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immigration - Page 1183

  • Et maintenant, la Turquie dans l’Europe, le retour…

    Les chefs d’Etat des pays de l’union européenne étaient de nouveau réunis hier à Bruxelles pour évoquer l’actualité de la déferlante migratoire et la nécessité d’une entente dans ce dossier avec la Turquie, par laquelle transite la majorité des immigrés désireux de gagner l’Europe. François Hollande s’est saisi de cette occasion  pour se livrer à un piètre numéro de chef de file socialiste aux élections régionales en attaquant, sans le nommer, le FN, qualifiant de «manipulateurs» et de «falsificateurs» ceux qui en France «prétendent que nous serions envahis» par un afflux de clandestins «pour des raisons purement politiques, pour faire peur». «En termes de nombre, aujourd’hui, la France n’est pas soumise à un afflux de réfugiés. Aujourd’hui, où vont les réfugiés ? Essentiellement en Allemagne, en Autriche et en Suède. L’Allemagne (…) a accueilli depuis le début de l’année plus de 500 000 personnes et le pays qui, rapporté à sa population, fait le plus pour les réfugiés, c’est la Suède». Il s’agit pourtant de voir la situation en face, sans le charlatanisme propre aux immigrationnistes honteux.

    Oui, la France est confrontée depuis des décennies à une immigration massive, exorbitante, sans commune mesure avec les éventuels besoins de notre économie, extrêmement  coûteuse, facteur d’insécurités multiples, qui colonise  des pans entiers de notre territoire, accélère la paupérisation  et la défrancisation de notre pays. Oui, ces afflux d’immigrés vers une  UE sans frontières, qui se sont accélérés ces derniers mois,  contribueront  à envenimer la situation  en s’ajoutant  à une immigration dite «légale » que  M. Hollande, comme ses prédécesseurs,  impose aux Français.

    La Commission européenne a finalement annoncé cette nuit  la conclusion d’un  «plan d’action commun» avec  la Turquie. «Nous nous sommes mis d’accord sur le contenu exact de ce plan d’action» a claironné  le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, sachant  que la Turquie est  «devenue la porte d’entrée pour des centaines de milliers de réfugiés vers l’Europe.» « L’UE a besoin de la Turquie et la Turquie a besoin de l’UE» a affirmé le très mondialiste vice-président de la Commission,  Frans Timmermans, qui était à Ankara cette semaine  pour  y mener des tractations. M Timmermans, petite parenthèse, fut aussi le maître d’œuvre le 1er octobre du premier colloque de la Commission européenne « pour combattre l’antisémitisme et la haine contre les musulmans», en présence du président du Crif,  Roger Cukierman, à  qui il a promis la nomination d’un coordinateur européen pour la lutte contre l’antisémitisme. »

    Un accord avec la Turquie qui nécessite « des concessions » pour la convaincre, «n’a de sens que s’il réduit effectivement le flux de migrants », a souligné le président du Conseil européen, le très atlantiste  Donald Tusk, organisateur de ce sommet. Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, s’est voulu lui aussi optimiste en assurant que «la Turquie se montre prête à accueillir davantage de réfugiés et à leur offrir plus de perspectives pour leur éducation et leur travail, à mieux les enregistrer, à une surveillance des frontières plus efficace et aussi à une lutte commune contre les réseaux criminels de trafic d’êtres humains.»

    Les «concessions» accordées au Premier ministre turc Recep Tayip Erdogan, passé maître  dans l’art du chantage, et du double ou triple jeu,  sont en fait assez ahurissantes.  Désavouée par une majorité d’Allemands, dépassée par une situation de submersion migratoire dont ses prises de position et ses déclarations  insensées sont largement responsables, Angela Merkel  s’est chargée d’annoncer  le déblocage envisagé par l’UE d’une somme d’environ  trois milliards d’euros pour fixer les «migrants»  en  Turquie.

    Dans la corbeille européenne  figure également une exigence de M. Erdogan,  une «accélération» des négociations pour faciliter la «libéralisation», l’octroi de visas aux ressortissants turcs voyageant dans l’UE. Et autre  «revanche» pour le Premier ministre turc, la chancelière allemande a  annoncé que les dirigeants européens, dont  François Hollande, sont tombés d’accord pour réactiver le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, pour ouvrir de nouveaux chapitres de discussions! Faire entrer 80 millions de Turcs dans l’UE pour décourager  l’immigration vers l’Europe,  quelle idée brillante…

    En attendant,  la Turquie n’est plus épargnée sur son sol par un terrorisme sanglant que le jeu trouble  de M. Erdogan n’a pas peu contribué à généraliser  en œuvrant au chaos, notamment en  Syrie. Pour ne rien  dire de l’augmentation de la menace d’attentats sur le sol européen qui découle de l’arrivée au sein de l’UE de centaines de milliers de réfugiés auxquels le gouvernement d’Ankara a ouvert l’accès à  l’Europe, et  qui ne  sont pas tous, en toute hypothèse,  animés des meilleures intentions.

    Loin de combattre prioritairement l’Etat islamique auquel le territoire turc a servi de base arrière pour lutter contre  Bachar el-Assad, les frappes  aériennes turques en Syrie visent principalement non pas les milices djihadistes mais  le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Certains disent que M. Erdogan  entend ainsi  rallier la frange la plus dure de son électorat, dans la perspective  des délicates législatives du 1er novembre.

    Ce qui est certain  c’est que la Turquie atlantiste, avec la bénédiction  d’une frange de l’Etat profond états-uniens ( ?), joue actuellement un rôle contraire aux intérêts des peuples européens. C’est aussi le cas,  constate de nouveau Bruno Gollnisch,  des maîtres de cette Europe bruxelloise.  Mais est-ce une surprise ?  

    http://gollnisch.com/2015/10/16/et-maintenant-la-turquie-dans-leurope-le-retour/

  • Un assourdissant silence médiatique sur la crise migratoire en Europe

    Après avoir tenu la chronique quotidienne de l’invasion migratoire de l’Europe, les grands médias sont totalement muets depuis trois semaines sur le sujet.

    La crise migratoire est-elle donc terminée ? 
    Malheureusement, non. Les clandestins sont toujours coincés aux portes de l’Europe occidentale, aux confins de la Serbie, de la Hongrie et de la Croatie. L’Allemagne a déclaré hier qu’elle maintiendrait ses contrôles aux frontières jusqu’à fin octobre. Que se passera-t-il après, c’est-à-dire dans quinze jours ? Nul ne le sait.

    Les dirigeants européens chercheraient-ils à gagner du temps ? 
    Repousser la solution d’un problème présente l’avantage d’y habituer l’opinion, tout en rendant inévitable la solution désirée. C’est la stratégie du différé, l’une des dix techniques de manipulation de masse recensées par le linguiste américain Noam Chomsky.
    Il est évident que les dizaines milliers de clandestins ne resteront pas indéfiniment bloqués entre la Hongrie et la Croatie. L’arrivée de l’hiver constituera un argument pour émouvoir l’opinion. On parle déjà d’infections respiratoires chez les enfants. Il sera alors mal venu de rejeter ces populations aux abois.

    Les gouvernements ont-ils pris toute la mesure de cette invasion ? 
    Les gouvernements européens se sont réparti 120 000 immigrants alors que 710 000 sont déjà arrivés depuis janvier d’après l’agence européenne de surveillance des frontières.
    Plus grave, les autorités se fourvoient sur la nature de ces mouvements de population. François Hollande évoquait des « familles de réfugiés » demandant le « droit d’asile ». Or, le camp de Calais accueille une écrasante majorité de « jeunes hommes en bonne santé » pour l’ONG Human Relief. Et ceux-ci sont « de plus en plus agressifs » selon les syndicats de police, rejoignant en cela l’avis du gouvernement hongrois à l’autre bout de l’Europe.

    En attendant, la France semble prête à s’offrir à l’occupant… 
    En plus des traditionnels CMU, allocations, gîtes et couverts, les envahisseurs pourront gratuitement accéder aux trains et aux musées. Il est en outre demandé aux Français de s’adapter aux nouveaux venus. Ainsi, l’étude de la langue arabe sera encouragée à l’école.

    Maurras disait « la République est le règne de l’étranger ». C’est plus vrai que jamais.

    http://fr.novopress.info/

  • Plus d'Europe ou moins d'Européens ?

    Soudain, le 7 octobre au Parlement européen, on eut un instant l'impression que le président de la république française se réveillait de sa torpeur habituelle, le temps d'une profession de foi. Pépère, puisqu'il faut l'appeler par son nom, plaida ce jour-là, contre les sirènes souverainistes, pour ce qu'il appelle "plus d'Europe".

    Dommage, penseront certains, que le mode d'emploi de ce slogan quantitatif et répétitif n'ait pas été fourni.

    Les pétitions de principes de ce genre ne sont en effet jamais élucidées.

    De quelle quantité "d'Europe" parle-t-on ? S'agit-il d'un rôti dont on reprend une tranche ? D'une pilule dont la posologie figure sur une ordonnance ? Ou très prosaïquement d'une monnaie.

    Il existe autant de différences entre les conceptions de l'Europe qu'entre les substances respectives des nations qui la composent et notamment de la France.

    Ainsi, un discours proeuropéen entendu en 1959, reste encore dans notre souvenir, "l'Europe n'est ni un marché, ni un continent, c'est une race d'hommes qui ont bâti une civilisation et qui doivent s'unir pour la défendre" : une telle définition ne pourrait plus être énoncée dans ces termes, depuis la jurisprudence Nadine Morano.

    Au moins comprend-on ce qu'elle veut dire.

    Elle ne ressemble pas en effet à celle de l'ex strauss-kahnien Le Guen : "L'Europe, a-t-il déclaré sur Radio Classique le 16 septembre, c'est deux choses : l'euro et Schengen."

    La première définition de l'Europe inclut la Grande Bretagne.

    La seconde l'exclut, comme elle écarte aussi d'ailleurs la Suède, la Pologne ou la Tchéquie.

    La passe d'armes franco-françaises du 7 octobre au Parlement européen laissait de côté le vrai problème, du moins celui qui va se poser dans les mois à venir à l'Union européenne : l'éventualité du retrait de la Grande-Bretagne si le référendum promis par son gouvernement donne un résultat négatif, fin 2016 ou en 2017.

    Les observateurs londoniens s'accordent considérer, face à cette question du maintien dans l'Union européenne, trois grandes tendances et pas seulement deux se dessinent dans les rangs conservateurs, y compris parmi les ministres.

    Ceux qu'on appelle les "eurosceptiques" sont décidés à voter non au référendum d'appartenance. Ils espèrent, depuis plus de 30 ans, aboutir effectivement au "brexit" c'est-à-dire à la sortie du Royaume Uni.

    Mais ils ne sont pas seulement confrontés aux partisans du maintien dans l'Union européenne, ils doivent surtout compter avec une manœuvre britannique typique : la "renégociation".

    Cette dernière option, celle dont le cabinet que dirige David Cameron se nourrit, bien évidemment, de la menace d'un "brexit" que les concessions, notamment allemandes, sauront empêcher.

    La conférence du parti conservateur à Manchester le 6 octobre avait pourtant montré une très forte progression de cette hypothèse, malgré des sondages légèrement favorables au maintien et en dépit de l'imbroglio juridique qui résulterait du fait que l'Écosse, elle, est désireuse, de demeurer dans l'Union européenne.

    On doit bien mesurer à cet égard qu'à Manchester la question de l'immigration était en fait celle qui, manifestement préoccupait le plus les Tories. Elle fut soulevée de façon très ferme par Mme Theresa May, ministre de l'Intérieur qui semblait inamovible depuis 2010 et qui a provoqué une sorte de mini-scandale par ses propositions jugées politiquement incorrectes par les bien-pensants.

    En regard on pourrait remarquer aussi que sur un discours de clôture du 7 octobre d'une durée d'une heure, le Premier ministre ne consacra que 2 (deux) minutes à la question européenne, et pour dire qu'il accordait la priorité à la défense des intérêts britanniques en demeurant au sein de l'Union.

    Un groupe appelé "Vote Leave" s'est donc formé au sein des Tories. Il est composé de chefs de d'entreprises, de donateurs et d'anciens dirigeants résolus à faire campagne pour le Non au maintien. Ce comité non seulement ne croit pas à la capacité du premier ministre de renégocier les conditions d'appartenance du Royaume Uni, mais il développe une critique, fondamentale et non négociable, de la réglementation européenne.

    Or, le 9 octobre au soir, David Cameron, dont c'était le 49e anniversaire recevait Angela Merkel aux Chequers. En cette circonstance, 3 questions furent à l'ordre du jour des entretiens bilatéraux, dont celle de la campagne pour ou contre le "brexit", mais aussi, sinon surtout, la crise migratoire et l'affaire syrienne.

    Le Premier ministre a fait part de quatre objectifs du Royaume Uni dans la renégociation : 1° la garantie que l'on ne s'achemine plus de façon irréversible vers un Super-État 2° la renonciation au statut de l'euro monnaie de l'Union 3° la fin du primat de la Zone Euro à 19 sur l'Union à 28, 4° la possibilité pour les parlements de remettre en cause les réglementations bruxelloises.

    À y regarder de plus près ces revendications, essentiellement de principe, pourraient bien convenir au gouvernement de Berlin.

    La question du "plus d'Europe" ne se résume pas en effet à "plus ou moins de Bruxelles". Et, aux yeux de beaucoup, la question la plus urgente semble bien de savoir si en Europe nous acceptons qu'il y ait moins d'Européens et plus d'islamistes. 

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Bernard Lugan prédit l’année 2017 !

    2017: le Califat du Ponant, fédérant la Libye et l’Algérie, déclenche l'opération Prophète des mers.
    En 2017, la Libye et l'Algérie sont passées sous le contrôle de Daesh qui en a fait le Califat du Ponant. Profitant du désarmement moral des Européens, les islamistes décident de l'envoi, par vagues successives, de 4 millions de migrants vers l’Europe et plus spécifiquement vers la France, nouveau dâr al-harb[1]. A bord de certaines embarcations, ont pris place des kamikazes chargés de couler les navires portant secours aux forceurs de frontières et cela, afin de déstabiliser encore davantage l'ennemi. L'opération est baptisée Prophète des mers.
    Face à cette guerre navale asymétrique, les rares frégates ultra-sophistiquées de la marine française, taillées pour la lutte de haute mer, sont débordées. A l’inverse les navires garde-côtes qui auraient dû être construits depuis longtemps afin de sécuriser les frontières maritimes, manquent cruellement. Faute de prise en compte par les autorités politiques des enjeux stratégiques vitaux que constitue la frontière maritime méditerranéenne, la marine française est impuissante.
    Au sud, harcelé le long d'un front ouvert depuis la Mauritanie à l'ouest jusqu'au Soudan à l'est, le dispositif Barkhane s'est replié sur le Burkina Faso afin de protéger la Côte d'Ivoire. Quant aux dernières réserves opérationnelles françaises disponibles après des années de déflation des effectifs, elles ont été positionnées autour de N'Djamena afin de couvrir le Cameroun. Boko Haram, un moment affaibli, a en effet refait ses forces grâce à des cadres venus de Libye, d'Algérie mais aussi de Syrie.
    En France même, alors que se déroule la campagne présidentielle, plusieurs banlieues se sont soulevées à la suite de contrôles d'identité ayant dégénéré. En raison de la dissolution de plusieurs escadrons de gendarmes mobiles opérée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les forces de l'ordre qui n'ont pas les effectifs suffisants pour intervenir doivent se contenter de boucler les périmètres insurgés. Les associations d'aide aux migrants dénoncent l' "amalgame"  et leurs mots d'ordre sont abondamment relayés par les médias. Vingt cinq mille réservistes de la gendarmerie sont rappelés cependant qu’ un peu partout, face à la passivité de l'Etat, se constituent clandestinement des groupes de résistants prêts à passer à l'action. La France est au bord de la guerre civile.
    Comment en est-on arrivé là ? Entre 2011 et 2017, conduite au chaos par l'intervention franco-otanienne, la Libye est passée de la plus totale anarchie au califat, Daesh ayant réussi à y engerber les milices. Quant au général Haftar, sur lequel la "communauté internationale" comptait pour constituer une troisième force, il n'a pas pesé lourd face aux jihadistes.  Impuissante, l'Egypte s'est illusoirement retranchée derrière un mur électronique cependant que, quotidiennement, des attentats y entretiennent un climat de guerre civile. Quant à la Tunisie, une artificielle quiétude y règne car les jihadistes qui ont besoin d'un pays-relais, se gardent de trop y tendre la situation, se contentant d'y maintenir une pression calculée. Après plus d'un demi-siècle de gabegie, de détournements de fonds publics, de népotisme et de récriminations à l'égard de l'ancienne puissance coloniale, l'Algérie, cible principale des islamistes de toutes obédiences depuis la décennie 1990, a, quant à elle, basculé dans l'islamisme à la suite d'émeutes urbaines déclenchées par l'effondrement de la rente pétrolière.
    Tel est le scénario auquel nous pourrions nous attendre à la veille de l'élection présidentielle française. Avec une Marine sans moyens, mais en première ligne face à la déferlante venue du sud, une Armée de terre aux effectifs rognés et isolée sur le rideau défensif sahélien et une Gendarmerie démotivée en raison de son alignement sur le modèle policier.
    Bernard Lugan, 07/08/2015
    [1] Pays des infidèles contre lequel les musulmans  sont en guerre jusqu'à la conversion de ces derniers.
    source

  • L’immigration, une chance pour la France et l’Europe ?

    Le problème des migrants nous impose de parler librement de l’immigration. Une grande partie de notre classe politique a abandonné cette question aux militants antiracistes. Il y a désormais urgence.

    En France, les zones urbanisées sont les premiers lieux de rassemblement ethnique provenant de l’immigration. Ivan Rioufol, dans son ouvrage La fracture identitaire, prend l’exemple de l’Ile-de-France qui « regroupe 19% de la population française et contribue à 43% à l’accroissement naturel du pays, notamment sous l’effet de la fécondité d’une immigration africaine et nord-africaine. » Il se désole aussi en citant la démographe Michèle Tribalat que « ces concentrations ethniques risquent de déboucher sur des enclaves où pourraient apparaître des revendications politiques d’un droit dérogatoire sur des bases ethnico-religieuses. »

    Confrontée au problème récurrent des migrants, la France doit-elle encore esquiver le sujet de l’immigration uniquement dans le seul but d’espérer en l’avenir soi-disant radieux que nous décrivent les partisans de la société multiculturelle ? Ne pouvons-nous pas débattre d’un tel changement survenu dans l’Histoire contemporaine de notre pays ?

    L’immigration de travail du début des années 70 a été transformée, à cause du regroupement familial voulu par le gouvernement Chirac sous la présidence de Giscard d’Estaing, en immigration de peuplement. Cette dernière, arrivée au début d’une période de crise économique débouchant sur une forte hausse du chômage, ne désire plus épouser les valeurs et principes de la France républicaine et se transforme comme nous le dit Philippe de Villiers, dans son livre Les mosquées de Roissy, en « une immigration d’allocataires ».

    Selon les chiffres de Yves-Marie Laulan, président de l’Institut de géopolitique des populations, repris par de Villiers, l’immigration et l’intégration coûteraient près de 40 milliards d’euros par an à la France ce qui représente « 80% du déficit du budget de l’Etat, 13,5% des dépenses publiques, trois fois et demie le trou de la Sécurité sociale, deux fois le budget de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, 87% du budget de la Défense… ». Et nous continuons à faire comme si de rien n’était !

    Nous sommes-nous posés simplement la question à savoir si la France possédait encore les moyens financiers de sa politique d’immigration ? Selon l’Institut de géopolitique des populations, « les immigrés par leur contribution à l’économie couvrent environ les deux tiers de leurs coûts sociaux, le solde étant à la charge de la société d’accueil. » L’immigration, une chance pour la France ! Curieuse chance, ne trouvez-vous pas ?

     

    Christopher Caldwell, auteur du livre Une révolution sous nos yeux, pose une autre question d’une importance capitale : « L’Europe peut-elle rester la même si sa population change ? » Avez-vous déjà entendu Hollande ou Sarkozy débattre librement et objectivement de cette question en dehors de l’affaire Morano ? La réponse est non.

    À présent, il est grand temps qu’elle soit au centre de nos discussions pour que les Européens puissent enfin retrouver une liberté d’expression trop longtemps confisquée par la pensée antiraciste. Car l’immigration d’aujourd’hui, majoritairement musulmane, diverge des immigrations précédentes. Les allégeances nationales s’effacent et « l’Europe n’a plus du tout affaire à un problème d’immigration ordinaire, mais à une culture concurrente. »

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/

  • Allemagne : les autorités accusées de taire les violences commises par les immigrés

    Lu sur Réinformation.tv :

    Images-3"Depuis plusieurs jours, l’Allemagne, pays en pointe dans l’accueil irraisonné des « migrants », est le théâtre de violences toujours plus inquiétantes entre différents groupes ethniques, mais également à l’encontre des femmes et des chrétiens. Désormais, police et associations accusent les autorités de taire l’augmentation des violences et des viols commis par les clandestins.

    La police allemande a récemment averti que la violence qui s’exprime à l’intérieur comme à l’extérieur des centres d’asile est désormais hors de contrôle : des dizaines de personnes ont déjà été blessées dans des affrontements communautaires ou ethniques.

    Plusieurs réfugiés chrétiens ont par ailleurs témoigné de violences à leur égard dans les camps de réfugiés. Certains ont même décidé de rentrer dans leur pays d’origine ou de fuir les centres d’accueil après avoir reçu des menaces de mort. De nombreuses autorités, notamment policières, ont préconisé la séparation entre chrétiens et musulmans, ce que le ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a jugé « inacceptable », faisant fi de toute réalité.

    Le constat est le même dans de nombreuses villes allemandes : les rixes se multiplient et les centres d’accueil sont toujours plus remplis. La spirale infernale ne peut s’arrêter.

    A titre d’exemple, en Rhénanie du Nord-Westphalie, la police a été appelée près de 1.000 fois en août. Le responsable du second plus gros syndicat allemand de police décrit cette situation comme « le plus grand défi dans l’histoire d’après-guerre ». [...]

    Plusieurs syndicats de police ainsi que quelques associations de défense des femmes sont pourtant montés au créneau, accusant les autorités allemandes de taire ces crimes par intérêt politique et par peur de provoquer un plus grand rejet de ces vagues migratoires incessantes. [...]"

    Michel Janva

  • Drôle de climat: avec « eux », tout est possible

    Authentique patriote, biographe talentueux, maître d’œuvre des très enracinés et très remarquables spectacles historiques du Puy-du-Fou, Philippe de Villiers est actuellement en tournée de  promotion  dans les médias pour la sortie de son nouveau livre «Le moment est venu de dire ce que j’ai vu » (éditions Albin Michel).  Il  «balance sec», non pas que ses jugements soient très étonnants, ils sont énoncés,  développés depuis trente ans par Bruno Gollnisch comme par  les autres dirigeants du  FN.  Mais ils sortent cette fois de la bouche d’un homme  qui a cru possible pendant des années de peser sur les orientations politiques de la droite libérale en lui apportant son soutien.  L’ex député, ex secrétaire d’Etat, ex président du Conseil général de Vendée  n’épargne pas la classe politicienne.  A commencer par ses anciens compagnons de l’UDF, du RPR, de l’UMP,  les libéraux, les ralliés à l’euroatlantisme, tous ceux qui ont  rendu les armes devant le moloch mondialiste,  par manque de courage, cynisme, intérêt ou conviction. 

    Sur Radio  courtoisie Philippe de Villiers a souligné à quel point le mondialisme a contaminé les esprits. Nous le savons,  le transfert des prérogatives politiques des Etats membres vers les instances bruxelloises relève déjà sur le fond   d’une idéologie cosmopolite. La social-démocratie qui règne en maître dans les instances européistes  fait sienne  les préoccupations supranationales d’un « père de l’Europe » comme Jean Monnet (1888-1979) qui affirmait déjà   que « les nations souveraines appartiennent au passé» et que «la communauté européenne elle-même n’est qu’une étape vers les formes d’organisation du monde  de demain. »

     M. De Villiers a  ainsi  confié: « J’ai compris ce qui se passait, de manière définitive, le 17 mars 2007. Je suis à Bruxelles, je me retrouve dans le grand salon d’honneur du Parlement européen. Il y a 400 personnes présentes, cela m’intrigue donc je me dis je reste là. Je vois Henri Kissinger, Brzezinski, les gens de Goldman Sachs avec Peter Sutherland, il y a Javier Solana, Mario Draghi, Trichet, Henri de Castries, etc… Des patrons, des grands journalistes, des banquiers, beaucoup d’Américains et évidemment des grands Européens. Je me demande la raison de leurs présences et à entendre les discours je comprends. Ils parlent de société sans racine, de gouvernance mondiale, comment utiliser la réchauffement climatique, ensuite ils expliquent qu’il faut créer un grand marché transatlantique pour tuer l’Europe et tuer les nations. A plusieurs reprises, Sutherland explique : « aidez-moi à dissoudre les nations », il deviendra le délégué de l’Onu pour défendre un rapport qui s’appelle La migration de remplacement, ce soir là ils disent tout.»

    Dans un petite pastille vidéo de promotion de son livre, il explique encore : «  J’ai vu se profiler derrière les petits mensonges et les grands menteurs, la haute trahison, je pèse mes mots. La haute trahison de celles et ceux, des élites mondialisées françaises qui ont abandonné la France et blessé son âme. C‘est à dire, ceux qui avaient intérêt, des entreprises post-nationales notamment, à démolir, abattre les frontières, les Etats, les Nations. Et ceux qui par idéologie voulaient un homme nouveau, un homme nomade, fabriquer un homme nomade, détacher de ses patries charnelles, de ses attachements vitaux, sans patrie ni sexe et qui soit manipulable comme un consommateur compulsif. Donc un homme nomade déraciné.»

    Dans le même esprit de Villiers pointe aussi la soumission de nos « élites » non seulement devant  Washington mais aussi  devant le  Qatar et l’Arabie saoudite, nos clients qui sont devenus nos maîtres par la puissance de leur pétrodollars et l’esprit de dhimmitude, la veulerie, la lâcheté des partis dits de gouvernement.

    « Le désastre ne peut plus être maquillé. Partout monte, chez les Français, le sentiment de dépossession. Nous sommes entrés dans le temps où l’imposture n’a plus ni ressource ni réserve. La classe politique va connaître le chaos. Il n’y a plus ni précaution à prendre ni personne à ménager. Il faut que les Français sachent »

    Jusqu’ou va-t-on descendre ? On peut aussi se le demander quand on apprend qu’un escroc intellectuel comme le philosophe pipo(le) Bernard-Henri Lévy a été invité lundi comme conférencier à l’IHEDN (Institut des Hautes Études de Défense Nationale) ! François Jourdier le rappelait sur boulevard voltaire, l’IHEDN « relève du Premier ministre, « a pour mission de donner à des hauts fonctionnaires, officiers supérieurs, cadres des différents systèmes d’activité, une information approfondie sur la défense nationale comprise au sens large du terme ».

    BHL n’a bien évidemment rien à y faire lui  que  l’on a « vu en 2008 conseiller Mikheil Saakachvili, président de la Géorgie, dans sa folle tentative de récupérer contre les Russes l’Ossétie du sud. Plus tard en 2011, il poussera Nicolas Sarkozy à intervenir en Libye, entraînant l’assassinat de Mouammar Kadhafi et l’éclatement du pays, la déstabilisation du Sahel et, maintenant, l’afflux de migrants à travers la Méditerranée. Il affirmera le 11 novembre 2011 s’être engagé en Libye en tant que juif et sioniste : «J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël. Et maintenant en Syrie, il défend l’intervention de la France »…et joue le même jeu trouble et malsain de  boutefeu en Ukraine.

    Autre illustration de la guerre idéologique livrée à tous ceux qui remettent en cause la  propagande mondialiste (et la question du climat est utilisée aussi à des fins supranationales comme le notait aussi P. de Villiers), le cas de Philippe Verdier.  L’express relate aujourd’hui  que ce dernier, « chef du service météo de France Télévisions, auteur d’un livre (Climat Investigation, éditions Ring)  a annoncé ce mercredi que le service public lui avait demandé de rester chez lui.

    Pourquoi ? Et bien parce que dans son ouvrage  il  ose «(mettre)   en cause la probité des scientifiques du Groupe d’experts sur l’évolution du climat (Giec) qui regroupe des spécialistes du monde entier et fait référence ».

    Bruno Gollnisch le rappelait dans un  entretien accordé à Civitas en mai dernier, «le réchauffement climatique paraît aujourd’hui à peu près établi. En revanche, a-t-il véritablement sa cause dans l’activité humaine ou pas? C’est un point tout à fait central, et sur lequel nous devons approfondir notre réflexion, mais à partir d’expertises scientifiques indépendantes. J’avais moi-même, quand je dirigeais le comité scientifique du Front National, organisé un colloque à ce sujet où des spécialistes éminents avaient exprimé un point de vue sensiblement différent de celui qui est aujourd’hui communément admis. Parce que la réaction du politique doit être tout à fait différente, selon qu’il se confirme ou pas que ce réchauffement a une origine humaine ».

    Les dogmes du GIEC qui impute à la seule l’activité humaine le réchauffement climatique, sont en effet remis en question par une large partie de la communauté scientifique qui a peu,  ou très rarement,  accès à la parole médiatique.

    Bref, il est légitime de  douter des affirmations du GIEC , comme le font nombre de scientifiques avec des arguments sérieux. C’est le  cas de  Sami Solanki, spécialiste de physique solaire, du météorologiste Henrik Svensmark ou encore de Gerd Wendler, directeur du Centre de recherche climatique de l’université d’Alaska, qui réfutent certaines positions du GIEC.

    Pour ne rien dire des travaux  étoffés du mathématicien Benoît Rittaud « Le mythe climatique»,  du géochimiste, membre de l’Académie des sciences française et de la National Academy of Sciences Claude Allégre «L’imposture climatique», ou encore « CO2, un mythe planétaire» du polytechnicien Christian Gerondeau …

    A quand une loi pour interdire, criminaliser  tout débat, toute pensée déviante sur la question ? Après tout, quand ont constate l’inquiétante évolution  orwellienne, totalitaire de notre démocratie progressiste, tout est possible…

    http://gollnisch.com/2015/10/15/drole-de-climat-avec-eux-tout-est-possible/

  • Migrants : en Autriche, la police déplore une situation devenue « ingérable »

    Nombreux sont les membres de la police à s'assurer « pour leur propre espace privé, d'avoir des réserves d'eau, de nourriture et de munitions » !

    En France, des proches du pouvoir ont le sentiment que « ça va péter quelque part ». En Autriche, des policiers travaillant sur la question des réfugiés décrivent une situation devenue « ingérable » et « intolérable »…

    Non seulement chaque jour des milliers de migrants arrivent en Autriche et en Europe, dont quelques centaines seulement peuvent être enregistrés, ce qui représente déjà un travail colossal pour les policiers, les bénévoles et autres interprètes en nombre insuffisant, raconte un membre de la police au cours d’un entretien avec info-direkt, mais à l’intérieur des centres d’asile, la cohabitation entre migrants génère d’ores et déjà beaucoup de conflits. À commencer entre populations chiites et sunnites, à tel point qu’un Syrien déplore de trouver en Autriche ce qu’il a fui dans son pays. C’est dire…

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