Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 321

  • De la guerre froide au multilatéralisme, Washington veut toujours contrôler l'Europe.

    3427708326.jpg

    L'avis de Jean-François Touzé
    Le 12 mars 1947, le président américain, Harry S. Truman, présentait devant le Congrès des États-Unis, sa "doctrine" visant officiellement à l'endiguement du communisme.
    Louable projet en apparence que celui de contenir l'abominable menace de la dictature rouge et la montée en puissance, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des partis communistes au ordres de Moscou.
    Mais le véritable objectif de ce vaste plan de soutien économique, militaire et "moral" aux démocraties avait un autre objectif : le contrôle absolu de l'Europe par les Etats-Unis et son asservissement par Washington dans la continuité de la politique wilsonnienne menée depuis 1918, et de la vision iréno-hégémonique de Roosevelt.
    En s'abandonnant ainsi au bon-vouloir de l'Amérique, l'Europe occidentale échangeait un internationalisme pour un autre et se condamnait à n'être qu'un appendice continental d'une puissance étrangère, dépendance politique et sociétale au même titre - en plus riante - qu'elle l'aurait été sous main-mise du bloc soviétique.
    Au moment où Joe Biden et sa nouvelle administration rompent avec l'isolationnisme - au demeurant très relatif - de Donald Trump et renouent, sous couvert de multilatéralisme, avec une politique interventionniste de relance internationale de la puissance américaine, il n'est pas inutile de se souvenir de ce que furent les vrais ressorts de la Guerre froide.
  • Les États-nation face à Big Tech

    bt.jpg

    L’une des questions les plus débattues ces dernières années est la relation entre les États-nations et les géants de la Silicon Valley. De nos jours, la communication politique passe par le réseau, par conséquent la puissance des réseaux sociaux a pris des proportions démesurées (1). La question est très complexe, mais quelques exemples nous aideront à mieux comprendre ce qui se passe.

    Lire la suite

  • Quand Francois de Negroni rencontrait Thomas sankara (Le frivole et le sérieux)

    Quand François de Negroni.jpeg

    Thomas Sankara est avec Patrice Lumumba l’un des grands leaders africains du siècle passé. Celui qui transforma la Haute-Volta, nom issu de la colonisation, en Burkina Faso, « terre des hommes intègres », lança une révolution que son assassinat, en 1987, empêcha de mener à son terme. Francois de Negroni, alors jeune coopérant, l'avait croisé. Une nuit a Majunga livre les détails de cette rencontre.

    L’essayiste Francois de Negroni a fait paraitre dernièrement un livre tout à fait curieux, entre témoignage historique, journal intime, digression politique et souvenir romance : Une nuit a Majunga. Dans ce texte dont l’action se situe a Madagascar au début des années 1970, il relate sa rencontre avec Thomas Sankara, futur héros de la révolution voltaïque. Jeune coopérant, Negroni enseigne alors les sciences humaines à l’Université de Tananarive et doit accompagner trois élèves officiers (deux Tchadiens et Sankara) envoyés par leur académie militaire en formation à Majunga, cité portuaire du nord-ouest du pays.

    Lire la suite

  • NAISSANCE D'UN IMPERIALISME : LA GUERRE HISPANO-AMERICAINE DE 1898

    VQCafj2z3ujhKyHKs-WwDDz4QLo.jpg

    [Ci-dessus : couverture de l'étude de JD Avenel, Économica, 2007].

    Le déclenchement de la guerre hispano-américaine de 1898 marqua les débuts des États-Unis comme puissance impérialiste

    Présentation éditeur : La guerre de 1898 qui opposa les États-Unis et l'Espagne pour la possession des dernières bribes de l'empire espagnol présente un caractère particulier. C'est à la fois un conflit mineur de courte durée, quelques semaines, et assez peu meurtrier, mais aussi - et surtout - un conflit qui va modifier la géopolitique mondiale. L'Espagne retombe au rang de nation européenne dépouillée de ses possessions et en proie à une crise morale qui durera jusqu'en 1940 ; les États-Unis accèdent au rang de puissance mondiale grâce en particulier à l'action remarquable du président Théodore Roosevelt. Dotés d'une base théorique que constitue la “doctrine de la Destinée manifeste”, d'une puissance économique et démographique déjà mûre et en train de constituer une marine qui feront d'eux la troisième puissance maritime mondiale, les États-Unis commencent cette ascension au terme de laquelle ils deviendront, moins d'un siècle plus tard, la principale puissance mondiale. L'auteur décrit, au moyen de sources manuscrites et d'une bibliographie dépouillées pour l'essentiel aux États-Unis, cette évolution peu analysée dans notre pays. Il laisse entrevoir les limites à la domination américaine. En effet, si les États-Unis ont conquis à peu de frais les anciennes colonies espagnoles, ils n'ont jamais été capables d'y installer un régime politique stable et démocratique conformément à l'idéal des Pères fondateurs : les Philippines connaissent depuis 1898 la guerre, localisée géographiquement certes, mais toujours présente et, à Cuba, le régime actuel n'est que l'aboutissement d'une suite de régimes forts qui se sont succédé durant le XXe siècle. Cf. aussi sur ce sujet : Le débat français sur “l'impérialisme” américain, 1898-1908, thèse d'Inès Bengadha Boufarès soutenue en 2007, Lille - Atelier national de reproduction des thèses, 2009

    Lire la suite

  • Livre-Libre avec Pierre Hillard et Pierre-Antoine Plaquevent : Des origines du mondialisme à la Société ouverte de Soros

    Bruno Gollnisch reçoit Pierre Hillard, docteur en sciences politiques, pour ses trois ouvrages sur le mondialisme, ainsi que Pierre-Antoine Plaquevent, dirigeant du think tank « Strategika » et auteur de « Soros et la société ouverte – Métapolitique du globalisme ». Un débat pour comprendre les origines de l’idéologie mondialiste et ses répercussions sur nos sociétés modernes. 

     
    CouvBD.pngPierre-Antoine Plaquevent : Soros et la société ouverte, Métapolitique du Globalisme (édition augmentée)
     
  • Biden bombarde déjà la Syrie

    biden.png

    Il n’aura pas attendu longtemps. Aux commandes de la première armée du monde depuis moins de deux mois,  vient d’ordonner son premier bombardement. Gageons que ce ne sera pas le dernier.

    Lire la suite

  • La conquête de l'ouest par Xi Jinping

    6a00d8341c715453ef027880185d4d200d-320wi.jpg

    Les lecteurs du livre écrit en commun avec mon ami Charles Culbert sur la Terreur rouge[1], ne l'ignorent pas. Votre chroniqueur tient le régime communiste de la Chine continentale, et tout particulièrement Xi Jinping, au pouvoir depuis 2012, pour la continuation du stalinisme. Avec un point commun : l'obsession géopolitique. C'est elle, par exemple, qui explique la volonté d'éradiquer et de submerger les Ouïgours autochtones. Le pouvoir impérial des Han s'efforce ainsi de nier jusqu'à l'identité de ce peuple en imposant l'appellation de Xinjiang, c'est-à-dire la Nouvelle Frontière[2].

    Lire la suite

  • Sanctions contre Moscou: Vienne appelle l’UE à «ne pas scier la branche sur laquelle elle est assise», par Irina Dmitrieva.

    © CC BY 2.0 / Fred Romero / Bruxelles - Résidence Palace / Europa

    730969258.4.jpgLe ministère autrichien des Affaires étrangères a appelé l’Union européenne à éviter d’adopter des sanctions contre la Russie qui porteront préjudice à l’UE elle-même.

    L’Union européenne, qui compte étudier l’adoption de nouvelles sanctions contre la Russie le 22 février, doit veiller à ne pas se nuire à elle-même en prenant des mesures hâtives et disproportionnées, a déclaré ce dimanche 21 février le chef de la diplomatie autrichienne Alexander Schallenberg au Welt am Sonntag.

    « Les listes de sanctions doivent être politiquement intelligentes et juridiquement bien fondées. Sinon, nous ne ferons que scier la branche sur laquelle nous sommes assis », a indiqué M.Schallenberg.

    Lire la suite

  • Joe Biden souffle déjà sur les braises de la guerre en Europe

    800px-joe-biden-48651032061-800x475.jpg

    En tant que vice-président de Barack Obama,  s’était rendu pas moins de six fois en . Il y était allé autant pour créer une nouvelle crise avec la  que pour ses intérêts personnels. À Kiev, Biden est chez lui. Il s’y est illustré en faisant virer un procureur qui ne lui revenait pas et en plaçant son fils, Hunter, au conseil d’administration du plus grand producteur de gaz naturel du pays, Burisma Holdings, où il gagnait 50.000 dollars par mois. De nouveau à la Maison-Blanche, en tant que président cette-fois, Biden a indiqué que l’Ukraine était une « préoccupation vitale » des États-Unis et son nouveau secrétaire d’État, Antony Blinken, a déjà promis de livrer des armes létales à Kiev et de former l’armée ukrainienne.

    Lire la suite