Plusieurs analystes politiques, dont le paléoconservateur Patrick Buchanan, ont souligné les fortes similitudes entre le rapport « Clean Break » et les faits du 21e siècle : en 2000, le dirigeant israélien Sharon a fait exploser les accords d'Oslo avec les Palestiniens par sa visite provocatrice sur le mont du Temple à Jérusalem, en 2003 les États-Unis ont occupé l'Irak, en 2006 Israël a mené une guerre (ratée) contre le Hezbollah, et en 2011 la Syrie était gravement menacée par les sanctions occidentales et les groupes terroristes soutenus par les États-Unis. À cela s'ajoute la menace permanente d'une guerre contre l'Iran.
géopolitique - Page 66
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Les racines trotskistes du néoconservatisme 3/5
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L’honnêteté historique pour comprendre l’Ukraine et la Russie
par Daniela Asaro Romanoff
À l’époque des anciens Grecs, la terre, actuellement appelée Ukraine, était une immense plaine dans laquelle le blé était copieux. C’était une terre traversée par diverses tribus, qui ne s’arrêtaient généralement pas, mais continuaient vers d’autres itinéraires.
Ce que l’on peut définir comme « le grenier du monde » n’était pas encore entré dans la grande histoire, mais il commençait à prendre son importance.
Les premiers habitants de ces terres furent les Cimmériens, dont Homère fait mention dans l’Odyssée.
Les légendes les considéraient en contact avec le royaume des morts, on croyait aussi que les Cimmériens avaient une connexion souterraine avec l’au-dela, et ceux qui voulaient entrer en contact avec les morts s’y rendaient.
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Poutine : plus question de négocier avec ceux qui menacent les centrales nucléaires
Certains me reprochent de faire le jeu des otaniens intégristes en m’étonnant que les Russes n’aient rien vu venir le 6 août. Je maintiens ce que je dis dans mon dernier article. Les services de renseignements ne pouvaient pas ignorer une telle concentration de troupes et de matériels lourds. Par conséquent, il est permis de s’étonner que le commandement ait ignoré la menace. Combien de soldats russes vont payer de leur vie cette défaillance ? On peut s’étonner aussi de la lenteur de la réaction. Oui, la critique est facile, mais on a le droit de s’interroger.
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Les sanctions fonctionnent
En mars 2022, j’ai prédit certaines conséquences des sanctions imposées à la Russie :
«La première [carte] montre les pays qui ont interdit l’accès à leur espace aérien aux avions russes. La Russie, à son tour, a refusé son espace aérien aux opérateurs de ces pays. Cela va coûter cher aux compagnies aériennes américaines et européennes, car les temps de vol et les coûts des vols à destination et en provenance de l’Asie, qui passent généralement par l’espace aérien russe, vont désormais augmenter. Les transporteurs des pays asiatiques pourront désormais facilement concurrencer les compagnies américaines et européennes sur ces liaisons».
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La défaite de l’Occident, d’Emmanuel Todd
Dans cet ouvrage, Emmanuel Todd bouscule les a priori du camp occidental et annonce les grands virages politiques à venir. Les États-Unis et l’Occident jouent plus gros qu’ils ne le pensent dans le conflit ukrainien, compte tenu notamment de leur état de décomposition et de leur dépendance économique au reste du monde qui pourraient annoncer une défaite cuisante, au détriment des Européens.
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Poutine : Nous avons des armes nucléaires sur les fonds marins à quelques secondes des plus grandes villes américaines
La Russie se prépare à cacher un conteneur mortel pour les États-Unis au fond de l’océan avant le commandement « au feu ! »
La Russie a annoncé le développement d’un nouveau type de système d’armes nucléaires à lancement sous-marin, stocké dans des conteneurs au fond des mers. Ce système est conçu pour rester indétectable jusqu'à ce qu'il soit activé. Les conteneurs peuvent être prépositionnés à des endroits stratégiques au fond de l’océan, offrant ainsi à la Russie un avantage stratégique significatif en lui permettant de lancer des frappes nucléaires depuis des positions dissimulées indétectables.
Cette évolution est considérée comme une réponse à la menace croissante de l’OTAN et d’autres alliances militaires occidentales.
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Début de la dédollarisation totale : la sortie de la Chine de la monnaie américaine est entrée dans une étape décisive
Le paysage financier mondial subit une transformation subtile mais significative. Au cœur de ce changement se trouve le concept de dédollarisation – la réduction progressive de la domination du dollar américain dans le commerce et la finance internationaux. Alors que le processus couvait depuis des années, il a récemment pris de l’ampleur, alimenté par l’utilisation croissante par la Chine de sa propre monnaie, le yuan, pour les transactions transfrontalières. Reuters écrit à ce sujet.
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Offensive ukrainienne : “Cette action de Zelensky s’apparente à un coup médiatique et un chant du cygne”
Depuis le 6 août, 1 000 à 5 000 soldats Ukrainiens ont pénétré l’oblast russe de Koursk sur une trentaine de km. L’attaque, qui a pris de court l’armée russe, aurait comme objectif tactique la centrale nucléaire de Koursk et aurait permis de prendre Soudja (information non vérifiable actuellement), qui abrite la dernière station de transit du gazoduc Ourengoï-Pomary-Oujgorod, qui transporte la moitié du gaz naturel russe encore exporté vers l’Europe de l’Est (Hongrie et Slovaquie). Extrait de l’analyse d’Alexandre Del Valle dans Valeurs Actuelles :
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L’OTAN accélère son conflit avec la Chine
Lors du sommet de l’Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) à Washington, l’attention s’est portée sur l’Ukraine. Dans la Déclaration de Washington, les dirigeants de l’OTAN ont écrit : « L’avenir de l’Ukraine est dans l’OTAN ».
L’Ukraine a officiellement demandé à adhérer à l’OTAN en septembre 2022, mais elle s’est vite aperçue que, malgré le large soutien de l’OTAN, plusieurs États membres (comme la Hongrie) n’étaient pas à l’aise avec l’idée d’une escalade du conflit avec la Russie. Dès le sommet de l’OTAN à Bucarest en 2008, les membres ont salué « les aspirations euro-atlantiques de l’Ukraine et de la Géorgie à l’adhésion à l’OTAN. Nous sommes convenus aujourd’hui que ces pays deviendront membres de l’OTAN ». Toutefois, le Conseil de l’OTAN a hésité en raison du conflit frontalier avec la Russie. Si l’Ukraine avait été intégrée à la hâte dans l’OTAN et si le conflit frontalier s’était aggravé (comme ce fut le cas), l’OTAN aurait été entraînée dans une guerre directe contre la Russie.
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Ukraine SitRep. L’attaque contre Koursk a été conçue pour que la guerre continue
L’ancien président ukrainien, Volodomir Zelenski, a récemment tenu des propos ambivalents sur d’éventuels pourparlers de paix :
Volodymyr Zelensky a déclaré au journal Le Monde qu’il n’excluait pas d’organiser un référendum sur l’avenir des territoires ukrainiens pour mettre fin à la guerre, mais que “cela nécessitait la volonté du peuple ukrainien“.
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Selon le président du pays, l’Ukraine ne devrait pas libérer tous ses territoires par “la force et les armes“, car cette option “nous coûte beaucoup de temps et de vies humaines“. Zelensky a ajouté : « Nous pouvons reprendre nos territoires par des moyens diplomatiques. »