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immigration - Page 1180

  • Thierry Meyssan / Jean Loup Izambert / Gearoid O'Colmain sur les attentats de Paris / Meta TV 1/2

  • Mise au point de Robert Ménard à propos de la "milice musulmane" à Béziers

    Attaqué par Bernard Cazeneuve et SOS Racisme, le maire de Béziers ne se laisse pas faire :

    "Dans la nuit de Noël, un groupe d'individus se présentant comme de "simples musulmans" s'est rendu à l'église du quartier de La Devèze puis à la cathédrale dans le centre-ville. Dès le lendemain, ce groupe a communiqué sur les réseaux sociaux pour promouvoir son action. Sa communication a été aussitôt relayée par les médias et notamment Midi Libre. Une communication en forme de conte de Noël : leur action visait, selon eux, à protéger les fidèles catholiques...

    J'ai alors réagi en publiant à mon tour un communiqué. Celui-ci a été immédiatement condamné par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, à qui la lutte contre le terrorisme semble laisser quelques loisirs, puis par SOS Racisme qui annonce vouloir déposer plainte contre moi. Je le dis ici très clairement : je maintiens mes propos. Des propos que je souhaite maintenant développer et expliquer plus longuement qu'il me paraissait nécessaire dans un simple communiqué de réaction.

    Lorsque j'ai écrit la phrase suivante, "depuis quand les pyromanes protègent les incendies", je visais expressément les deux chefs du groupe prétendument "protecteurs" de catholiques. Il est possible que Bernard Cazeneuve ignore leurs noms, mais son représentant dans l'Ouest de l'Hérault, le sous-préfet de Béziers, les connaît très bien puisque j'ai déjà eu l'occasion d'attirer publiquement son attention à leur sujet. Le premier de ces individus est un converti, Mehdi Roland. Le second est un certain Omar Kathiri. A eux deux, ils dirigent sur Béziers plusieurs associations au développement groupusculaire et auxquelles n'adhère pas la grande majorité des musulmans de la ville. Il serait trop long de donner ici tous les détails sur les fréquentations douteuses, les déclarations anti-républicaines et les actions illégales de ces deux individus. Les services de l'Etat sont parfaitement au courant. Je me bornerai à en donner quelques exemples.

    Lorsque voici quelques mois, un individu, converti lui aussi, connu sous le pseudonyme de "Toubib Burger", a été arrêté à Bézierspour apologie de terrorisme, il a été découvert par la suite que le dénommé Mehdi Roland entretenait avec lui des relations sur les réseaux sociaux mais également dans la vie courante puisque "Toubib Burger" filmait les actions de rue de Mehdi Roland. Ce même Mehdi Roland ornait volontiers jusqu'à peu sa page facebook de photos montrant une Marianne décapitée et la tête remplacée par le Coran. Photo que, depuis notre publication dans le journal de la ville, il a fait disparaître. Il s'est également signalé par ses liens avec l'imam dit "de Brest" devenu tristement célèbre pour avoir expliqué à des enfants qu'écouter de la musique les transformerait en porcs et dont la mosquée a été perquisitionnée au lendemain des massacres du 13 novembre. Omar Kathiri s'est distingué, lui, en tentant à deux reprises de perturber le conseil municipal. Son comportement lui valant d'être expulsé par la police. Une plainte est en cours suite à cette affaire. Son activité principale est l'organisation et la participation, un peu partout en France, à des actions, souvent illégales, contre l'Etat d'Israël. C'est donc ces individus que je visais par mes propos.

    Maintenant, parlons un peu du fond. Les églises catholiques dans la France de 2015 doivent-elles être protégées ? Il est exact que l'immense majorité des attaques contre des lieux de cultes visent les lieux chrétiens, arrivent ensuite les synagogues puis, bien plus loin, les mosquées. Mais les agressions de fidèles sont rares pour ne pas dire rarissimes. Le bon sens comme le sens républicain de la chose publique sait que si protection il doit y avoir celle-ci devrait être assurée par l'Etat. Comme il sait que ce même Etat, par lâcheté, par laxisme, par idéologie, a abandonné des pans entiers du territoire. Mais cet ordre que, trop souvent l'Etat ne maintient plus, ne saurait être légitimement mis en place par des groupes communautaristes. Sauf à renoncer à la république, sauf à avouer que ces zones ne sont plus tout à fait en France. Sauf à dire que notre pays se libanise.

    Maintenant, posons la question : que diraient la presse, Bernard Cazeneuve et la conscience universelle si, en lieu et place d'un groupe de musulmans, un groupe de jeunes identitaires français patrouillaient autour des églises - ou même des mosquées ! - au prétexte de les "protéger" ? Tout le monde connaît la réponse : ces jeunes identitaires auraient été arrêtés par la police et jugés en référé. Midi Libre et ses confrères auraient crié à la provocation et le ministre de l'Intérieur serait venu sur les lieux apporter le réconfort de sa minuscule présence.

    Il existe dans notre pays un deux poids deux mesures. En d'autres termes, une profonde injustice. Beaucoup de Français la ressentent. Ils n'ont plus confiance en la parole des représentants de l'Etat. Ils savent qu'ils sont mal protégés et que, si d'aventure, ils voulaient se protéger seuls, à eux l'Etat sauraient envoyer sa police. La "patrouille" musulmane de Béziers pour anecdotique qu'elle peut sembler marque une étape. Celle d'un pays où une religion inscrite au coeur de son identité semble si faible qu'il apparaisse possible aux tenants radicaux d'une autre religion, nouvellement arrivée, de s'arroger le droit de la "protéger". Au demeurant, la protéger contre qui ? Contre les musulmans modérés ? Evidemment pas. Contre les bouddhistes fous ? Allons donc ! C'est donc un jeu très dangereux que joue le gouvernement en tolérant ces groupuscules et leurs actes qui ne sont, en fait, rien d'autre qu'une tentative de prise de possession, lente mais déterminée, de notre pays."

    Michel Janva

  • Piero San Giorgio - Témoignage à propos de la manifestation "Sauvage" à Genève du 19 Décembre 2015

  • Aucune "mosquée" n'aurait été vandalisée à Ajaccio

    Et pour cause : officiellement il ne s'agirait que de la salle d''une association culturelle et sportive.

    Michel Janva

  • La déchéance de nationalité sème le trouble au PS

    En plus de diviser la majorité, la mesure, inscrite dans le projet de révision de la Constitution présenté mercredi, provoque des départs au sein du parti. Un document a été envoyé aux parlementaires PS pour les convaincre du bien-fondé du dispositif, défendu à l’origine par le FN.

    Beaucoup se bouchent le nez, certains au point de quitter le parti. La décision de François Hollande d’étendre la déchéance de nationalité aux terroristes binationaux nés en France provoque des remous au sein de la majorité, et plus largement au sein du Parti socialiste. De nombreux ténors, à l’image de Martine Aubry ou d’Arnaud Montebourg, ont fait part de leur ferme opposition à cette mesure, défendue par le Front national et une partie de la droite. « Tout responsable de gauche et tout responsable républicain doit s’opposer à la déchéance de nationalité », a affirmé au Figaro Pascal Cherki, député PS frondeur. Bernard Roman, député proche de François Hollande, a résumé la situation dans L’Obs : « Près de 80% des députés socialistes sont contre, ainsi que tous les commissaires aux lois PS ». Pour rappel, le gouvernement a besoin du feu vert du Parlement puis un vote à la majorité des 3/5ème des députés et sénateurs pour faire adopter le projet de loi de réforme de la Constitution.

    Le groupe PS à l’Assemblée nationale a donc décidé d’envoyer par mail un argmentaire à l’ensemble des parlementaires socialistes, jeudi. Ce document de trois pages, que Le Lab s’est procuré, défend en six points la déchéance de nationalité, et est censé convaincre les élus réfractaires. Il est rappelé que la mesure existe déjà, qu’elle s’inscrit « dans un contexte très particulier », qu’elle comporte des « effets concrets », à savoir la possibilité de la mise en place d’un éloignement, et qu’elle est « bien comprise par l’opinion publique ». L’argumentaire, non signé, déplore que la déchéance de nationalité ne puisse s’appliquer plus largement à tous les Français. « Il faudrait pouvoir déchoir tout auteur d’un crime terroriste de la nationalité française, qu’il soit bi-national ou non », est-il écrit. Dans le même temps, de nombreux élus locaux, à l’instar de Vincent Tison et Mohamed Moulay, conseillers municipaux de Joué-lès-Tours, ont demandé aux parlementaires de rejeter le texte lors de son examen, en février. [...]

    La suite dans Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-decheance-de-nationalite-seme

  • Natacha Polony : Tirer les leçons de 2015… ou pas

    « Après les carnages, après l'horreur, l'année qui se referme nous a fait basculer dans un monde nouveau », qui doit pousser la France à « reprendre en main son destin », écrit Natacha Polony dans une chronique du Figaro, parue le jour de Noël. Sans-doute faudra-t-il aller plus loin qu'elle ne le fait dans la remise en cause des idées, des pratiques et des hommes qui nous ont conduits à la situation présente qu'elle dénonce avec le talent que l'on sait. Il n'empêche : les lignes bougent et, selon toute apparence, leur mouvement ne fait que commencer.  LFAR

    Bien sûr, il y a les familles rassemblées, les enfants ravis, les festins, même modestes. Une fin d'année comme les autres, avec ses images de père Noël et son ambiance de plus en plus écœurante de grande fête de la consommation. À peine a-t-on ressenti les tensions de plus en plus grandes autour de ces crèches que certains maires veulent absolument au cœur de leur mairie comme un nouvel argument électoral. Mais cette fin d'année 2015 a comme un goût étrange.

    L'an dernier, à la même période, les chaînes d'information continue ressassaient en boucle des commentaires vides sur trois fous armés de couteaux ou d'une voiture bélier qui avaient tenté de semer la panique au cri de « Allah Akbar ! ». Et l'on nous expliquait que, bien entendu, ces hommes étaient des cas isolés de déséquilibre psychiatrique. On brassait un discours officiel lénifiant à souhait, destiné à ne fâcher personne, et surtout pas les autoproclamés représentants de la générosité et de « l'ouverture à l'autre ». L'an dernier, la France poursuivait tranquillement son invisible transformation. Le résultat de trente ans de déni. Trente ans à décréter que la France n'avait pas à se perpétuer, que l'idée même d'une identité française était fasciste, que nous devrions expier jusqu'à la dissolution ces « heures les plus sombres…». Aux oubliettes, l'humanisme, les Lumières… La France n'était comptable que du pire, de ce racisme latent qui justifiait la frustration et la rancœur que l'on instillait au cœur de ses enfants nouveaux venus.

    Après les carnages, après l'horreur, l'année qui se referme nous a fait basculer dans un monde nouveau.Un monde dans lequel chacun de nous doit avoir au fond de lui cette infime inquiétude, ce sentiment diffus qu'il peut « arriver quelque chose » à ceux qu'il aime. Un monde dans lequel nous ne serons plus en paix.

    Oh, certes, elle va résister en nous, cette paix. Il y a si longtemps qu'elle s'est installée qu'elle va tenter de nous faire oublier novembre comme elle nous a fait oublier janvier. Mieux, on se paye le luxe d'un pas de deux sur les promesses solennelles lancées par le chef de l'État au lendemain du 13 novembre. Ces annonces censées rassurer les Français, leur montrer qu'enfin on allait agir, ces annonces sont donc contredites par rien de moins que le secrétaire général du Parti socialiste, et, mieux encore, la ministre de la Justice elle-même. « Pas une idée de gauche », la déchéance de nationalité, pourtant mise en place il y a soixante-dix-sept ans par Édouard Daladier en 1938. La pantalonnade d'une ministre de la Justice décrédibilisant un peu plus encore la politique de son propre gouvernement achève de démontrer que cette gauche-là a une conception bien étrange des valeurs autrefois portées par Jaurès ou Blum. Elle nous prouve surtout que les forces qui nous ont conduits au bord de l'abîme sont toujours à l'œuvre.

    Cette déchéance de nationalité serait inutile parce qu'elle ne concerne qu'un nombre infime de cas ? C'était le même argument pour expliquer que 2000 femmes portant le voile intégral, ça ne vaut pas une loi. Et quelques jeunes filles (même poussées par des associations pilotées de l'étranger) qui refusaient d'ôter leur foulard pour entrer au collège, on n'allait pas non plus en faire toute une histoire. Et quelques imams prêchant l'enfermement des femmes ou l'enfer pour les mécréants (sur un mode quiétiste, donc totalement inoffensif, comme persistent à le prétendre certains sociologues), mais voyons, c'est anecdotique ! Tout ce qui remettait en cause la laïcité et le pacte social en découlant, tout ce qui attaquait l'intégration et la possibilité pour des jeunes gens aux origines diverses de se sentir français, tout ce qui aurait pu atténuer les effets délétères d'une crise brutale et d'un chômage ravageur, tout cela a été cultivé avec la plus parfaite bonne conscience. Défendre la France contre des assaillants extérieurs qui instrumentalisent nos faiblesses, punir, même symboliquement, ceux qui renient notre pays et clament leur haine de nous, ce n'est « pas une idée de gauche ». Et si l'on daigne maintenant parler de « patrie », c'est en insistant bien : rien à voir avec celle qu'évoquaient les Cassandre qui ont eu le tort d'avoir raison trop tôt…

    Et cette année 2015 se referme sur des atermoiements qui nous laissent craindre que tout cela n'ait pas suffi. Elle nous enseigne pourtant qu'il est plus que temps de reprendre en main notre destin et de comprendre que dans un monde devenu violent nous devrons notre survie non pas seulement à la qualité de nos services de renseignements ou au déploiement de nos armées (même si leur préservation eût pu intervenir un peu plus tôt) mais à notre capacité à nous repenser comme une nation, une collectivité appuyant son avenir sur un passé et des valeurs transmis à tous, qui donneraient sens à l'idée de nationalité française, comme à l'idée de sa perte. 

    Natacha Polony

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Dresde (Allemagne) lundi 21 décembre : PEGIDA a réalisé son plus grand rassemblement populaire depuis son lancement.

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    Gigantesque rassemblement à Dresde lundi dernier contre l'immigration en Allemagne. Le plus grand depuis le lancement du mouvement il y a un peu plus d'un an dans cette ville allemande.

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    Lire le blog de Lionel Baland cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Schengen : la faille de l’Europe

    Alain Juppé, ancien Premier ministre et candidat à la primaire de la droite et du centre, a affirmé en visite à Mayotte le dimanche 20 décembre qu’il fallait « arrêter le flux permanent de l’immigration ». Comment pourrait-on le contredire ?
    L’INSEE a publié, le 13 octobre dernier, une note sur les flux migratoires en 2006 et en 2013. Il en ressort qu’au 1er janvier 2014, il y avait 5,9 millions d’étrangers en France, soit 731.000 personnes de plus qu’en 2006. Il est normal que des hommes et des femmes qui sont, dans leurs pays, confrontés à la guerre et à la misère, essayent, malgré les risques évidents, de rejoindre notre Europe. Néanmoins, force est de reconnaître que l’immigration représente un problème qu’il faut régler.
    Alors comment y parvenir ? La tâche est loin d’être aisée et son issue ne peut s’inscrire que sur le long terme. Car, contrairement à ce que prétendent certaines personnalités politiques de notre pays, rétablir les frontières nationales ne résoudrait rien. Ce qu’il faut, en revanche, c’est relancer la coopération avec les pays d’origine. Nous, Européens devons engager un projet de développement avec l’Afrique. Ce qui réclame courage, détermination et anticipation.
    Pour l’heure, l’Union européenne se contente de prendre des positions de principe comme traiter humainement les migrants qui arrivent sur le sol européen. Une position de principe qui, si elle est nécessaire, est cependant loin d’être suffisante parce qu’elle est un signe d’encouragement pour tous les candidats au départ. L’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard l’avait dit : « L’Europe ne peut accueillir toute la misère du monde. »
    Si l’Union européenne ne souhaite pas perdre le contrôle des événements et qu’ainsi aux problèmes migratoires s’additionnent des problèmes économiques et sociaux, les dirigeants européens doivent être conscients des failles du système actuel. En être conscients de pouvoir les résoudre.
    Ces failles, aujourd’hui, se nomment droit d’asile et Schengen. Droit d’asile parce qu’il fait quotidiennement l’objet de détournement. En France, par exemple, les reconduites à la frontière font l’objet de recours systématiques devant les tribunaux administratifs et le Conseil d’État. Les déboutés en appellent aux droits fondamentaux : avec succès puisque seuls 10 % d’entre eux (environ) quittent réellement le territoire ; le reste demeure sur le territoire national de façon totalement irrégulière. Nous ne pouvons ni ne devons plus accepter cela. Enfin l’espace Schengen, quant à lui, est devenu une vraie passoire. En effet, l’agence Frontex chargée d’assurer le contrôle des frontières externes de la zone ne dispose que de très peu de moyens budgétaires et humains. C’est pourquoi il est urgent d’augmenter de façon massive son budget. Notre économie, notre prospérité, notre identité et notre société sont en jeu.

    Romain Bonnin

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVEpFkkpyFCAJIGWg.shtml

  • Déchéance de nationalité : le pouvoir déchu de toute crédibilité

    La déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux nés français. Annoncée au congrès, puis remise en cause, enterrée depuis l’Algérie par Taubira, elle est finalement maintenue. Le pouvoir n’en peut plus de se contredire. Nous non plus.

    Les rumeurs allaient toutes dans le même sens : Hollande enterrait la déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux nés français. Après tout, l’effet d’annonce avait joué à plein avant les régionales pour séduire la droite, il était temps maintenant de donner des gages à à gauche, que la mesure faisait grincer des dents.
    Et ça s’est précisé. Taubira, en visite en Algérie, donne lundi une interview à une radio locale. Au sujet de cette déchéance, elle annonce

    je vous indique que le projet de révision constitutionnelle qui sera présenté en Conseil des ministres ne retient pas cette disposition

    Elle avait d’ailleurs estimé, à titre personnel, que cette réforme « posait un problème de fond sur le principe fondamental qu’est le droit du sol », auquel elle est « profondément attachée ».

    Donc, non. Et puis si. Pour une fois, le « président » Hollande a décidé de ne pas se dédire. La déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux nés français figure bien à l’article II du projet de loi de révision constitutionnelle présenté ce matin en conseil des ministres.
    Exercice de style compliqué pour Valls, qui confiait le15 décembre : «  Est-ce que le symbole en vaut la peine ? ». Sous-entendu : non. Et puis si, rétropédalage dans la semoule pour annoncer que la disposition controversée est « une mesure hautement symbolique » que M. Hollande s’est engagé à prendre devant le Parlement, et dont « l’efficacité n’est pas l’enjeu premier ».

    Si la droite peut se réjouir du maintien de cette mesure, à la gauche du PS, ça va ruer dans les brancards. Chez les écologistes, Cécile Duflot voyait dans la proposition « plus qu’une ligne rouge », « une faute », tandis que le député européen du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, l’a comparée à « une mesure du Front national ».

    Reste le cas de Christiane Taubira, qui s’est une fois de plus mise en porte à faux par rapport au gouvernement. Elle a aussi été contrainte de se dédore en public

    La parole première est celle du président de la République. Elle a été prononcée au congrès à Versailles. La parole dernière est celle du président de la République, elle a été prononcée ce matin en conseil des ministres et c’est le point final.
    […]La seule fois où je me suis exprimée sur la déchéance de nationalité (…), je n’ai pas hésité à dire que ceux qui retournent leurs armes contre leurs compatriotes s’excluent eux-mêmes de la communauté nationale.

    Pour autant, non seulement elle a une fois de plus pris des initiatives engageant la parole de la France, qui pis est depuis l’étranger, donnant à ses propos un retentissement particulier. À ce titre, elle ne devrait pouvoir rester au gouvernement. Si elle a un peu d’honneur, elle ne devrait d’ailleurs pas souhaiter elle-même rester dans une équipe qui l’a tenu à l’écart d’un sujet qui relève directement de sa compétence. On peut toujours rêver.

    C.D.

    http://fr.novopress.info/196521/decheance-nationalite-pouvoir-dechu-credibilite/#more-196521

  • « Ce sont bel et bien des Français de souche qui ont trahi la République »

    Entretien avec

    Nous sommes officiellement « en guerre ». À qui doit-on, selon vous, cet état de guerre ?

    C’est le résultat de quarante années de refus de regarder la réalité en face. Depuis le début des années Mitterrand, c’est sur une erreur de diagnostic que se sont basés les différents gouvernements pour fonder puis déployer un certain nombre de politiques publiques. Or, un traitement fondé sur un faux diagnostic ne peut, au mieux, que jouer le rôle de placebo ; au pire, il aggrave l’état du malade. C’est ce qui s’est produit.

    L’absence de renouvellement des élites politiques et de la haute administration les a fatalement conduits à s’inscrire dans une fuite en avant. Le renouvellement aurait pu permettre d’accomplir régulièrement l’inventaire de ce qui était accompli. Il aurait aussi permis de changer de trajectoire, car il est bien plus facile de juger le bilan d’autrui que le sien propre pour des raisons assez évidentes.

    Il ne faut pas non plus sous-estimer la responsabilité qui a été celle des citoyens, et pas seulement en France puisque le même phénomène s’observe dans toutes les démocraties occidentales. Certes, cela évolue et une prise de conscience est en train de se produire quant aux enjeux réels, mais il n’en demeure pas moins que ces citoyens ont en effet été tels qu’Alexis de Tocqueville l’avait anticipé lorsqu’il imaginait les périls qui guetteraient les démocraties. Ces citoyens, il les voyait formant « une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme ». Le plus important pour notre sujet, c’est qu’il avait également anticipé le fait que cela conduirait à ce que les citoyens oublient qu’ils forment une même patrie.

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