Europe et Union européenne - Page 633
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Revue de presse Elections / Macron / Trump / Union européenne 2/3
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Levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen : un recul démocratique
Théoriquement, les députés français au Parlement européen sont protégés, sur le territoire national, par leur immunité parlementaire. Laquelle, immunité parlementaire, répond à la définition posée par le droit français. La levée d’une immunité parlementaire n’est pas une décision qui se prend à la légère. Songez plutôt que, sous la Ve République, l’Assemblée nationale n’a statué qu’à quarante-cinq reprises sur une demande de levée d’immunité parlementaire. Seules quinze demandes ont finalement été accordées, dont sept depuis la réforme constitutionnelle de 1995. À chaque fois, il s’agissait de cas particulièrement graves : Bernard Tapie qu’on ne présente plus ; Sylvie Andrieux, élue socialiste accusée du détournement de centaines de milliers d’euros de subventions via un montage sophistiqué d’associations fictives ; ou bien encore Georges Tron, qui était renvoyé aux assises pour des accusations de viols, affaires toujours en cours pour lesquelles il a déjà bénéficié de plusieurs non-lieux.
La différence de traitement entre les députés français au Parlement européen et leurs condisciples du Parlement national est pourtant importante. Comment l’expliquer ? Il appartient au Parlement européen, sous pavillon multikulti teuton, de lever l’immunité de ses membres en répondant à des critères différents de ceux du Parlement français.
Une fois le Parlement européen saisi par les autorités judiciaires françaises d’une demande de levée de l’immunité, la commission des affaires juridiques du Parlement européen l’examine. Bizarrement, dès qu’une demande concerne un élu du Front national, la Commission répond toujours favorablement aux autorités ! Y compris pour des motifs qui ne seraient, en aucun cas, retenus par le Parlement français.
Ainsi, le Parlement européen avait décidé de lever l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, après avoir été saisi par le parquet de Nanterre ; lequel avait ouvert une enquête préliminaire pour « diffusion d’images violentes », suite à la diffusion d’un tweet de Marine Le Pen comprenant des images représentant des actes de barbarie réellement perpétrés par l’État islamique. En somme, Marine Le Pen est poursuivie pour avoir montré la nature de l’État islamique, en réponse à Gilles Kepel, qui établissait une comparaison honteuse entre cette engeance meurtrière et un parti politique plébiscité par des millions d’électeurs français… Il est à parier que la demande n’aurait pas trouvé satisfaction s’il s’était agi du Parlement français. En effet, la demande de levée de l’immunité parlementaire de Gilbert Collard a été rejetée le 22 février dernier car la requête de la justice n’a pas été jugée « suffisamment sérieuse ».
À quoi peut donc servir l’immunité parlementaire des députés français au Parlement européen ? Normalement, la commission des affaires juridiques doit vérifier qu’il n’y a pas fumus persecutionis (présomption suffisamment sérieuse et précise que la procédure ait été engagée dans l’intention de nuire à l’activité politique du député). C’est pourtant manifestement le cas en l’espèce, puisque l’enquête du parquet de Nanterre a été ouverte immédiatement après des déclarations enflammées du ministre de l’Intérieur d’alors, Bernard Cazeneuve. Il aurait été toutefois difficile à la commission des affaires juridiques de rejeter la demande pour fumus persecutionis, étant donné que ses membres sont tous farouchement anti-Front national. Le Parlement européen est un complice objectif de l’Élysée qui entend parasiter la campagne présidentielle avec des « affaires ». Cachez ce terrorisme qu’ils ne sauraient voir ! Cachez ces élus qu’ils ne sauraient entendre ! -
L'immigrationnisme est une utopie
De Philippe Bénéton dans La Nef :
"Les cauchemars du XXe siècle ne nous ont-ils rien appris ? Notre monde n’a pas fait le deuil de l’utopie et rêve toujours de s’affranchir de la condition humaine. La version présente est la doctrine humanitaire qui est certes quelque peu chahutée aujourd’hui mais n’en reste pas moins la doctrine dominante en Occident.
La promesse est celle-ci : à l’horizon se profile un nouveau monde qui résoudra le problème humain. Un monde sans frontière, sans violence, délivré du tragique, où chacun pourra vivre en citoyen du monde et individu autonome, où tous bénéficieront des magnifiques bienfaits de la science et de la technique. Le fait premier et fondamental est que l’homme est souverain et innocent. Il doit donc être délivré de la vieille morale qui fait de nous des pécheurs. La tolérance doit permettre à chacun de fixer et de suivre ses propres valeurs et, la prospérité aidant, à trouver son bien-être. L’inimitié entre les hommes n’avait d’autres sources que des idées fausses, elle est vouée à disparaître.
Elle disparaîtra avec la disparition des méchants. Car si tous les hommes sont innocents, certains en fait sont coupables. Ce sont les représentants ou les rescapés du vieux monde, les nostalgiques de l’ordre moral, les conservateurs, les réactionnaires, etc., dont les fautes, en isme ou en phobie sont irrémissibles. Corrélativement, les victimes par excellence sont clairement identifiées : les « minorités sexuelles », les femmes « libérées », les supposés « déviants », les musulmans, les migrants… La doctrine humanitaire pointe vers une division morale du monde : d’un côté les amis de l’humanité, de l’autre ses ennemis.
L’humanitarisme prêche l’amour de l’humanité et la compassion pour les (ou plutôt certains) malheurs du monde. En ce sens il peut apparaître sublime et enchanter des oreilles chrétiennes. Le cas le plus manifeste est celui des migrants. L’hospitalité inconditionnelle n’est-elle pas requise par les vertus chrétiennes ? Mais c’est ignorer que les questions politiques ont des traits particuliers qui les distinguent des relations inter-individuelles. Dans l’ordre politique, le souci des personnes doit s’accorder avec la recherche du bien commun. « Il est louable de faire abandon de ce qui est à vous, disait saint Ambroise, mais non de ce qui est à autrui. » Quelle que soit la générosité manifestée par ailleurs (et elle peut être admirable), l’indifférence face à l’avenir de cette communauté de destin qu’est la communauté politique n’est pas une vertu. Plus généralement, l’attrait de l’humanitarisme ne peut qu’égarer les consciences chrétiennes. Au nom du relativisme des valeurs (il faut faire le bien sans imposer une idée du Bien), il prône un matérialisme de fait : ce qui importe avant tout est le bien de l’homme physique : la nourriture, la santé, une sexualité « épanouie », les jouissances de toute sorte. En conséquence, le souci de l’âme, la pureté, la repentance… passent à la trappe. À la limite, l’amour des siens devient coupable au nom de l’amour abstrait de l’humanité. Pourtant, disait Mère Teresa, « l’amour commence à la maison ». À un journaliste qui lui demandait ce qu’il fallait changer dans ce monde, cette même Mère Teresa répondit : « Vous et moi. » Nullement, nullement, proteste l’humanitarisme, ce sont les règles du jeu et elles seules qui comptent ; et les nôtres permettront d’édifier ce Royaume de la terre où chacun goûtera les satisfactions du Moi et les plaisirs des corps, enfin ! Ceux qui s’y opposent ne peuvent être mus que par de mauvais sentiments ; à leur égard, le message qui s’impose est celui-ci : sois mon frère ou gare à toi ! [...]"
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La Vérité sur la Suède (VOSTFR)
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En finir avec l’agriculture industrielle, une impérieuse nécessité
Depuis des millénaires, c’est elle qui nous nourrit. Elle a même longtemps rythmé les vies d’une grande partie de nos aïeux. Et voilà que depuis une soixantaine d’années, l’agriculture prend un nouveau visage : celui d’une machine industrielle de toujours plus tournée vers l’efficacité immédiate, la production de masse et les rendements sur le court terme.
Au passage, elle s’est délestée d’une partie pourtant essentielle de son activité : la préservation de la terre. Saurons-nous réinventer une agriculture pour les siècles à venir ?
Une vidéo proposée par Data Gueule.
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PARIS A HONORÉ SAMEDI SOIR LE 70E ANNIVERSAIRE DE LA CRÉATION DU MOUVEMENT SOCIAL ITALIEN
Pour marquer le 70e anniversaire de la création du MSI, un banquet rassemblant près d'une centaine de convives s'est déroulé samedi soir dans une prestigieuse brasserie parisienne. Massimo Magliaro, ancien bras droit de Giorgio Almirante, fondateur du mouvement, était l'invité d'honneur de cette belle réunion amicale.
Nous reviendrons tout au long de la semaine sur cette commémoration qui correspond à la publication en France du n°11 des Cahiers d'Histoire du nationalisme justement consacré à celle du MSI cliquez ici.
Pour l'heure, nous publions ici l'intervention de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, et le message que Pierre Vial, Président de Terre et peuple, retenu en province, a adressé à l'assemblée.
Roland Hélie, Massimo Magliaro, Alban d'Arguin, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Président des Amis de SN.
Chers Amis, Chers Camarades,
L'Association des Amis de Synthèse nationale et la Ligue francilienne sont heureuses de vous retrouver ce soir pour ce banquet organisé pour marquer le 70e anniversaire de la création du Mouvement social italien.
Pourquoi avoir voulu honorer, ici à Paris ce soir, un tel événement ?
Le MSI ne fut pas n'importe quel mouvement nationaliste comme il en exista tant sur notre continent asservi à l'Est par l'impérialisme communiste et à l'Ouest par celui de la haute finance mondialiste dans la seconde moitié du siècle dernier.
Le MSI fut non seulement le premier mouvement d'ampleur à s'imposer dans son pays, l'Italie, dès la fin des années 40, mais il fut, à juste titre, considéré aussi comme l'exemple à suivre par l'ensemble des organisations nationales et populaires, quelque soit le pays, qui œuvraient, et qui œuvrent toujours, pour la renaissance de l'Europe. Ce ne fut pas un hasard si, au début des années 1970, le Front national, au moment de sa création, adopta la flamme tricolore à l'image de celle du MSI comme emblème.
Quarante ans durant le mouvement de Giorgio Almirante nous fit rêver. Il inspira de nombreuses campagnes militantes. Grâce à l'Eurodroite, créée en 1979 à l'occasion des premières élections européennes au suffrage universel et perpétuée par la suite par "les droites européennes" les nationalistes ont donné une dimension continentale à leur combat. Sans le MSI cela ne se serait certainement pas passé ainsi.
Mais un jour de mauvais bergers prirent la tête du mouvement et celui-ci fut, à leur initiative, complètement transformé. D'une force révolutionnaire et anti Système qu'il était, ils en firent une composante qui se voulait respectable de celui-ci.
Le MSI, à la fin des années 80 et au début des années 90 atteignait des scores impressionnants (plus de 40% à Rome et à Naples et il gérait plusieurs régions). Pensant que tout était arrivé ses nouveaux dirigeants, assoiffés de reconnaissance, le transformèrent en une pâle "Alliance nationale", coupée des fondamentaux qui avaient fait la force du MSI et compatible avec le "politiquement correct". En quelques années l'Alliance nationale se dilua tellement dans le Système qu'elle disparue complètement de la scène politique italienne laissant le monopole de la contestation à des illuminés sans véritable projet alternatif.
Vu la situation dans laquelle a sombré l'Italie, la démarche de transformation du MSI peut être considérée comme étant criminelle. Le drame, c'est que celle-ci devrait alerter les autres mouvements en Europe et qu'il n'en est rien. Certains continuent à vouloir à tout prix se "dédiaboliser". Ils feraient bien de méditer sur le cas de l'Italie... Il n'y a pas loin du Capitole à la Roche tarpéienne... Pour mieux comprendre, je vous invite à lire le Cahier d'Histoire du nationalisme que nous venons d'éditer sur l'histoire du MSI.
Au-delà de sa disparition, le MSI a laisser à l'Histoire un héritage indispensable pour ceux qui veulent préparer l'avenir : la grande idée du corporatisme du XXIe siècle. Cette idée ne doit pas être oubliée. Elle est la seule alternative crédible au socialisme et au libéralisme. Dans les mois qui viennent Synthèse nationale va remettre le projet corporatiste debout. Je peux vous annoncer dès maintenant la création très prochaine à Paris, en liaison avec nos camarades italiens, espagnols et portuguais, de l'Institut européen d'étude corporatiste. Nous vous en reparlerons très bientôt.
Si ce soir nous sommes réunis, c'est à la fois pour nous souvenir du grand MSI, celui que nous avons aimé, et aussi annoncer ce renouveau du projet corporatiste avec la création de l'Institut.
Nous sommes fiers de recevoir à cette occasion notre camarade Massimo Magliaro venu de Rome spécialement pour cette soirée. Massimo fut l'un des responsables les plus importants du MSI, il était le bras droit de son chef, Giorgio Almirante. C'est un honneur de l'avoir avec nous aujourd'hui.
Roland Hélie
Message de Piere Vial :
Mes Camarades,
Retenu par des obligations familiales (c’est le prix à payer quand on est arrière-grand-père…) je suis de tout cœur avec vous en ce jour de célébration que Roland a eu la riche idée d’organiser.
J’ai eu souvent l’occasion, quand j’étais de passage dans cette Italie que j’aime, de participer à des activités du MSI où j’étais toujours reçu fraternellement, dans cette ambiance de chaleureuse amitié militante qui caractérise les héritiers des Faisceaux.
Par ces mots je persiste et signe pour affirmer une Fidélité qui est, vous le savez bien, notre Honneur. Le MSI a voulu et a su transmettre la flamme, cette flamme qui est notre commun héritage, de part et d’autre des Alpes. A nous, aujourd’hui, de perpétuer, pour les jeunes générations, le feu sacré.
Je vous adresse mon salut romain.
Nous publierons ce soir l'intervention de Hugues Bouchu, président de la Ligue francilienne.
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Les réfugiés : une chance pour l’Allemagne ?
SELON LA PRESSE FRANÇAISE MAINSTREAM, ET DE MANIÈRE UNANIME, LES « RÉFUGIÉS » AURAIENT BOOSTÉ LA CROISSANCE ALLEMANDE EN 2016. POURTANT, UNE ÉTUDE OFFICIELLE DE L’OFFICE FÉDÉRAL ALLEMAND AUX MIGRATIONS ET AUX RÉFUGIÉS DÉMONTRE QUE LES RÉFUGIÉS REPRÉSENTENT BIEN AU CONTRAIRE UNE CHARGE NETTE NON SEULEMENT LOURDE, MAIS QUI PLUS EST DURABLE POUR L’ÉCONOMIE ALLEMANDE.
Qu’il s’agisse du Monde, de RTL, des Échos ou de La Tribune, la presse française de gauche comme de droite est unanime et ne connaît ni nuance ni pluralisme des opinions sur ce sujet : l’arrivée des réfugiés a dopé la croissance allemande, qui a ainsi bénéficié d’un coup de pouce de 0,25% pour atteindre les 1,9%. C’est une information de source sûre, puisque provenant de l’Office Fédéral allemand de la Statistique (Statistisches Bundesamt / Destatis) – l’équivalant de notre INSEE. Hourrah ! La preuve est faite ! Quelle aubaine !
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2017, en toute simplicité #6 : « Avec Marine, construisons l'Europe des Nations ! »
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Effet bénéfique du Brexit : baisse de l’immigration au Royaume-Uni
C’est Valeurs Actuelles qui nous l’apprend : de septembre 2015 à septembre 2016, le solde migratoire net du Royaume Uni est tombé à 273 000, soit une chute de près de 50 000 unités par rapport à la période précédente, atteignant ainsi son plus bas niveau depuis juin 2014.
Le Premier ministre Theresa May s’est félicitée de ce résultat, tout en souhaitant « en faire davantage pour atteindre l’objectif d’un solde migratoire de seulement quelques dizaines de milliers de personnes ».
Brexit : baisse drastique de l'immigration au Royaume-Uni >> http://bit.ly/2kRxALM
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Sous la pression populiste, Angela Merkel veut durcir la loi face aux migrants
A sept mois des élections législatives, le gouvernement d’Angela Merkel veut « accélérer les procédures d’expulsion » des migrants qui ont été déboutés de leur demande d’asile. Un projet de loi, déposé mercredi dernier, prévoit que les autorités puissent accéder aux données contenus dans les téléphones portables des migrants à l’identité et au « pays d’origine » incertains pour établir leur provenance, et donc leur destination retour.
Les migrants en attente d’être renvoyés pourraient également être détenus pendant dix jours s’ils sont considérés comme « potentiellement dangereux ». Même les socialistes – Angela Merkel est à la tête d’un gouvernement de coalition entre la CDU et le SPD – y sont favorables. Seuls les Verts et l’extrême gauche hurlent à la discrimination et aux atteintes aux libertés.
Comme quoi les percées successives des « populistes » de l’AfD aux élections régionales et la perspective de les voir obtenir un score inédit aux législatives ont du bon…