Par Michel Geoffroy, auteur de : Le Crépuscule des Lumières, Immigration de masse. L’assimilation impossible, La Super-classe mondiale contre les peuples et La Nouvelle guerre des mondes ♦ La guerre a éclaté entre l’Ukraine et la Russie. Les forces armées russes ont envahi l’Ukraine et atteignent en cette matinée du 25 février la ville de Kiev. Toute guerre est évidemment tragique mais le déclenchement de celle-ci était prévisible. Michel Geoffroy, analyste que connaissent bien les lecteurs de Polémia, avait évoqué l’avancée de l’OTAN en Ukraine il y a un mois encore dans un article limpide : « La coronafolie nous aveugle sur les manœuvres de l’oligarchie ». Nous republions donc son article, qui traite de plusieurs sujets autres que celui de l’expansion de l’OTAN aux portes de la Russie. Sans juger du bien-fondé de l’attitude de Vladimir Poutine, force est de constater que son attaque aurait pu être prévue si les Occidentaux avaient été plus conscients des conséquences de leurs actes. Le fameux masque, symbole de cette folle période du Covid, ne couvrait pas seulement la bouche des « élites » occidentales, mais aussi les yeux.
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Guerre en Ukraine : quand Polémia analysait les manœuvres de l’oligarchie
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Fin de partie
L’ampleur et la nature de l’engagement militaire russe en Ukraine ont une signification qui me semble claire : la partie est finie !Le changement de paradigme géopolitique que j’évoque depuis de nombreuses années à l’occasion de conférences ou dans des articles, sous l’aspect d’une courbe de Stuart Kauffman, est arrivé à son terme.
Il ne reste plus qu’à l’accepter et à le traduire dans le droit international. C’est ce qu’avait proposé récemment Vladimir Poutine dans ce que la propagande occidentale avait nommé « ultimatum ». Le problème est qu’une puissance sur le déclin a du mal à accepter que sa grandeur soit passée. Par un phénomène naturel d’hystérésis elle continue à se voir dans la position de dominant alors que la réalité est déjà autre.
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Poutine révèle le déclin de l’Occident, par Ivan Rioufol
« Bien entendu, nous ne ferons rien ». Ce fut l’aveu de Claude Cheysson, ministre des affaires étrangères de François Mitterrand, après le coup d’Etat en Pologne de décembre 1981. La même prudence est reprise ces jours-ci dans le camp occidental, plus pusillanime que jamais. Après la reconnaissance par Vladimir Poutine, lundi soir, des « républiques populaires » de Donetsk et Louhansk (Dombass), les démocraties indignées ne feront rien.
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Ukraine : Kiev à feu et à sang après une distribution massive de fusils d’assaut à la population
De Thomas Helleme :
Au troisième jour de l’opération Z, des combats sont en cours sur la mer d’Azov et au nord-ouest de Lougansk où les armées des républiques du Donbass ont percé le front en plusieurs endroits.
A Kiev de nombreux pillages et fusillades ont eu lieu partout en ville dans la nuit du 25 au 26 février après une distribution massive et sans contrôle de fusils d’assaut par les autorités.
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Ukraine: C’est une guerre de civilisation
Qu’on ne s’y trompe pas, l’Ukraine en elle-même n’est pas le principal problème. L’Ukraine n’est que le moyen utilisé par les responsables du « problème ».
2014, pendant les Jeux Olympiques de Sochi (Russie) les Etats-Unis, à la manoeuvre depuis quelques années déjà en Ukraine, organisent de violents mouvements de rue et provocations.
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Le baril à 100 $ ? Merci Joe !
Pieter Kerstens
Quand il a reconnu l’indépendance des Républiques autonomes de Lougansk et de Donetsk, le président de la Russie a dû se souvenir de ce que les Américains et l’Alliance Atlantique ont appliqué ces trois dernières décennies, ailleurs sur la Planète.
En effet, depuis 1991 et la première invasion de l’Irak, sous des motifs futiles, nous avons assisté aux interventions armées de l’OTAN et des USA en Serbie, en Irak une seconde fois, en Afghanistan, en Lybie et en Syrie.
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62% des Américains pensent que Poutine n’aurait pas envahi l’Ukraine si Donald Trump était président, selon un sondage
Près des deux tiers des Américains (62%) pensent que le président russe Vladimir Poutine n’aurait pas envahi l’Ukraine si Donald Trump était toujours président, selon un sondage « Harvard Center for American Political Studies-Harris Poll » publié vendredi.
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La guerre en Ukraine va coûter cher aux Français – Gaz, pétrole, métaux, agriculture…
Si Vladimir Poutine se gausse autant du renforcement des sanctions contre la Russie annoncé jeudi par les Occidentaux, c’est d’abord, bien sûr, parce que le Kremlin a depuis longtemps déjà anticipé celles-ci, notamment en se tournant vers d’autres partenaires économiques. Mais aussi parce qu’il est parfaitement conscient qu’à ce petit jeu, les Européens ont en réalité davantage à perdre qu’à gagner. En effet, destinées surtout à cacher l’incroyable incapacité de l’UE, de l’OTAN et de l’ONU à s’opposer concrètement à l’expansionnisme de l’ogre moscovite, ces sanctions, non seulement auront leur pendant du côté russe, mais affecteront en outre gravement, par répercussion, les économies de tous les pays membres de l’UE. A commencer, hélas, par la nôtre.
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Trump : « Je vous dis pourquoi Poutine est un génie »
L’ancien président américain Donald Trump a qualifié le président russe Vladimir Poutine de génie pour ce qu’il fait en Ukraine. De plus, il a affirmé que cela n’arriverait pas avec lui
L’ancien président des États-Unis d’Amérique, Donal Trump, a évoqué ce qui se passe en Ukraine et l’a fait à sa manière : en termes clairs. S’il avait été à la Maison Blanche, explique-t-il, Vladimir Poutine ne se serait jamais comporté de la sorte.
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Ukraine : les forces russes et du Donbass avancent tous azimuts, le front percé au Donbass
De Nicolas Helleme :
Ce 25 février avait lieu le second jour de l’opération Z de démilitarisation de l’Ukraine, Sur tous les fronts, les troupes russes et du Donbass engagées ont continué d’avancer, Ce soir, des combats ont lieu à au nord de Kiev et à Kharkov.