Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :
Erdogan a traité Macron de « malade mental », et ce dernier a très mal pris cette injure blasphématoire.
Ayant depuis des années, dans nos écrits et émissions, bien avant la venue au pouvoir d’Emmanuel Macron, dénoncé l’extrême danger du « grand retour ottoman » avec le néo-sultan turc, c’est avec quelque ironie que nous constatons la dégradation des relations entre les deux chefs d’État. Il n’y a pas si longtemps encore M. Macron dans le sillage de madame Merkel, défendait l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne.
Les Turcs, par millions, n’avaient pas attendu cela pour s’installer en Allemagne ou en France et ailleurs en Europe. Au fil du temps, Erdogan a avancé ses pions : en Syrie, dans les Balkans, en Libye, à Chypre, en mer Égée et aujourd’hui, en soutenant la guerre de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie.