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entretiens et videos - Page 735

  • Gianluca Iannone (Casapound) : « il faut faire comprendre à nos peuples que la fatalité est un mensonge et que le futur nous appartient.»

    Lors de la fête nationale de Casapound « direzione rivoluzione »qui s’est déroulée à Chianciano Terme (Sud-Toscane),nous avons profité de l’occasion pour interviewer Gianluca Iannone, leader charismatique, fondateur et président du mouvement. Surnommé « le capitaine » (voir le livre Nessun Dolore) par ses camarades, il est le chanteur du groupe de rock alternatif Zetazeroalfa, 
    Gianluca Ianonne a commencé très jeune à militer dans les rangs de la droite radicale et sociale italienne, s’engageant d’abord dans le Fronte della Gioventu (Front de la jeunesse) . Depuis 2003 et l’occupation du n°8 de la Via Napoléone III, devenu siège de Casapound mais également immeuble logeant des familles italiennes victimes de la crise économique, Gianluca Iannone a su, avec les militants de la première heure, développer un mouvement comptant des milliers d’adhérents dans toute l’Italie, des dizaines d’associations, et une influence désormais dans toute l’Italie, suscitant l’intérêt croissant des médias, y compris people. Rencontre avec le président de Casapound Italia. 
    Breizh-info.com : Quel bilan tirez vous de cette année militante de Casapound et des structures qui lui sont liées ? 
    Gianluca Iannone : Un bilan très positif. Le nombre d’adhérents a doublé en un an, nous avons eu un boom d’inscriptions en ligne, 15 nouveaux locauxpour un total de 88 espaces ouverts dans toute l’Italie, 6 conseillers communaux et 4 conseillers municipaux élus en 2016 qui se rajoutent aux trois personnes déjà en charge. Nous représentons une réalité politique que personne ne peut plus ignorer. Et nous sommes les seuls en Italie désormais à lutter pour la souveraineté et l’identité. 
    Breizh-info.com : 3000 personnes à Direzione Rivoluzione. Est ce la plus grosse édition ? Qu’est ce que cela signifie pour vous ? 
    Gianluca Iannone : Oui, il s’agit d’un de nos évènements les plus réussis ce qui est le signe d’une croissance exponentielle de notre mouvement et son enracinement dans toutes les régions d’Italie. 
    Breizh-info.com : Parti politique, association caritative, sportive, culturelle; en France, Casapound reste une énigme. Pouvez vous décrypter ce que vous êtes pour les lecteurs français qui nous lisent ? 
    Gianluca Iannone : Notre force a toujours été, justement, d’agir à plusieurs niveaux et de ne pas se limiter à penser seulement en fonction des élections. CasaPound peut être considérée comme une “énigme” car elle a créé un modèle politique et métapolitique nouveau plutôt que de suivre d’autres modèles; par conséquent on ne peut la comparer à aucun autre. 
    Breizh-info.com : Lors de votre fête nationale, vous avez tenu à remercier TV Libertés et Breizh-Info ainsi que les Français qui ont fait des dons pour La Salamandra. En quoi la solidarité européenne est elle importante à vos yeux ? 
    Gianluca Iannone : La solidarité entre les peuples européens est importante pour faire comprendre que l’Europe existe en dehors de la bureaucratie corrompue de Bruxelles. Il y a quelques temps, CasaPound a récolté des dons pour la Grèce étranglée par les banques. Actuellement, TVLibertés et Breizh-Info aident les populations italiennes frappées par le tremblement de terre. Cela signifie que nos peuples sont vraiment frères. Le soutien français est d’autant plus important puisqu’à la même période, Charlie Hebdo a publié sa honteuse caricature sur le tremblement de terre italien, ce qui a poussé beaucoup d’Italiens à polémiquer sur le peuple français en temps que tel. C’était erroné car nous avons eu la confirmation de ce que nous savions déjà, à savoir que Charlie Hebdo ne représente que lui-même. 
    Breizh-info.com : Lors de cette fête nationale, a eu lieu également un débat sur la sortie de l’Italie de l’Union Européenne. Serait-ce vraiment une bonne chose ? Une autre Europe n’est-elle pas à construire ? 
    Gianluca Iannone : Une autre Europe doit absolument être construite. Chaque jour il apparaît plus clairement qu’un tel projet n’est possible qu’en dehors de l’UE et même contre elle. 
    Breizh-info.com : Beaucoup de vos militants admirent, citent et lisent Dominique Venner, dont certains ouvrages ont été traduits en Italien. Pour quelles raisons? 
    Gianluca Iannone : Parce que nous aimons les idées qui se marient avec l’action et que nous respectons celui qui place le bien de la civilisation au-dessus de sa propre vie. Le geste de Venner nous a beaucoup frappés et ce fut aussi l’occasion pour nous de découvrir ou de redécouvrir ses idées. Dominique Venner a lancé un appel aux jeunes Européens et il nous plaît de penser que nous faisons partie de ceux qui l’ont entendu. 
    Breizh-info.com : Quelles sont les actions que vous menez en ce mois de septembre en Italie ? Et que vous comptez mener cette année ? Vous subissez également une forte répression de la part du gouvernement Italien. Pouvez vous nous en parler ? 
    Gianluca Iannone : Nous avons déjà au programme différentes initiatives. En automne, il y a un important référendum sur des modifications de la Constitution, modifications voulues par le gouvernement Renzi. Casapound Italia se mobilise activement pour le NON et va faire connaître son point de vue à tous les Italiens. En outre, nous avons déjà à l’esprit quelques conférences importantes avec des intervenants de premier plan, dont un ex ministre. Quant à la répression, il suffit de savoir que plusieurs militants et dirigeants de Casapound Italia sont toujours soumis à des restrictions (interdiction de quitter le domicile), uniquement pour avoir défendu des citoyens italiens contre l’arrivée dans leurs quartiers de pseudos “réfugiés” dont ils ne voulaient pas. Mais c’est le prix à payer quand on aime son pays et c’est pour nous un honneur d’en payer le prix. 
    Breizh-info.com : Casapound s’investit également à l’international, hors des frontières de l’Europe. Pour quelles raisons? 
    Gianluca Iannone : Aider le peuple Karen en Birmanie ou les Syriens contre les doubles agressions du fondamentalisme islamique et celles de l’Occident signifie avant tout accomplir des actions justes. Et puis, cela signifie aider les peuples à rester souverains, libres et enracinés sur leurs propres terres pour éviter d’en faire des futurs immigrés. Finalement, il faut dire que quand les Karèns se battent contre le narcotrafic ou quand les Syriens se battent contre le terrorisme, ils combattent des maux qui affectent aussi nos peuples. 
    Breizh-info.com : Casapound est il un phénomène exportable dans d’autres pays d’Europe selon vous ? Pour quelles raisons ? 
    Gianluca Iannone : Il nous plait à penser qu’un certain esprit et un certain courage caractérisant le chemin parcouru par CasaPound est exportable. Mais chaque pays doit trouver dans son histoire, dans sa nature propre, les ressources et les modèles qui leur correspondent pour lancer un défi aux étoiles. Nous n’avons en aucun cas dans notre programme l’intention d’exporter hors d’Italie le symbole et le nom de CasaPound. 
    Breizh-info.com : Comment voyez vous l’avenir de l’Italie et de l’Europe dans les prochaines années ? Que faire ? 
    Gianluca Iannone : Notre futur, comme le disait justement Venner, n’est pas encore écrit. En Italie et en Europe règne un sentiment de fatalité qui fait croire que tout doit nécessairement aller dans une certaine direction. Nous devons vivre la plus grande aventure de notre temps ; il faut faire comprendre à nos peuples que la fatalité est un mensonge et que le futur nous appartient.

  • Alain Escada fustige le mondialisme à la télévision russe

    La Pravda, célèbre média russe, a voulu contribuer à faire connaître Alain Escada, président de Civitas. La vidéo de l’entretien est diffusée en langue russe, en français, en espagnol et en anglais, accompagnée de l’article très positif que l’on peut lire ci-dessous.

    Civitas n’a pas peur des affrontements et entend représenter la vraie France – pas celle du Fouque…t’s où Sarkozy fêtait sa victoire le lendemain de l’obtention de son mandat, mais celle des simples travailleurs, des gens qui voudraient que leurs voix ne soient pas pesées à l’aune de cacahuètes – la France profonde, les « sans-dents » comme les appelle dans son milieu l’hôte actuel de l’Elysée. 
    Quoi qu’on en pense ou qu’on en dise ce n’est pas l’énergie qui manque à Civitas et à son président Escada, désireux de se débarrasser du règne sans fin d’un pouvoir aussi corrompu que parasitaire.
  • Stephane Blanchonnet au forum de l’Union des droites

    Jean-Pierre Maugendre et Stéphane Blanchonnet intervenaient sur le thème "L’Histoire, un champ de bataille" au Forum de l’Union des droites de la Ligue du Sud le samedi 24 septembre 2016.

  • Un entretien avec Roland Hélie sur le site de Riposte laïque

    Source Riposte laïque cliquez ici

    Riposte Laïque : Ce dimanche, à Rungis, Synthèse nationale fête ses dix ans d’existence (*). Peux-tu expliquer à nos lecteurs ce qu’est Synthèse nationale ?

    Roland Hélie : Synthèse nationale, c'est d'abord la volonté d'introduire dans la famille nationale les conditions nécessaires pour que ses différentes composantes, au sens large du terme, apprennent à se connaître et à travailler ensemble. La situation dans laquelle est plongé notre pays ne nous permet plus de faire les fines bouches entre nous. Il faut mobiliser toutes les énergies patriotiques, nationalistes et identitaires, dans le respect des spécificités de chacune d'entre elles, pour réveiller notre peuple.

    Pour cela, nous avons créé en 2006 une revue, Synthèse nationale, et un site d'information quotidien éponyme. Depuis 2007, chaque année, nous organisons nos "Journées nationales et identitaires" qui rassemblent un nombre croissant de participants. Puis nous avons créé, en 2012, une petite maison d'édition qui a déjà publié une quarantaine de titres. Enfin, nous multiplions les conférences et les "Journées régionales" à Paris et en province, comme ce fut le cas à Lille en avril dernier où nous avons eu le plaisir de recevoir Guy Hamon de Riposte laïque.

    En dix ans, nous avons reçu, ou donné la parole dans les colonnes de notre revue, à plus de 150 personnalités. Aujourd'hui, les rapports entre les formations nationales, tout du moins pour la majorité d'entre elles, sont beaucoup plus détendus, et par conséquent plus constructifs, que dans le passé. Je pense que Synthèse nationale n'y est pas pour rien.

    Riposte Laïque : Comment les choses vont-elles se dérouler, durant cette journée ?

    Roland Hélie : Bien j'espère... Concrètement, notre dixième Journée nationale et identitaire de dimanche prochain, 2 octobre, correspond au dixième anniversaire de notre revue. Nous avons donc essayé de lui donner "un faste" supplémentaire. Elle se déroulera de 11 h à 18 h 30 à l'Espace Jean Monnet à Rungis, lieu que vos lecteurs connaissent bien je crois.

    Il y aura plusieurs conférences thématiques, parmi lesquelles une qui devrait particulièrement intéresser nos amis de Riposte laïque puisque toi-même, Mon Cher Pierre, y participe. Il s'agit d'une conférence sur l'identité animée par Luc Pécharman, l'un des piliers de notre organisation, au cours de laquelle interviendront aussi Pierre Vial, Président de Terre et peuple, et Alain Escada, de Civitas. Vous le voyez, toutes les sensibilités seront au rendez-vous. C'est cela Synthèse nationale...

    Il y aura aussi un meeting politique à 16 h et, côté hall, une cinquantaine de stands de mouvements, d'associations, de publications, de librairies et d'éditeurs, sans oublier un bar et un restaurant, recevront les visiteurs. Parmi ces stands, il y a bien sûr celui de Riposte laïque.

    Ajoutez à cela deux concerts, un de Docteur Merlin et un autre des Brigandes, et un spectacle du caricaturiste Pinatel. Cette dixième journée sera donc le rendez-vous de rentrée des patriotes.

    Riposte Laïque : Vous parlez, dans votre présentation, d’un nécessaire offensive nationale et identitaire. Cela se traduit comment ?

    Roland Hélie : C'est le thème de la journée. Il faut inciter les patriotes à s'engager. Toutes les campagnes, comme celles de "la quinzaine pour sauver la France", doivent être soutenues. Il faut que nos amis sachent qu'ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. A eux de prendre des initiatives. C'est le message que nous voulons faire passer.

    Riposte Laïque : Vous avez invité Jean-Marie Le Pen. C’est pour embêter la direction du Front national ?

    Roland Hélie : Quelle drôle d'idée, loin de nous cette volonté... Jean-Marie Le Pen est en effet notre invité d'honneur. Depuis quarante ans, cet homme mène un combat déterminé contre l'immigration incontrôlée et pour sauver notre identité. Il a sonné le tocsin et on lui a craché à la gueule. Aujourd'hui, un nombre croissant de Français se rend compte qu'il avait raison. Que le mondialisme entraine l'immigration, que l'immigration a pour conséquence l'islamisation, et que l'islamisation se traduit par une volonté de soumettre tous les peuples par tous les moyens, y compris par la violence et le terrorisme. On y est... C'est donc bien naturel que nous l'invitions à notre réunion.

    Nous avons aussi invité à prendre la parole au cours du meeting Carl Lang, Président du Parti de la France, Roger Holeindre, infatigable militant de la cause, et Filip Dewinter, le dynamique député identitaire du Vlaams belang d'Anvers qui est notre ami.

    Riposte Laïque : Comment vous situez-vous, par rapport aux prochaines élections, présidentielles et législatives ?

    Roland Hélie : D'abord, je tiens à préciser que Synthèse nationale n'est pas un parti, ni un mouvement. Nous n'avons donc pas vocation à nous présenter aux élections. En revanche nous incitons nos amis ne pas négliger le combat électoral.

    En ce qui concerne la Présidentielle, nous ne nous faisons pas beaucoup d'illusions sur Marine Le Pen. Au lieu de rassembler son camp, elle passe son temps à jeter des anathèmes sur les uns et sur les autres. C'est regrettable. Mais nous ne rentrerons pas dans des polémiques inutiles. Nous préférons considérer sa candidature comme une sorte de baromètre de l'opinion publique.

    Quant aux législatives. Elles permettront sans doute à des candidats de la droite nationale, sociale et populaire de se présenter et de pouvoir ainsi incarner une opposition résolue au Système broyeur de peuples et de civilisations qui nous gère. Ce dont nous ne pouvons que nous réjouir.

    Riposte Laïque : Après ces dix ans, vous avez d’autres projets ?

    Roland Hélie : Beaucoup. L'un d'entre eux intéressera sans doute nos amis de Riposte laïque. il s'agit d'une nouvelle revue consacrée exclusivement au combat contre l'immigration et contre l'islamisation. Cette revue trimestrielle s'appelle "Confrontation" et le premier numéro sera présenté à l'occasion de la réunion de dimanche.

    (*) 10e Journée nationale et identitaire organisée par Synthèse nationale, dimanche 2 octobre 2016, de 11 h à 18 h 30, Espace Jean Monnet, 47 rue des Solets 94 Rungis Zone SILIC. Entrée 10 €

    http://synthesenationale.hautetfort.com/