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Europe et Union européenne - Page 634

  • Les services allemands prévoient 6 millions de migrants ! - Journal du jeudi 23 février 2017

  • Pierre de Laubier répond à EuroLibertés sur l’Europe

    Actuellement professeur d’histoire dans des collèges libres, Pierre de Laubier est l’auteur de L’Aristoloche, journal instructif et satirique paraissant quand il veut, et il rédige les blogues Chronique de l’école privée… de liberté et L’Abominable histoire de France, ce dernier tiré de ses chroniques radiophoniques surRadio Libertés où il est un chroniqueur de l’émission Synthèse, animée par Roland Hélie et Philippe Randa.

    3248972880.jpgQuelle est votre position sur l’Europe ? Êtes-vous anti ou pro Européen ? Dans ce dernier cas de figure, êtes-vous pour une Europe fédérale ou une Europe de la coopération de nations souveraines, ou encore en avez-vous une autre conception ?

    Je ne me pose pas en géopolitologue, je raisonne en simple particulier. Et je constate que l’État français n’a nul besoin de l’Europe pour me brimer du matin au soir et me prendre la moitié de mes revenus et de mes biens. Ce n’est pas l’Europe qui a transformé nos écoles en pétaudières ou qui poursuit les crèches de Noël comme des symboles séditieux. Je ne trouve donc pas que l’Union européenne est, pour les libertés individuelles ou collectives qui me tiennent à cœur, une menace pire que les États qui la composent. Cette organisation bureaucratique ignore certes les aspirations des citoyens. Ce qui en fait la copie conforme de la plupart des États dits nationaux (l’État jacobin français étant le pire de tous). On pourrait dire que les Européens (ou Européistes) considèrent que l’Europe est l’échelon optimal du « bien commun », et que les nationaux (ou nationalistes) considèrent que c’est la nation. Or, je ne suis ni l’un ni l’autre. Les nations existent (sans forcément coïncider avec les États, loin de là), mais il y a aussi les pays, les provinces, les villes, les églises… et aussi la famille, qui est l’échelon optimal de la subsidiarité, l’institution politique essentielle. Mais toute la vie politique a été absorbée par des parlements aux pouvoirs illimités, au nom d’une conception de la démocratie qui tend vers le totalitarisme. Que ces parlements soient nationaux ou internationaux m’importe peu : tous ceux qui briguent des sièges dans ces assemblées proposent une autre manière de régenter mon existence à la place de ceux qui le font déjà. Aucun ne projette de me rendre ma liberté ou mon argent. Si j’avais quelque chose à proposer, ce serait l’Europe des familles. Elles ont des droits. Je fais remarquer à ce propos que le vaste mouvement européen, pour ne pas dire mondial, en faveur du vrai mariage n’a été relayé par aucun parti politique important. Cela donne à réfléchir.

    Quelle que soit votre conviction, considérez-vous que rien n’arrêtera désormais la construction européenne sous sa forme actuelle ou sous une autre – que vous le déploriez ou l’espériez – ou, au contraire, que son échec est prévisible, voire même inéluctable ?

    Il me semble que son échec est inéluctable, et même déjà patent, parce qu’elle repose sur des bases absurdes. La monnaie unique, notamment, nous a conduits à la ruine. Mais une organisation absurde et ruineuse peut durer très longtemps. Les peuples ne veulent plus de l’Europe, mais elle ne se laissera pas faire. Elle est d’ailleurs – tout comme les États – aux mains d’élites dont la première caractéristique est de faire corps avec les administrations, et la seconde de penser que le gouvernement est la solution, alors qu’il est le problème. Mais que voulez-vous ? Les démagogues ont convaincu les peuples de se débarrasser de leurs aristocrates : ils ont eu à la place des technocrates dont la carrière et l’enrichissement dépendent de l’extension du domaine de l’intervention publique : désormais, un portefeuille ministériel ou une présidence quelconque ne sont que les étapes ultimes d’une carrière administrative réussie. Ces gens ne dépendent de leurs mandants que par l’intermédiaire de l’élection, ce qui est une blague. Ainsi, forts de cette « onction » du suffrage universel, ces technocrates sont enivrés d’un messianisme bureaucratique. Rien n’est prévu pour en sortir puisque, comme dans toute croyance religieuse, la seule alternative au paradis, c’est l’enfer. Au mieux, on en sortira donc par hasard. Au pire, par la guerre ou le chaos. Ou encore par l’extinction de la population, qui est en bonne voie.

    Que pensez-vous du Grand marché transatlantique (GMT), cette zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, actuellement en négociation ?

    Je ne suis pas du tout opposé au libre-échange des marchandises : l’ordinateur que j’utilise et les logiciels qui le font marcher (y compris ceux qui sont gratuits) viennent d’outre-Atlantique. Je ne crains nullement la puissance du capitalisme ni des multinationales qui fabriquent et vendent tant d’objets dont j’ai besoin. Ce que je crains, c’est la nullité des politiques – nationaux ou européens – dans les négociations avec les États-Unis. En effet, l’Union européenne est une administration, face à un gouvernement qui défend les intérêts d’un peuple qui se reconnaît comme nation, et qui n’est pas – ou moins – gangrené par le socialisme. Ce qu’on peut craindre aussi, comme en Europe même, c’est que la libre circulation des marchandises ne soit, paradoxalement, l’occasion d’instaurer un dirigisme toujours plus grand, d’une part, et d’autre part d’introduire la libre circulation des personnes, considérées dès lors comme échangeables et interchangeables. Dans les deux cas, les malfaiteurs sont les politiques de tout poil, pas les hommes d’affaires.

    L’avenir de l’Europe consiste-t-il à s’amarrer aux USA ou plutôt à resserrer les liens avec la Russie ? Ou aucun des deux.

    Je dirais plutôt… les deux ! On reproche aux Américains, qu’il est à la mode de détester, d’être « impérialistes ». Mais les Russes, qu’il est à la mode d’aduler, le sont aussi ! Quant à l’Europe, elle n’a cessé de l’être que contrainte et forcée, et l’impérialisme colonial était dépourvu à la fois de tendresse et de justification morale. Je ne vois aucune raison de ne pas avoir des relations fructueuses – et circonspectes – avec ces deux grandes puissances : entre impérialistes, on doit pouvoir s’entendre !

    Qu’est-ce que l’Europe signifie pour vous ? Un rêve ? Un cauchemar ? Une nécessité géopolitique ? L’inévitable accomplissement d’un processus historique ? La garantie d’une paix durable pour le Vieux continent ? Ou rien du tout…

    L’Europe n’est pas notre avenir, elle est notre passé. C’est un ensemble de pays dont l’unité – qui est profonde – découle d’une latinité christianisée, avec une grande diversité héritée, elle aussi, de l’histoire. Or, c’est le nationalisme qui a détruit cette unité et ruiné l’Europe. Chercher à créer un « sentiment national » à l’échelle de l’Europe est donc une folie. N’importe quelle organisation politique qui permettrait aux peuples d’Europe, tels qu’ils ont existé depuis des siècles, de poursuivre leur existence, pourrait être bonne, sauf celle qui rêve de faire de l’Europe un bloc. L’Europe était une famille de peuples. Si on en fait un bloc, il sera fissuré. De plus, aucune organisation ni aucune doctrine ne rendront aux peuples d’Europe le désir d’exister. Or, l’Europe est en voie de disparition démographique, culturelle et spirituelle. Mais son salut n’est pas entre les mains des politiques. Sainte Thérèse de Calcutta disait : « Vous voulez sauver le monde ? Rentrez chez vous et aimez votre famille. »

    Je dirai pour ma part : « Vous voulez sauver l’Europe ? Mariez-vous, apprenez le latin à vos enfants et allez à la messe. »

    Source EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • « Européens, transmettre ou disparaître », thème du colloque de l’institut Iliade

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie: « Européens, transmettre ou disparaître » : tel est le thème du colloque annuel de l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne qui se tiendra le samedi 18 mars 2017 à la Maison de la chimie à Paris, de 10 h à 18 h 30. Derrière le thème annoncé se trouve le « grand effacement » de notre culture, de notre civilisation, de nos valeurs, que certains tentent d’ailleurs de mettre en place ouvertement. Ce qui se joue donc c’est la nécessité pour les Français et les Européens de renouer avec le fil de leur tradition, que Dominique Venner définissait, « comme ce qui persévère et traverse le temps, ce qui reste immuable et qui toujours peut renaître en dépit des contours mouvants, des signes de reflux et de déclin ».

    ILIADE-colloque2017-std-vertical-166x350.jpgLa journée sera divisée en deux séquences. La matinée (10h-12h30) dressera le cadre de l’analyse, et plus particulièrement la crise de la transmission. Après une introduction de Grégoire Gambier et une mise en perspective proposée par Philippe Conrad, président de l’Institut Iliade (« L’Héritage européen, le connaître, le transmettre »), François Bousquet abordera « les origines du désastre : l’idéologie de la déconstruction », avant une table ronde consacrée à l’impasse de l’école républicaine, réunissant autour de Charlotte d’Ornellas, le délégué général de SOS Education Jean-Paul Mongin (« L’Education nationale : un outil idéologique »), Françoise Candelier, institutrice et créatrice d’une école hors contrat (« Les écoles hors contrat, lieux de résistance et de transmission »), l’enseignant et essayiste Jean-François Chemain (« L’Education nationale au miroir de l’éducation antique »). Cette matinée se conclura sur une évocation stimulante, issue de l’histoire : « Aristote au Mont Saint-Michel, comment la tradition grecque s’est transmise au Moyen Age ? ».

    L’après-midi (14h-18h30) explorera les différentes voies possibles du ressourcement. Interviendront ainsi Philippe Christèle (« Révéler et transmettre les valeurs du chef : éloge incongru de l’entreprise »), Christopher Gérard (« Paideia : la transmission comme acte révolutionnaire »), Jean-François Gautier (« La transmission par le patrimoine musical »), Lionel Rondouin (« Quel récit civilisationnel pour les Européens ? ») et le président de la Fondation PolémiaJean-Yves Le Gallou (« Face au ‘dernier homme’, le recours à la civilisation »).

    Ces interventions seront entrecoupées d’illustrations concrètes et de deux tables rondes. L’une, animée par Patrick Péhèle, réunira des représentantes des Antigones pour évoquer « le retour des femmes » dans l’œuvre de transmission. L’autre traitera, autour d’Aloysia Biessy, de la Paideia pour « former le corps, l’âme et l’esprit », avec l’essayiste et blogueuse Anne-Laure Blanc (« Le conte, lointaine mémoire et permanence vivante »), le chef d’entreprise et responsable d’un mouvement scout Hadrien Vico (« Le scoutisme, école de la vie et du caractère ») et le maître artisan allemand Harald Bosch (« Compagnonnage et artisanat d’art »).

    L’édition 2017 du colloque fera aussi preuve d’innovation. En plus des séances de dédicaces et des comptoirs présents, deux œuvres seront présentées en exclusivité lors de ce colloque. D’abord, le prochain film de l’Iliade à destination des réseaux sociaux, intitulé Européen, ton soleil revient ! Ensuite, le premier ouvrage d’anthologie poétique coédité par l’Institut Iliade et les éditions Pierre‑Guillaume de Roux : Le Chant des alouettes.

    On peut d’ores et déjà réserver sa place via le site Internet de l’Institut Iliade.

    http://fr.novopress.info/

  • Les clandestins à l’assaut de l’enclave espagnole de Ceuta

    Chard-Clandestins-Ceuta.jpg

    8806-20170223.jpgPlus d’un millier : tel est le nombre de clandestins qui, en l’espace du week-end dernier, ont tenté – et pour la plupart d’entre eux réussi – de pénétrer dans l’enclave espagnole de Ceuta, pourtant séparée du Maroc par une clôture haute de six mètres et surveillée par d’importantes forces de l’ordre. Menés par des migrants majoritairement originaires d’Afrique subsaharienne et décrits comme « extrêmement déterminés », ces assauts répétés contre cette petite parcelle d’Europe sont les plus importants depuis près d’une dizaine d’années.

    L’enclave de Ceuta, nous le savons, est depuis des années l’un des principaux points d’entrée en Europe des clandestins. C’est la raison pour laquelle, depuis 2005, celle-ci est entourée d’une double clôture grillagée de 8 kilomètres de long et de 6 mètres de haut, surveillée par des dizaines de caméras et d’importantes forces de l’ordre. Mais cela n’a pas empêché vendredi dernier, au petit matin, plus de 700 clandestins de forcer la barrière de sécurité les séparant de l’Espagne, dont environ 500 se trouveraient désormais dans un centre de rétention.

    Forts de cet exemple, dans la nuit de dimanche à lundi, quelque 300 autres clandestins d’origine africaine devaient à leur tour franchir en force la frontière et être aussitôt pris en charge par les services de la Croix-Rouge et autres ONG.

    Une victoire pour ces candidats à l’exil, puisqu’ils savent qu’une fois accueillis au centre de séjour temporaire pour étrangers (CETI) de Ceuta, ils ont la possibilité d’y déposer une demande d’asile et que, même déboutés de celle-ci, ils ne seront probablement jamais expulsés d’Espagne. D’autant que, depuis plusieurs années, les forces de l’ordre espagnoles font régulièrement l’objet de critiques des ONG pour le traitement réservé à ces migrants, et que Bruxelles a même décidé d’envoyer une « mission de contrôle » sur les lieux…

    C’est donc fort logiquement que ces tentatives de passage ne cessent de se multiplier. Rappelons en effet que, le 9 décembre dernier, près de 400 clandestins avaient déjà escaladé cette même barrière. Puis, dans la nuit du Nouvel An, plus d’un millier…

    De véritables « assauts » encore facilités ces derniers mois par les autorités marocaines, actuellement en conflit avec l’UE au sujet d’un accord de libre-échange sur les produits agricoles et la pêche. Manifestant d’ailleurs son mécontentement le 6 février, Rabat n’a pas caché que l’Europe s’exposait à un « véritable risque de reprise des flux migratoires ».

    Franck Deletraz

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 22 février 2017

    http://fr.novopress.info/

  • Allemagne : des imams « espions » au service de la Turquie ?

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    8805-20170222.jpgBerlin, nid d’espions… en djellaba ? En septembre dernier, outre-Rhin, Berlin s’inquiétait de l’épuration qui a suivi le putsch manqué contre le président turc Recep Tayyip Erdogan. Inquiétude doublée d’une méfiance envers les imams du Ditib – « Organisation islamiste turque pour la religion » dépendant d’Ankara, qui contrôle 970 mosquées en Allemagne et fait venir des imams de Turquie – prêchant le nationalisme dans les mosquées allemandes et appelant les fidèles turcs d’Allemagne et Allemands d’origine turque, à manifester leur loyauté envers « l’Etat de droit ». Une méfiance qui, depuis le mois dernier, prend de l’ampleur.

    Après que le parquet fédéral allemand a ouvert une enquête en janvier sur les activités des services de renseignements turcs en Allemagne, et après que l’Allemagne a refusé, à la demande pressante d’Ankara, de rejeter les demandes d’asile formulées par une quarantaine de militaires turcs « putschistes » de l’Otan,les imams du Ditib présents sur le sol allemand sont dans le collimateur des autorités allemandes.

    A tel point que la police allemande a procédé mercredi à des perquisitions aux domiciles de quatre imams. Semble-t-il téléguidés par la Turquie, ces quatre imams seraient des « mouchards » au service du ministère des religions d’Ankara. Tous les quatre sont soupçonnés d’avoir espionné pour le compte d’Ankara des partisans de l’opposant turc en exil, Fetullah Gülen, accusé par les autorités turques d’avoir piloté le coup d’Etat manqué du 15 juillet. Selon le ministre allemand de la Justice, Heiko Maas, les quatre imams visés auraient agi sur un ordre transmis le 20 septembre par la Présidence des affaires religieuses turque, la Dyanet. Pour Heiko Maas, « il est très clair que l’influence de l’Etat turc sur le Ditib est importante ». Une ingérence turque à haut risque qui n’est pas du goût des autorités allemandes qui demandent que « l’association [Ditib] prenne ses distances avec Ankara ».

    Par la faute des gouvernements européens qui ont laissé l’islam se développer, les dérives islamistes se portent et s’exportent bien, au point de devenir un souci permanent pour « nos » démocraties engluées dans une naïveté crasse.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans le quotidien Présent

    http://fr.novopress.info/

  • Brexit : on ne sait pas ce que Valérie Pécresse a bien pu voir

    Interrogée ce matin au micro de RMC, la présidente LR de la région Ile de France a déclaré :

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    Nous ignorions que la Grande-Bretagne était dans l'euro...

    Cela étant dit, sur l'apocalyptique Brexit, il faut rappeler que

    • Facebook va construire un nouveau siège à Londres : « Le Royaume-Uni est l'un des meilleurs endroits pour une entreprise technologique et est une partie importante de l'histoire de Facebook. Nous sommes venus à Londres en 2007 avec une poignée de collaborateurs et d'ici la fin de l'année prochaine nous ouvrirons un nouveau siège et prévoyons d'employer 1.500 personnes au total. »
    • Google a annoncé la construction d’un vaste bâtiment où travailleront quelque 3.000 salariés, un investissement d’un milliard de livres.
    • En septembre, Apple avait annoncé la création de son nouveau QG londonien, avec 1.400 employés.
    • Ces annonces des trois géants du numérique consacrent Londres comme capitale technologique, alors que le European Digital Forum constate dans une enquête qu'il s'agit de la meilleure ville d'Europe pour les start-up du numérique, soulignant que « malgré les craintes liées au Brexit, la ville attire encore de grands talents en provenance du monde entier ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Désinformation : Marine Le Pen n’a pas reconnu d’emploi fictif

    L’avocat de Marine Le Pen, Maître Marcel Ceccaldi, affirme que sa cliente n’a jamais « reconnu avoir salarié fictivement » son assistant. Elle aurait simplement fait procéder à une régularisation comptable.

    Cette accusation provient de l’OLAF. L’OLAF est un organisme de la Commission européenne qui a pour objectif de lutter contre la fraude et autres comportements illégaux au détriment des intérêts financiers de l’Union européenne.

    Martin Schulz, ancien président social démocrate du Parlement européen, a allégué des charges à l’encontre de Marine Le Pen avant les élections départementales de 2015. Le Front National a donc déposé une plainte contre l’OLAF pour ces raisons.

    Marine Le Pen conteste le fait que son assistant ait touché 7 200 € nets par mois. Elle se plaint aussi qu’elle n’ait jamais fait l’objet de la moindre audition par l’OLAF.

    http://fr.novopress.info/

  • Marion Maréchal Le Pen : « Le voile est une offensive de colonisation de l’espace public en France ! »

    Mardi 21 février, Marine Le Pen a refusé de porter le voile pour rencontrer le mufti de la République libanaise à Beyrouth. Elle a expliqué : « J’ai indiqué, hier, que je ne me voilerais pas. Ils n’ont pas annulé le rendez-vous. J’ai donc cru qu’ils accepteraient que je ne porte pas le voile. Je ne me voilerai pas. Ils ont cherché à m’imposer cela, à me mettre devant le fait accompli, eh bien, on ne me met pas devant le fait accompli. »

    Marion Maréchal-Le Pen réagit…

    http://www.bvoltaire.fr/marionmarechallepen/voile-offensive-de-colonisation-de-lespace-public-france,315522

  • Frontex l’avoue : le sauvetage en mer favorise l’afflux et la mort de migrants

    Dans son rapport d’analyse des risques pour 2017 (Risk Analysis for 2017), Frontex constate le lien direct de cause à effet entre l’intensification des opérations de sauvetage des immigrants clandestins au large de la Libye et l’augmentation du nombre de morts en mer. L’année 2016 a battu tous les records sur la route de la Méditerranée centrale, et 89 % des immigrants en situation irrégulière nous arrivent désormais par la Libye, faisant de l’Italie la principale porte d’entrée illégale dans l’UE.

    Alors que la représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, affirmait en mai 2015 que les 28 allaient casser le « business model » des passeurs libyens, Frontex confirme aujourd’hui ce que les critiques de l’époque prévoyaient et que Frontex avait déjà entrevu dans son analyse des risques pour 2016 : non seulement le modèle d’activité des passeurs n’a pas été cassé par l’UE, mais il a été bougrement renforcé.

    En effet, et c’est Frontex qui le dit, les passeurs, comptant sur l’intervention rapide des secours européens et cherchant à maximiser leurs profits en augmentant le nombre d’émigrants mis à flot, expédient leurs cargaisons humaines sur des embarcations de plus en plus précaires. Et ce ne sont pas les clients qui manquent car, comme le constate toujours Frontex dans l’édition 2017 de son rapport, les populations africaines sont encouragées à émigrer en Europe par les membres de leur famille ou leurs amis qui y sont déjà parvenus et qui ont pu constater que c’est faisable malgré les dangers et que l’on s’en fait rarement rapatrier.

    Autre constatation de Frontex, les passeurs ne prennent bien souvent même plus la peine d’appeler le centre de secours en mer à Rome puisqu’ils ont les numéros de téléphone des ONG et les appellent directement pour prendre RDV en mer avant de faire partir les embarcations des côtes libyennes. C’est exactement ce qu’avait dénoncé début décembre la fondation néerlandaise Gefira à partir de ses propres observations (Présent du 13 décembre, et Alain Sanders le rappelait récemment).

    Que propose donc Frontex pour mettre fin à cette situation absurde ? La même stratégie qu’avec la légalisation des drogues censée ruiner les trafiquants : tout simplement de faciliter l’immigration légale ! La solution australienne qui a permis de réduire le nombre de clandestins traversant la mer dans des conditions précaires de plus de 25 000 dans les années 2012-2013 à zéro aujourd’hui n’est même pas envisagée car contraire aux « valeurs » européennes.

    Olivier Bault

    Article paru dans le quotidien Présent sous le titre : « Frontex : l’effet pervers »

    http://fr.novopress.info/203655/frontex-avoue-sauvetage-en-mer-favorise-lafflux-de-migrants/

  • Le suicide des agriculteurs est un avertissement

    En février dernier, un rapport de l’«Obser­va­toire du suicide» nous apprenait qu’en France, c’est chez les agriculteurs que le taux de suicide est le plus élevé.

    Ces derniers mois, deux cas ont touché le Canton. La presse en a beaucoup parlé, évoquant notamment le poids écrasant de la gestion d’un domaine, la modestie des revenus, les investissements considérables que demande la moindre modernisation, les chicanes et paperasseries administratives quotidiennes, l’indifférence des politiciens de droite et de gauche, la difficulté, enfin, de trouver une femme qui accepte de partager ces charges. Ajoutons encore ce fait que le paysan n’est plus reconnu dans sa vocation première, qui est de nourrir la population. On comprend que cela engendre chez certains le sentiment de ne pas avoir leur place dans la société moderne. Les plus chargés ou les plus fragiles en tirent une conclusion désespérée.

    Aux yeux d’un financier néo-libéral, la production agricole suisse est un non-sens. Les domaines sont trop petits pour être rentables et – si l’on examine la situation tout aussi précaire des paysans français ou américains – le resteraient même fusionnés par trois ou quatre. La géographie suisse est accidentée voire escarpée. La météo est incertaine. Malgré des revenus agricoles minimaux, les prix sont prohibitifs en comparaison de ceux du tiers-monde. Du pur point de vue du marché, l’agriculture suisse comme source d’approvisionnement alimentaire principale n’a pas d’avenir. Elle ne devrait même pas avoir de passé.

    Le marché agricole international est le plus faussé qui soit. D’un côté, le gouvernement, tenu par ses engagements internationaux, prive ses paysans de la protection des frontières au nom du marché libre. Mais en même temps, un reste d’instinct de conservation lui rappelle qu’une défense nationale n’a pas de sens sans autonomie alimentaire. Dès lors, et contrairement aux lois les plus élémentaires du marché, notre gouvernement, comme tous les gouvernements du monde, soutient artificiellement son agriculture par des paiements directs.

    Cette pratique schizophrénique se fait largement sur le dos de la paysannerie, que l’on condamne à une agonie interminable, prolongée par des soutiens humiliants, qui ne seraient pas nécessaires si les Suisses payaient leurs aliments à un juste prix.

    En ce qui concerne l’internationalisation des échanges, les socialistes sont au fond d’accord avec les néo-libéraux, même si leurs motifs sont moraux plutôt qu’économiques: il faut s’ouvrir, être solidaire, ne pas se replier sur soi-même. La seule prétention à l’autonomie alimentaire, qui se réfère implicitement à une guerre future, révèle un égoïsme et un pessimisme inconciliables avec les idéaux de la gauche.

    Il y a aussi comme une incompatibilité fondamentale entre la gauche, toutes tendances confondues, et la paysannerie. Le paysan est un propriétaire et un patron. Il est dynastique, s’inscrivant dans la continuité d’une lignée. Il «gouverne» son domaine. En un mot, il est, fondamentalement, conservateur. Même son ouverture aux nouveautés techniques n’a d’autre but que de pérenniser son exploitation.

    Chacun de ces motifs suffit à le rendre suspect aux yeux de la gauche, qui étend et détaille continuellement les lois sur l’aménagement du territoire et la protection de la nature, entre mille autres. Cela touche beaucoup de monde, certes, mais tout particulièrement le paysan.

    Philosophiquement, le paysan a le grand tort d’incarner quotidiennement la soumission de l’homme aux volontés du ciel et de la terre, malgré la mécanique, la chimie, la biologie, les organismes génétiquement modifiés et l’informatique. Il a l’audace de rappeler les limites de la volonté humaine à une société qui, de la droite à la gauche, vit dans l’obsession de la maîtrise totale. Et cette évidence-là, on ne l’accepte plus.

    La tendance étatiste s’est encore décuplée sous la pression des écologistes. Ceux-ci s’inquiètent pour l’avenir de la planète, alarmés par le réchauffement des mers et les dérèglements climatiques, l’explosion démographique, les risques du nucléaire militaire et civil, la disparition continue de toutes sortes d’espèces animales. Ils veulent à tout prix bloquer l’évolution technicienne du monde et s’arc-boutent sur les freins. Sur le plan politique, la contrainte des lois leur semble seule à même de répondre à l’ampleur des problèmes et à l’urgence dramatique de la situation. Aussi ne se soucient-ils guère des dommages collatéraux causés à la liberté individuelle et à la propriété, fût-elle familiale et non spéculative.

    Ils rejoignent les socialistes dans la confiance aveugle que ceux-ci vouent aux lois et à l’administration. Ils refusent de voir que l’idée la plus excellente – sans parler des mauvaises – change complètement de nature quand on la transforme en articles constitutionnels, lois, ordonnances et règlements d’application. L’idée vivante se dégrade en une procédure morte qui se décompose dans les canaux de la bureaucratie, détachée de sa finalité, fonctionnant pour elle-même, échappant au contrôle des politiques, incapable de se réformer jamais.
    L’idée, sans doute jamais formulée, mais sous-jacente à cette évolution, est que le paysan doit cesser de vouloir nous nourrir, puisqu’on trouvera toujours de la nourriture moins chère ailleurs dans le monde! Qu’il se contente d’entretenir le paysage! Un statut analogue à celui d’employé des parcs et jardins lui conviendrait très bien.

    Le suicide des agriculteurs est un avertissement. Il préfigure celui d’une modernité qui vit et croît dans un monde hors-sol et rejette ceux qui ne veulent pas l’y rejoindre.

    Source

    http://www.voxnr.com/8159/le-suicide-des-agriculteurs-est-un-avertissement