Faina Savenkova : Vous êtes une femme politique, une écrivain et impliquée dans des activités sociales. Est-il difficile de concilier activités professionnelles, sociales et familiales ?
Christine Deviers-Joncour : Je ne suis pas une femme politique. Je fus employée par la société pétrolière ELF AQUITAINE en tant que chargée de relations publiques avec les ministères et en particulier le ministère des Affaires Étrangères français. Puis dans le cadre d’un contrat de vente de Frégates à Taïwan pour lequel on m’a demandé de coopérer, j’ai hélas servi de fusible dans cette affaire qui a généré une énorme corruption politique avec des milliards détournés et une vingtaine de morts de témoins gênants. Je suis la dernière survivante.