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immigration - Page 1174

  • Regard sur les banlieues : le basculement vers la question identitaire

    Source : The Conversation 
    « La question des “banlieues”, du récit social à la crise identitaire », du professeur François Dubet est un texte intéressant à plus d’un titre. Il pose un certain nombre de constats, comme la montée de l’islamisme comme marqueur identitaire des banlieues, mais aussi le changement de regard qui est porté sur ses populations. D’un problème social, la question des banlieues est devenu identitaire et a grandement contribué à mettre l’identité nationale au cœur du débat social et politique. Bien qu’il doive être nuancé sur plusieurs points, il mérite le détour pour son approche globalement honnête de la question… à la différence des outrances d’un Thomas Guenolé que nous évoquions hier.

    […]
    En fait, tout se passe comme si ce récit « social » du problème des banlieues ne fonctionnait plus, comme s’il fallait désormais raisonner en termes d’identité, de culture et de religion, bien plus qu’en termes de catégories et de conditions sociales. Le regard porté sur les banlieues, avec tous les stigmates et les discriminations qu’il engendre, est le symptôme d’une mutation qui concerne moins les banlieues elles-mêmes que la société dont elles font partie.

    Les jeunes des banlieues étaient d’abord perçus comme les victimes d’une crise économique et comme une « classe dangereuse » trouvant dans la délinquance et la violence des substituts à l’emploi dont ils étaient privés. Aujourd’hui, cette image est remplacée par celle de l’Islam, non pas comme revendication d’un droit à une identité religieuse dans une société laïque, mais comme une menace contre l’identité nationale identifiée à une laïcité dont l’extrême droite devient la championne contre toute sa tradition politique. Ce basculement d’un problème social vers un problème national identitaire a fini par s’imposer.
    […]
    Bien sûr, tous les citoyens français ne pensent pas ainsi, mais le cœur du débat public est devenu celui de l’identité nationale. La gauche n’est plus sur son terrain, celui des problèmes sociaux, et les banlieues deviennent l’enjeu d’une crise qui les déborde de toute part. Symptômes d’une crise économique, les banlieues seraient devenues le symptôme d’une crise de la nation. Dès lors, le rejet, les discriminations et les replis identitaires ont de beaux jours devant eux. un problème national identitaire a fini par s’imposer.

    http://fr.novopress.info/194331/regard-les-banlieues-basculement-vers-question-identitaire/

  • Des réactions européennes face à l’immigration-submersion ?

     Au cours des mois passés on a pu croire, à lire et à entendre les médias de propagande, que la masse de la population européenne était favorable à l’ouverture des frontières et à l’accueil sans restriction de réfugiés dont pourtant une grande partie est constituée de migrants économiques africains. Apparemment ce n’est plus le cas et il apparaît que les nations et les peuples européens prennent conscience de ce qui se passe et réagissent.

    C’est le cas en Pologne où la droite anti-immigrationniste a conquis la majorité absolue aux élections législatives avec un programme d’immigration zéro. Aussi bien en Autriche qu’en Suisse les partis nationaux et hostiles à l’invasion migratoire progressent dans les diverses élections. En Autriche, en Suède ou en Allemagne des mesures restrictives sont prises comme l’érection d’une barrière à la frontière de la Slovénie.

    Face à l’immigration-submersion et au désordre qu’elle entraîne dans la plus grande partie de l’Europe on n’avait noté jusqu’à ces jours-ci que la lâche complaisance des grands gouvernements européens et de l’Union européenne menée par le fraudeur fiscal international Juncker.

    Il est loisible de constater que, de manière très récente, des nations européennes relèvent la tête, soit grâce à des votes populaires, soit par des restrictions au déferlement actuel.

    Pologne : Le vote conservateur et anti-immigration

    La Pologne est un très grand pays, non par sa surface, son poids économique ou sa place internationale mais par son histoire faite de résistance aux oppressions et de résilience face aux malheurs, aux désastres militaires et à toutes les entreprises de destruction de cette nation. Les Polonais sont les détenteurs d’une grande culture de l’Europe, mais surtout ils sont fous, fous de courage. Leurs vertus et leur foi catholique ont grandement pesé dans la défaite du communisme dont Jean Paul II, évêque de Cracovie, et Lech Walesa ont été les grands artisans avec Soljenitsyne et Ronald Reagan. Vont-ils prendre une part aussi importante dans la résistance contre la tyrannie mondialiste qui s’est abattue sur l’Europe et l’invasion migratoire ?

    En tout cas les élections qui se sont déroulées en Pologne ce week-end semblent le confirmer.

    Le parti conservateur eurosceptique, anti-immigration et pro-américain Droit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski a obtenu la majorité absolue aux élections législatives polonaises avec 40% des voix et une majorité estimée de 240 sièges sur 460. Le parti libéral au pouvoir, qui avait accepté de faire des compromis sur les quotas imposés par l’Union européenne, est écrasé. La gauche est éliminée pour la première fois depuis la chute du régime communiste en 1989, ce qui ne peut que nous réjouir et nous faire envier les Polonais. J’ai pris une bonne résolution : j’irai brûler un cierge à la Vierge de Czestochowa.

    Il est intéressant de présenter les points du programme de Droit et Justice susceptibles de nous intéresser :

    -Immigration zéro concernant les musulmans clandestins.

    –La Pologne est candidate à la monnaie unique sous l’impulsion de l’actuel président polonais du Conseil européen Donald Tusk. Le nouveau président Andrzej Duda a exclu toute adhésion à la zone euro sous son mandat présidentiel. Les pouvoirs que confère la constitution polonaise ne permettent pas au président de s’opposer à l’adhésion. C’est l’une des raisons de l’extension des pouvoirs du président incluse dans le programme de Droit et Justice. Cela montre la nécessité de modifier les règles de droit si un pays veut recouvrer sa souveraineté.

    –Suppression du modèle commun d’éducation de l’Union pour le cursus scolaire. Libre choix des parents de mettre ou non leurs enfants à l’école à 6 ans ou à 7 ans. La religion devrait pouvoir être une matière du bac.

    -Pour ce qui concerne la politique économique le programme du PiS souhaite réindustrialiser et repoloniser l’industrie : taxation des supermarchés et des banques avec une préférence nationale, pour redynamiser les petites entreprises. Taxation des institutions financières et renationalisation de certaines banques. Contrôle renforcé sur les entreprises partiellement publiques. Le PiS envisage une baisse de l’impôt sur les sociétés de 19 à 15%.

    –Le PiS souhaite protéger strictement les propriétés polonaises, notamment agricoles, contre les achats par les étrangers comme la Chine, le Qatar, l’Arabie Saoudite en France.

    –Refus de tout transfert de souveraineté supplémentaire à Bruxelles.

    En revanche le PiS va coller encore plus aux USA dans son aversion à l’égard de la Russie. Il souhaite renforcer son appartenance à l’OTAN et la présence de troupes américaines sur le sol polonais et, selon Médias-Presse–Infos, assumer complètement sa soumission à l’ordre mondial américain en matière de défense.

    Suisse : La droite anti-immigration a remporté les élections législatives

    Le parti de droite suisse, l’Union démocratique du centre (UDC), résolument anti-immigration et anti-Union européenne, a enregistré aux élections au Conseil national du 18 octobre dernier une progression qui la conforte comme le premier parti de la Confédération helvétique.

    L’UDC gagne 11 élus, avec au total 65 représentants sur les 200 du Conseil national. Elle fait mieux que son meilleur score en 2007. Dans la chambre sortante élue en 2011, l’UDC occupait 54 sièges.

    Ce virage à droite se fait au détriment des petits partis du centre et des deux principales formations écologistes qui perdraient au total 11 sièges.

    L’UDC a choisi comme slogan « Rester libres ». En février 2014, ce parti avait marqué avec le succès de son référendum contre « l’immigration de masse », pour imposer des quotas aux ressortissants de l’UE de plus en plus nombreux à venir travailler en Suisse.

    Alors que la Suisse est pour le moment relativement épargnée par la vague de migrants arrivant en Europe, un sondage a révélé que pour près d’un Suisse sur deux (48%) les questions de l’asile et de l’immigration constituent la priorité.

    Suède : La Suède durcit sa législation sur l’immigration

    Alors que la Suède a toujours été en pointe en matière d’accueil de migrants, les autorités ont engagé un durcissement de la législation sur l’immigration.

    Avec près de 2000 arrivants par jour, la Suède, pays de près de 10 millions d’habitants, fait face à un afflux de réfugiés qu’elle a du mal à gérer. Les prévisions chiffrées de l’Office suédois de l’immigration tablent sur une arrivée de 190.000 personnes pour l’année 2015, soit l’équivalent de ce que serait pour la France l’arrivée de 1.200.000 personnes.

    Les autorités ont donc pris des mesures visant à rendre leur pays moins attractif pour les réfugiés.

    La Suède prévoit en particulier de mettre en place un permis de séjour temporaire de trois ans au lieu du permis permanent actuellement en vigueur. Cette mesure ne concerne toutefois pas les familles avec enfants.

    Cette décision représente un signal fort qui se veut limitatif pour les réfugiés. Selon Le Monde : « Il incarne aussi une sorte d’appel à l’aide pour le reste de l’Europe avertissant ainsi que la Suède n’est plus en mesure de gérer correctement l’accueil des migrants ».

    Clairement les limites des possibilités d’accueil de ce pays généreux, trop peut-être lorsque l’on pense aux dérives sécuritaires qu’il connaît, sont atteintes à un point tel que le manque crucial de centres d’hébergement contraint déjà certaines communes à installer les migrants sous des tentes.

    Par ailleurs, selon RTS, la Suède connaît une vague d’incendies de centres d’accueil pour réfugiés. Depuis le 1er janvier, une quinzaine de sinistres ont détruit ou endommagé des centres d’accueil et des appartements dans lesquels vivent des migrants. Dans une dizaine de cas l’origine est volontaire, signe de la résistance et du rejet des demandeurs d’asile par une partie des Suédois.

    Ainsi la Suède, pays plutôt calme d’habitude, connaît aujourd’hui surcharge migratoire et protestation violente.

    Allemagne : En Allemagne, la protestation devient véhémente avec PEGIDA et le gouvernement légifère dans l’urgence

    Selon Médias-Presse-Infos, environ 15000 partisans de PEGIDA, à la pointe du mécontentement contre l’afflux de réfugiés en Allemagne, ont une nouvelle fois manifesté à Dresde le 26 octobre 2015. La semaine précédente, à l’occasion du premier anniversaire de la fondation de ce mouvement, ils étaient plus de 20.000.

    Il convient de souligner que les commentaires journalistiques ont stigmatisé les grandes croix lumineuses qui ont éclairé l’immense cortège comme symboles d’une Allemagne chrétienne qui rejette l’invasion musulmane. Quel symbole ! Ainsi le gouvernement allemand doit compter avec une opinion allemande de plus en plus inquiète et qui réclame désormais majoritairement davantage de fermeté aux frontières.

    Dans l’urgence, l’Allemagne a mis en application, dès le samedi 24 octobre, une loi durcissant les conditions du droit d’asile :

    -La loi prive les ressortissants de trois pays des Balkans  (Albanie, Montenegro et Kosovo), désormais considérés comme « sûrs », du droit d’asile en Allemagne.

    -De nombreuses prestations en argent liquide pour les demandeurs d’asile seront remplacées par des allocations en nature afin de rendre l’arrivée en Allemagne moins attractive pour les migrants.

    -Enfin, l’Allemagne annonce que les procédures d’expulsion pour les demandeurs déboutés seront accélérées.

    Autriche : Percée de la droite anti-immigrationniste dans une élection régionale et construction d’une barrière

    Le FPÖ (Parti autrichien de la liberté) a réalisé une percée dans une élection régionale en Haute-Autriche le dimanche 27 septembre. Il obtient environ 30% des voix, doublant son score du scrutin précédent sur fond de crainte face à la crise migratoire. Les chrétiens-démocrates (ÖVP) conservent leur première place, avec 36% des suffrages, mais accusent une perte de plus de 10 points.

    A Vienne, le 11 octobre, la liste de la droite anti-immigrationniste a recueilli 32% des voix, en progression de plus de six points, derrière le maire sortant social-démocrate dont le parti s’est adjugé 39% des suffrages mais qui perd presque cinq points par rapport à la dernière élection, en 2010.

    L’Autriche voit quotidiennement l’arrivée sur son sol de milliers de migrants originaires du Moyen-Orient, dont la plupart continuent leur route vers l’Allemagne ou les pays du nord de l’Europe. C’est pourquoi elle prend des dispositions face à la crise des migrants.

    La ministre de l’Intérieur autrichienne a annoncé ce mercredi 28 octobre que son pays s’apprête à construire une barrière à sa frontière avec la Slovénie afin de contrôler le flux de migrants. Selon elle, « Ces dernières semaines des groupes de migrants se sont montrés plus impatients, agressifs et émotifs » et « il s’agit de prendre toutes les précautions ».

    Conclusion

    Au cours des mois passés on a pu croire, à lire et à entendre les médias de propagande, que la masse de la population européenne, dans des élans de générosité béate, plaidait pour l’ouverture des frontières et l’accueil sans restriction de réfugiés dont pourtant une grande partie est constituée de migrants économiques africains. Apparemment ce n’est plus le cas et il apparaît que les nations et les peuples européens prennent conscience de ce qui se passe et réagissent.

    Ces événements très récents constitueraient-ils le début d’un retournement ? Ce n’est pas encore certain. Il n’en demeure pas moins que ce qui s’est passé apparaît très important et mérite d’en connaître les suites et les conséquences.

    André Posokhow, Consultant pour Polémia, 28/10/2015

    http://www.polemia.com/des-reactions-europeennes-face-a-limmigration-submersion/

  • Entretien avec les auteurs du livre «L’islam dévoilé»

    Source : Poste de Veille
    Un entretien particulièrement clair et bien argumenté sur l’islam, donné à nos confrères canadiens de Poste de Veille. A lire d’urgence !

    Les auteurs du livre “L’islam dévoilé”, Claude Simard* et Jérôme Blanchet-Gravel*, ont bien voulu répondre aux questions de Rachid Bandou. Entretien sans langue de bois.

    Rachid Bandou : Quelles sont les raisons qui ont motivé votre décision d’écrire sur l’islam et non sur une autre religion ?
    Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Nous nous intéressons depuis plusieurs années au phénomène religieux et à la question corollaire de la laïcité. L’un de nous, Jérôme Blanchet-Gravel, a d’ailleurs entrepris des études de doctorat en sciences des religions. Le religieux est une dimension qui a marqué et qui marque encore les sociétés humaines. Bien que l’Occident se soit sécularisé à partir du XVIIIe siècle, les schèmes de la pensée religieuse influencent encore les idéologies qui y ont cours, même celles qui se veulent les plus progressistes, comme le montre le dernier livre de Jérôme Le retour du bon sauvage : la matrice religieuse de l’écologisme, qui vient d’être publié aux éditions du Boréal.

    Nous nous sommes particulièrement intéressés à l’islam, en raison de sa place et de son rôle prépondérants dans l’actualité nationale et internationale. Une bonne partie des grandes questions qui agitent aujourd’hui le monde sont liées à l’islam en tant que système politico-religieux. Pensons seulement à la crise du Moyen-Orient, à l’insoluble conflit israélo-palestinien, aux suites du Printemps arabe, aux problèmes d’intégration des immigrants musulmans en Europe et en Amérique du Nord, au terrorisme islamiste, etc.

    Si nous avons voulu écrire un livre sur l’islam, c’est surtout pour aider nos concitoyens à mieux comprendre les enjeux actuels que posent la doctrine et les pratiques islamiques. Les Québécois, comme les autres Occidentaux, ne connaissent guère la religion musulmane, et malheureusement les médias ne leur permettent pas d’acquérir des connaissances exactes sur cette religion. Nous avons voulu en quelque sorte combler ce vide.

    Rachid Bandou : Pourquoi l’Islam dévoilé ? Est-ce parce que les tenants et les promoteurs de cette religion ne veulent pas, pour des raisons données, dévoiler sa véritable nature mais que vous vous voulez faire connaitre au grand public ?
    Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Le titre de notre ouvrage nous a été fourni par notre éditeur lui-même, Karim Akouche. Nous l’avons tout de suite adopté parce qu’il traduit bien notre intention, celle de dévoiler au grand public la véritable nature de l’islam.

    L’islam est ambivalent et plein de contradictions. Bien des promoteurs de cette religion comme Tariq Ramadan exploitent cette ambivalence en présentant la religion musulmane seulement de façon positive et en taisant sciemment ses aspects sombres, afin notamment de la faire accepter par les Occidentaux, qui, comme il vient d’être dit, sont particulièrement vulnérables et crédules à cause de leur ignorance face à l’islam. Les défenseurs de l’islam iront jusqu’à mentir ou à diffuser des demi-vérités pour promouvoir leur religion, en conformité avec la règle coranique de la taqiya. Par exemple, Tariq Ramadan ne cesse de répéter dans les médias européens où il est souvent invité que, selon le Coran, le djihad est avant tout une quête spirituelle, une lutte sur soi en vue d’atteindre une vie plus vertueuse, alors que c’est totalement faux, puisque le Coran décrit avant tout le djihad comme une guerre sainte à mener contre les infidèles. Tariq Ramadan avance tout aussi effrontément que, selon les préceptes de l’islam, le djihad guerrier doit être mené uniquement à des fins défensives, jamais à des fins offensives, ce qui est encore totalement faux puisque l’histoire montre que l’islam s’est répandu dans le monde principalement au fil de l’épée.

    Nous sommes donc convaincus qu’il convient de rétablir les faits et de dénoncer les dérives réelles de l’islam.

    Rachid Bandou : On parle également d’un islam à deux visages. Celui de la Mecque décrit par les uns comme une religion qui prône la tolérance, la cohabitation et la paix et celui de Médine qui prêche tout le contraire. Est-ce qu’on retrouve ces deux faces dans votre livre ?
    Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Nous n’avons pas insisté sur le côté supposément bienveillant de l’islam. Nous avons plutôt fait une critique en règle de cette religion en insistant sur son côté malsain, imprégné d’intolérance et d’agressivité.
    Dans la partie qui analyse le Coran, nous introduisons évidemment la distinction entre les sourates mecquoises, plus modérées, et les sourates médinoises, franchement violentes et sectaires. Nous rappelons à ce propos la règle de l’abrogation, qui accorde préséance aux versets plus tardifs sur les versets antérieurs, ce qui nous amène à faire comprendre que les versets mecquois, plus anciens, sont le plus souvent annulés par les versets médinois, et qu’en conséquence le message coranique relève avant tout de l’esprit médinois, c’est-à-dire de l’époque où Mahomet a délaissé la prédication spirituelle pour devenir un chef militaire cherchant à imposer sa religion par le cimeterre.

    Rachid Bandou : Dans l’histoire de toutes les religions et croyances de la planète c’est toujours le visible, incarné par le fidèle, qui offre ses prières à l’invisible incarné par le divin. Directement ou à travers un symbole qui représente ce dernier. Sauf dans l’islam où c’est plutôt Dieu l’invisible, que personne n’a jamais vu, qui s’agenouille pour prier sa créature la plus préférée qu’est son prophète Mahomet. D’ailleurs, la phrase « Salla Allahou aalayhi wa sallem », qui accompagne le nom du Prophète et qui signifie en arabe que c’est ce dernier qui offre ses prières à Mahomet, le montre clairement. Mahomet est-il plus important qu’Allah ? Pourquoi mentir sur le véritable sens de l’invocation qu’on traduit à tort par « Que le Salut soit sur Lui» ? Pourquoi cette ruse : un discours qui respecte la raison, conçu pour les lecteurs occidentaux, et un autre qui la défie en divinisant le prophète, conçu pour les fidèles du monde musulman ?
    Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Les musulmans se livrent effectivement à une forme d’idolâtrie à l’égard de leur prophète. Le premier chapitre de notre livre résume la vie et la personnalité du fondateur de l’islam, et met en évidence le poids considérable qu’accordent les musulmans au personnage de Mahomet.

    Il est clair que, dans la religion musulmane, Mahomet a autant sinon plus d’importance qu’Allah. S’attaquer à ce personnage sacré est même passible de la peine de mort ! Les adeptes de l’islam, sans le déclarer officiellement, voient Mahomet comme les chrétiens voient Jésus, c’est-à-dire comme un homme qui transcende l’humanité et accède à la divinité (il serait d’ailleurs monté au ciel de son vivant et aurait discuté avec Allah lui-même). Mais leur monothéisme strict (« Il n’y a de divinité qu’Allah », stipule impérativement la chahada) les empêche, non seulement face aux occidentaux mais aussi face à eux-mêmes, d’avouer qu’ils ont divinisé le personnage de Mahomet. C’est là une des autres grandes contradictions de l’islam que les adeptes de cette religion s’efforcent de tenir tacite.

    Rachid Bandou : L’écrivaine de confession musulmane Irshad Manjy dit dans son livre Musulmane mais libre que la plupart des musulmans de la planète ne comprennent pas ce qu’ils disent lorsqu’ils récitent les versets coraniques car descendants de peuples non arabes, non musulmans mais arabisés et islamisés au sabre par les conquérants mahométans au fil des siècles comme par exemple la majorité des peuples nord-africains qui sont d’origine berbère. Qu’en pensez-vous ?
    Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Nous souscrivons à cette analyse. Dans notre livre, nous rappelons que la très grande majorité des musulmans ne sont ni de culture ni de langue arabe. L’arabe est la langue liturgique de l’islam comme le latin l’était pour les catholiques jusqu’à Vatican II. De même que les catholiques ne comprenaient pas les prières qu’ils récitaient en latin, de même l’ensemble des musulmans ne comprennent pas les versets du Coran ni les hadiths de la Sunna (qui sont d’une lecture encore plus complexe en raison de la règle de l’authenticité des garants). En fait, on observe dans l’islam, comme dans les autres religions, que la foi des fidèles est affaire de croyances naïves qui s’imposent sous la force du conformisme ambiant. Les musulmans répètent ce que l’on dit de répéter. La liberté de pensée n’existe pas chez bon nombre d’entre eux.

    Rachid Bandou : Vous avez, dans votre livre, cité en exergue Ferhat Mehenni, auteur et actuel président du Gouvernement provisoire kabyle, qui disait que « l’islam c’est l’intégrisme au repos, et l’intégrisme c’est l’Islam en action. » Est-ce que le message que vous voulez transmettre au public à travers votre livre calque sur ces propos ?
    Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Oui, cette phrase de Ferhat Mehenni résume bien l’essentiel du message que nous voulons transmettre à nos lecteurs. C’est une curieuse coïncidence que vous nous amenez à relever de constater que la phrase que nous avons mise en exergue de notre livre vient d’un kabyle militant qui lutte en tant qu’artiste et homme politique contre l’impérialisme arabo-musulman et que notre livre a été édité également par un écrivain kabyle, notre ami Karim Akouche, qui défend avec conviction et courage son peuple et sa culture d’origine.

    L’islam contient, dans ses fondements mêmes, dans son histoire, dans ses mythes, tous les germes de la violence qui déferle actuellement sur le monde entier, et particulièrement dans l’espace musulman. Ses archétypes renvoient à une religion fondamentaliste sectaire qui entend s’imposer à l’ensemble de l’humanité, par la force si nécessaire. Son dieu Allah est présenté par le Coran comme un être vengeur qui désire soumettre l’humanité à sa loi par la peur et la menace incessante de châtiments aussi bien ici-bas que dans l’au-delà. Son fondateur Mahomet est décrit par la tradition musulmane comme un farouche guerrier qui n’hésite pas à piller et à massacrer au nom de la parole supposément infaillible et éternelle d’Allah. Depuis le XIIe siècle, on pourrait même dire depuis son origine au VIIe siècle, l’islam s’est figé dans l’immobilisme et l’absolutisme idéologiques. De leur côté, les musulmans pratiquants partagent une foi de charbonnier qui les aveugle. Ce qui est tragique dans leur cas, c’est que l’enracinement dans leur religion est si fort qu’ils ont tendance à sombrer rapidement dans le fanatisme. On pourrait dire qu’ils sont encore dans l’état d’esprit où les chrétiens se trouvaient lorsqu’ils s’entretuaient en Europe durant les guerres de religion du XVIe siècle.

    Rachid Bandou : Lors de la dernière campagne électorale fédérale et pour des raisons bassement électoralistes nous avions vu des leaders politiques, tels Justin Trudeau et Thomas Mulcair, faire campagne dans des mosquées montréalaises, voire même côtoyer des dirigeants d’organisations religieuses pourtant identifiées comme étant des satellites de l’islamisme international. Ne pensez-vous pas que les islamistes se servent de ces politiciens victimes du syndrome de l’angélisme pour défier les valeurs de notre société en faisant ici même au Québec ce qu’aucun leader religieux non musulman n’oserait faire dans son lieu de culte ?
    Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Nous déplorons comme vous l’angélisme de la plupart de nos politiciens et aussi de nos journalistes, d’ici comme d’ailleurs, qui se veulent si ouverts à la différence culturelle qu’ils en arrivent à cautionner tous les excès des autres cultures et à déconsidérer, voire à mettre en péril, leur propre culture ainsi que la sécurité et la liberté de leurs propres concitoyens. Malheureusement cette bien-pensance liberticide et suicidaire continuera au Canada à servir l’islamisme avec l’arrivée au pouvoir d’un adepte du multiculturalisme, Justin Trudeau.

    Rachid Bandou : Dans votre ouvrage, vous traitez non seulement de l’islam mais également de la question multiculturaliste. Quel est le lien entre ces deux idéologies ? Leur connivence est-elle une menace pour la démocratie ?
    Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Le multiculturalisme est sans doute le principal moyen dont se sert l’islamisme pour avancer dans les sociétés occidentales. Cette idéologie politique, qui domine actuellement dans les pays occidentaux dont le nôtre, conçoit un pays comme la juxtaposition de différentes cultures ayant toutes le même statut et jouissant toutes des mêmes protections de l’État. Ce différentialisme exacerbe le pluralisme ethnoculturel et ethnoreligieux au point de favoriser le communautarisme et le repli identitaire en acceptant toutes les réclamations des diverses communautés immigrantes, dont spécialement celles de la communauté musulmane, qui est sans doute la plus revendicatrice. On en arrive même à cautionner officiellement des pratiques tout à fait contraires aux valeurs défendues depuis longtemps dans les sociétés d’accueil. L’acceptation du voile islamique en est l’exemple emblématique : symbole on ne peut plus misogyne, il est pourtant cautionné par la plupart des politiciens des grands partis canadiens, et même par des féministes supposément affirmées… Voilà le monde dans lequel nous évoluons aujourd’hui : un monde à l’envers, aveuglément libéral, dans lequel s’infiltre aisément et s’impose sournoisement l’islam !

     

    *Claude Simard est professeur retraité de l’Université Laval. Jérôme Blanchet-Gravel est candidat au doctorat en science des religions à l’Université Laval.

    http://fr.novopress.info/194419/entretien-les-auteurs-du-livre-lislam-devoile/#more-194419

  • Banlieues: Guénolé, le mystificateur ridicule

    Les 10 ans des émeutes de 2005 sont l’occasion de sortir études sociologiques et autres essais sur le phénomène des banlieues. Celui de Thomas Guénolé frappe particulièrement fort. « Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? » explique benoîtement que de la délinquance à l’islamisation, de la fraude sociale au trafic de drogue, tout est faux, tout est fantasmé, « Un monstre créé pour effrayer le bourgeois ». À ce niveau, il vaut mieux en rire.

    La Tribune de Genève a complaisamment interviewé Thomas Guénolé à propos de son dernier ouvrage « Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? ». Poussant à son paroxysme l’argumentaire sur le « sentiment d’insécurité » qui ne serait pas réel, le « politologue » étale une thèse qui prêterait à rire si elle n’était prise au sérieux et relayée par une partie des médias officiels : le « jeune de banlieue » est une mystification, conçue (par qui ? on ne sait) pour faire peur.

    Le cliché véhiculé dans notre société sur le monstrueux jeune-de-banlieue demeure le même. C’est un jeune grand gaillard noir ou arabe, musclé, sauvage, qui va violer votre femme, brûler votre voiture, voler votre bien, vendre de la drogue à vos fils, et partir faire le djihad – après avoir fraudé les aides sociales et pillé un petit commerce.

    Il tire la corde de son argumentaire jusqu’à la rupture, expliquant que le cliché est né de la généralisation abusive de quelques cas à toute une population, ne se rendant même pas compte qu’il applique le même raisonnement à l’inverse, faisant de tous les jeunes de banlieue de braves petits, victimes de «balianophobie» et de discriminations policières « sur fond de contrôle au faciès » et d’apartheid social

    Manuel Valls a eu raison de parler d’un apartheid en France. Il y a effectivement dans notre pays un système complet de ségrégation économique, sociale, éducative et culturelle, qui enferme les jeunes de banlieue tout en bas de la pyramide sociale française ; tout particulièrement quand ils n’ont pas la peau blanche.

    Si les difficultés d’intégration sociale et dans le monde du travail sont incontestables pour les chéris de Guénolé, que dire de leur propre responsabilité dans ces difficultés ? Que dire aussi de celle des populations de souche, assimilées à ces mêmes « croque-mitaines » et qui de plus subissent leur délinquance au quotidien, le racisme anti-blanc, les avanies réservées aux non – musulmans ?

    Rien, nique, bernique, Guénolé n’en a cure, trop occupé à « déconstruire les stéréotypes », bref, à nier le réel, à le tordre pour qu’il colle à son idéologie. L’exercice est tellement caricatural qu’il en devient absurde.

    guenoleAlors qu’il se targue de s’être « fondé sur des enquêtes de terrain et sur les analyses scientifiques » pour écrire son ouvrage, a-t-il seulement consulté les statistiques de la délinquance du ministère de l’Intérieur ou celle des constructions de mosquées ?
    Ce qui est sûr, c’est qu’avec de tels arguments, Guénolé se garde une place au chaud dans tous les médias de propagande, toujours friands de chiens de garde de l’idéologie dominante qui ne craignent ni l’excès, ni la caricature.

    Charles Dewotine

    http://fr.novopress.info/

  • Nice: un imam porte plainte contre Marion Maréchal-Le Pen

    Un imam n’aime pas se faire traiter d’islamiste par le FN, s’affirmant au contraire à la pointe du combat contre l’islam radical. Pourtant, il a reçu dans sa mosquée des Frères musulmans. Bévue du FN ou Taqiya ?

    Qualifié « d’islamiste » dans un tract électoral du FN, l’imam Abdelkader Sadouni du quartier populaire des Moulins de Nice n’a pas apprécié
    « C’est très grave, estime Abdelkader Sadouni, car ce terme renvoie à tous les courants terroristes du Moyen-Orient. On n’a pas le droit d’utiliser ce terme contre une personne qui, au contraire, est à l’avant-garde, depuis plus de dix ans, du combat contre le radicalisme. Si des gens comme moi sont attaqués, vers qui vont-ils se retourner ? »
    Il a donc déposé une plainte en diffamation contre Marion Maréchal Le Pen et compte lance une action devant le juge des référés pour faire suspendre la diffusion du tract.

    Le candidat tête de liste FN dans les Alpes-Maritimes Olivier Bettati, de son côté, affirme que le religieux a « invité dans sa mosquée, en conférence, M. Hani Ramadan, petit-fils du fondateur des Frères musulmans, qui a publié en 2002 une tribune dans Le Monde justifiant la lapidation des femmes ». L’imam reconnaît avoir invité Hani Ramadan, frère de Tariq Ramadan, mais réaffirme ses prises de position contre la lapidation.

    Les équipes frontistes sont-elles allées un peu vite en besogne en pointant du doigt cet imam ou ce dernier pratique-il la Taqiya, ce mensonge ou double langage licite dans l’islam pour protéger sa foi ?

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  • Le président du Bundestag se rebiffe contre le traité transatlantique

    Source : Boulevard Voltaire

    Norbert Lammert menace de dire NON au traité et fait les gros titres de toute la presse outre-Rhin.

    Lorsque nous n’entendons plus parler du traité transatlantique en France (TAFTA), sauf par la présidente du FN et par Jean-Luc Mélenchon, pas très relayés par les médias, il faut bien le dire, en Allemagne, il en va tout autrement. C’est la nouvelle du jour ! Le président du Bundestag, Norbert Lammert, menace de dire NON au traité et fait les gros titres de toute la presse outre-Rhin. Tout cela parce qu’une délégation de parlementaires allemands avait récemment exigé, à l’ambassade américaine de Berlin, de consulter les documents des négociations. Ce qui leur a été refusé !
    Pour le lecteur français, je souligne que Norbert Lammert est le numéro deux de l’État allemand.

    Depuis plus de deux ans, l’Union européenne et les États-Unis d’Amérique négocient presque en catimini le nouveau traité transatlantique. La Commission européenne met à disposition beaucoup de documents, mais les détails sont réservés uniquement à quelques privilégiés. Norbert Lammert, le président du Bundestag, a désormais soumis sa décision à plus de transparence dans les négociations. « Il est hors de question que le Bundestag ratifie un contrat commercial entre l’Union européenne et les États-Unis, pour lequel il n’aura pu accompagner ou influencer les options », a déclaré le politicien CDU.

    Lammert serait tombé d’accord avec Juncker pour que les documents de négociation, en particulier leurs résultats, soient soumis à tous les États membres, à leurs gouvernements, mais aussi à leurs Parlements. « Et je serai intransigeant », a lancé le président du Bundestag. La France semble absente de ces revendications justifiées. Avec le ministre des Finances, Sigmar Gabriel (SPD), Norbert Lammert estime que l’actuel accès limité, au sein des ambassades américaines, est indiscutable, aussi bien au gouvernement qu’au Parlement.

    Les négociations sur le traité transatlantique ont commencé en juillet 2013. Cette création d’une zone de libre-échange doit servir au développement économique entre les deux côtés de l’Atlantique, qui verrait l’abolition des douanes et autres obstacles au commerce. Des esprits critiques craignent néanmoins une érosion des droits sociaux, environnementaux, des consommateurs et, par-delà, un affaiblissement des institutions démocratiques. 250.000 personnes avaient manifesté à Berlin le 10 octobre dernier contre ce traité controversé.

    Dernièrement, c’est la chancelière Angela Merkel qui avait promu le traité auprès du syndicat IG Metall. Notons que, sur cette question, comme sur celle de l’immigration massive, Merkel est en total décalage avec son peuple qui vient de se réveiller devant la folie migratoire de leur dirigeante. Elle semble de plus en plus isolée, qui menace aujourd’hui de faire capoter l’union entre la CDU et la CSU.

    Hildegard von Hessen am Rhein

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  • Conférence de Scipion de Salm sur « La grande invasion en cours de l’Europe » à Dijon.

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  • Le glas de Schengen

    EUROPE (Présent 8473)

    « Jamais je n’aurais imaginé assister à un tel spectacle », a soupiré Jean-Claude Junker, président de la Commission européenne. Ce « spectacle » ce sont ces murs qui se construisent, ces barbelés qui se hérissent où vont l’être, ce sont ces invectives entre pays voisins, frères hier, les accusations des uns, les menaces des autres : bienvenue dans l’espace Schengen.

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    Avant, des douaniers bon enfant gardaient les frontières des États européens, aujourd’hui, ce sont des policiers, des militaires en tenue de combat. Et devant ce « spectacle », celui des « réfugiés », hommes, femmes et enfants qui piétinent dans la boue et le froid, meurent parfois, la Commission européenne confesse son impuissance, dépassée, submergée, essayant régulièrement, mais en vain de reprendre le contrôle de la situation. Elle admoneste ses membres, menaçant de représailles financières ceux qui résistent comme ils peuvent à l’invasion. Laquelle va s’amplifier dans les semaines qui viennent, on prévoit, au bas mot, 100 000 Syriens de plus en route vers l’Europe, à cause des frappes russes.

    À l’évidence, la « libre circulation des personnes » a vécu, l’espace Schengen est une coquille qui se vide chaque jour davantage. La question est de savoir si l’on va organiser le repli en bon ordre ou si on va jusqu’au bout de ce processus de décomposition qui s’achèvera dans le chaos et la ruine. Car tout cela coûte très cher, Bruxelles a autorisé les pays membres à déroger au pacte de stabilité pour faire face aux dépenses occasionnées par l’accueil des « réfugiés ». En France, un amendement discret au budget 2016 a prévu 100 millions d’euros à cette fin.

    Quel est le premier gouvernement qui aura le courage de dénoncer les accords de Schengen avant qu’ils ne se désagrègent d’eux-mêmes complètement dans la confusion et la panique ? Si Angela Merkel, par son inconscience, sa « générosité » dont ni son pays ni l’Europe n’ont les moyens, est à l’origine de la crise actuelle, le mal vient de plus loin.
    À l’origine, en 1985, ces accords visent seulement à étendre à la France et l’Allemagne la libre circulation qui existe déjà entre les pays du Benelux.

    Cinq pays, homogènes économiquement et socialement, c’était raisonnable. Puis, les unes après les autres, la plupart des nations de l’Union s’y sont agrégées. À la chute de l’empire soviétique, les États libérés de sa tutelle ont peu à peu été intégrés à cet espace, mais ils n’avaient pas le choix : c’était une condition pour adhérer à l’Union. Bruxelles les a donc admis à tour de bras croyant, naïvement, que l’Europe « libérée » des frontières allait être plus prospère.

    Mais la faute la plus grave, ce fut le traité d’Amsterdam en 1997 qui a étendu aux étrangers, « quelle que soit leur nationalité », la libre circulation. Jusque-là chaque pays conservait les « migrants » qu’il accueillait, depuis ils peuvent aller où ils veulent. Ils se bousculent aujourd’hui pour se rendre en Allemagne. Alors que sonne le glas de Schengen, il faut que soient restaurées les frontières anciennes pour éviter les barbelés sauvages et les murs fragiles édifiés à la hâte.

    Guy Rouvrais

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  • Connaître, comprendre et déconstruire les éléments de langage de l’immigrationnisme

    Plaidoyer pour le bon sens et l’intelligence.

    ♦ Un contributeur a fait parvenir à Polémia un article émis par Nord Actu.fr, un site d’information régional indépendant du Nord Pas-de-Calais. Cet article analyse d’une façon claire et pédagogique les éléments de langage de l’immigrationnisme empêchant la vraie réflexion sur « la crise migratoire ».

    Il s’inscrit dans la ligne et la volonté de Polémia : décrypter l’actualité et le vocabulaire qui s’y attache.

    Polémia

    La crise migratoire que nous subissons depuis des mois s’enlise et s’embourbe ; chaque jour qui passe des milliers de clandestins continuent à arriver, rendant la situation chaque jour plus compliquée, et les solutions semblent s’éloigner toujours plus loin. Celles-ci semblent abstraites, difficiles, voire impossibles, tant d’une part la propagande et la désinformation sont fortes (« intellectuels », artistes, politiques, « experts », universitaires, télévisions, radios, journaux, etc.) pour défendre le modèle immigrationniste, tant d’autre part les solutions possibles sont peu voire pas défendues par les grandes voix reconnues par le système (fausse opposition parlementaire, etc.).

    Cette propagande s’appuie sur des évidences qu’elle a décrétées, des raisonnements inconséquents, une morale plus que douteuse, mais arrive à désarmer ses adversaires qui peinent alors à défendre un point de vue différent voire opposé.

    Or l’ensemble des éléments de langage constituant cette propagande doivent être dénoncés pour leur absurdité, afin de redonner les armes intellectuelles à la lutte contre l’immigration et retrouver notre instinct de survie, trop souvent mis à mal par un moralisme d’arrière-cuisine. Une fois les bases du débat rediscutées et le bon sens revenu, il sera possible de parler sereinement des politiques à mener, loin du terrorisme intellectuel.

    Logement, emploi, dette publique

    Le premier argument de bon sens face à ceux qui nous expliquent que nous devons les accueillir et que nous en avons les moyens est de rappeler l’ensemble des problèmes de logement et d’emploi rencontrés en France et qui rendent cet accueil concrètement impossible : comment faire venir des millions de gens alors même que des milliers de familles françaises attendent un logement et que nous avons de plus en plus de SDF ? Comment les accueillir alors que nous avons des milliers de milliards d’euros de dette et que nous avons une population à aider ? Comment les faire travailler alors que les chiffres du chômage sont faramineux, et que les emplois non pourvus sont dû à des salaires trop bas (loi de l’offre et de la demande) ? Les accueillir en masse est donc criminel puisqu’ils seront en Europe des chômeurs, dans des bidonvilles, aux crochets de la société. A moins d’exproprier les Français pour les loger…

    « Il faut être généreux »

    Nous entendons régulièrement cette formule: la générosité est un acte personnel, lors duquel quelqu’un fait le choix d’un sacrifice pour donner à son prochain, et aucunement un acte d’Etat, l’Etat étant juste une structure dont se dote une population pour garantir sa sécurité. Ceux qui prônent la générosité la proposent avec l’argent des autres, des contribuables français, qui jusqu’à preuve du contraire font ce qu’ils veulent avec leur argent, n’ont peut-être pas la même conception de la générosité que des gauchistes internationalistes, et ont le droit d’attendre de l’Etat qu’il fasse le travail pour lequel il est payé. Si l’Etat commence à ne plus faire cela et à financer l’idéologie, au détriment de ses administrés, il encaisse alors l’argent mais ne procure plus le service attendu : cela s’appelle du vol.

    « Ce sont les valeurs de l’UE »

    Quelles valeurs ? Il est intéressant de remarquer que celles-ci ne sont jamais citées, comme si elles étaient évidentes, alors qu’elles sont surtout inexistantes. Cet argument rappelle des incantations religieuses, utilisées mécaniquement sans réflexion critique. De plus, on nous assène des « valeurs » à respecter, mais pourquoi alors oublie-t-on volontairement les racines culturelles de l’Europe, qui elles ont donné une véritable morale et de véritables valeurs à l’Europe?

    Ceux qui invoquent ces valeurs peuvent-ils décrire ce qu’est pour eux l’Europe, étant donné qu’ils ne considèrent ni sa dimension culturelle, historique, géographique, spirituelle ? Eux qui passent leur temps à insulter le monde occidental en général invoquent les « valeurs » de ce monde-là? Tout cela est un non-sens. Leur Europe semble pour eux se résumer à la Commission européenne, sorte de super-Etat, de super-structure bénéficiant d’un pouvoir de propagande gigantesque au service de la destruction de l’Europe réelle : les valeurs qu’ils évoquent sont au service d’une invasion et d’une destruction. Depuis quand les valeurs d’une civilisation sont-elles au service d’une autre ? Elles servent, normalement, précisément à structurer cette civilisation et à la rendre pérenne, à faire face aux menaces qui pèsent sur elle.

    « Il faut agir avec humanité »

    Dans la bouche des promoteurs de l’immigration, agir avec humanité consiste à les accueillir massivement. L’homme, puisque c’est l’homme en général dont il est question, n’a-t-il pas de racines, d’origines, de peuple, de terre ? Encourager l’immigration n’est-ce pas encourager le déracinement, alors que ces populations aimeraient peut-être une aide sur place, afin de ne pas briser des familles et détruire un peuple ? Les autochtones en Europe n’aimeraient-ils pas qu’on les laisse vivre en paix, selon leurs coutumes, sur leur territoire,  entre eux ? Importer le chaos, mélanger des populations qui ne souhaitent pas cohabiter, créer les ferments d’une guerre civile et d’une explosion ethnique et sociale c’est « agir avec humanité » ? Encourager des gens à partir de chez eux, à risquer leurs vies en mer, voire à mourir, transformant ainsi la Méditerranée en cimetière, c’est « agir avec humanité » ? Endetter des générations entières pendant des décennies en accueillant des gens que l’on n’a pas les moyens d’accueillir c’est être juste et humain ? Semer le chaos dans des pays, poussant des populations vers l’exode, c’est humain ?

    Comme nous pouvons le voir, leur pseudo-morale est surtout l’occasion de passer pour des gens bien à peu de frais (ce n’est pas eux qui payeront ni qui subiront les conséquences de l’invasion) mais elle est immorale car irresponsable. Agir moralement et humainement, c’est être ferme, responsable, c’est garantir la paix sociale.

    « Ce sont des réfugiés qui fuient la guerre »

    Certains d’entre eux fuient la guerre, d’autres non, car ils ne viennent pas de pays en guerre. Parmi ceux qui fuient la guerre, certains obtiendront le statut de réfugiés, les autres non, on ne peut donc pas parler de réfugiés pour l’ensemble.

    De plus, qui a cautionné ou financé ces guerres (Libye, Syrie, Irak, etc.) ? Les nations occidentales n’ont-elles pas semé le chaos ? Ne refusent-elles pas de discuter avec les forces politiques en place pour faire revenir l’ordre politique régional (Syrie, Iran, Russie) afin de lutter contre un ennemi commun (Etat islamique) ? De plus, un réfugié qui fuit la guerre ne traverse pas tout un continent, il se réfugie en général dans une ville ou pays voisin. Or aucun pays du Golf ne les accueille, ils viennent tous en Europe : n’y a-t-il pas autre chose que la guerre dans cette arrivée massive ?

    « L’Europe doit prendre sa part de responsabilité »

    En acceptant de les accueillir en masse, en refusant de reconduire les bateaux vers les ports d’origine, l’Europe encourage l’arrivée de nouveaux immigrés illégaux, et  fait surtout le jeu des passeurs qui savent qu’ils peuvent compter sur cette « générosité » des Etats européens pour faire vendre du rêve à des populations qu’ils font passer en les détroussant. Le jour où l’Europe dit : « nous n’accueillons plus personne », les réseaux de passeurs s’effondrent.

    « L’immigration est une chance pour la France »

    Si c’est une chance, pourquoi se limiter à 300 000 ou 500 000 et ne pas accueillir 5 millions de personnes ?

    « Arrêter les arguments démagogiques », « avoir un débat serein »

    Pour les immigrationnistes, est démagogue celui qui n’est pas d’accord avec eux, alors même que ce sont eux qui cherchent à plaire à certaines communautés, à certains lobbies et associations. Qu’y a-t-il de démagogique pour un Etat à prendre ses responsabilités face à une menace réelle qui risque de peser économiquement, socialement, sanitairement, etc. sur une société ?

    Pour eux, être démagogue consiste à être responsable.

    De même, nous entendons régulièrement qu’il faut « un débat serein, loin des propositions démagogiques et extrémistes » : avoir pour eux un débat serein consiste donc à réunir autour d’une table tous ceux qui sont d’accord avec eux et à mettre de côté ceux qui ont de vraies propositions responsables et fermes.

    « Il faut faire de la pédagogie »

    Endoctriner le peuple et tuer tout bon sens et tout instinct de survie, voilà ce qui pour notre élite est de la « pédagogie ». On parle de faire de la pédagogie uniquement lorsqu’il s’agit de défendre le modèle immigrationniste ; on ne voit en effet personne dire « il faut expliquer et faire de la pédagogie sur les dangers de l’immigration ».

    « L’Europe a toujours été une terre d’immigration »

    Et l’Europe s’est toujours défendue contre les invasions… Mais, pour quelles raisons valables quelque chose qui a toujours eu lieu devrait se répéter pour l’éternité ? N’est-ce pas le mythe du progressisme et de la gauche en particulier que de « faire du passé table rase » ?

    De plus, ce mythe de l’Europe perpétuellement sujette aux migrations est faux : il y a eu avant que l’homme ne se sédentarise des mouvements, néanmoins il s’est depuis enraciné, sédentarisé, permettant de créer des civilisations. La nôtre est le fruit de cette sédentarisation : un peuple au fil des années trouve un équilibre politique sur lequel s’appuyer (lois, culture, institutions), or l’accueil de gens en masse perturbe la réalité de ce peuple, donc fragilise cet équilibre (ces personnes n’étant pas issues de cette longue histoire) en instillant un désordre culturel.

    Il faut être conscient que durant la période comprise entre la fin de l’empire romain et les années 1960, la constitution du peuple français n’a pas changé (Eugène Dupaquier).

    De plus, on parlait alors d’invasions, il est intéressant de voir les immigrationnistes mettre sur un pied d’égalité les invasions d’antan et l’immigration d’aujourd’hui, peut-être un lapsus…

    Il faut aussi considérer que lorsque nous avons accueilli du monde comme à la fin du XIXe siècle, nous accueillions alors des gens extrêmement proches géographiquement, culturellement, spirituellement, et nous avions un réel besoin de ces gens qui étaient des travailleurs (l’immigration de travail est aujourd’hui minoritaire, la majeure partie est une immigration de peuplement). A partir du moment où nous n’avons pas besoin d’immigration et que l’accueil de certaines populations pose des problèmes il n’y a aucune raison d’ouvrir grandes ses portes. C’est là la grande escroquerie des immigrationnistes que d’avoir transformé en question morale l’immigration alors qu’elle était une question simplement politique.

    « Vous voulez mettre des barbelés aux frontières »

    Nous voyons bien là le raccourci historique scandaleusement facile, permettant au passage de passer pour le gentil en traitant les autres de méchants extrémistes. Il ne s’agit pas de mettre des barbelés aux frontières mais tout simplement faire en sorte que l’Etat arrête d’encourager cela, qu’il maîtrise ses frontières comme n’importe quel pays du monde, bref qu’il fasse tout simplement son travail d’Etat pour lequel il est payé, ni plus ni moins : appliquer la loi, renvoyer les clandestins, maîtriser ses frontières, en un mot être pragmatique. C’est une exigence démocratique : faire le contraire s’appelle une tyrannie.

    Echec du multiculturalisme partout et tout le temps

    Enfin, il est temps de rappeler que le multiculturalisme est partout un échec : partout où l’on a essayé de mélanger les gens cela a fini en tensions entre communautés, en guerres ethniques, en territoires fragmentés : Afrique du Sud, Liban, Etats-Unis, Kosovo, Palestine, Algérie, et la liste est longue.

    Promouvoir le multiculturalisme c’est promouvoir le désordre social, comme cela avait été théorisé il y a 2500 ans par Aristote : « Parmi ceux qui ont, jusqu’à présent, accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux ou pour les agréger à la cité, la plupart ont connu des séditions ».

    Quelques citations :

    Houari Boumediene, président  algérien: « Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère Sud pour aller dans l’hémisphère Nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire. »

    Recep Erdogan : 1996, cite le poète Ziya Gökalp lors d’un meeting : « Les minarets seront nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées seront nos casernes et les croyants seront nos soldats. »

    Recep Erdogan : « Nous vous conquerrons par vos valeurs démocratiques et nous vous dominerons par nos valeurs musulmanes ». « On ne peut pas être musulman et laïque à la fois ».

    Abdullah Gül président turc : « On changera définitivement le système laïc. La république vit ses derniers temps »

    Benoit XVI : « Les États ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine». «Les immigrés ont le devoir de s’intégrer dans le pays d’accueil, en respectant ses lois et l’identité nationale.» « les migrations internes ou internationales, (…) ont produit un brassage de personnes et de peuples sans précédent, avec des problématiques nouvelles non seulement d’un point de vue humain, mais également éthique, religieux et spirituel.» ; «Les migrants doivent se confronter à de nouveaux styles de vie et à des difficultés d’intégration ».

    Jean Jacques Rousseau : « Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les Tartares, pour être dispensé d’aimer ses voisins ».

    Alain Finkielkraut : « L’antiracisme est le communisme du XXIe siècle. C’est l’idéologie de notre temps »

    Colonel Kadhafi : «Nous devrions arrêter cette immigration illégale. Sinon, l’Europe deviendra noire, elle sera suffoquée par des gens de religions différentes, elle changera (…) Si on n’aide pas la Libye, l’Europe, demain, avec l’avancée de millions d’immigrés, pourrait devenir l’Afrique».

    SAR Hassan II, roi du Maroc :« Les immigrés seront de mauvais français, ils ne seront jamais integrés ».

    Rédaction de Nord Actu, 28/10/2015

    Source : Nord Actu

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  • Contre le chaos migratoire, pour l'indépendance des Nations : le combat de Viktor Orbán est le nôtre