géopolitique - Page 318
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Conflit en Ukraine : À QUI LA FAUTE ?
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Réflexions sur les possibilités d’adaptation et d’évolution de l’armée russe
par Christelle Néant.
La situation en région de Kharkov, puis la perte de Krasny Liman, ont engendré beaucoup de débats en Russie sur la façon dont l’armée russe opère en Ukraine, et sur les responsabilités de tel ou tel officier supérieur dans ces échecs. N’ayant pas de formation militaire, j’ai néanmoins été formée à différentes disciplines qui m’ont enseignée des principes applicables à plusieurs domaines. Cet article est une analyse de ce que je perçois comme étant au moins une partie des causes de ces échecs, et des suggestions pour régler plusieurs de ces problèmes.
Commençons par le début et analysons les causes potentielles de l’échec de l’armée russe en région de Kharkov puis de Krasny Liman. Certains comme Ramzan Kadyrov, et Evgueni Prigojine ont pointé la responsabilité du général Alexandre Lapine, qui dirige les troupes russes sur cette portion du front. Plusieurs journalistes dont Alexandre Khartchenko, ont défendu le général russe, en soulignant qu’il avait demandé la mobilisation dès le mois de juin, et qu’il a fait du mieux qu’il pouvait avec le peu qu’il avait. Ces journalistes ont pointé des problèmes d’ordre systémique, et appelé à cesser de chercher des boucs émissaires.
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Point au jour 223- Où en est la guerre d’Ukraine ?
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L’Arménie seule au monde, face à l’Azerbaïdjan et à la Turquie
De notre envoyé spécial Antoine Bordier, auteur de Arthur, le petit prince d’Arménie (éd. Sigest) :
Dans la nuit des 12 et 13 septembre, l’Azerbaïdjan bombarde plusieurs positions dans l’est et le sud-est de l’Arménie. L’Arménie riposte tant bien que mal. L’Azerbaïdjan a conquis du terrain. En tout, près de 500 morts de part et d’autre, dont des villageois. Après les déclarations de l’ONU, de l’Union Européenne, de la France, du Vatican, et d’autres pays, pour un appel au cessez-le-feu, et, en dehors de toute condamnation de l’invasion azérie, l’Azerbaïdjan et la Turquie massent leurs troupes pour envahir l’est et le sud de l’Arménie. Eclairage sur une invasion imminente pour l’Arménie, face au reste du monde, qui regarde… ailleurs.
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Ukraine : les leçons de Tolstoï
A entendre les médias français, et les généraux de plateaux vendus à l’OTAN et oublieux des intérêts de la France et de son peuple, l’Ukraine serait en passe de « gagner la guerre », la Russie l’a perdue et bien perdue, une nouvelle aurore de lendemains heureux se lève à l’ouest …
D’outre-Atlantique, dont le gouvernement est pourtant un fervent soutien de Kiev, provient un son de cloche différent. Si la Russie n’était pas si perdante que cela, au contraire …
Le National Interest publie un article d’un ancien officier en force à l’état-major des États-Unis, David Payne :
« Après la contre-offensive ukrainienne réussie à Kharkiv au début du mois, qui a conduit à la libération de près de 6 % du territoire occupé par la Russie, les dirigeants occidentaux continuent de surestimer les chances de l’Ukraine de gagner la guerre.
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Sitrep Ukraine : Un autre genre de guerre est sur le point de commencer
par William Schryver.
Trois semaines après la contre-offensive de Kharkov du 20 septembre 2022, largement célébrée et massivement médiatisée, les événements qui étaient initialement obscurcis par le brouillard de guerre peuvent maintenant être vus plus clairement.
Tout d’abord, il est bien établi que, de juillet à août, il y a eu une accumulation assez transparente de forces ukrainiennes et affiliées à l’OTAN (« volontaires étrangers ») fraîchement constituées et transportés dans le quadrant nord-est de l’oblast de Kharkov.
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Une folie suicidaire
par Rafael Poch de Feliu.
Ce mois-ci marque le soixantième anniversaire de la crise des missiles cubains. Aujourd’hui, nous nous approchons de quelque chose de similaire, mais l’opinion publique reste dans l’ombre.
Entre le 14 et le 28 octobre 1962, le monde est au bord du gouffre. Un sentiment profond et extrême d’insécurité, découlant de la présence des moyens militaires de destruction massive de l’adversaire nucléaire à proximité de ses propres frontières, est à l’origine de cette crise.
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Nord Stream : "Il y a des possibilités techniques pour restaurer l'infrastructure" assure un membre du gouvernement russe
Le vice-Premier ministre du gouvernement de la Fédération de Russie Alexsandr Novak – ancien ministre de l'Energie – a déclaré le 2 octobre qu'il était techniquement possible de réparer les gazoducs Nord Stream 1 et 2, après les dommages subis par ceux-ci la semaine précédente en raison d'un acte de sabotage. «Il y a des possibilités techniques pour restaurer l'infrastructure, cela nécessite du temps et les financement appropriés. Je suis sûr que les moyens appropriés seront trouvés», a-t-il affirmé sur la chaîne russe Rossia 1.
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La déclaration de guerre
par Patrick Reymond.
Il semble évident que le sabotage de North Stream 1 et 2, ne peut être qu’occidental.
Polonais, britannique ou américain. Les russes n’y avaient aucun intérêt. Ils pouvaient, simplement, procéder au remontage des manettes.
Quand on attaque une infrastructure énergétique, c’est une déclaration de guerre. Mais les « Zeuropéens », ne veulent pas la voir.
Pourtant, il faut bien voir la vérité.
Les trublions à courte vue, n’ont pas anticipé le plus important. Personne ne peut remplacer les Russes comme fournisseur, et le continent va plonger dans la ruine et la misère, et le maintien de ces élites si lécheuses de culs américains, risque d’être problématique.
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Le Samedi Politique avec François Asselineau (UPR) - Vers la fin de l’ordre mondial ?
Depuis 6 mois et l’entrée des troupes russes en Ukraine, l’Occident ne cesse de s’entêter dans une direction qui nuit à ses peuples. Les sanctions contre Moscou, qui devaient anéantir l’économie russe, ont fait bondir le rouble à des niveaux records alors que dollar et l'euro s’enfoncent dans des gouffres inquiétants.
Le secteur énergétique, dans lequel l’Union Européenne et tout particulièrement la France a sabordé sa souveraineté, fait craindre une crise sans précédent. Le démantèlement de l’industrie du nucléaire, qui faisait une part de la grandeur de la France, conjugué à des sanctions contre-productives, laissent présager un hiver de tous les dangers pour l’Europe, vassal états-unien et plus particulièrement Otanien.
François Asselineau, président de l’UPR, explique les rouages de ces crises, des décisions de la BCE face à l’inflation et l’effondrement de l’euro à la géopolitique mondiale en passant par l’histoire qui révèle ses grilles de lecture de l’actualité. Une émission riche en informations pour ne plus être dupe face au bourrage de cerveau des médias de propagande du Système en place.
https://tvl.fr/le-samedi-politique-avec-francois-asselineau-upr-vers-la-fin-de-l-ordre-mondial