Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 346

  • Mondialisation : fin d'une idéologie

    Pierre-Yves Rougeyron, fondateur du Cercle Aristote, est l’un des meilleurs connaisseurs actuels de la géopolitique française. Son Enquête sur la loi du 3 janvier de 1973 est capitale pour comprendre comment l’origine de la crise économique actuelle est monétaire, c’est à dire structurelle. Il nous explique ici ce qui peut se passer après la fin de ce que l’on appellera la mondialisation américaine.

    Propos recueillis par l’abbé G. de Tanoüarn

    Qu'est-ce que la mondialisation que nous sommes en train de vivre recèle de nouveau ?

    Contrairement aux grands mouvements qui l'ont précédée, qui avait toute l'anarchie des commencements, la phase actuelle de la mondialisation est très organisée par une planification américaine. Exemple le transfert d'usines n'a pas eu heu dans les années 60, il était interdit. L'État national avait alors pouvoir sur la vie économique. Ce qui manquait ? Un dessein politique, une organisation et une idéologie. L'idéologie cosmopolite existait dans l'Antiquité mais elle ne concernait qu'une petite élite culturelle.

    Lire la suite

  • Dette publique: comment les États sont devenus prisonniers des banques 4/4

    Nationaliser le secteur bancaire, sans indemnisation

    Les solutions sont malheureusement théoriques. Sur le plan technique, il serait parfaitement possible de contraindre les banques à faire passer par pertes et profits une série d'éléments de leurs bilans qui correspondent à autant de créances douteuses ou illégitimes. On pourrait aussi imposer une nouvelle discipline bancaire, qui interdirait aux banques d'affaires de se fondre avec des banques de dépôt. À l'époque du New Deal, Roosevelt avait déjà fait adopter le Glass-Steagall, qui imposait au secteur bancaire de se scinder entre banques d'affaires et d'investissement d'un côté, banques d'épargne et de dépôt de l'autre. On pourrait envisager une politique fiscale permettant de mieux contrôler les mouvements de capitaux à court terme, obliger la BCE à financer le rachat par les États d'une partie de leur dette, voire dédoubler le système des taux d'intérêts, de façon à bien distinguer le taux d'intérêt « productif » et le taux d'intérêt « spéculatif ». La loi de 1973 interdisant à la Banque de France d'acheter des Bons du Trésor devrait évidemment être abolie. Une mesure plus radicale serait la nationalisation pure et simple, sans indemnisation, du secteur bancaire et d'autres secteurs-clés de l'économie. Frédéric Lordon, qui a pris position pour la nationalisation du système bancaire et la « communalisation » du crédit, en fait autant de préalables à la mutation ultérieure du crédit en un véritable système socialisé. Mais ce n'est pas demain la veille que l'on verra cela, aucun État n'ayant la moindre intention d'entrer en guerre ouverte contre la finance, même (et surtout) lorsqu'elle l'a saigné à blanc.

    Lire la suite

  • L’opération Great Reset voulue par les mondialistes et la réélection de Trump comme grain de sable ?

    L’avis de Jeff Wayne sur l’opération “Great Reset” planifiée par les mondialistes au Forum économique mondial de Davos et sur le rôle de Donald Trump comme grain de sable pour enrayer cette machine mondialiste.


    https://www.medias-presse.info/loperation-great-reset-voulue-par-les-mondialistes-et-la-reelection-de-trump-comme-grain-de-sable/124932/

     

     

  • Russie, USA, Chine, U.E., leur stratégie au Moyen-Orient

    Russie, USA, Chine, U.E., leur stratégie au Moyen-Orient.jpeg

    Historiens, géographes et géopoliticiens ont longtemps parlé d'« Orient compliqué » pour évoquer avec pudeur le bourbier que constitue le Moyen-Orient... Un Moyen-Orient traversé par de multiples lignes de fracture, tant ethniques, religieuses qu'économiques, idéologiques et politiques

    Si en France, géographes et historiens ont pris pour habitude de distinguer « Proche-Orient » (pays actuels du bassin méditerranéen jadis soumis à l'Empire ottoman Turquie, Irak, Jordanie, Syrie, Liban, Egypte, Israël et Palestine) et « Moyen Orient » (les mêmes, plus les pays de la Péninsule arabique, Chypre et l'Iran); les Anglo-Saxons, toujours pragmatigues, ne font aucune différence entre les deux et ne parlent que de Middle-East. Pour une fois, ils ont raison, car il est impossible de réellement  séparer les deux concepts, si l'on veut une vision globale des enjeux.

    Lire la suite

  • La France face aux périls géopolitiques.

    6a00e54f0f7ad68834026be41158de200d-800wi

    La Covid 19 écrase tout dans l’actualité et je ne suis pas certain que cela soit une bonne chose : non que la maladie soit insignifiante ni ses effets fortement indésirables, mais la Terre continue de tourner et la vie de se poursuivre, avec ses bonheurs et ses malheurs, et les grands enjeux de notre humanité, qu’ils soient géopolitiques, économiques ou sociaux, et environnementaux, entre autres, ne doivent pas être négligés, au risque de réveils plus douloureux encore que l’actuelle pandémie. Soyons bien certains que les régimes dictatoriaux ou autoritaires, eux, profitent de l’aubaine, mais aussi nos propres États démocratiques en interne, confirmant les intuitions argumentées de Bertrand de Jouvenel dans « Du Pouvoir » : quand les opinions publiques s’inquiètent de leur propre santé, les États chinois et turcs (liste sans exhaustivité…) avancent leurs pions, qui en Mer de Chine, qui en Méditerranée, et le silence des Démocraties fait parfois penser à un « Munich » réactualisé. Et pourtant ! Sans être un adepte de la démocratie libérale dont les faiblesses comme les crispations m’inquiètent, l’histoire nous instruisant terriblement sur ces défauts qui peuvent être, parfois, mortels pour les pays, les populations et les libertés réelles, il me paraît hautement préférable de défendre notre démocratie française, non parce qu’elle serait démocratique mais parce qu’elle est, en ce temps, l’incarnation institutionnelle et politique de la France, et que c’est la France dans son essence, rapportée par son nom même qui signifie « Liberté » (1), qu’il s’agit de préserver envers et contre tout. C’est sans doute l’écrivain royaliste Georges Bernanos qui a le mieux expliqué cette position qui est mienne, en particulier lors de la Seconde guerre mondiale durant laquelle il fut, du Brésil, la plume de l’espérance et de la liberté françaises sans jamais céder aux sirènes de l’idéologie démocratique ni aux honneurs qu’elle semblait promettre à ses thuriféraires. (2)

    Lire la suite

  • Alors que la tension monte avec la Turquie, la Grèce fait l’acquisition de 18 avions de combat Rafale: «L’heure est venue de renforcer nos forces armées»

    Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a annoncé samedi 12 septembre un «important» programme d’achats d’armes et une réorganisation des forces armées du pays, dans un contexte de tensions avec la Turquie en Méditerranée orientale. «L’heure est venue de renforcer nos forces armées», a notamment déclaré le premier ministre lors d’un discours à Thessalonique.

    Dans le détail, l’homme d’état a précisé que son pays allait se procurer 18 avions de combat français de type « Rafale » ainsi que quatre frégates et quatre hélicoptères de la marine, recruter 15.000 soldats supplémentaires et financer davantage son industrie de défense. Le programme de renforcement prévoit également la rénovation de quatre frégates, et l’acquisition d’armes anti-chars, de torpilles et de missiles, a-t-il ajouté. «Il s’agit d’un programme important qui formera un bouclier national», a encore annoncé le premier ministre.

    Le Figaro

    https://www.tvlibertes.com/actus/alors-que-la-tension-monte-avec-la-turquie-la-grece-fait-lacquisition-de-18-avions-de-combat-rafale-lheure-est-venue-de-renforcer-nos-forces-armees

  • Martin Peltier : « La guerre civile mondiale passe par l’histoire »

    nouveau-monde-guerre-autorite-800x450.jpg.webp

    Nous publions ici un entretien accordé par Martin Pelter à Camille Galic, journaliste à Présent. Les habitués de Polémia ont déjà eu l’occasion de découvrir cet auteur passionnant. Pour commander ses dernier ouvrage, cliquez sur les titres de ses livres : La révolution arc-en-ciel en marche et L’empire arc-en-ciel.

    « Mondialisme, grand remplacement et islamisme procèdent d’une même révolution totalitaire »

    Présent : Martin Peltier, est-ce pour nous aider à combattre cette révolution « totale et globalisante » que vous récidivez cette année avec un nouveau live, L’Empire arc-en-ciel (1) ? Et en quoi diffère-t-il du premier ?

    Martin Peltier : Depuis la parution de la Révolution arc-en-ciel (en abrégé RAC) en octobre 2019, l’agenda de l’arc-en-ciel s’est accéléré, témoin les campagnes de terreur via BLM et la Covid-19, prévues aux chapitres 7 et 10 de la Révolution arc-en-cielL’Empire arc-en-ciel (EAC) a été conçu en même temps que la Révolution arc-en-ciel, il en est le complément nécessaire. J’ai publié en urgence car il était vital que les nationalistes perçoivent clairement que ce qu’on nomme crise, mondialisme, grand remplacement, islamisme, et autres détails procèdent d’une même révolution totalitaire. Ainsi ai-je montré d’abord objectifs et méthodes. Maintenant je répertorie les moyens, les forces en action, les inspirateurs. L’histoire et la politique ne sont pas des sciences, la théorie n’y a pas sa place : lisez Marx, vous y trouvez des observations justes, mais sa théorie est fausse et trompeuse. Je procède à la manière de Maurras, j’examine ce qu’on peut nommer l’actualité longue, et j’en tire des leçons. Pour donner des armes intellectuelles à ceux qui défendent la France, l’Europe, et leur civilisation chrétienne.

    Lire la suite

  • Donald Trump, nominé pour le Prix Nobel de la Paix 2021

    Donald Trump a été nominé pour le Prix Nobel de la Paix 2021. Sa candidature a été proposée par Christian Tybring-Gjedde, président de la délégation norvégienne à l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, pour les efforts du chef de l’État visant à “résoudre les conflits prolongés dans le monde”.

    Le Norvégien Christian Tybring-Gjedde a notamment voulu saluer l’engagement du président américain en faveur de “l’accord de paix historique” conclu entre Israël et les Émirats Arabes Unis le mois dernier. « La raison est qu’il a façonné un accord unique et historique entre Israël et les EAU, un accord qui, espérons-le, peut s’étendre à d’autres pays arabes de sorte qu’on aboutisse à une paix permanente au Moyen-Orient », a déclaré à l’AFP Christian Tybring-Gjedde.

    Tybring-Gjedde estime ainsi que Donald Trump valide les trois critères nécessaires à la nomination d’un Prix Nobel de la Paix : “La première est la fraternité entre les nations et il l’a fait par le biais de négociations”, la “réduction des armées permanentes” (notamment suite au retrait de troupes américaines au Moyen-Orient) et la “promotion des congrès de paix”.

    https://fr.novopress.info/

  • Face à l’américanisme, l’islamisme et l’immigrationnisme, quelles solutions pour l’Europe ?

    la-nouvelle-guerre-des-mondes-michel-geoffroy-plaidoyer-europe-unie-800x450.jpg.webp

    Ceux qui, après lecture de La révolution arc-en-ciel en marchepuis de L’empire arc-en-ciel**, avaient tiqué devant la sévérité de Martin Peltier envers notre grand allié américain, risquent de s’étouffer en lisant La Nouvelle Guerre des mondes. Car Michel Geoffroy, déjà auteur de La Superclasse mondiale contre les peuples***, est tout aussi critique. Si Peltier, catholique de tradition, attaque avant tout en historien et en moraliste le délétère soft power pratiqué par l’Empire pour asseoir son hégémonie mondiale, Geoffroy, sans négliger l’imprégnation croissante de nos mœurs, de nos institutions et même de nos lois, aborde un point de vue essentiellement géopolitique.

    Monde unipolaire contre monde polycentrique

    Pour lui, en effet, l’unilatéralisme actuel sous l’égide de Washington est de nature à provoquer, si ce n’est déjà fait, une « quatrième guerre mondiale ». Résultant de « la volonté d’imposer au monde une destinée unique, sous la direction d’une minorité qui se croit élue pour diriger de force toute l’humanité — que ce soit au nom du marché, des droits de l’homme , de leur “destinée manifeste” ou au nom d’Allah », l’américanisme et l’islamisme — le premier ayant souvent favorisé le second en s’attaquant aux régimes arabes laïques ou en portant sur les fonts baptismaux le Kosovo avant d’obliger la Serbie à s’entendre avec ce pseudo État islamo-mafieux et de transférer son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem — « ont d’ores et déjà ouvert la voie à un catastrophique processus de dé-civilisation ».

    Lire la suite