
Les États-Unis ont récemment déployé beaucoup trop de troupes au Moyen-Orient pour avoir un objectif pacifique ou simplement pour dissuader d’autres pays d’agir.
Contre qui ont-ils l’intention de se battre ?
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les États-Unis ont récemment déployé beaucoup trop de troupes au Moyen-Orient pour avoir un objectif pacifique ou simplement pour dissuader d’autres pays d’agir.
Contre qui ont-ils l’intention de se battre ?
Depuis quelques jours, nous recevons de la part de nos correspondants de nombreux courriers, exposant des positions diamétralement opposées, sur les événements au Proche Orient. Je voulais écrire un article tentant de faire la synthèse de ces avis divers et variés. Et puis je me suis souvenu qu'en 2009 j'avais consacré un éditorial de Synthèse nationale (n°12, janvier février 2009) à ce sujet.
14 ans se sont écoulés depuis la publication de cet éditorial, mais force est de reconnaître que les choses n'ont pas beaucoup évoluées. Il reste donc d'une terrible actualité.
R H

par Jean-François Geneste
La question ne se pose-t-elle pas de manière térébrante ? En effet, nous avions depuis près de deux ans une guerre OTAN-Russie, un conflit total qui visait à mettre l’adversaire à genoux aux dires de certains. Mais dans les circonstances que nous connaissons, une alternative à la domination impériale anglo-saxonne a fait florès. Les BRICS, qui n’étaient qu’un assemblage hétéroclite, ont réussi à convaincre un certain nombre d’acteurs dans le monde de se regrouper dans un système moins contraignant et surtout dans lequel les règles, bien moins nombreuses, sont figées et ne varient pas au gré des humeurs du leader. Ce modèle attire bien des pays initialement soumis à l’Occident qui ne rêvaient sûrement pas de son idéal politique, mais de son niveau de vie, voire nécessitaient sa protection vis-à-vis d’intérêts divergents.

par Tuomas Malinen
Mardi, j’ai publié sur X (Twitter) un billet résumant le scénario économique le plus pessimiste de la guerre israélo-palestinienne. Il comprend 10 points :
Dans cet article, je passe en revue chaque étape.
Les historiens sont habitués à décrire certaines guerres comme des opérations d’investissement. Cependant la guerre en Ukraine bat tous les records. Sa poursuite n’a d’autre sens que les affaires qu’elle permet.

Aujourd’hui, nous plongeons dans une situation mondiale explosive, qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices. La scène internationale est au bord de l’Armageddon économique, et nous devons tous rester informés.

par Xavier Moreau
La XXe réunion annuelle du Club de discussion Valdaï s’est tenue à Sotchi du 2 au 5 octobre. Le Club a attiré les plus grands experts dans divers domaines tels que les relations internationales, la politique mondiale, l’économie, la sécurité, l’énergie, la sociologie, les communications et autres.

Une guerre des mondialistes contre les paysans est en cours, menaçant de les chasser des terres qu’ils cultivent depuis des générations. Ceux qui contrôlent la terre contrôlent l’approvisionnement alimentaire et, avec lui, la population. Une grande partie de cette menace est liée à l’Agenda 2030, qui comprend 17 objectifs de développement durable et 169 cibles spécifiques à imposer à travers le monde, dans chaque pays, d’ici 2030.
La volonté d’imposer des insectes dans nos assiettes fait partie de ce plan ; dès 2021, la Commission européenne a autorisé les vers de farine comme aliment, en publiant un communiqué de presse vantant « le rôle croissant que les insectes joueront dans le cadre d’une alimentation plus saine et plus durable ».
L’histoire.
L’histoire est riche d’enseignements.
Des enseignements que nous, les humains nous oublions si facilement.
Je crois que le pire c’est l’inconsistance de la jeunesse, l’ignorance de la jeunesse qui ne sait pas et ne peut pas comprendre ce qu’elle n’a pas vécu. Il n’y a là aucun reproche, ni jugement. Chaque vieux à la barbe blanche comme moi a été un jeune ignorant et inconsistant. Veillons simplement à mettre autant d’énergie à laisser des enfants en bon état pour notre planète qu’à tenter de leur laisser une planète en bon état ce qui risque d’être assez inutile si c’est pour s’entretuer.
Le bilan carbone des guerres n’est jamais très bon.
Alors pour les plus jeunes qui étaient trop jeunes.
Pour les plus vieux qui ne s’en souviennent plus.
Pour ceux qui préfèrent oublier.

Andrea Marcigliano
Source: https://electomagazine.it/hamas-e-israele-a-mente-fredda/
Le sensationnalisme macabre de ces dernières heures risque d'empêcher tout raisonnement lucide. C'est au contraire d'une telle forme de raisonnement dont nous avons besoin. Un besoin, si j'ose dire, désespéré. Un besoin vital si l'on veut au moins tenter d'éviter une déflagration aux proportions difficilement imaginables.
Il peut sembler froid et cynique de ne pas pleurer les morts de l'un et/ou de l'autre camp. De n'éprouver, désormais, que de la nausée face aux images d'horreur, relancées sans cesse par les médias jusqu'à l'obsession. Un rituel presque obligatoire. Dont très peu - Luttwak, Moni Ovadia, quelques autres - ont jusqu'à présent réchappé.