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immigration - Page 1174

  • Agressions de Cologne : au moins deux tiers de suspects d’Afrique du Nord !

    Les agresseurs de la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne, en Allemagne, n’étaient pas réfugiés, ils étaient juste… nord-africains ! Dans une dépêche abondamment relayée, notamment par Le Monde (capture d’écran), l’Agence France Presse établit en effet que, « selon un rapport publié par les autorités locales », « sur les 153 personnes suspectées d’avoir commis des agressions, notamment à caractère sexuel, 103 sont de nationalité algérienne ou marocaine » !

    « Dans le détail, ajoute l’AFP, 68 suspects disposent du statut de demandeur d’asile, 18 se trouvaient au moment des faits en situation illégale en Allemagne. La nationalité ou le statut de 47 d’entre eux n’a pas pu être établi avec certitude. » Les agressions sexuelles dont ont été victimes plusieurs centaines de femmes ne seraient donc pas liées à l’arrivée de migrants syriens en Allemagne, semble vouloir dire l’AFP. Et à l’immigration non plus ?

     

    http://fr.novopress.info/

  • Le vivre-ensemble est une utopie

    Les mots manquent face à la bêtise de nos élites...
    Yvan Mayeur, bourgmestre de Bruxelles, rencontrait hier Anne Hidalgo, maire de Paris.
    "Le vivre-ensemble, c’est un combat, un projet politique, ça ne va pas de soi. Que certains regardent le vivre-ensemble avec mépris ou condescendance, je m’en fiche!", a-t-il notamment déclaré.
    Et la maire de Paris de renchérir : "Ceux qui prônent le vivre-ensemble seraient des naïfs, de doux rêveurs, des bisounours? Je pense plutôt qu’il n’existe pas d’autre modèle possible, si ce n’est l’affrontement.
    Je n’accepte pas qu’on dise que notre discours est naïf, il est au contraire le plus réaliste et le plus pragmatique qui soit."
    Que dire...
    Il faut encore et toujours rappeler que :
    1/ L'immigration massive a été IMPOSÉE aux peuples européens qui sont tous majoritairement opposés à celle-ci.
    2/ Oui, le vivre-ensemble est un mirage idéologique, invalidé par l'analyse empirico-historique. La coexistence pacifique de peuples différents n'est pas possible sans A) le communautarisme et B) des frictions inter-communautaires pouvant aller jusqu'au nettoyage ethnique.
    3/ Le pragmatisme et le réalisme c'est de regarder la vérité en face et d'admettre que les élites se sont trompées sur toute la ligne depuis 50 ans. Si Anne Hidalgo était réellement pragmatique, elle tirerait sa révérence et prônerait la remigration.
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    Un exemple de vivre-ensemble en Afrique du Sud :
    08/07/2015 : Des fermiers blancs accueillent sur leurs terres des migrants subsahariens, déplacés à cause des conflits inter-ethniques régionaux.
    Aidés par les associations catholiques locales et par d'autres militants blancs, ils hébergent et nourrissent les migrants le temps qu'ils puissent envisager de poursuivre leur voyage.
    Source
    18/12/2015 : Les fermiers blancs sont obligés de quitter leur domaine face aux menaces de violences des migrants installés chez eux.
    Source
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    Le vivre-ensemble est une utopie. Ce mirage n'est rendu momentanément et trompeusement possible dans les sociétés occidentales que grâce au ciment que constitue la société de consommation.
    Que ce ciment s'effrite et l'Europe sera à feu et à sang...
    Ces fameux affrontements tant craints par Anne Hidalgo auront lieu.
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    Pour aller plus loin :
    Comprendre le gauchisme
    Défendre son identité n'est pas un crime
    Le vivre-ensemble en Allemagne
    Quand les gauchistes défendent des patriotes qui ne croient pas au vivre-ensemble

    http://www.ventscontraires.fr/2016/03/le-vivre-ensemble-est-une-utopie.html

  • Dix mille millionnaires auraient quitté la France en raison de la montée des tensions

    Le fait que les plus riches abandonnent le navire est inquiétant et le gouvernement devrait se poser les bonnes questions :

    "La montée des tensions, notamment après les attentats islamistes à Paris en 2015, a contribué à l’accélération de l’exode des personnes les plus aisées du pays, selon une rapport récent. (...)

    La France arrive en tête de classement avec 10 000 millionnaires ayant quitté le pays en un an, soit 3% du nombre total vivant dans l’Hexagone. Parmi les villes impactées par ces départs, Paris arrive en tête avec 7 000 millionnaires qui ont sont partis pour s’installer au Royaume-Uni, aux USA, au Canada, en Australie ou en Israël.

    “L’énorme émigration des millionnaires depuis la France est notable, la France étant lourdement impactée par l’accroissement des tensions entre chrétiens et musulmans, surtout dans les zones urbaines. Nous estimons que l’émigration des millionnaires depuis la France va s’accélérer durant la prochaine décennie à mesure que les tensions vont continuer d’augmenter“ avertit le rapport.

    Bien entendu, Le Monde et le gouvernement n'apprécient pas cette étude du cabinet d’analyse sud-africain New World Wealth, relayée notamment par le site d'information International Business Times sans doute à cause de la façon dont ces journalistes "étrangers" perçoivent la situation, pourtant dramatique, en France :

    "Insuffisant donc pour évaluer la fiabilité des chiffres donnés dans l’enquête, ainsi que pour savoir dans quelle mesure l’apparition de « tensions religieuses » est apparue pour justifier des départs (...) Le problème, c’est que, jusqu’ici, les études sur les départs de personnalités fortunées ne mettent pas en évidence des motivations religieuses (...)

    Si c’était avéré, ce serait un élément nouveau et inquiétant, nous précise Hélène Conway-Mouret (PS), ex-ministre déléguée des Français de l’étranger et actuellement sénatrice des Français établis hors de France.Mais jusqu’ici, je n’ai jamais rencontré une seule personne dans ce cas, y compris après les attentats de 2015. En général, les gens ne fuient pas la France parce que ce serait devenu un pays invivable. Quand je rencontre des Français, ils me disent plutôt partir pour des opportunités économiques. "

    La ministre n'a jamais rencontré une personne dans ce cas. Comme si les millionnaires allaient s'épancher auprès des socialistes ! Tout va donc très bien, madame la Marquise.... On ne change rien.

    Je trouve, au contraire, que cette étude reste tout à fait crédible. Il n'est pas rare d'entendre des familles dire qu'elles envisagent de quitter la France pour préserver leur avenir. Et il ne s'agit pas forcément de millionnaires. Cela avait même été médiatiquement mise en avant début 2015 à propos des nombreux départs de juifs vers Israël. Mais il est vrai que vouloir se mettre à l'abris des attentats terroristes ou des tensions dues à la montée du communautarisme n'est pas une "motivation religieuse".

    Philippe Carhon

  • Le pont aérien du grand remplacement est activé

    Dénoncé par l'auteur du 7ème Scénario et de la 8ème Plaie.

    Ce 4 avril le pont aérien migratoire entre l'Asie et l'Europe entre en activité, d'abord à une échelle expérimentale et rassurante.

    Communication oblige, les premiers avions ont débarqué les heureux élus à Hanovre, en Allemagne. Discrétion oblige, la presse n'a pas mentionné les aéroports concernés en France, aux Pays-Bas et en Finlande, certainement des aéroports internationaux desservant la Turquie. Communication oblige, les premiers amenés sont des familles avec enfants. Discrétion oblige, les jeunes hommes seuls, qui constituent l'essentiel des flux manoeuvrés par la Turquie, ne commenceront à être amenés qu'après que les journalistes aient fait leur moisson de photos familiales émouvantes et quitté les aéroports.

    L'opinion européenne passive a appris la mise en place de ce pont aérien avant-hier 2 avril, bien qu'une nouvelle voie d'entrée "dans l'Union Européenne d'une manière ordonnée" (mémo 15-5777 de la Commission Européenne du 5 octobre commenté par Stratediplo le 15), aux modalités pratiques imprécisées, ait été annoncée dès la signature de l'accord turco-uniopéen du 18 mars, accord dont l'idée avait été évoquée publiquement par la Commission Européenne le 7 mars. Seuls les lecteurs de la Huitième Plaie savaient depuis le 20 janvier qu'un pont aérien serait prochainement mis en place.

    On pensait que le prétexte initial en serait un incident humanitaire dans la neige hivernale, cependant les étapes ont pu être brûlées grâce à l'accord léonin proposé par la Turquie après l'annonce, par dix pays de transit, du rétablissement du contrôle de leurs frontières terrestres fin février. C'est dans le cadre de cet accord que l'Union Européenne a officialisé la reconduction de sa subvention de trois milliards d'euros à la Turquie (annoncée par Stratediplo le 29 novembre), la reprise du processus d'admission de la Turquie parmi une Union Européenne réduite aux membres que la Turquie accepte de reconnaître (et n'occupe pas militairement come Chypre), et l'accélération de la levée de l'obligation de visa pour les porteurs de passeport turc.

    En échange la Turquie prétendait accepter le retour des clandestins débarqués en Grèce par les Turcs et désormais bloqués en Grèce, ce qui n'est en réalité que l'application du droit international puisque tout intrus clandestin doit être refoulé vers le pays en provenance duquel il vient de s'introduire illégalement, qu'aucun pays ne peut accorder à un étranger un permis de transit (écrit ou tacite) vers un pays tiers qui n'a pas accordé d'autorisation d'entrée, et que tout pays est tenu de contrôler ses frontières et reste responsable des actions (incursions par exemple) menées à partir de son territoire vers les pays tiers. En pratique la Turquie a effectivement accepté aujourd'hui, pour la presse, le raccompagnement de 131 étrangers qui avaient fait intrusion illégalement en Grèce à partir de la Turquie, à la quasi-surprise d'ailleurs du maire et de la capitainerie du port de retour Dikili qui n'ont reçu aucune instruction du gouvernement turc. Les hors-la-loi ramenés étant essentiellement des Pakistanais et des Bengalis dont les pays refusent le retour, la Turquie tentera de les faire accepter par l'Union Européenne, comme tels ou comme prétendus Syriens.

    Le chiffre annoncé pour cette première phase du pont aérien est, selon l'accord du 18 mars, de 72000… "dans un premier temps" (selon l'expression désormais habituelle), et sera distribué selon la clef de répartition adoptée définitivement en septembre, en l'occurrence 20% pour la France qui a durement négocié pour obtenir plus que les misérables 14,17% que la Commission Européenne lui avait proposés en mai. Evidemment ces effectifs s'ajoutent à ceux des réinstallations durables et des relocalisations temporaires décidés l'année dernière, à titre essentiellement symbolique puisque portant sur moins d'un dixième du total des volontaires qui ont répondu à l'appel à l'intrusion illégale massive lancé par Angela Merkel et François Hollande le 25 août. Ce chiffre de 72000 sera donc, comme les précédents, rapidement dépassé.En vérité l'objectif d'un demi-million de Syriens certifiés à transférer directement de Turquie par voie aérienne, évoqué par Stratediplo dès octobre (bien avant la révélation d'un "accord secret" par Viktor Orbán), avait certainement déjà été augmenté en novembre et il n'est pas illogique de déduire qu'il ait été porté à un million et demi. Autant dire que ces vols concernant la fin de l'avant-garde (les primo-arrivants) ne font que commencer .

    Mais l'opération a surtout pour objet de familiariser les opinions européennes à la phase aérienne de cette "migration de remplacement", pour reprendre le titre du rapport de l'ONU du 21 mars 2000, par les images de ces familles souriantes qui commencent à descendre en ordre des avions qu'on leur a envoyés, tellement moins inquiétantes que les hordes de jeunes hommes qui enfonçaient de force les barrières frontalières en hurlant Allah Akhbar, l'année dernière.

    Car la phase suivante, sans préjudice des accords annoncés ou secrets avec la Turquie, et dès qu'on aura terminé la régularisation des deux millions d'intrus entrés par effraction dans l'espace Schengen l'année dernière, ce sera l'affrètement des vols plus lointains pour la mise en oeuvre de leur regroupement familial, estimé au bas mot à douze millions (six ayants-droit par ex-hors-la-loi). Il ne s'agit là que des douze millions d'ayants-droit au titre des deux millions d'intrus de 2015, pas encore des ayants-droits au titre des transférés aériens directs de 2016.

    En faisant le point des événements de 2015 et de leurs conséquences, on annonçait dans la Huitième Plaie le plus gros pont aérien qu'ait connu la courte histoire de l'aviation. Il a été inauguré ce 4 avril.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/04/le-pont-a%C3%A9rien-du-grand-remplacement-est-activ%C3%A9.html

  • Immigrés – Durs affrontements à la frontière italo-autrichienne

    Affrontements entre forces de l’ordre et migrants soutenus par les No-Borders au Brenner. Cailloux, feux de Bengale, projectiles divers et variés, lancés sur les policiers. Agents blessés, manifestants arrêtés. Pour imposer la réouverture de la frontière italo-autrichienne à l’immigration-invasion.

    A 1400 m d’altitude, le col qui sépare l’Italie de l’Autriche est pris d’assaut depuis des mois par des migrants qui veulent rejoindre les États providences du Nord. Mais l’Autriche a décidé de fermer ses frontières et de refouler tout clandestin, demandeur d’asile, migrant économique.

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  • “Immigration, la catastrophe” : Jean-Yves Le Gallou dédicacera son livre à Lyon le 13 avril prochain

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  • La chute de l’Europe

    La situation des pays européens, et notamment de la France, se comprend mieux si on la replace dans une pespective historique.

    Regardons l’Europe avec un fort recul et retenons deux ou trois de ces dates qui marquent symboliquement les mouvements décisifs de l’Histoire :

    -410, Alaric à la tête des Wisigoths s’empare de Rome et il ouvre pour un millénaire l’ère du Moyen Age ;
    -1492, Colomb découvre l’Amérique : c’est le début des Temps modernes, avec d’abord une période pluriséculaire qui voit les peuples européens installer progressivement, comme en écho de l’Empire romain, leur mainmise sur l’ensemble de la planète.

    C’est incontestablement la fin de cette période du triomphe européen que nous vivons aujourd’hui : l’événement majeur comme la date symbolique qui la marqueront sont à venir.

    Pour le moment, profondément affaiblie par les deux guerres mondiales qui pour l’essentiel se sont déroulées sur son territoire, placée sous la tutelle des Etats-Unis, l’Europe ne joue plus un rôle majeur dans le monde et d’aucuns professent que c’est en essayant de rassembler en une seule entité les nations qui la composent qu’elle pourra leur rendre une influence digne de leur passé.

    Mais autrement plus grave que ce retrait peut-être provisoire de la scène internationale, il est un péril majeur et immédiat qui pourrait bientôt entraîner l’Europe dans une chute mortelle : une immigration-submersion en provenance du tiers-monde proche, analogue, mutatis mutandis, à celle qui a précédé et précipité la disparition de l’Empire romain – et qui, en outre, commence à s’accompagner, elle aussi, d’affrontements militaires.

    Or l’attitude de l’Europe face à cette menace s’apparente à un suicide. Dans un premier temps, et alors que la menace migratoire commençait seulement à prendre forme, l’Europe a affiché une sorte de cécité volontaire qui l’a empêchée de prendre conscience des périls qu’elle aurait à affronter. Et ensuite, alors qu’aujourd’hui le flot submersif est devenu, sans même y compter la récente arrivée massive des « réfugiés », une réalité souvent douloureuse, elle ne lui oppose qu’une résignation passive, un renoncement à soi-même qui laissent le champ libre à l’écoulement du flux.

    ***

    Après la deuxième guerre mondiale, en effet, ce problème n’a pratiquement jamais été abordé avec le soin qu’il méritait.

    Pourtant, il y avait dans les rapports avec le tiers-monde un élément très important à prendre en compte : entre l’Afrique et l’Europe notamment, un déséquilibre démographique qui ne pouvait que s’accroître avec le temps comme on peut le vérifier aujourd’hui. Cette inégalité, qui s’accompagnait en outre d’une inégalité de développement marquée, était lourde de menaces : elle était en elle- même une incitation à une émigration vers l’Europe.

    S’il était certes impossible de réduire rapidement le déséquilibre en cause, du moins pouvait-on essayer d’en atténuer l’ampleur en agissant sur la démographie européenne, dans l’idée de réduire ces zones de dépression démographique qui sont comme un appel à une immigration de masse. A cet égard, il faut se féliciter de l’intelligente et efficace politique nataliste qui fut menée en France par la IVe République, même si ses préoccupations débordaient largement le sujet qui nous occupe ici. On doit regretter que cette politique ait été quelque peu abandonnée par la Ve République, à compter de 1959, sous la présidence du général De Gaulle et qu’elle n’ait jamais pu être reconstituée dans son esprit et ses modalités. Le maintien, aujourd’hui, sur notre territoire d’un taux de natalité permettant le renouvellement des générations doit beaucoup plus aux populations immigrées (résultat fort paradoxal) qu’à une politique « familiale » diminuée et éparpillée de plusieurs façons.

    Or, s’insérant dans ce contexte général de déséquilibre accepté, des événements nouveaux pouvaient davantage encore attirer l’attention immédiate sur le tiers-monde. Sous l’influence des idées agitées pendant la guerre mondiale, la nature des relations entre les nations européennes et les peuples soumis à leur domination avait été profondément changée : ces derniers réclamaient avec force leur indépendance et l’évolution des esprits exigeait qu’il fût fait droit à cette revendication. En outre, peu après, la mondialisation prenait son essor et les données de la situation en étaient modifiées. Des Etats nouveaux et voisins apparaissaient donc qui, très peuplés, acquéraient la faculté de mener la politique migratoire de leur choix au moment où la mondialisation affaiblissait les frontières et multipliait les relations entre les nations. Or cette évolution favorable aux mouvements migratoires se trouvait, en outre, stimulée notamment par le dynamisme démographique réaffirmé des pays d’Afrique Noire. Celui-ci était tel que nombre d’économistes estimaient qu’il rendait illusoires leurs perspectives de développement et que seul un contrôle des naissances permettrait à terme leur progrès économique. Ou peut-être ce dernier résulterait-il aussi de flux d’émigrants ?

    Aussi pouvait-on craindre des mouvements de populations assez importants pour inquiéter les Etats européens. Or plus que ces derniers, ce sont des organismes comme la Banque mondiale ou l’Agence américaine pour le développement qui faisaient pression en faveur d’une politique démographique restrictive (d’ailleurs pour des motifs où le problème migratoire n’était pas premier). La raison principale de ce relatif effacement de l’Europe était dans l’attachement de ses dirigeants à une pensée politique très classique, à une vision héritée du XIXe siècle et de la première moitié du XXe selon laquelle la politique extérieure et les soucis d’indépendance, de sécurité et d’influence n’avaient à être envisagés que par rapport aux puissances installées : bien sûr il s’agissait surtout des deux premières d’entre elles, les Etats-Unis et l’URSS, dont la Guerre froide attirait tous les regards. Dans cette perspective les peuples du tiers-monde n’avaient qu’un rôle marginal à jouer et ils se devaient de ne le jouer que sur un terrain secondaire : hors d’Europe. La possibilité qu’ils pussent dans un avenir proche infliger aux Etats européens des soucis majeurs par l’émigration n’était pas objet de débat. D’ailleurs, leur accès à l’indépendance pouvait être tenu pour bénéfique : non seulement il ne bouleversait pas de manière significative l’équilibre existant entre les puissances majeures, mais encore il libérait les pays européens colonisateurs d’un fardeau parfois ressenti comme embarrassant et il rendait ses aises à leur diplomatie. Une démission dans ce domaine, accompagnée de quelques compensations de prestige et autres, pouvait donc apporter une satisfaction immédiate.

    Malheureusement il y avait un cas plus complexe : celui des « colonies » (cas de l’Angola et de l’Algérie surtout) où étaient implantés de nombreux nationaux de la puissance colonisatrice et où l’opposition de ceux-ci à la revendication d’indépendance suscitait une guerre civile et l’intervention des armées portugaise et française. Il ne semblait donc pas, au moins à première vue, que ce cas pût être traité dans le même esprit de sérénité optimiste que les autres. En effet, outre la difficulté constituée par les Portugais et les Français présents sur place, décidés et nombreux, la violence armée et organisée d’une grosse part des indigènes de ces pays était de nature à inquiéter : elle pouvait en effet conduire à la naissance de puissances politiques nouvelles, non seulement aptes à nourrir un courant migratoire, mais aussi capables d’hostilité. Dans cet ordre d’idées précisément, il est bon de rappeler que ce qu’on a appellé Guerre d’Algérie n’était d’aucune nouveauté sur le plan de l’histoire longue : depuis l’Antiquité et depuis la lutte entre Carthage et Rome, les peuples des rives nord et sud de la Méditerranée occidentale s’opposent périodiquement, sur l’une ou l’autre rive alternativement, en des conflits armés. Peut-être la période contemporaine y ajoutera-t-elle les heurts liés aux migrations : c’est sans doute ce que Houari Boumedienne voulait signifier dans son discours, devenu célèbre, de 1974 à l’ONU.

    En dernière analyse, il était donc préférable de ne pas se borner aux bénéfices immédiats d’une abdication. Mieux valait évaluer les conséquences à terme et essayer de sauvegarder les atouts disponibles. Ni la France ni le Portugal n’ont eu cette vision longue et tous deux ont cédé à la tentation du soulagement à court terme. La France en particulier, en n’exigeant pas en Algérie, alors que la situation militaire le lui permettait, l’application des Accords signés à Evian et en concédant une capitulation sans condition, s’est privée de ces sources futures d’influence et de ce point d’appui que pouvait lui apporter l’importante implantation locale de ses nationaux.

    ***

    Un deuxième aspect du sujet est tout aussi surprenant : c’est la résignation des populations européennes devant la marée migratoire qui menace de les submerger. Comment en est-on arrivé là ? L’idéologie favorable aux immigrés a eu un rôle majeur, son efficacité a été déterminante parce que, entre autres motifs, elle s’est présentée parée des plus hautes vertus morales. Ses thuriféraires en effet se sont emparés, en les adaptant à leur dessein, de quelques-unes des valeurs fondamentales du christianisme (désintéressement, amour du prochain, charité, universalisme…), les ont transposées dans le domaine de César et en ont tiré un instrument de combat politique qui s’exerce en faveur d’un accueil généreux et illimité des immigrés et qui, implicitement au moins, se prétend assez noble pour incarner le Bien.

    Cet instrument de combat a trouvé d’autres sources dans la philosophie des droits de l’homme, elle aussi adaptée aux besoins de la propagande immigrationniste et elle aussi source prétendue du Bien politique. A ce titre l’accent est mis sur l’unicité de l’espèce humaine, idée poussée jusqu’à la négation de l’existence de races et d’où peuvent être tirées plusieurs dispositions positives : interdiction de donner, en quelque domaine que ce soit, préférence aux nationaux ; création d’un délit de racisme ; impératif de non-discrimination ; impératif de non-domination, etc. La valeur « égalité » apparaît comme dérivant de l’idée d’unicité de l’espèce et elle exige la solidarité avec l’humanité en détresse.

    Dès lors, seuls présentés avec insistance et mauvaise foi comme particulièrement exposés aux misères du monde, systématiquement supposés victimes de la volonté dominatrice des Européens, forcés de quitter leurs foyers par la pauvreté, exilés et privés de ressources, les immigrés, tous les immigrés, doivent être accueillis comme des frères en humanité, et à ce titre aidés sans réticence à vivre dans le pays qu’ils ont choisi, au détriment même, si nécessaire, des autochtones. « Ce qui est bon pour l’Allemagne (…) c’est de montrer notre humanité », dit Mme Merkel…

    Quant à ceux qui font objection à une telle vision où ils ne voient que dangereuse utopie, qui protestent contre la « catastrophe » infligée aux nations européennes par l’immigration de masse, qui soutiennent que les préceptes évangéliques sont édictés pour les relations entre les hommes et pas pour le gouvernement des Etats, qui rappellent que Jésus lui-même a expressément fait le départ entre ces deux domaines, qui estiment que cette référence à Jésus l’emporte sur l’avis contraire du Saint Père, qui font valoir qu’un Etat se conduit avec sang-froid et non sous l’influence de l’émotivité, tous ces opposants sont dénoncés comme réactionnaires sinon comme hitlériens ou accusés de manquer égoïstement au devoir de solidarité avec des frères.

    Cette idéologie depuis plus de quarante-cinq ans a bénéficié de l’appui décisif du Système médiatique, unanime et lancinant à la façon d’une propagande totalitaire. On relèvera que ledit Sytème médiatique, presse et surtout télévision, est entièrement aux mains soit des pouvoirs publics, soit des grands intérêts économiques nationaux et internationaux. Or ces derniers sont, comme on sait, partisans de la mondialisation, de la suppression des frontières et sont favorables aux courants migratoires.

    Toutes ces considérations pourtant ne suffisent pas à expliquer l’aveuglement et le renoncement résigné des peuples européens face à cette installation submersive d’étrangers aux mœurs et aux croyances radicalement différentes des leurs. Il y a là un phénomène exceptionnel qui n’a probablement pas beaucoup d’autres précédents que celui de l’installation des Barbares dans l’Empire romain. Or il y a dans les deux cas un point commun qui pourrait être fondamental : le déclin démographique de l’Empire et celui de l’Europe d’aujourd’hui. On sait bien que le vieillissement d’une population affaiblit son dynamisme, sa combativité, sa faculté de se projeter à l’extérieur et qu’à l’inverse il la rend moins soucieuse de s’affirmer dans l’adversité, plus encline à se contenter de solutions d’attente, plus portée à compromettre dans l’espoir de gagner en tranquillité : l’actuelle idéologie, faite de renoncement habillé de noblesse, ne serait-elle pas la doctrine dont le corps social a besoin pour justifier à ses yeux sa propre abdication ?

    Faut-il pour autant conclure que la cause est désespérée ? Les dernières positions prises sur le sujet par la principale puissance économique d’Europe, à savoir l’Allemagne, s’exprimant par la voix de Mme Merkel, inciteraient en effet au découragement. Pourtant un événement nouveau vient de se produire qui est de nature à renverser le sens des événements. Le flot brusque et massif des « réfugiés » se pressant ces derniers temps aux portes orientales de l’Europe est en passe de réussir, par son ampleur spectaculaire et sa concentration sur quelques semaines, ce que n’avaient pu faire les arrivées d’immigés s’étalant et s’accumulant sur des dizaines d’années : une saine et instinctive réaction de défense est en train de se développer à travers l’Europe. En font témoignage les fermetures de frontières dans divers pays, l’attitude de la Grande-Bretagne, la solitude de Mme Merkel prêchant l’accueil illimité, les critiques dont elle est la cible en Allemagne, la suractivité ou en tout cas la surprésence médiatique des responsables politiques, la mise en cause de Schengen… On n’avait jamais rien vu de pareil depuis de longues, très longues années.

    En vérité, cette arrivée des « réfugiés » est capitale : mettant en lumière des réalités politiquement incorrectes, elle est de nature à saper l’influence délétère des médias et à renforcer encore l’efficacité de tous ceux qui œuvrent déjà en ce sens. Alors, avec une opinion publique retrouvant la vue, une politique lucide pourra enfin être menée en matière d’immigration.

    Pierre Milloz, 23/03/2016

    http://www.polemia.com/la-chute-de-leurope/

  • Chronique ordinaire du racisme anti-blanc

    Le racisme contre les personnes ayant le teint hâve, ça commence aussi par des mots.

    Si l’on peut considérer que le racisme est l’une des choses les plus abjectes qui soient, on devrait en toute logique applaudir à tout rompre les campagnes ayant pour dessein d’éradiquer le fléau. Depuis peu, les chaînes de télévision françaises font tourner en boucle des clips alarmistes et, pourtant, on se trouve en peine de valider les scénarios peu connectés avec le réel.

    Sans que cela ne surprenne, les chevaliers de la cause universaliste ont omis le racisme qui touche les Blancs, les white, les blancos, les babtous, comme si celui-ci n’existait pas, alors qu’il est probablement le seul en recrudescence dans nos pays où il ne fait parfois pas bon d’être, selon l’expression consacrée, « de souche ». La preuve par cette histoire tirée de faits réels, se déroulant en Belgique, mais qui aurait fort bien pu avoir lieu en France ou ailleurs dans l’Europe des Lumières.

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  • Le Grand Remplacement est aussi à l’œuvre à Lyon

    Le Grand Remplacement de la population de la France, une vue de l’esprit ? Un fantasme ? Un mythe ? Hélas pas. Le Grand Remplacement est une réalité. La preuve en images sur le marché forain Saint-Antoine-Célestins à Lyon.

    http://fr.novopress.info/