Europe et Union européenne - Page 633
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Géopôles avec Jean Messiha (FN) : Le Tiers-Monde à la conquête de l’Europe ?
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50 jihadistes tunisiens cachés parmi les migrants*
Ce n'est pas faute d'avoir été prévenus (ici, ici, ici et ici). Même le pape François a évoqué ce risque. C'est une révélation du Guardian qui ne surprendra donc que les naïfs :
"Le 29 novembre dernier, l’organisation internationale de police Interpol a envoyé une liste très précise aux agences européennes de renseignement, rapportant qu'une cinquantaine de combattants de Daech seraient arrivés sur le territoire européen par la mer, révèle le journal britannique The Guardian. (...) Ils seraient arrivés en Sicile via la route des migrants, entre juillet et octobre 2017, à bord de bateaux de fortune. L'un d'entre eux "a peut-être déjà traversé la frontière italo-française, pour atteindre le Gard", précise d'ailleurs Interpol (...)
Selon The Guardian, qui cite un officier antiterroriste européen, ces jihadistes auraient profité de la filière qui achemine les migrants économiques tunisiens sur la plage de Torre Salsa, à Agrigente, en Sicile, point de débarquement principal."
Et pendant ce temps-là, les auditeurs de France Info peuvent entendre à longueur de journée une jeune fille décidée à se battre pour le "droit" des étrangers et favorable à l'accueil de tous les "migrants"...
*le terme "migrant" désigne dans le novlangue des immigrés clandestins qui entrent illégalement en Europe et qui y resteront quelque soit leur véritable statut
par Philippe Carhon
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Union européenne : des prérogatives à saisir par la France
Politique agricole commune, TVA : quand la Commission européenne veut redonner du pouvoir aux États membres, mais que ceux-ci, France en tête, hésitent à s’en saisir…
Les États membres de l’Union européenne (UE) sont-ils condamnés à lui transférer sans cesse davantage de prérogatives ? Pas au regard du droit. Leurs représentants «
peuvent décider de modifier les traités sur lesquels l’Union est fondée, y compris en vue d’accroître ou de réduire les compétences attribuées à l’Union dans lesdits traités
», est-il bien stipulé dans le droit primaire européen. Quant à la Commission européenne, elle propose parfois de rétrocéder certaines responsabilités aux États membres, via la modification de quelque directive ou règlement. Depuis quatre ans, par exemple, ils jouent un rôle accru dans la gestion des fonds structurels européens. Deux autres réformes en ce sens ont été annoncées dernièrement par Bruxelles.Pas touche à la PAC !
La première porte sur la Politique agricole commune (PAC). Il y a deux mois, le 29 novembre, la Commission a proposéde «
renforcer les compétences des États membres en matière de choix et de modalités d’affectation des ressources de la PAC
». Selon Bruxelles, «le fait de passer d’une approche universelle à une approche sur mesure rapprochera la politique et ses implications réelles de ceux qui en assument la mise en œuvre sur le terrain
». Paris se réjouit-il d’une telle perspective ? Bien au contraire. Dans l’Hexagone, où l’on profite tout particulièrement de cette manne budgétaire qui transite par Bruxelles, cela suscite des inquiétudes. «Il faut arrêter de toujours augmenter la subsidiarité de la PAC ; si l’on continue comme ça, en 2026, il ne restera pas grand-chose de commun à cette politique
», dénonce un agriculteur cité par Euractiv. «La France s’oppose à toute “renationalisation” de la PAC
», résument nos confrères.La seconde de ces réformes, présentée le 18 janvier dernier, concerne la TVA. Aujourd’hui, les États membres doivent s’accorder à l’unanimité pour définir les biens ou services susceptibles de bénéficier d’un taux réduit. Cela peut susciter d’âpres négociations. En 2016, comme l’a rappelé Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, à la Fiscalité et à l’Union douanière, «
la question des taux de TVA appliqués aux tampons hygiéniques a même abouti dans les conclusions du Conseil européen lors des négociations sur le Brexit
» ; «nos chefs d’État et de gouvernement ont pourtant bien “d’autres chats à fouetter”
», a-t-il martelé. Aussi propose-t-il, au nom de la Commission, «de redonner aux États membres la liberté
[…]de fixer les taux de TVA comme ils l’entendent
», avec toutefois quelques bornes : par exemple, le taux moyen pondéré appliqué à la consommation à l’intérieur d’un État membre ne devra pas descendre en-dessous de 12 %.Quand Paris agit à sa guise
Ce pouvoir, les États membres «
le demandent
», selon Pierre Moscovici. Pourtant, «ce ne sera pas simple d’obtenir l’unanimité
» requise pour entériner cette réforme, si l’on en croit ses collègues cités par Les Échos. Il faut dire que les gouvernements s’accommodent parfois très volontiers des blocages européens. Confronté aux revendications des centres équestres, par exemple, Paris ne pourra plus arguer d’une opposition de Bruxelles pour leur refuser le privilège d’une TVA réduite, si la Commission parvient effectivement à mener son projet à bien. Il va falloir assumer ! Dans certains cas, il arrive même «que des gouvernements nous demandent de proposer telle ou telle réforme
[…]en nous avertissant qu’ils nous en feront porter la responsabilité
», selon un fonctionnaire européen cité en juin 2016 par notre confrère Jean Quatremer sur son blog Coulisses de Bruxelles.Cela étant, il arrive aussi que Paris s’affranchisse de ses engagements européens. En 2012 et en 2014, il avait aligne le taux de TVA des livres numériques puis des journaux en ligne sur celui du papier, sans attendre le feu vert de Bruxelles. Lequel s’avère d’autant plus difficile à obtenir qu’il faut compter avec le chantage de la République tchèque. En conséquence, comme le rappelaient Les Échos en juin dernier, la France «
a été condamnée en 2015 par la justice européenne mais sans être sanctionnée et elle a maintenu ces nouveaux taux réduits
». En revanche, c’est en toute légalité qu’elle a rétabli des contrôles à ses frontières en novembre 2015, après les attentats. Ils seront maintenus au moins jusqu’au 30 avril prochain. Cela en vertu d’une dérogation inhérente au fonctionnement de l’espace Schengen. Sans doute con-vient-il de le rappeler : les libertés ne s’octroient pas, elles se prennent ! Reste, le cas échéant, à en faire bon usage.Grégoire Dubost
Paru dans l'Action Française 2000 n° 2971 du 01 Février 2018.
https://www.actionfrancaise.net/2018/01/31/union-europeenne-prerogatives-a-saisir-france/
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La repentance ? Basta. Soyons fiers d’être Européens !
Par l’Institut Iliade
Le 7 avril prochain, l’Institut Iliade organise son colloque annuel, cette année sur le thème : « Fiers d’être Européens ! ». Une vidéo a récemment été diffusée sur les réseaux sociaux de l’Institut Iliade. Il s’agit d’une production esthétique appelant à ne plus se soumettre à la repentance en assumant la fierté d’être des Européens. Nous partageons à nos lecteurs l’intégralité du texte de cette vidéo.
Aujourd’hui le continent européen, privé de sa puissance traditionnelle, est l’homme malade du monde. Parce que les Européens sont culpabilisés. Coupables, éternellement coupables ! De la colonisation, de l’esclavage, des crimes de la seconde guerre mondiale. Ça suffit ! Ça suffit !
La colonisation, parlons-en ! Avant elle il y avait moins de 100 millions d’Africains. Aujourd’hui – pour le meilleur ou pour le pire – ils sont plus d’un milliard. Beaucoup de ceux qui dénoncent la colonisation n’auraient pas vu le jour sans ses bienfaits !
L’esclavage ? Beaucoup de peuples l’ont pratiqué, notamment en Afrique, mais c’est la civilisation européenne qui l’a aboli.
Quant aux génocides ils traversent l’histoire et les textes sacrés- y compris la Bible– en sont le témoignage. Mais les Européens ont été les premiers à condamner les crimes de guerre. Ajoutons qu’il est monstrueux de prétendre transmettre à un ensemble de peuples, du détroit de Gibraltar au Golfe de Botnie et de génération en génération des crimes commis il y a près d’un siècle.
Alors, les Européens n’ont pas de raison de cultiver la honte. Au contraire, ils doivent être fiers de leur héritage.
C’est l’Europe qui a fait le monde. C’est le continent de la pensée scientifique, de ses applications techniques et des grandes découvertes. Plus que tous autres ce sont les Européens qui ont inventé et transformé le monde. Et qui ont mis au service des hommes la puissance de l’énergie et la mise en réseau de l’intelligence. Ce sont les Européens qui ont maitrisé les mers, l’air et l’espace et qui ont vaincu bien des maladies.
Ce qui a rendu cela possible, c’est la libre confrontation des idées, la culture du débat, le goût du raisonnement et la démarche expérimentale. L’Europe, c’est la civilisation des libertés : libertés des cités grecques, libertas romaine, franchises et privilèges des métiers, des villes et des universités au Moyen Age, confrontation féconde de la foi et de la raison, esprit des Lumières.
L’Europe, c’est la civilisation de l’incarnation : l’Europe, c’est le continent où le divin est présent partout dans la nature et l’architecture.
L’Europe, c’est la civilisation qui honore la femme : déesse, mère, sainte ou combattante. L’Europe, c’est la civilisation de l’amour courtois.
L’art européen c’est un art de la représentation de la nature, de la figure humaine et des images divines, à l’opposé de toute vision iconoclaste. Il est à nul autre pareil : la sculpture classique de Praxitèle à Rodin ; la peinture avec l’invention de la perspective et la maitrise du portrait ; le chant polyphonique et la musique symphonique, l’architecture monumentale sont inégalés. Bien sûr, d’autres civilisations ont leurs grandeurs et leurs beautés mais ce n’est qu’en Europe que l’art a connu un tel éclat et s’est développé à la fois dans toutes ses multiples expressions.
Refusons le grand dérangement des esprits. Refusons le grand dénigrement de notre passé. Refusons le grand renoncement. Refusons le grand effacement de notre mémoire. Refusons le grand remplacement de nos peuples et de notre civilisation.
Soyons fiers de notre héritage. Soyons fiers de nos ancêtres. Soyons fiers de ce qu’il nous reste encore à faire. Préparons-nous à notre grand ressourcement.
Participez au cinquième colloque de l’Institut Iliade, samedi 7 avril, à Paris, sur le thème : Fiers d’être Européens.
Source : Institut Iliade
LE 7 AVRIL 2018 À PARIS, RENDEZ-VOUS AU 5E COLLOQUE DE L’INSTITUT ILIADE
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Manifestations en Allemagne suite au meurtre d’une jeune fille par un immigré afghan
Dimanche dernier de nombreux manifestants ont protesté à Kandel en Allemagne, suite au meurtre d’une jeune fille fin décembre. Celle-ci avait été tuée par son ex petit ami, immigré illégal venant d’Afghanistan, apparemment lui aussi mineur. Suite à leur séparation celui-ci s’était montré menaçant envers la jeune fille au point que celle ci et sa famille en viennent à demander de l’aide à police locale. Cela n’a pas empêché l’adolescente de se faire poignarder deux semaines plus tard par l’afghan.
Alors que des faits similaires agitent l’Allemagne depuis plusieurs mois, les allemands sont de plus en plus nombreux à enfin s’élever contre la politique migratoire insensée de leurs dirigeants.
Le dernier accord en date pris par la chancelière avec ses prétendus opposants sociaux démocrates censé limiter le nombre de demandeurs d’asile à 220000 par an, ne les satisfera sans doute pas.