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géopolitique - Page 347

  • Face à l’américanisme, l’islamisme et l’immigrationnisme, quelles solutions pour l’Europe ?

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    Ceux qui, après lecture de La révolution arc-en-ciel en marchepuis de L’empire arc-en-ciel**, avaient tiqué devant la sévérité de Martin Peltier envers notre grand allié américain, risquent de s’étouffer en lisant La Nouvelle Guerre des mondes. Car Michel Geoffroy, déjà auteur de La Superclasse mondiale contre les peuples***, est tout aussi critique. Si Peltier, catholique de tradition, attaque avant tout en historien et en moraliste le délétère soft power pratiqué par l’Empire pour asseoir son hégémonie mondiale, Geoffroy, sans négliger l’imprégnation croissante de nos mœurs, de nos institutions et même de nos lois, aborde un point de vue essentiellement géopolitique.

    Monde unipolaire contre monde polycentrique

    Pour lui, en effet, l’unilatéralisme actuel sous l’égide de Washington est de nature à provoquer, si ce n’est déjà fait, une « quatrième guerre mondiale ». Résultant de « la volonté d’imposer au monde une destinée unique, sous la direction d’une minorité qui se croit élue pour diriger de force toute l’humanité — que ce soit au nom du marché, des droits de l’homme , de leur “destinée manifeste” ou au nom d’Allah », l’américanisme et l’islamisme — le premier ayant souvent favorisé le second en s’attaquant aux régimes arabes laïques ou en portant sur les fonts baptismaux le Kosovo avant d’obliger la Serbie à s’entendre avec ce pseudo État islamo-mafieux et de transférer son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem — « ont d’ores et déjà ouvert la voie à un catastrophique processus de dé-civilisation ».

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  • Turquie : l’Europe face à un second Munich

    Selon un adage immémorial qu’un long usage n’a pas usé, l’histoire serait un éternel recommencement. En réalité, les quelque cinq millénaires d’histoire humaine ont déjà mis l’homme devant toutes les situations. Si bien que celui qui est cultivé a toujours un coup d’avance puisqu’il bénéficie de l’expérience des anciens. Parfois, l’histoire est une boussole qui indique le Nord, comme Charles Martel à Poitiers. Parfois, c’est malheureusement une boussole qui indique le Sud, comme le comportement des nations d’Europe de l’Ouest à Munich en 1938.

    La Seconde Guerre mondiale aurait pu être évitée en 1936 : lorsque l’Allemagne militarise la Rhénanie, les troupes françaises sont encore capables de les battre et d’arrêter la course en avant qui a mené à la troisième manche d’un cycle de guerres commencé en 1870. Mais la gauche du Front populaire est arrivée au pouvoir et n’a pas voulu voir le danger. La France était désarmée, et perdra. En 1938, date jusqu’à laquelle l’Angleterre soutenait l’Allemagne nazie pour affaiblir la France, conformément à sa politique de toujours, à savoir systématiquement soutenir les ennemis de la puissance majeure du continent, quelle qu’elle soit. En cet automne, l’Europe retient son souffle : Daladier, Chamberlain, Hitler et Mussolini se sont mis d’accord ; l’Allemagne peut annexer le territoire des Sudètes, en Tchéquie, sans que rien ne lui soit demandé. Chamberlain sera salué outre-Manche ; Daladier sera hué en France. La suite, tout le monde la connaît : Hitler s’est senti encouragé par les gestes d’apaisement qu’il a pris pour des encouragements ; la Pologne, puis la Belgique, la France, la Hollande, le Danemark, la Norvège, la Russie, et tant d’autres connurent le vrombissement des panzers.

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  • Turquie : l’Europe face à un nouveau Munich

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    Par Benoît Busonier*

    Aujourd’hui, l’Europe est face à un second Munich. Dans le rôle d’Hitler, Recep Tayyip Erdogan. Rêvant publiquement de restaurer l’Empire ottoman, il a radicalisé sa population et fait disparaître les laïcs. Placé devant une situation économique compliquée, il se lance dans une fuite en avant guerrière. Comme toujours, c’est la Grèce qui est en première ligne. Les bâtiments turcs et leurs avions de combat violent régulièrement l’espace maritime et aérien grec. Recep Tayyip Erdogan a assumé ses propos : il dit vouloir tirer dans la tête d’un aviateur grec pour provoquer un incident et déclencher une guerre. D’un même mouvement, ses soldats attaquent avec des armes non létales les gardes hellènes qui protègent la frontière des migrants hostiles amenés en car par le gouvernement turc.

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  • Nouvelle provocation de l'OTAN en Europe avec la complicité de Macron.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Sous le nom de code "Partenaire noble" - ce qui signifie en langage washingtonien "supplétif obéissant" - les manœuvres militaires de l'OTAN américano-centrée qui ont débuté ce lundi en Géorgie constituent une nouvelle provocation contre la Russie considérée avec constance par l'administration US comme l'ennemi prioritaire bien avant la Chine. Autre élément déterminant de ce déploiement dans la république caucasienne, la volonté bien affirmée de diviser, d'affaiblir et donc de soumettre un peu plus l'Europe à l'emprise de l'empire étoilé puisque plusieurs forces armées des nations européens ont été sommées de s'y associer. Aux côtés de la Géorgie, de la Grande Bretagne et de la Pologne, la France de Macron participe malheureusement à ces exercices de grande ampleur, creusant encore le fossé entre la Russie et nous, selon le vœu américain.
    Le départ de la France de l'Alliance atlantique sera pour l'Etat national une priorité aussi forte que doit l'être la fin totale de l'immigration puis son inversion, et la construction d'une autre Europe. Trois conditions majeures sans lesquelles la revitalisation française ne se fera pas.
  • La paradoxale conséquence du BLM

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    Fais attention à ce que tu souhaites, car cela risque de t’arriver.

    Le mouvement Black Lives Matter (BLM), propulsé à l’avant-scène médiatique depuis le décès de George Floyd, a l’oreille attentive des puissants de ce monde, pour qui la parole de l’« opprimé » est devenue parole d’Évangile. L’un des slogans employés en Amérique par ce mouvement racialiste est « defund police », soit « cessez de financer la police ».

    Cette doléance, plusieurs maires américains l’ont entendue, et, question d’être dans l’air du temps, l’ont appliquée en partie.

    Mais, voilà, plutôt que de sauver des vies noires, une police réduite semble avoir eu l’impact inverse, ce qui désole La Presse.

    Il faut savoir que cette demande se basait sur un postulat fantasmé, soit que les policiers sont des racistes en puissance en quête de vies noires à faucher. L’affaire Floyd, qui à la base n’avait rien de raciale, fut généralisée, malgré les faits et les statistiques prouvant que cet acte de violence policière n’avait rien de racial en soi. Et en même temps, on faisait fi de la donnée suivante : le plus grand prédateur de l’homme noir en Amérique, est l’homme noir.

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  • Le problème palestinien depuis 1948

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    La tragédie palestinienne démarre en 1948 et n'a cessé depuis de s'aggraver, malgré les tentatives de résistance du peuple palestinien, totalement abandonné par ses frères arabes.

    1948 est l'année de la Catastrophe, ou Nakba, pour les Palestiniens. Ce peuple arabe musulman, à minorité historique chrétienne, loin d'accéder à son indépendance, après 30 ans de mandat britannique, en 1948, comme promis solennellement par l'ONU, a perdu toute souveraineté de fait sur sa terre. Le pays a été partagé entre l'Entité Sioniste, autoproclamée nouvel Israël du nom du royaume antique disparu en -722 du fait des Assyriens -, qui a étendu par la guerre le territoire déjà très large octroyé par l'ONU dans le Plan de Partage du printemps 1948, et les pays arabes voisins, soit la Jordanie, qui a annexé la Cisjordanie, et l'Egypte, Gaza.

    L’expulsion

    En 1948, sur la Palestine mandataire, il y avait 600 000 Juifs face à plus de 1 200 000 Palestiniens. Les sionistes ont réussi à s'imposer, du fait de leur unité politique, de leur entraînement militaire, de leur meilleur armement larges surplus de la Deuxième Guerre mondiale reçus via la Tchécoslovaquie -, de leurs soutiens politiques internationaux, avec cet exploit en ce début de Guerre Froide d'avoir à la fois la sympathie active de l'URSS et des États-Unis. Les Palestiniens n'ont pas su s'unir et ont été trahis par les armées arabes : l’Égypte comme la TransJordanie n'ont pas voulu libérer une Palestine arabe, dans son intégrité, et à la confier aux Palestiniens. Elles ont aspiré à se partager ce territoire, avec un Sud-Ouest à rattacher à l’Égypte, un Est à la TransJordanie, et un secteur côtier réduit abandonné à l'Entité Sioniste, de Tel-Aviv à Haïfa, mais rassemblant alors 80% des Juifs. Les sionistes ont nettement gagné sur le terrain, et imposé leur volonté politique.

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  • « Situation extravagante », « paysage surréaliste » : la bourse américaine au bord du krach ?

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    Les coups de semonce enregistrés sur les marchés américains les 3 et 4 septembre précédent-ils un krach boursier? C’est l’avis de plusieurs observateurs, qui redoutent un éclatement de la bulle financière. Pour l’ancien banquier Jean-Michel Naulot, les marchés finiront par chuter. Il livre son analyse à Sputnik.

    Début de panique ou simple correction? Les marchés américains ont vécu une fin de semaine difficile les 3 et 4 septembre. Portés par un rallye haussier historique depuis le krach du mois de mars, les indices boursiers new-yorkais étaient encore en pleine euphorie à la clôture du 2 septembre. Le S&P 500 et le Nasdaq finissaient sur des records, quand le Dow Jones clôturait au-dessus des 29.000 points pour la première fois depuis le mois de février.

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  • Face à la 4e guerre mondiale, l’Europe-puissance ?

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    Brillant contributeur du site de Polémia et orateur régulier lors des Forum de la Dissidence, Michel Geoffroy a récemment publié La nouvelle guerre des mondes aux éditions Via Romana. Après son remarqué La Super-classe mondiale contre les peuples, Michel Geoffroy continue de contribuer au débat d’idées pour rendre leur grandeur à la France et à la civilisation européenne. Cet ouvrage a évidemment attiré l’attention de nombreux commentateurs et Polémia publiera plusieurs notes de lectures dans les semaines à venir. Voici la critique de Frédéric Eparvier.
    Polémia.

    Une réponse civilisationnelle à une problématique géopolitique ?

    Michel Geoffroy, énarque et ancien haut fonctionnaire, nous invite avec son troisième livre : La nouvelle Guerre des Mondes à éclaircir ce que Antonio Gramsci aurait appelé le clair-obscur de l’entre-deux monde [1]. Ses réponses appellent en tout cas à un redressement de l’Europe-civilisation sans quoi nous auront le choix entre la vassalisation à l’ordre américain, ou la soumission aux nouveaux monstres.

    Ainsi il annonce dans une variation du Choc des Civilisations[2] et du Piège de Thucydide [3] une quatrième Guerre Mondiale, qui pourrait ne pas être qu’économique.  Sa thèse est qu’un monde polycentrique doit remplacer le monde unipolaire américain issu de la seconde guerre mondiale ainsi que de l’effondrement du bloc soviétique, et que celui-ci comporte « une propension intrinsèque à la conflictualité [4]», d’autant que les États-Unis vont tout faire pour éviter de passer du monde unipolaire qu’ils dominent à ce monde polycentrique où ils seraient en concurrence avec d’autres puissances. « La quatrième guerre mondiale résulte avant tout de la tentative des États-Unis d’empêcher l’émergence d’un monde polycentrique qui signifie la fin de leur prétention à la domination universelle. [5]»

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  • Comprendre la stratégie du chaos

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    Lorsqu'on évoque les problèmes dans ce Proche-Orient si compliqué, il faut toujours avoir à l'esprit deux faits majeurs la volonté messianique et le grand plan de remodelage de la région.

    La volonté messianique des faucons israéliens hommes politiques, religieux, géopoliticiens et généraux) est de créer l'Eretz, c'est-à-dire le Grand Israël dans ses frontières bibliques fantasmées, véritable facteur de déstabilisation sur lequel se plaque aussi. Le grand plan de remodelage de la région est né au sein des think tanks américains dont la stratégie du chaos est le vecteur majeur

    QU'EST-CE QUE LA STRATÉGIE DU CHAOS ?

    Autrefois, lorsque les États-Unis voulaient se débarrasser d'un chef d'État qu'ils jugeaient néfaste à leurs intérêts, notamment en Amérique du Sud, un simple coup d'État dans les règles de l'art via une intervention directe des boys ou via une aide directe à l'opposition au pouvoir par le biais de la CIA (y compris sous faux drapeau) pouvait suffire. On mettait sur le trône un général ou un fantoche, généralement à la solde des multinationales du jus de fruit et le tour était joué.

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