Tant que le Zygomyr pouvait compter sur l’appui inconditionnel d’un vieillard sénile qu’il avait réussi à circonvenir, il bombait le torse, haussait le menton et gonflait ses joues. Hissé sur des talonnettes, il adoptait une posture arrogante de chef de guerre conforme à sa vision d’histrion de télé réalité.
Mais aujourd’hui, les règles du jeu ont changé. Ce comédien rompu au numéro du pleurnichard de service, joue un nouveau rôle. Celui du pacificateur, humble et conciliant.