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immigration - Page 1179

  • Les politiciens condamnent la réaction des Corses mais ne disent rien du racisme anti-corse et anti-français des racailles

    Les vives tensions des derniers jours en Corse doivent être remises dans leur contexte.

    Sur son site, le journal CorseMatin écrit :

    Afin de clarifier la situation, des proches des secouristes relatent ce qui a été dit le soir des faits dans le quartier de l’Empereur à Ajaccio.

    Lorsqu’ils ont essayé de monter dans le camion, les agresseurs auraient lancé selon la même source : « Sales Corses de merde, cassez-vous, vous n’êtes pas chez vous ici! ». Les « nous sommes chez nous », criés en chœur dans le quartier vendredi soir par les manifestants trouvent alors une autre résonance.

    Si l’agression des deux pompiers la nuit du 25 décembre a déclenché une vive réaction des Ajacciens, ce sont aussi les propos qui auraient été tenus par les agresseurs, et connus de nombreux participants, qui auraient donc mis le feu aux poudres.

    Malgré cela, de Manuel Valls (PS) à Christian Estrosi (LR), il n’y a que des condamnations de la réaction de colère des Corses, mais aucune condamnation du racisme anti-corse et anti-français qui a accompagné l’agression des pompiers et des policiers. Une préférence étrangère que les Corses n’admettent pas.

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  • Valls: La préférence nationale… à la racaille![Léon]

    Une nouvelle étape a été franchie ce week-end en francarabia. Jusqu’alors, le gouvernement montrait un semblant de respect de l’ordre républicain, en condamnant, certes mollement, les exactions des racailles immigrées. Bien sûr les actes ne suivaient pas les déclarations martiales, mais Valls avait au moins le mérite de simuler, et les plus naïfs des français – 80% d’entre eux! – se sentaient rassurés!

    Ce week-end, le masque est tombé, et Valls affiche clairement la préférence nationale à la racaille immigrée. C’est ainsi qu’en Corse, toute manifestation est désormais interdite. Soulignons en passant que puisque la fracarabia est sous le régime de l’ « état d’urgence », les manifestations étaient déjà, en principe, interdites… Mais passons!

    Que s’est-il passé en Corse? Ne comptez pas sur les merdia francarabiens pour vous informer! La situation est simple:

    1- Les gnoules tendent une embuscade aux pompiers dans une cité d’Ajaccio.

    2- Les citoyens Corses descendent dans la rue, distribuent quelques raclées aux gnoules qui ont le malheur de jouer aux cadors, et en passant commettent quelques incivilités dans une « salle de prière » enregistrée, bizarrement, comme « centre culturel » et où se trouve en fait … un sauna gay, comme l’a révélé EuroCalifat. Des slogans patriotiques sont scandés, ce qui est bien entendu totalement inacceptable.

    3- La racaille politicarde toute classe confondue, hurle au scandale et condamne vigoureusement l’action civique des citoyens corses, que ce soit Valls, Taubira, Estrosi, et même le leader gauchiste « indépendentiste » Talamoni. C’est l’union sacrée des racailles.

    4- Et donc hier Valls interdit les manifestations en Corse… Sans bien entendu interdire les exactions des racailles dans les cités, que ce soit d’ailleurs en Corse ou ailleurs en métropole.

    Nous voila dans un pays où la racaille immigrée a le droit de semer le bordel, de violer, piller et tabasser, et où le petit Peuple n’a plus même le droit de manifester. Valls affiche donc cette fois très clairement sa préférence, avec notons-le le soutien très actif de l’ensemble des merdia et de la classe politicarde.

    Notons également le silence assourdissant du Front National, qui avait ici l’occasion unique, rêvée même, d’appeller à descendre dans la rue aux côtés des citoyens de Corse. Mais les mignons et leur Cour ont préféré une fois de plus garder le silence.

    L’une des conclusions que l’on peut tirer de cela est qu’il est plus que clair que le Salut, s’il y en a un, ne viendra en aucune façon d’un quelconque parti politique mais ne pourra venir que d’une mobilisation des citoyens. En Corse, cette mobilisation a eu lieu. En métropole, la seule mobilisation notable a été dans les bouchons ce week-end pour gagner les stations de ski.

    Léon

    https://eurocalifat.wordpress.com/2015/12/28/valls-la-preference-nationale-a-la-racailleleon/#more-4232

  • AJACCIO : La salle de prière était illégale mais POURQUOI personne n’ose le dire…

    Salle de prière musulmane illégale saccagée à Ajaccio provoquant la condamnation des politiques et les gros titres des médias…

    Au cours de la nuit de jeudi à vendredi, une salle de prière musulmane, située à proximité des Jardins de l’Empereur, a été saccagée par un groupe d’individus, qui a aussi tenté de mettre le feu à de nombreux livres, dont des exemplaires du Coran. « 50 livres de prières ont été jetés sur la voie publique », a précisé le sous-préfet François Lalanne.

    L’Observatoire national contre l’islamophobie du Conseil français du culte musulman (CFCM) a « condamné avec force » ces faits, dénonçant une agression « qui se déroule en un jour de prière pour les musulmans et pour les chrétiens », puisque cette année Noël tombait juste après le Mouled, la fête musulmane qui commémore la naissance du prophète Mahomet.

    « Après l’agression intolérable de pompiers, profanation inacceptable d’un lieu de prière musulman. Respect de la loi républicaine », a twitté vendredi soir le Premier ministre, Manuel Valls.

    Voilà, tout le monde y va de sa condamnation hypocrite ; les Tartuffe​ de la politique et des médias asservis au pouvoir ont délibérément voulu faire de cette affaire un événement national appelant la condamnation du racisme et de la xénophobie. Le courage aurait été, me semble t-il, de recontextualiser les faits au regard du respect du droit et de la loi au lieu d’aboyer avec le troupeau des bien-pensants.
    En effet, tout le monde parle de salle de prière musulmane, car pour donner un retentissement national à cette affaire, il fallait pouvoir parler de racisme et de xénophobie afin de crier à la stigmatisation des pauvres musulmans innocents… De plus, il fallait aussi que cette salle soit bien une salle de prière musulmane.
    Eh bien non ! La réalité est bien différente puisque cette salle de prière n’a aucune existence légale, ce que les autorités n’ont naturellement pas souhaité ébruiter. Pour preuve, sur cette déclaration à la Préfecture de la Corse-du-Sud, on peut lire qu’il est fait référence à une association marocaine sportive et culturelle des musulmans de Corse ; un peu plus loin, le code APE fait référence à des activités de clubs de sports… et non de culte ! Alors, pourquoi n’entend t-on personne réclamer la fermeture d’une salle de prière non légale ? Peut-être parce que maintenant « Prier est devenu un sport » dans les zones de non-droits ! ou peut-être parce que tout doit être fait pour ne pas stigmatiser les musulmans enfreignant la loi…
  • Corse : la République molle

    Se rendent-ils compte que « ça n’imprime plus », c’est-à-dire que leurs propos péremptoires, déclarations solennelles et autres mâles attitudes ne rencontrent que l’incrédulité de leurs auditeurs ou au mieux l’ironie ? « Ils », ce sont les princes qui nous gouvernent. Ecoutons-les commenter les événements dont la Corse a été le théâtre ces derniers jours. Valls : « l’agression contre la police et les pompiers, tout comme le saccage de la mosquée sont inacceptables ». Que faire ? Le premier ministre a la réponse : « Respect de la loi républicaine ». C’est simple, il suffisait d’y penser, frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. Il suffit en effet que la loi républicaine soit respectée pour qu’elle ne soit pas violée et qu’en conséquence les pompiers ne soient pas lapidés et que la « mosquée » demeure intacte. A l’Elysée, on est sur la même longueur d’ondes : « Respect de la loi et respect de l’ordre public. » Du côté du ministre de l’Intérieur, on assure que, c’est promis « La lumière sera faite, les auteurs en répondront, ainsi sont nos règles de droit et vie commune. »

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  • « On est chez nous ! »

    Il est quand même formidable que l’Etat d’urgence serve à réprimer les manifestants corses plutôt qu’à empêcher le lynchage à mort des pompiers et des policiers la nuit de Noël. On comprend bien que le gouvernement soit très ennuyé. Très. Il ne gouverne quasiment rien en Corse. Pas plus qu’il n’a la moindre autorité républicaine sur les zones de non droit. Partant de là, la vendetta entre jeunes nationalistes corses et jeunes issus de l’immigration maghrébine risque d’être inédite, explosive et incontrôlable.

    C’est un guet-apens criminel qui a été tendu à Ajaccio par les « jeunes » de la cité de l’Empereur (qui avaient déjà vandalisé une école et allumé plusieurs incendies dans la journée du 24 décembre). Quand les policiers et les pompiers arrivent sur les lieux de l’incendie volontaire, 60 voyous encagoulés les attendent aux cris de « Sales Corses de merde, on est ici chez nous ! ». Dans un « déluge de pierres et de barres de fer », décrit l’un des pompiers, « il y aurait pu y avoir des morts ».

    Deux pompiers et un policier seront blessés. Mais pour ne pas troubler les valeurs du vivre ensemble de Noël, il n’y aura aucune interpellation. L’intervention des forces de l’ordre dure jusqu’à 2 h 45 vendredi.

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  • Racisme à sens unique

    La chronique barbare de Philippe Randa

    S’il est évident que le saccage dans le quartier des Jardins de l'Empereur à Ajaccio d’une salle de prières pour les musulmans et d’un restaurant kebab durant le week-end, tout autant que plusieurs slogans entendus dans les manifestations de ce week-end, sont à l’évidence à caractères racistes – qui le nient ? – il est tout aussi évident que l’agression de deux pompiers et d’un policier, tombés dans un guet-apens vendredi soir, était tout autant – voir davantage encore ? – à caractère raciste.

    C’était alors l’occasion ou jamais, mais non ! Gauche et droite n’ont pas franchi le pas de renvoyer dos à dos tous les racismes ; ils se sont contentés, comme à leur habitude, de fustiger le seul racisme « blanc ».

    Tandis que Christophe Mirmand, préfet de Corse, s’est empressé de « relativiser le climat d'insécurité dénoncé par certains », ni le Ministre de l’Intérieur, ni le Premier Ministre, ni aucun élu socialiste, écologiste ou Républicain, ne l’a ne serait-ce que sous-entendu !

    Et pas un seul commentaire dans les « grands » médias pour appeler un chat un chat, soit en l’occurrence indiquer que les agresseurs du camion de pompier étaient d’origine extra-européenne… et reconnaître que leurs seules motivations étaient le mépris de la République française, la haine des Français de souche et leur refus évident et assumé de ce « vivre ensemble » dont on ne cesse de nous rabattre les oreilles.

    Quant aux faits bruts, rappelons tout de même que les témoignages des pompiers agressés vendredi soir étaient unanimes pour décrire une tentative avérée de lynchage physique… tandis que les manifestants du week-end, n’ont, eux, cherché à agresser personne physiquement.

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVEkAEFkEQKNjovnD.shtml

  • Bernard Cazeneuve, ministre de la dhimmitude

    D'Yves Daoudal :

    "Les chaînes de télévision nous ont montré avec insistance et complaisance des entrées d’églises gardées par des soldats en armes (en tout 120.000, nous dit-on, policiers et militaires confondus) pour les messes de Noël. Et l’on nous montrait les fidèles tout heureux d’être ainsi « protégés ». Donc, l’histoire retiendra que Noël 2015, en France, fut le premier Noël où les églises furent gardées par crainte des attentats. Comme au Caire. Comme à Bagdad. Comme dans un pays musulman. Avec cette énorme différence que dans les pays musulmans les chrétiens déplorent cet état de fait, s’en désolent, et non s’en réjouissent.

    Pus fort encore, en divers lieux, de Béziers à Lens, il y avait une garde musulmane à l’entrée de l’église. Et le ministre de l’Intérieur en personne, Bernard Cazeneuve, au lieu de condamner la formation de milices confessionnelles, de s’émerveiller de cette initiative : « Respect pour les musulmans qui ont protégé les églises pour Noël. Concorde et fraternité dans la République. » « Les musulmans qui ont protégé les églises », dit-il. C’est une autre première que l’histoire pourra retenir : la première fois qu’un ministre de l’Intérieur de la République française s’exprime officiellement en ministre de la dhimmitude.

    Dans les pays musulmans, quand on veut humilier les chrétiens, on les appelle « nazaréens », d’où le désormais célèbre noun. Quand on veut leur donner leur nom selon le droit musulman (comme le fait toujours l’imam d’al-Azhar, par exemple), on les appelle « ahl al dhimma », littéralement « les gens de la protection », ceux que l’on protège. Une protection analogue à celle de la mafia. C’est-à-dire que d’une part elle est arbitraire, pouvant cesser à tout moment, d’autre part elle n’est pas gratuite.

    Cette protection qu’assurent les musulmans contre des musulmans ne peut exister que moyennant une contrepartie, appelée jizya (strictement appliquée dans l’Etat islamique, de façon plus ou moins déguisée ailleurs). En bref, les musulmans qui ont fait mine de garder des églises, et dont on sait que ce sont, bien sûr, des salafistes et des proches des Frères musulmans, ne l’ont pas fait pour les beaux yeux des chrétiens, mais pour affirmer que la France est un pays islamique, et que si la jizya n’a pas été payée d’avance on saura présenter la facture, d’une façon ou d’une autre. En d’autres termes, c’est affirmer que la France est un pays islamique. Et dans ce contexte, le tweet de Cazeneuve en est une confirmation."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Par la Bavière, la crise migratoire devient explosive

    Ce dimanche 27 décembre les déclarations du ministre de l'intérieur bavarois, Joachim Hoffmann auraient dû faire sensation. Elles se trouvaient très logiquement en vedette sur la page d'accueil du quotidien conservateur allemand favori die Welt. Son entretien avait été, en effet, réalisé par l'édition dominicale du journal qui s'appelle Welt am Sonntag. L'article a été publié sur le site du quotidien à 01 h 53 du matin. (1)⇓

    On y apprenait que la Bavière qui s'intitule fièrement, aujourd'hui encore, et de par sa constitution de 1946, "l'État libre de Bavière" entend désormais assurer elle-même le contrôle de ses frontières. C'est d'ailleurs par celles-ci que passe, depuis l'été, le principal flux des réfugiés et migrants divers attirés par la nouvelle politique immigrationniste de la chancelière fédérale. Selon le ministre de l'Intérieur bavarois,, les contrôles réalisés à la frontière germano-autrichienne sont inadéquats et représentent "un risque immense pour la sécurité" en Bavière.

    Or, cette fronde met en péril une des données fondamentales de tout édifice fédéral : les fédérés y sont supposés avoir délégué la défense des frontières, comme la politique extérieure, à la fédération. La loi fondamentale allemande de 1949 n'y échappe pas. On se trouve ainsi en présence d'une remise en cause explosive. Si elle faisait tâche d'huile, on pourrait, par exemple, imaginer un pouvoir régional mettant en question la gestion par l'État central parisien de la situation de Calais : impensable, dira-t-on, dans un pays de vieille centralisation. Et pourtant les habitants ne supportent plus la situation. Idem en Corse.

    On aurait donc pu s'attendre dans la journée du 27 à voir apparaître certains commentaires sur les grands sites d'information de l'Hexagone. Ne serait-ce que pour stigmatiser la xénophobie bavaroise, peut-être même l'islamophobie ou même pour ironiser sur les difficultés de nos cousins germains, ils allaient en parler.

    Et bien pas du tout. À l'heure où ces lignes sont écrites, peu de temps avant les journaux télévisés du soir, ni "Le Monde", ni "Libé", ni "Le Figaro" n'ont encore donné leur avis. Pas même "L'Huma". Le journal communiste donne pourtant la parole en vedette à Erri de Luca. Aux dires de ce personnage : "Notre classe dirigeante sera issue de Lampedusa". Magnifique, enthousiasmant, n'est-ce pas ? Vous n'aurez même pas le choix entre les immigrants de Calais, ceux de Lesbos ou ceux de Lampedusa… ce n'est même pas à prendre ou à laisser : c'est comme ça et pas autrement. (2)⇓

    Plusieurs raisons peuvent expliquer le retard à l'allumage.

    La plus vraisemblable me semble, hélas, au-delà de la négligence et de l'incompétence, l'absence d'un éclairage AFP, source essentielle d'information hexagonale, recyclant en général les mots d'ordre venus des services de l'Élysée.

    Mais comment le pouvoir central parisien peut-il réagir face à une pareille nouvelle ? Déjà lorsqu’il a été question de renforcer Frontex l'opinion hexagonale a été singulièrement désinformée : quelques centaines de fonctionnaires supplémentaires relevant d'une autorité communautaire étaient présentés comme suffisants pour combler le désarroi des États périphériques livrés à eux-mêmes face à une politique imposée par Mme Merkel.

    Or, on ne veut pas que les Français puissent douter du soutien de l'opinion populaire allemande aux ukases du gouvernement de Berlin. Le 14 décembre un congrès de la CDU à Karlsruhe a permis de manifester l'adhésion, au moins formelle, de son parti à la politique de la chancelière dont le programme en 11 points pour les 25 prochaines années a été très applaudi, malgré son caractère dérisoire à bien des égards et en l'absence des chrétiens-sociaux bavarois. Très rapidement on a pu découvrir que cette adhésion ne valait pas blanc-seing. "Manifestement", note le correspondant du Monde, Mme Merkel "malgré un discours relativement enthousiaste, n'a pas achevé son travail de conviction ni auprès de ses partisans ni de ses concitoyens."  (3)⇓

    Le 26 décembre "Die Welt" avait fait état d'un sondage réalisé pour un organisme de Hambourg soulignant que 16 % seulement des Allemands considèrent que leurs responsables politiques ou économiques ont raison de leur présenter les migrants comme autant de "chances" pour l'Allemagne. Ce pourcentage tombe à 12 % dans les Länder de l'est.  (4)⇓ Sur cette question, la défiance des peuples européens se confirme et s'amplifie. Il me paraît plus que surprenant, en démocratie, que nos dirigeants n'en tiennent aucun compte. La crise migratoire pourrait bien être en passe de devenir révolutionnaire.

    JG Malliarakis

    → Retrouver l'enregistrement de cette chronique sur le site de Lumière 101.com

    Apostilles

    1. cf. Bayern will Grenzen wieder selbst kontrollieren.
    2. "L'Huma" précise avec gourmandise que cet "écrivain, poète et traducteur italien a été jugé et acquitté de l'accusation d'incitation au sabotage de la ligne ferroviaire à très grande vitesse LyonTurin. Militant de Lotta Continua dans les années 1970, ancien ouvrier, le Napolitain Erri De Luca, devenu montagnard dans le val de Suse, chante les louanges des migrants, force régénératrice de son pays."
    3. cf. la chronique de Frédéric Lemaître du 14 décembre.
    4. cf. article "Deutsche glauben nicht an Chancen durch Flüchtlinge"

     

    http://www.insolent.fr/2015/12/la-crise-migratoire-devient-explosive.html

  • Que cache la polémique des crèches ?

    Libre Journal des Débats du 23 décembre 2015, dirigé par Charles de Meyer surRadio courtoisie présenté par Charles de Meyer avait pour thème :

    "Que cache la polémique des crèches ? De la laïcité à la haine se soi."

    Invités :

    • Charlotte d'Ornellas (Boulevard Voltaire)
    • Hubert Champrun (Monde & Vie)
    • Michel Janva

    Pour (ré)écouter l'émission :

    Libre journal des débats 23.12.15

    Michel Janva

  • Ça se corse

    «À force de vouloir couper l’herbe sous le pied du FN, on risque d’appliquer son programme» feignait (?) de s’alarmer l’ex-ministre écolo-gauchiste Cécile Duflot ces derniers jours. Elle réagissait à la décision annoncée mercredi à l’issue du conseil des ministres,  et qui suscite la grogne de l’aile gauche du PS (Hamon, Dray, Cherki…), d’introduire la possibilité de déchoir de leur nationalité française les binationaux condamnés pour des actes de terrorisme. Un souhait formulé de longue date par le FN. Cependant, «l’efficacité ici (…) n’est pas l’enjeu premier», «c’est une mesure à caractère hautement symbolique» s’est  justifié Manuel Valls.  Il est vrai que pour des djihadistes rejetant le concept même de nationalité, a fortiori quand celle-ci est celle d’une nation impie, lesquels ne reconnaissent plus largement que l’appartenance à la oumma islamique, la menace de ladite déchéance, certes, n’empêchera pas le passage  à l’acte. Mais la réflexion de M. Valls est  aussi susceptible d’une autre  lecture, à savoir que  sous le règne de la gauche, les Français de papier, fabriqués à la chaîne par des lois uniques,  n’ont pas grand chose à craindre, notamment quand ils privilégient les violences et les trafics «classiques» à la lutte « au nom d’Allah le miséricordieux »…

    Le poids du FN s’est fait aussi  sentir,   quelques jours avant Noël, dans  la proposition exprimée à l’Assemblée nationale  par le député LR Bernard Debré  visant à  supprimer en France la binationalité. Propos qui intervient après le vœu exprimé par son collègue Thierry Mariani d’en finir avec  la binationalité  des ministres et/ou du personnel politique concourant aux suffrages des électeurs. «Je trouve que, lorsqu’on est un élu national, la moindre des choses me semble de n’avoir qu’une seule nationalité. On dénonce souvent les conflits d’intérêts qu’il peut y avoir sur le plan économique, il y en a aussi lorsqu’un ministre négocie des accords avec un pays voisin», a-t-il expliqué au Scan d’Europe 1.

    Le député UDI franco-israélien Meyer Habib n’a pas apprécié cette sortie : «Serais-je plus compétent en ayant qu’une seule nationalité ? Absolument pas.» «J’entends les débats mais dans un monde en train de s’ouvrir, doit-on vraiment remettre le couvert avec ces questions?», s’interroge-t-il.Dans un monde en train de s’ouvrir,  la question peut paraître  au contraire on ne peut plus légitime et d’actualité et ce, quel que soit son niveau supposé de compétence

    Compétents, les médias l’ont été… dans l’utilisation de la novlangue habituelle pour décrire l’agression subie par des pompiers et des policiers dans le quartier Jardins de l’Empereur àAjaccio le soir de Noël qui, incidemment,  coïncidait cette année avec  le Mouled, la fête musulmane qui commémore la naissance de Mahomet.  Des soldats du feu et des membres des  forces de l’ordre ont été sérieusement blessés dans une double  embuscade tendue par environ 80 racailles cagoulées, armées de batte de base-ball et munies de projectiles.

    Un quartier  où se concentre quasi exclusivement  une population maghrébine, décrit par les  médias sous le vocable bien   hypocrite de «quartier populaire» ; même  si l’on a jamais vu en France  le populo s’en prendre gratuitement  à des   policiers  ou  des pompiers qui n’hésitent pas à risquer leur  vie pour en sauver d’autres et assurer la sécurité de tous.

    La Corse ayant ses «spécificités», cet incident tristement, odieusement banal sur le «continent»,  n’a pas été accueilli avec la placidité, ou, diront certains, avec la  léthargie, la peur, ou la résignation habituelles par les de souche de l’Ile de Beauté.  Vendredi et samedi, plusieurs centaines  de Corses ont   défilé dans ce quartier, scandant «On est chez nous», voire  «Arabes dehors»; un kebab a été mis à sac et une mosquée a été  vandalisée.

    Une violence que déplore bien évidemment le FN, d’autant que les mahométans qui fréquentent les lieux de culte, ne sont pas tous, très loin s’en faut, des délinquants, et en sont même souvent la parfaite antithèse, ni même bien sur des terroristes en puissance. Bruno Gollnisch le rappelait dans ses vœux  de fin d’année, c’est aussi   la déréliction des valeurs  au sein des  familles  immigrées,  la perte des repères traditionnels, l’absence d’éducation qui conduisent à toutes les dérives, extrémistes,  délinquantes, islamo-mafieuses…

    Dans un communiqué, le Front National a estimé que «quand les citoyens ont le sentiment légitime que l’Etat ne fait plus régner l’ordre républicain, quand ils voient des pompiers et des policiers pris en embuscade dans un des innombrables ghettos que compte la France, il y a le risque évident qu’ils veuillent se faire justice eux-mêmes (…)».

    Le préfet de Corse,  Christophe Mirmand, a pris «un arrêté d’interdiction de manifester dans ce quartier»  publié   dimanche. Sans grand effet car il n’a pas empêché hier le maintien du rassemblement prévu en soutien aux policiers et pompiers agressés, qui a réuni de plusieurs centaines de Corses.

    Sans grande surprise, Manuel Valls  a dénoncé une «agression intolérable de pompiers» et une «profanation inacceptable d’un lieu de prière musulman».  Bernard Cazeneuve  s’est focalisé sur la réponse des Corses exaspérés par cette agression,  évoquant  «(des) exactions intolérables, aux relents de racisme et de xénophobie, (qui) ne sauraient rester impunies». Même son de cloche de   Christiane Taubira qui a assuré que  «la lumière sera faite, les auteurs en répondront».

    Jean-Luc Mélenchon a pointé du doigt pour sa part  le «nationalisme exacerbé et  la culture de la violence» sur l’île,  «(l’)ivresse ethniciste» des dirigeants « nationalistes » (de gauche) nouvellement élus à la tête de   la collectivité territoriale de Corse.

    Ces derniers ont condamné pourtant les violences. Président du conseil exécutif, Gilles Simeoni,a parlé d’une «agression initiale scandaleuse» affirmant «(qu’)il est impensable d’imaginer qu’il existe des zones de non droit dans l’île» mais  a stigmatisé les «dérapages racistes. Ces agissements sont contraires aux valeurs du peuple corse». Le président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, s’est élevé sur Twitter et dimanche matin sur RTL contre «un  nationalisme ethnico-racialiste », «l’importation d’idéologies complètement étrangères à la tradition politique corse».

    Ce qui a été surtout  importée  en Corse ces dernières décennies, dans des proportions extrêmement  importantes au regard de la population de l’île,  c’est une immigration mal contrôlée, inassimilée ou inassimilable. Nous ne pensons tout de même  pas que les nationalistes MM. Siméoni et Talamoni l’apprennent aujourd’hui…

    Dans  ce contexte il n’est pas inutile de rappeler l’écho donné en  2006 dans les médias  aux procès des jeunes gens du groupe dit Clandestini Corsi, qui avait commis une série d’attentats deux ans auparavant, sans faire de victimes, au nom de la lutte «contre le trafic de drogue et l’immigration clandestine». Tout avait été fait alors  pour acclimater dans l’opinion  l’image d’une « Corse raciste ».

    Lors de sa venue  sur l’île en octobre 2006, dans le cadre de sa campagne présidentielle, Jean-Marie Le Pen avait noté que cette affaire «(révélait)  aussi la méfiance et même l’hostilité des élites en place pour l’identité corse, comme d’ailleurs pour toutes les identités constituées.Elle met en exergue la conception que l’oligarchie dirigeante se fait de la République, nécessairement déracinée, cosmopolite, mondialisée, à l’encontre d’ailleurs des idéaux républicains de toujours».

    «L’idéologie dominante  c’est celle qui veut abolir les traditions, les identités et les cultures au nom du brassage, de la libre circulation et du consommateur-roi. Cette idéologie, c’est aussi, largement, l’idéologie jacobine qui pervertit la République en privant l’homme de toute référence terrienne ou culturelle, en l’amputant de ses attaches locales, régionales ou nationales (…). Cette idéologie, c’est celle qui définit les collectivités humaines comme des communautés de destin plutôt que comme des communautés de culture ».

    Certes, «le Front National ne justifie pas ces réactions de xénophobie» précisait très justement Jean-Marie Le Pen qui a toujours  clairement condamné le terrorisme. «Nous avons toujours dit qu’il fallait s’en prendre à la politique d’immigration des pouvoirs publics, et non à la personne des immigrés, car les vrais responsables sont les premiers et pas les seconds ».

    Puissent nos compatriotes ne pas l’oublier car ne doutons pas que le Système n’hésitera pas  à se servir de tous débordements,  voire  à alimenter une stratégie de la tension,  pour attiser les peurs et se maintenir au pouvoir. Nous le savons, Bruno Gollnisch l’a redit,  le Système gère très mal la France mais se défend bien… et par tous les moyens.

    http://gollnisch.com/2015/12/28/ca-se-corse/