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géopolitique - Page 366

  • Plan de paix israélo-arabe : Une farce ou une perspective ?

    Une farce ?

    PRESENT – Correspondant permanent aux Etats-Unis. – Les Palestiniens sont invités à accepter une souveraineté toute symbolique sur un Etat fantôme et à faire leur deuil de toute revendication territoriale où les Israéliens se trouvent solidement établis. Les éventuelles colonies juives encore en gestation ne seront pas l’objet de négociations, pas plus que le statut de Jérusalem ne sera discuté puisque l’ambassade américaine y a été déjà solennellement installée. Si d’aventure les Palestiniens se montrent déçus par le découpage d’une terre qui, en d’autres temps, fut la leur, on les incite à considérer avec sérieux les 50 milliards de dollars offerts par les monarchies pétrolières comme lot de consolation. Voilà ce que le président Donald Trump, avec à ses côtés Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, a appelé dans les salons de la Maison-Blanche « l’accord du siècle pour la paix au Moyen-Orient ».

    Quelle sorte d’accord pour quel type de paix ? Le document officiel de 180 pages ne le dit pas. Qu’importe aux deux compères qui avaient surtout besoin d’un effet d’annonce, de gesticulations théâtrales. Ce vieux conflit usé jusqu’à la corde leur servit de diversion à un moment périlleux de leur carrière politique. L’instinct et le calcul les ont réunis à Washington car, curieusement, les obstacles auxquels ils font face sont communs. Trump n’a pas le droit à l’erreur dans son procès devant le Sénat et Netanyahu est guetté par une inculpation pour corruption. L’un et l’autre doivent assumer des échéances électorales – Trump en novembre, Netanyahu en mars – qui exigent de leur part une opération psychologique. Enfin, nous sommes en présence de deux pragmatiques, deux froids manœuvriers pour qui seuls comptent les réalités du terrain et les avantages que l’on peut en retirer. Trump se pose en ficeleur d’un accord jugé impossible. Et Netanyahu se prend pour l’homme qui a fait plier l’Amérique.

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  • Surpopulation ? Jeanne Smits répond à Alain de Benoist

    Surpopulation ? Jeanne Smits répond à Alain de Benoist

    Suite à l’entretien donné sur Boulevard Voltaire avec Alain de Benoist dans lequel celui-ci se fait le chantre de la dépopulation, Jeanne Smits démonte une à une toutes ses affirmations. Extrait :

    Alain de Benoist :

    « Pour la fin du siècle, les estimations moyennes tournent autour de douze milliards, les estimations hautes autour de seize milliards. »

    Réponse de Jeanne Smits :

    Non. Selon les dernières projections moyennes de l’ONU, la croissance va ralentir de manière importante au cours du XXIe siècle : il faudra attendre 2030 pour atteindre les 8,5 milliards, 2050 pour atteindre 9,7 milliards et 2100 pour atteindre 10,9 milliards. Ces projections médianes supposent une décroissance de la fertilité là où elle est aujourd’hui la plus haute, une remontée là où elle est basse (et même désastreuse) et une réduction systématique de la mortalité pour toutes les classes d’âge. L’estimation globale basse pour 2100 est de 9,4 milliards d’hommes, l’estimation haute de 12,7 milliards, avec 95 % de chances pour que le chiffre réel se situe à l’intérieur de cette fourchette. Et il y a 27 % de chances (ce sont plutôt des risques) pour que, avant la fin de ce siècle et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la population mondiale commence à décroître. Certains parlent d’un milliard perdu tous les vingt ans.

    https://www.lesalonbeige.fr/surpopulation-jeanne-smits-repond-a-alain-de-benoist/

  • Débat sur la surpopulation : la point de vue de Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique

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    Jean-Pierre Maugendre

    Président de Renaissance catholique

    Alain de Benoist vient de publier, sur Boulevard Voltaire cliquez ici, une chronique apocalyptique intitulée : « Avec la surpopulation, c’est un monde invivable qui se dessine. » La thèse de fond est que « la population ne peut s’accroître indéfiniment sur une étendue limitée » et donc que « avec trois ou quatre milliards de bipèdes en moins (sur 7,7 milliards, note de JPM) le monde se porterait beaucoup mieux. » Notre auteur, faisant positivement référence à Thomas Malhus, auteur en 1798 de l’Essai sur le principe de population, accuse pêle-mêle la surpopulation d’être belligène, d’accélérer l’épuisement des ressources naturelles, de favoriser l’immigration, d’épuiser les sols, de participer au réchauffement de la planète, etc.

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  • Surpopulation : un monde invivable se dessine

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    Entretien avec Alain de Benoist 

    La population mondiale ne cesse d’augmenter. La procréation, par nature, peut être exponentielle, alors que les ressources terrestres ne le sont pas. C’est ce que disait déjà Malthus, dont certains pensent qu’il n’a jamais eu que le tort d’avoir raison trop tôt. Aujourd’hui, y a-t-il péril en la demeure ?

    Alain de Benoist : Passé un certain seuil, toute augmentation en nombre entraîne un « saut qualitatif » qui se traduit par un changement de nature. Comme chacun le sait, la population mondiale augmente régulièrement, mais, surtout, elle augmente de plus en plus vite. Vers 1700, on comptait moins de 700 millions d’habitants sur Terre. En 1900, on en était à 1,6 milliard. Aujourd’hui, avec plus de 250.000 naissances par jour, on a dépassé les 7,7 milliards. Pour la fin du siècle, les estimations moyennes tournent autour de douze milliards, les estimations hautes autour de seize milliards. Bien entendu, on peut discuter à perte de vue sur le nombre de bipèdes qui peuvent vivre sur cette planète. La seule chose qui est sûre, c’est qu’il y a une limite : pas plus qu’il ne peut y avoir de croissance matérielle infinie dans un espace fini, la population ne peut s’accroître indéfiniment sur une étendue limitée. Malheureusement, nous sommes à une époque qui ne supporte pas les limites. Malthus (Essai sur le principe de population, 1803) ne se préoccupait que de l’épuisement des ressources. Aujourd’hui, c’est le nombre qui, à lui seul, pose problème : la quantité est plus que jamais le contraire de la qualité. Avec trois ou quatre milliards de bipèdes en moins, le monde se porterait beaucoup mieux !

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  • CNT - Pour une compréhension globale, rapide et complète.

  • Tant de morts tus dans une guerre qui est la nôtre

    Tant de morts tus dans une guerre qui est la nôtre

    On ne dénombre pas suffisamment les morts des armées alliées à celle de la France dans la guerre qui nous oppose aux djihadistes au Sahel. Et pourtant pas une semaine sans que le Mali ne pleure la mort de nombreux soldats ou gendarmes tués par ceux qui nous haïssent et que nos soldats, dont 2 ont été blessés vendredi, chassent dans une guerre au prix humain très fortement élevé :

    Dix-neuf militaires maliens ont été tués et cinq blessés tôt dimanche matin 26 janvier lors d’une attaque de grande ampleur de présumés djihadistes contre un camp de gendarmes dans le centre du pays, a indiqué l’armée malienne, en faisant état d’un bilan encore provisoire. «Le poste est sous contrôle #FAMa (Forces armées maliennes, NDLR). Le ratissage en cours. L’avion militaire malien sur zone. Le bilan provisoire est de 19 morts 5 blessés, du matériel endommagé et ou emporté», ont indiqué les FAMa sur Twitter.

    https://www.lesalonbeige.fr/tant-de-morts-tus-dans-une-guerre-qui-est-la-notre/

  • L’Iran, le pétrole et la guerre : la fin de la doctrine Carter ?

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    par Ugo Bardi

    Article original de Ugo Bardi , publié le 11 janvier 2020 sur le site CassandraLegacy
    Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
    Illustration: Le « corridor pétrolier », où se trouvent les plus grandes ressources pétrolières du monde.
    Il a été généré par des événements qui ont eu lieu pendant la période jurassique. Ces événements ne peuvent pas être affectés par la politique, mais ils peuvent affecter la politique.
    Pendant un certain temps, la situation de l’impasse entre les États-Unis et l’Iran a ressemblé à une scène d’un vieux western : deux hommes armés et ivres se faisant face dans un saloon. Heureusement, les choses se sont calmées et, pour cette fois, il semble qu’aucune guerre contre l’Iran ne soit en vue, du moins à court terme. Peut-être avons-nous eu de la chance, peut-être qu’une divinité bienveillante s’est occupée de la situation, ou peut-être y a-t-il une logique dans ces événements.
    L’histoire se déroule souvent selon le caprice des dirigeants, mais même les dirigeants fous doivent tenir compte de la réalité. Et il semble que ce soit ce qui s’est passé dans ce cas. Il est possible que nous voyions la fin de la « Doctrine Carter » qui a été énoncée en 1980. L’idée était, et elle l’est encore aujourd’hui, que le contrôle du Moyen-Orient est d’un « intérêt vital » pour les États-Unis. Elle était basée sur la réalité telle qu’elle était en 1980, maintenant la réalité est différente et il y a donc une raison pour ce changement. Mais voyons toute l’histoire depuis le début.

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  • Davos : rien ne va plus entre Donald et Greta !

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    La joute verbale entre  et  serait-elle en passe de virer à ces dialogues de sourds immortalisés par le capitaine Haddock et le professeur Tournesol dans les aventures de Tintin et Milou ? C’est à croire.

    Ainsi, à Davos, “the place to be” pour toutes les “very important persons” de la planète, le premier des Américains affirme-t-il, la mèche au vent : « Ce n’est pas une période pour le pessimisme, mais pour l’optimisme. » Vraiment ? Puis : « Nous ne laisserons jamais le socialisme radical détruire notre économie, ruiner notre pays ou supprimer notre liberté. » Hormis le fait qu’on ne voit pas très bien ce que le « socialisme », « radical » ou pas, vient faire dans tout ceci ; on objectera que tout cela est un peu court.

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  • Un monde en décomposition : Dialogue avec Alexandre Devecchio

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    aujourd'hui en charge sur Internet du FigaroVox. Il signe son deuxième livre Recomposition sur la vague populiste en Occident. Que faut-il en attendre ? Que faut-il en craindre ?  Propos recueillis par l'abbé G. de Tanoûarn

    Dans votre livre Recomposition, vous démontrez que nous rentrons dans un nouveau monde, un monde populiste ?

    Le sous-titre de cet ouvrage - le nouveau monde populiste - peut laisser croire que nous entrons dans une autre culture. C'est sans doute un peu plus compliqué que cela. Disons en tout cas que quelque chose prend forme dans toutes les cultures occidentales. On avait pour horizon la mondialisation heureuse, le marché comme technostructure universelle et, à la clé, un vivre ensemble planétaire. On se retrouve en fait devant une mondialisation malheureuse, un chômage de masse, une fragilisation inéluctable des classes moyennes dont le niveau de vie est menacé. Il y a aussi une insécurité culturelle que les exactions de l'islamisme rendent de plus en plus lancinante. C'est dans ce contexte que la France des Gilets jaunes est entrée en ébullition. Est-ce une révolution ? Jacques Julliard parle d'un Mai 68 des classes moyennes. Il y a en tout cas une véritable révolte. Elle prend des formes très nombreuses à travers le monde le populisme en est l'instrument. C'est avant tout un mouvement social, la révolte est sociale plus que politique. En France par exemple, ce sont les Gilets jaunes qui sont à la pointe de cette révolte plus que Marine Le Pen. Encore jouent-ils juste le rôle de détonateur en France l'explosion elle-même est mondiale et différenciée. Les leaders ont des styles et des revendications très différentes selon leurs cultures. Qu'est-ce qu'un Trump a à voir avec un Salvini ? Ils ont quand même quelque chose en commun ils répondent chacun à leur manière au besoin de protection des peuples, dans le triple champ de l'économie, de la culture et de la préservation de la démocratie.

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  • René Cagnat : L'Eurasie et l'Europe face aux superpuissances et à l'islam