le soutien scolaire d’une centaine d’enfants.

    Un « établissement » créé sous l’impulsion d’un  instituteur à la retraite, Georges Duplissy, président de la très gauchisante  Ligue de l’enseignement du Gard, sous le mandat de l’ancien maire UDI, Jacques Bourbousson, dans «  un quartier en grande difficulté, avec une forte population maghrébine, du chômage, du RSA, du trafic de drogue» expliquait M. Duplissy. « La CAF et le Conseil général du Gard prévoyaient 131 000 euros de subventions par an, la condition étant que la mairie participe également, ce qu’elle devait faire à hauteur de 53.000 annuels.»

     A l’appel de groupuscules extrémistes, immigrationnistes… moins  d’une  cinquantaine d’habitants ont défilé dans les rues de Beaucaire  pour protester contre cette fermeture. Le maire frontiste a eu  beau jeu d’expliquer  qu’il entend tenir les engagements pris lors de la campagne  de gérer rigoureusement la ville, de  ne pas augmenter la fiscalité. 

     «Il faut arrêter de penser que ces personnes  sont indispensables»,  « les aides sont déjà assurées par le temps périscolaire dans les écoles» a souligné Julien Sanchez. «Si ces personnes ont besoin de soutien parce qu’elles ne parlent pas le français, ce n’est pas mon problème, ce n’est pas à nous de payer». « La Maison du vivre-ensemble est une officine de l’extrême-gauche. Je ne suis pas maso, donner une subvention à des gens qui font  des déclarations politiques contre nous et leur faire cadeau d’un joli local de 150 m2 estimé à 10.000 euros de revenus locatifs par an, ça me pose problème. »

     Dans la même optique d’économie  et  de responsabilisation, Julien Sanchez a entrepris d’en finir avec les  impayés dans les cantines scolaires de Beaucaire qui représentent la coquette somme  de  66 400 euros en quatre ans, à la charge des contribuables.  

     Le maire frontiste entend désormais  signaler à la CAF, au procureur de la République et à la protection de l’enfance les parents «malhonnêtes». «Certains laissent leurs enfants à la cantine sans prévenir et sans payer, ce qui génère des problèmes d’organisation, de surveillance, et que j’assimile à de l’abandon d’enfants».  «Cela peut paraître excessif mais la France est généreuse en matière d’aides et la CAF doit servir à nourrir les enfants plutôt qu’à acheter des télévisions, des écrans plasma ou du matériel hi-fi ! Ce  ne sont d’ailleurs pas  les  plus modestes qui sont les plus irresponsables, ceux-là en général payent. Je vise ceux qui n’ont aucune éducation et profitent du système, jouent sur le laxisme», poursuit Julien Sanchez.

     Ce n’est pas pour nous étonner,  l’élu frontiste  a reçu des messages de soutien de la part des habitants depuis cette annonce. Encore une preuve, une de plus souligne Bruno Gollnisch,   du décalage  existant  entre la perception déformée  de la réalité qui est celle du   petit monde médiatique et d’une  vieille gauche dépassée, et le quotidien, les aspirations de  nos compatriotes. Les chiens aboient, la caravane passe.

    http://gollnisch.com/2015/02/03/les-chiens-aboient-la-caravane-passe/

  • La bourde de NKM : « grave et disproportionnée » selon Rachida Dati…

    La logique de l’intello NKM n’est pas seulement obscure. Elle est périlleuse.

    Sur BFM TV, Rachida Dati n’a pas été tendre avec NKM. Évoquant les propos de celle-ci sur ces parents de Mulhouse qui emmèneraient de façon récurrente leur progéniture en retard à l’école en raison de la prière matinale et dont il faudrait, de ce fait, « placer les enfants » pour éviter la radicalisation, Rachida Dati a parlé d’idée « très grave et disproportionnée ».

    Mettons de côté la concurrence, ancienne, entre deux femmes peu ou prou contemporaines, marchant sur les mêmes plates-bandes au sein de la même faction politique. Passons également sur les rancœurs, les incompréhensions entre la grande bourgeoise intello née avec une cuillère d’argent dans la bouche et la beurette pragmatique qui s’est « faite toute seule », pour ne parler que du fond. Un fond qui donne mille fois raison à Rachida Dati et laisse perplexe quant à la logique personnelle de Nathalie Kosciusko-Morizet.

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  • Législative dans le Doubs : Alain Juppé voterait socialiste

    Le maire de Bordeaux n’a finalement pas attendu la position officielle de l’UMP pour se prononcer sur le second tour de la législative partielle de dimanche dans le Doubs, qui opposera un candidat du Front national et un du Parti socialiste.

    Dans un article publié sur son blog, celui-ci apporte son soutien au Parti socialiste et appelle à faire « barrage au FN », qui est « notre principal adversaire politique ». « Si j’étais électeur de la 4ème circonscription du Doubs, je sais ce qu’en mon âme et conscience je ferais (…) je ne m’abstiendrais pas, je voterais pour le candidat PS ».

    Si la proximité d’Alain Juppé vis-à-vis du Parti socialiste est constante depuis plusieurs années, il n’en a pas toujours été ainsi. En 1990, le maire de Bordeaux, alors numéro 2 du RPR, avait décidé d’exclure Alain Carignon (maire de Grenoble) puisqu’il avait appelé à voter socialiste au second tour d’une élection partielle à Villeurbanne pour contrer le FN. « Nous n’avons pas du tout l’intention de faire la courte-échelle au Parti socialiste », s’était justifié l’ancien ministre, après avoir mis en congé le maire RPR (vidéo ci-dessous).

    Il faut dire qu’Alain Juppé n’était alors pas sur le même positionnement politique. A l’époque celui-ci souhaitait la « fermeture des frontières » , la « suspension de l’immigration » , « réserver certaines prestations sociales aux nationaux » et rappelait « l’incompatibilité entre l’islam et nos lois » .

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  • De bon augure

    C’est de bon augure à quelques semaines des élections départementales, les résultats du premier tour de la législative partielle dans la quatrième circonscription du Doubs viennent confirmer  les derniers sondages indiquant que Marine Le Pen a le vent en poupe pour 2017. Une nouvelle illustration de ce que nous disions sur ce blogue, à savoir qu’il fallait ne rien comprendre à l’état d’esprit des Français pour croire que les attentats islamistes de janvier et la tentative de récupération politicienne  de ceux ci pouvaient  faire reculer le FN. Il n’en est, il n’en sera bien évidemment rien. Ainsi dans le Doubs, malgré un taux d’abstention très  important (moins de quatre électeurs sur dix se sont déplacés), Sophie Montel a pris l’ascendant sur ses concurrents. La visite  de soutien  de Marine  à Montbéliard a été  plus efficace que celles du  Premier ministre Manuel Valls et du secrétaire général de l’UMP Laurent Wauquiez, puisque le candidate frontiste se hisse en tête avec 32,60%  des voix, devant l’ex suppléant de Pierre Moscovici, le socialiste Frédéric Barbier  (28,85%) et élimine tous les autres candidats.  Notamment  celui de l’UMP Charles Demouge (26,54%)  que Nicolas Sarkozy avait prévu de venir encourager cette semaine s’il s’était qualifié…

    Monsieur  Demouge  pressentait  peut être sa défaite puisqu’il avait d’ores et déjà  annoncé qu’il préférerait  voter PS pour empêcher le FN de gagner. Un choix confirmé par la numéro deux et vice-présidente de l’UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet,  qui a annoncé ce matin qu’elle était favorable à un front ripoublicain, à un vote PS pour faire barrage à l’opposition patriotique.

     Une empathie pour le PS qui est très minoritaire chez les électeurs/sympathisants de l’UMP, un soutien à l’aile gauche du  parti euro mondialiste qui  n’est  pas non plus  très partagée par  « la gauche de la gauche ». Le candidat dans cette circonscription  du PC, du Front de Gauche et du MRC,  Vincent Adami, n’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon, n’a certes pas bénéficié de l’effet Syriza, puisqu’il  n’a récolté que  3,66 % des suffrages

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  • Sens Commun dénonce le "front républicain"

    Suite à la législative partielle qui a vu l'élimination du candidat UMP, les ténors de l'UMP se déchirent entre ceux qui appellent à voter PS et ceux qui refusent de donner une consigne de vote (on n'en trouve pas -encore- qui appellent à voter FN). Sens Commun écrit :

    "Sens Commun refuse d’entrer dans le piège du prétendu « Front Républicain » grossièrement tendu par la gauche et dénonce cette forme de chantage qui confisque le débat de fond.

    Nous n’avons pas à dire aux Français s’il faut voter pour le candidat PS ou le candidat FN. Le seul appel valable est l’appel au vote et à l’élection du candidat de leur choix. Où est la démocratie quand certains s’arrogent le droit de qualifier un vote de bon et l’autre de mauvais ?

    On ne gagne pas face à un adversaire en lui déniant le droit d’exister : on se confronte à lui sur le plan des idées et de la politique à mener. C’est sur ce plan là que Sens Commun entend se battre et c’est sur ce plan là que le citoyen prend sa décision libre et responsable.

    C’est pourquoi Sens Commun appelle à la suppression des consignes de vote stériles et infantilisantes. S’ils veulent retrouver la confiance et le respect des Français, les politiques doivent commencer par les leur accorder. Il n’appartient pas aux partis de décider à la place de leurs militants.

    Il semblerait qu’une fois de plus la gauche dite « républicaine » récupère cette République à son seul profit, la vidant par là même de son sens. Il semblerait qu’une fois de plus, la gauche se juge habilitée à exclure du débat démocratique des millions de FrançaisSi elle n’aime pas un certain type d’électeurs, c’est qu’elle n’aime qu’une partie de la France et qu’elle est donc incapable de rassembler notre pays.

    À l’heure où nos concitoyens exigent un débat de fond, la droite doit refuser le bal des polémiques médiatiques et prendre de la hauteur. Les Français feront leur choix librement."

    Michel Janva

  • Sophie Montel, troisième député FN/RBM ? (Présent n°8285)

    Sophie Montel, 45 ans, eurodéputé FN depuis le mois de juin, conseillère régionale de Franche-Comté, très impliquée sur le terrain, est arrivée nettement en tête du scrutin dimanche avec 32,60 % des suffrages devant le socialiste Frédéric Barbier tandis que l’UMP mord la poussière. Nous avons recueilli l’une de ses premières réactions dimanche soir dès que les résultats sont tombés.

    Bravo pour ce score très net. Quelles sont vos chances pour le second tour ?

     

    Une du numéro 8285 de "Présent"

    Une du numéro 8285 de “Présent”

    Nous sommes en tête, nous avons un peu d’avance. Il y a un réel ancrage ici du vote FN. Mes réserves de voix se trouvent à l’UMP et chez les nombreux abstentionnistes. Mon score, en somme, correspond au score que les sondages donnent à Marine Le Pen sur toute la France. Il colle aussi parfaitement avec l’accueil que j’ai reçu auprès des habitants de ma circonscription et avec le désamour qu’ils manifestent pour le système UMPS. Croyez-moi, je les côtoie chaque jour et c’est leur état d’esprit : désillusion et perte de confiance. Comment croire encore aux promesses du PS ou de l’UMP qui n’arrivent pas à rétablir la situation économique et sociale ? Nous sommes sur une terre ouvrière ici, populaire, berceau de l’industrie automobile, qui supporte très lourdement le poids du chômage et de la désindustrialisation. Mais aussi de l’insécurité et du laxisme d’Etat.

     

    L’exclusion du FN de la grand-messe « Je suis Charlie » du 11 janvier dont nos dirigeants se sont bercés, n’aurait-elle donc pas marché ?

    Les gens ne sont pas dupes. Le FN est le seul parti à avoir dit avant tout le monde que l’immigration massive allait apporter l’islamisme radical. Les Français savent qui a installé ces vagues successives d’immigration étrangère, qui a été incapable de les intégrer et qui a laissé se développer le fondamentalisme islamique et le djihadisme. Dire qu’il y a un problème lié à l’immigration massive, ce n’est pas de la stigmatisation. Dans les quartiers des Champs-Montants à Audincourt, ou aux Buis à Valentigney, vous en verrez des femmes en burqa mais également des endroits où la police ne met plus les pieds. Cela, c’est la réalité de ce que vivent les gens ici.

    Trois députés à l’Assemblée au lieu de deux, qu’est-ce que cela changera?

    Pour représenter 6 millions de Français, ça ne paraît pas de trop. Nous devrions être 150 députés FN à l’Assemblée. Un député PS de plus, valet de Bruxelles et de la mondialisation, n’apportera strictement rien de plus. Un autre député FN, en revanche, sera un symbole fort, qui fera entendre la voix de la France. Ce n’est qu’un début.

    Propos recueillis par Caroline Parmentier

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