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immigration - Page 1404

  • Prostitutions, nouvelles frontières

    L’aile gauche du  PS mobilise aujourd’hui  contre Manuel Valls  ses relais dans les syndicats lycéens et étudiant   FIDL, UNL et Unef pour  faire descendre dans la rue idiots utiles et têtes de linottes  afin de  protester contre l’expulsion des clandestins « en situation de scolarisation ». C’est aussi ce mardi que l’Assemblée nationale  débute l’examen de la proposition  de loi déposée par le député socialiste Maud Olivier qui entend punir, comme c’est le cas dans certains pays scandinaves, les clients des prostitué(e)s.  Ce texte sera examiné en commission spéciale à l’Assemblée Nationale, le Sénat organisera demain un débat réunissant des prostituées, des juristes, des universitaires, des médecins, des chercheurs, des membres d’associations spécialisées…

    Pour réagir à cette volonté de  de criminaliser plus avant le recours à la prostitution, et s’inspirant de la célèbre pétition des 343 salopes avouant en 1971 dans les colonnes du Nouvel  Obs avoir avorté et réclamant la légalisation de cette pratique, le magazine Causeur d’Elisabeth Lévy a publié  Le manifeste des 343 salauds…

    Ledit manifeste  revendique le droit d’avoir recours à des prestations tarifées avec des professionnel(le)s du sexe.  « Homos ou hétéros, libertins ou monogames, fidèles ou volages, nous sommes des hommes »  refusant que  « des députés édictent des normes sur nos désirs et nos plaisirs ».  Mme Lévy entend ici défendre par ce manifeste,  reprenant  et détournant avec un malin plaisir  les éléments de langage des féministes,  le droit à la différence , le droit de jouir  et la cause des hommes . Pour l’universitaire de gauche  Esther Benbassa, qui animera le débat au Sénat, « le manifeste des 343 salauds est un texte de beaufs!« 

    Une manifeste  signé aussi bien par le mari de Frigide Barjot  Basile de Koch, l’avocat de DSK,  Richard Malka,  Frédéric Beigbeder ou Nicolas Bedos que par Ivan Rioufol et Eric Zemmour,  heureux  certainement, comme le confesse Elisabeth Lévy d’avoir  cédé à  » l’envie d’emmerder les féministes » d’aujourd’hui.

    Rappelons que déjà, sous la précédente majorité UMP, des mesures visant à criminaliser les clients des prostitué(e)s  avaient  été édictées. Mais la socialiste Maud Olivier entend aller beaucoup plus loin. Certes,  les élus campant sur la même ligne que Mme Olivier voulaient  punir jusqu’à  un an de prison  les hommes ayant des relations sexuelles tarifées , prétention revue à la baisse puisque le client se verrait passible désormais  d’une amende de 1500 euros , le double en cas de récidive.

    Mais comme avec les socialistes Ubu est Roi, ce projet n’entend pas interdire pour autant la prostitution qui restera légale.  Bref un ou une prostituée sera toujours libre de louer pour un temps donné une partie de son corps,  mais il sera interdit par  la loi de la lui payer…

    Le contraire eut été étonnant,  le  gouvernement, par la voix de la porte-parole  et ministre des droits de la femme, Najat Vallaud-Belkacem soutient le vœu  des députés socialistes. Hier  sur le plateau de BFM Politique-RMC-Le Point,  elle ne s’est pas contentée, fidèle à ses marottes de lobbyiste,  de rappeler  aussi son  souhait de voir spécifiée, dans les manuels scolaires, l‘orientation sexuelle des personnages historiques. Elle a  aussi  a répété qu’  »il faut tarir la demande  (les clients des prostitué(e)s, NDLR) pour éviter que ne se multiplie l’offre » .Mais  est-ce en sanctionnant le client  qu’on tarira la source de la prostitution? Est-ce la demande qui crée l’offre ou l’offre qui créé   la demande?

     Mme  Vallaud-Belkacem  a pris pour exemple assez peu scientifique   le  nombre important de prostituées en Allemagne depuis  que cette pratique a été encadrée, notamment par la réouverture des  maisons closes . « Cela montre bien que le fait de réglementer et légitimer la prostitution fait se développer l’offre. »

    Ce parti-pris du ministre   a été dénoncé aussi bien par  Élisabeth Badinter que par  Élisabeth de Fontenay, qui l’accusent de préparer « un enfer pavé de bonnes intentions ». Il a  a été aussi vilipendé par un autre intellectuel du sérail,  Pierre André Taguieff sur le site de Causeur. Il y voit le résultat de   « la prise du pouvoir culturel par les néo-féministes (…). On ne saurait s’étonner de ses conséquences politiques. Ce qui a triomphé, c’est un pseudo-féminisme instrumental porté par l’esprit du soupçon et de la dénonciation, fondamentalement androphobe (…) . Un nouvel obscurantisme s’est installé, avec sa phraséologie, ses prêcheurs et prêcheuses, ses chapelles, ses réseaux, ses groupes de pression, ses élus et ses élues. »

    « Un nouvel ordre moral s’est peu à peu installé dans le monde des élites visibles, soumis aux pressions et aux tactiques d’intimidation d’une gauche hypermorale, qui n’a jamais exercé plus totalement le pouvoir culturel. C’est à gauche qu’est né le nouveau parti dévot, au confluent d’un socialisme sentimental sans perspectives et d’un féminisme dégradé en conformisme, voué à pratiquer un terrorisme intellectuel toujours plus insidieux ».

      »Interdire l’emploi de certains mots jugés dangereux ou détestables, interdire l’expression publique ou privée de certaines pensées jugées mauvaises, voire criminelles, interdire certaines pratiques sexuelles : ces rêves d’interdiction présentent tous un air de famille. Ce sont les différentes faces d’un seul et même projet de régénération du genre humain, à travers celle du sexe/genre masculin, le seul à vraiment poser de redoutables problèmes (…)« .

    « La méthode d’intimidation fonctionne, elle favorise l’extension indéfinie du consensus néo-féministe : ceux qu’il faut bien appeler les  mâles dominés , tentant d’échapper à la culpabilité, se multiplient par imitation et contagion, apportant leur appui au conformisme androphobe. C’est ainsi que, chez les  hommes , la mauvaise conscience se radicalise en haine de soi. Les  mâles dominés  ajoutent leurs forces à la frange militante et sectaire de la population  gay  et lesbienne, pour qui le  mâle dominant et hétéro  (a fortiori s’il est vieux et blanc ), c’est l’ennemi. »

    « La classe politique poursuit-il,  suit dans son ensemble, les récalcitrants ne pouvant guère que se taire, sauf à se perdre avec leur réputation » assure encore M Taguieff que  nous n’avons pas connu toujours  aussi désireux de traquer les conformismes.  Mais bon, on ne saurait bien  sûr ici lui donner (complètement)   tort…

     Au delà de la question morale, éthique,  philosophique posée par la marchandisation du corps qui n’est jamais anodine  (quel est le signataire de cette pétition des 343 salauds qui accepterait  avec détachement de voir par exemple  sa fille se livrer au plus vieux  métier du monde ?) se pose la question de la transformation radicale du caractère  la prostitution  ces  dernières années. Car le cas de la  prostituée française  expliquant qu’elle exerce librement son activité (qui fut toujours l’exception?)   est ultra-minoritaire.

    Le  Bulletin d’André Noël  le rappelle,  « selon les statistiques officielles, les Françaises qui s’adonnent actuellement au plus vieux métier du monde ne représentent que 6% du total des prostituées ! La plupart via Internet. Les autres sont des immigrées : 38% d’Africaines, 40% d’Europe de l’Est et des Balkans, 3,5 % d’Amérique du Sud et 12,5% d’Asie (de Chine principalement), ces dernières étant de plus en plus nombreuses. Elles ont le monopole de prétendus salons de massage ; il y en a 130 rien qu’à Paris. »

    « Personne n’éradiquera la prostitution, mais on peut la contenir et même la diminuer. Là aussi, là encore, cela passe par la lutte contre l’immigration et la remise en cause des accords de Schengen, car la libre circulation des personnes, c’est aussi la libre circulation des prostituées. Les mafias l’ont bien compris qui investissent de plus en plus dans ce coupable secteur d’activité qui rapporte autant que la drogue mais avec des peines encourues pour proxénétisme beaucoup moins lourdes. »

    Un élément du débat qui a « curieusement » largement échappé à nos belles âmes socialistes, et plus largement aux abolitionnistes comme aux salauds. Mais il est vrai qu’à de notables exceptions près,  nous avons rarement vu  les pétitionnaires et autres participants à cette polémique  remettre en cause les dogmes établis. 

    http://www.gollnisch.com/2013/11/05/prostitutions-nouvelles-frontieres/

  • Coucou les revoilà ! Miracle ! L’UMP reparle !

    Tribune de Michel Geoffroy.
    On les croyait en hibernation pour cause de primaires à l’UMP. Ou bien d’ennuis judiciaires pour Nicolas Sarkozy. Mais non. Le naufrage socialiste annoncé et la perspective des prochaines municipales les ramènent à la vie ou, plus exactement, à la parole. (MG)
    Miracle ! L’UMP reparle !
    On n’avait pas trop entendu l’UMP lors des grandes manifestations contre la loi Taubira. Il est vrai que M. Copé se déclare maintenant personnellement favorable au mariage homosexuel.
    Mais voici que F. Fillon se lance et affirme qu’entre un candidat socialiste et un candidat du Front national il choisirait le moins doctrinaire. Quelle audace ! Quelle aubaine aussi, puisque la gauche, en s’emparant de la phrase – pourtant prudente – lui fait de la bonne publicité. Pensez : Fillon tend la main au diable frontiste !
    J.-F. Copé, soucieux de ne pas se laisser ainsi distancer dans la course aux petites phrases, s’empresse alors de se déclarer pour une réforme du droit du sol. On ne sait pas trop laquelle, à vrai dire, puisqu’il annonce un groupe de travail sur le sujet qui doit rendre ses conclusions dans quelques mois. Mais qu’importe ! Pour un homme qui, si l’on en croit les sondages, serait mal aimé des Français (73% des personnes interrogées auraient une mauvaise opinion de lui, selon un sondage BVA/Aujourd’hui en France/Le Parisien publié le 27 octobre 2013), voilà assurément un bon moyen de faire parler de soi. Seule la communication compte !
    Mais, hélas, voici que N. Sarkozy, de sa retraite, affirme à son tour qu’il faut réformer le droit du sol.
    À qui la prochaine annonce ?
    Les apprentis surfeurs
    Cet assaut de postures et de petites phrases qui éclosent au sein de l’UMP n’abuse personne. Sentant l’opinion se radicaliser – c’est-à-dire identifier et rejeter de plus en plus clairement la racine du mal qui ronge notre pays – les caciques s’efforcent de surfer sur un mécontentement désormais national et non plus seulement populaire.
    Mais personne n’y croit plus vraiment.
    Car cette « droite » implose et n’a plus de chef capable d’imposer une ligne politique claire. Si la défiance caractérise l’opinion vis-à-vis du pouvoir socialiste, une majorité de Français ne fait pas pour autant confiance à l’ex-majorité pour rétablir la situation. Elle reste aussi partagée sur la personne de Nicolas Sarkozy qu’en 2012.
    Les électeurs ont de la mémoire
    Car les électeurs de droite n’ont que trop entendu, depuis 1986, toutes ces belles  promesses électorales destinées à les séduire. Tous ces programmes « de rupture » contre tout : contre le socialisme, contre l’insécurité, contre le fiscalisme, contre l’Etat providence, contre l’immigration irrégulière, contre l’échec scolaire, contre Bruxelles. Mais on attend toujours les ruptures promises.
    En revanche, la « droite » au pouvoir n’a eu de cesse de vouloir ressembler à la gauche et d’en rajouter curieusement par rapport à ce qu’elle dénonçait quand elle se situait dans l’opposition. Comme le déclarait l’historien Pierre Nora : « On oublie parfois combien la droite a contribué à faire entrer dans les institutions les idées de gauche, notamment pour tout ce qui touche au modèle social » (interview au journal Les Echos du 4 octobre 2013).
    Mais les électeurs l’oublient de moins en moins, eux. Mauvaise nouvelle pour MM. Fillon, Copé, Juppé ou Sarkozy !
    Le devoir de mémoire
    Les électeurs n’oublient pas la progression continue des déficits, des prélèvements publics et du chômage sous la gauche comme sous « la droite ». Ils n’oublient pas que l’immigration et l’islamisation, malgré toutes les promesses, n’ont fait que s’accentuer, et la situation des banlieues qu’empirer, malgré les millions qu’on y a déversés.
    Ils n’oublient pas que « la droite », la première, a interdit la préférence nationale avec la loi Pleven de 1972 ; qu’elle en a rajouté sur les lois liberticides votées par la gauche, avec celles sur l’homophobie ou le génocide arménien, et qu’elle n’a jamais remis en cause la loi Fabius/Gayssot comme elle l’avait pourtant promis ; que c’est N. Sarkozy qui s’est fait le promoteur de la « discrimination positive » et de « l’islam à la française » aux dépens des Français de souche.
    Les électeurs n’oublient pas non plus qu’aucun des « superflics » placés à la tête du ministère de l’Intérieur depuis 1981 n’a su enrayer la progression de l’insécurité et de la violence, pas plus que les « réformes de la justice » successives. Ils n’oublient pas que « la droite » leur a aussi imposé un traité européen qu’ils avaient refusé par référendum.
    Ils n’oublient pas enfin le mépris et les invectives dont cette droite a toujours fait preuve vis-à-vis de l’électorat du Front national, pour complaire à l’oligarchie médiatique et àAlain-Juppe ses maîtres.
    La Grande Prostituée
    À droite comme à gauche, l’oligarchie commence à sentir venir le désastre électoral. Elle ressort alors du placard politique, dans la panique, les solutions qu’elle n’a jamais eu le courage de mettre en œuvre quand elle exerçait le pouvoir. Par quel miracle réussirait-elle à le faire maintenant que la situation lui échappe ?
    Telle une vieille prostituée, outrageusement fardée pour cacher ses rides et ses maigres atours, l’oligarchie politique arpente encore les trottoirs pour séduire une nouvelle fois l’électeur. Comme au temps de sa jeunesse.
    Mais les temps ont changé. La vieille prostituée, devenue sourde, n’entend pas l’énorme rire que provoque désormais son apparition sous la lumière du lampadaire. Ni la colère politique qui monte des profondeurs du pays.
    Michel Geoffroy, 28/10/2013
    http://www.polemia.com/coucou-les-revoila/

  • L’immigration, marqueur politique paradoxal

    Au désespoir des adeptes de controverses argumentées, le débat public est généralement structuré par des polémiques autour de marqueurs symboliques. On discute moins de choix de politiques publiques qu’on ne campe dans un espace de polarité idéologique.

    L’immigration contemporaine, désormais associée à la religion musulmane, se hisse au tout premier plan de ces marqueurs. Il est fascinant de constater à quel point les positions des uns et des autres sur ce sujet se rangent selon un axe d’un implacable simplisme droite-gauche.

    Plus une force politique se classe à gauche et plus elle manifeste une position de principe favorable à l’immigration. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon se prononce clairement en faveur de la régularisation de «tous les travailleurs sans-papiers». Au sein du PS, l’aile gauche professe la plus grande ferveur immigrationniste tandis que l’aile droite, incarnée par Manuel Valls, est la plus réservée. Un phénomène symétrique se manifeste au sein de l’UMP tandis que le FN est naturellement le plus hostile à l’immigration, accusée de tous les maux.

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  • LES PIEDS-NOIRS, CES PELES, CES GALEUX… – Mais une communauté que l’on courtise !

    Roger Vétillard*

    Coïncidences? En moins de 4 mois, sont apparus des libellés critiquant voire, pour reprendre un mot à la mode, stigmatisant les pieds-noirs. Imaginons les réactions que de tels faits auraient entraîné si d’aventure un autre groupe humain avait subi le même traitement.

    Reprenons tout cela

    1. Le lundi 8 juillet 2013 dans le journal de France Inter, le journaliste Frédéric Météseau demande à Thomas Guénolé – politologue – de commenter une déclaration de Christian Estrosi, maire de Nice, qui avait dit le même jour sur I Télé et Europe 1 que « les Roms sont souvent des étrangers en situation irrégulière et… qu’à partir du moment où ils envahissent sans droit ni titre et par effraction des terrains de football comme la semaine dernière, je considère que ce sont des délinquants »…
    Réponse de Thomas Guénolé : « C’est un fait que, culturellement, le racisme est quand même plus développé dans le Sud de la France. Cela s’explique en partie, faut dire les choses, par le fait qu’il y a une très forte communauté pied-noir, dans le sud de la France. »
    Et quand des correspondants lui demandent de s’expliquer, il dit tout simplement : » Le présentateur du journal m’a demandé pourquoi le racisme semblait plus présent dans le sud de la France. J’ai avancé comme élément d’explication la présence beaucoup plus forte des Pieds-Noirs dans cette partie du pays. Si le journaliste m’avait invité à expliciter mon propos sur ce point, j’aurais signalé le constat historique à l’appui de cette analyse : à savoir que dans la vie politique française, le vote d’extrême-droite est surreprésenté dans l’électorat pied-noir. Pour autant, je n’ai pas dit une ânerie de type » Tous les Pieds-Noirs sont racistes » : ç’aurait été une pure sottise. En effet les contre-exemples sont faciles à trouver : je pense ainsi à Albert Camus. »

    2. Le mercredi 16 octobre, Eva Joly, ancien magistrat, ex-candidate à la présidence de la République, déclare sur I Télé « Si nous ne sommes pas capables d’intégrer quelques dizaines de milliers de Roms alors que nous avons intégré, en 1962-63, un million de pieds-noirs…». Cela entraîne des réactions indignées d’associations de Français d’Algérie, des partis politiques de droite et aussi de responsables socialistes tels Julien Dray.
    Et puis, sur le site de la LDH (Ligue des droits de l’homme), un bref article non signé écrit qu’il est difficile de trouver à redire dans ces paroles et conclut que ces déclarations n’ont rien d’un amalgame.

    3. Le jeudi 17 octobre 2013, Michel Delarche sur son blog publie un article sous le titre « je ne suis pas raciste, mais… ». Bien sûr cela se veut du second degré, mais écrire que « cela fait plus de cinquante ans que ces gens-là [les pieds-noirs] sont arrivés chez nous et ils ne se comportent toujours pas comme des vrais français. Les vieux, ils n’arrêtent jamais de parler de « comme c’était bien là-bas ». Mais si c’était mieux « là-bas, ils n’ont qu’à y retourner « là-bas », (il y a 40 lignes du même style), n’est pas complètement candide. Et cela a suscité des réactions dont beaucoup restent au premier degré.

    4. Faut-il adjoindre à cette liste l’amendement à l’article 33 de la loi de programmation militaire, présenté le 21 octobre 2013 au Sénat par Mme Joëlle Garriaud-Maylam, (née le 20 mars 1955 à Marnia en Algérie, membre du groupe UMP au Sénat) qui exclut les harkis de souche européenne (dont la plupart étaient pieds-noirs) du bénéfice de l’allocation de reconnaissance ?

    Que penser de tout cela ?

    Chacune des déclarations peut faire penser à une expression maladroite. Mais ce qui attire l’attention, c’est la répétition récente d’expressions sans bienveillance et la référence politique insidieuse.

    Thomas Guénolé se réfère explicitement à l’enquête du CEVIPOF. Cet organisme a publié en Mars 2012, avant les élections présidentielles une étude sur le vote pied-noir. Au premier tour, 28% des pieds-noirs et 24% de leurs descendants, auraient voté pour la présidente du Front national alors qu’Ils seraient 26% (pieds-noirs) et 31% (descendants) à se prononcer pour François Hollande et 26% (pieds-noirs) auraient voté pour Nicolas Sarkozy au premier tour, alors que les intentions de vote de leurs descendants en faveur du président sortant plafonnent à 15%. Le total des candidats centristes recueillerait 9% du vote des rapatriés et 14% des voix de leurs descendants.

    Marine Le Pen a obtenu 17,9% des voix, Nicolas Sarkozy 27,18% et François Hollande 28,63% des voix au 1er tour des dernières élections présidentielles. Ce que l’on peut noter, c’est que les pieds-noirs voteraient proportionnellement comme le reste de la communauté nationale pour Hollande, Sarkozy et les centristes, ce qui indique donc que ce sont les autres candidats d’extrême-gauche qui ne bénéficient pas de leurs voix. Il existerait donc une discrète surreprésentation du vote Fn dans la communauté « pied-noir » aux dépens de l’extrême-gauche, mais est-elle liée comme le pense le politologue à du racisme ?

    D’une part, cette surreprésentation n’est pas bien grande, d’autre part il faut intégrer l’histoire et la mémoire de cette communauté qui a eu à souffrir de la responsabilité des gaullistes dans leur exil en 1961-1962, des positions des groupes gauchistes lors de la guerre d’Algérie et à leur arrivée en France, de l’absence de compassion des ONG habituellement promptes à s’émouvoir, alors que Jean-Marie Le Pen et ses amis ont été plus proches d’eux.

    Les PN sont-ils plus racistes que leurs compatriotes français ?

    Dans une telle affirmation, il y a une part d’ignorance, une part de lieux communs et aussi sinon de mauvaise foi, du moins de raisonnement commode. Il y a pêle-mêle dans cette conception erronée de la vie dans l’Algérie d’avant 1962 un anachronisme évident, une mauvaise connaissance des rapports intercommunautaires, de la vie politique française au siècle dernier et de l’histoire de l’Algérie de 1830 à 1962.

    On pourrait faire un cours d’histoire à ce sujet, mais rappelons simplement qu’en 1830, le comte Louis de Bourmont et le dey d’Alger Hussein Pacha ont signé une convention reconnaissant la souveraineté de la France sur l’Algérie. L’article 5 de cet accord garantissait le libre exercice des religions et notamment de la religion musulmane dont les fidèles conservaient leur statut juridique et social, c’est-à-dire qu’ils continuaient à être soumis à la « charia ». Dès lors il y avait inévitablement 2 communautés dans le pays, celle qui relevait du droit français (dont la communauté juive à partir de 1871) et l’autre. Et c’est la IIIème République, qui a refusé d’accorder une pleine citoyenneté aux musulmans.

    La cohabitation des communautés était moins conflictuelle que celle que nous vivons dans certains quartiers de la France d’aujourd’hui. Les fêtes chrétiennes, juives et musulmanes étaient célébrées par tous. Personne ne s’offusquait de voir des femmes voilées dans les espaces publics. En rappelant cela, je veux simplement dire qu’il y avait une tolérance réciproque qu’il est difficile de retrouver aujourd’hui.

    Il n’y avait pas, comme le confirme Mohammed Harbi – historien nationaliste algérien – un système social qui aurait pu s’apparenter à l’apartheid sud-africain. Bien sûr les uns parlaient des « bougnoules » ou des « bicots » et les autres de « gaouri », de « roumi » ou de « youdi », mais à Bab El Oued, à la Casbah, et dans la plupart des villes de l’intérieur, Européens et indigènes vivaient côte à côte. Les choses étaient autres dans le bled ou dans les grandes villes, là où une communauté était bien plus nombreuse que l’autre.

    Pourquoi donc les pieds-noirs qui retournent en Algérie sont-ils accueillis avec autant de chaleur? Pourquoi donc les Algériens qui ont vécu en Algérie française recherchent-ils en France le contact avec les Français qui ont traversé la Méditerranée? Les pieds-noirs ont du mal à pardonner à ceux qui les ont chassés de leur pays natal, au FLN et aux dirigeants algériens qui sont toujours au pouvoir. iIs n’en veulent pas au peuple algérien. Ce n’est pas du racisme, c’est plutôt de la rancune.

    Quant aux propos d’Eva Joly, reconnaissons que comparaison n’est pas raison. Elle qui postulait à la présidence de la République Française, méconnaît l’histoire de son pays d’accueil. Les pieds-noirs sont des Français de souche ou issus de Français naturalisés depuis plusieurs générations. Ils ont montré leur patriotisme au cours des Guerres Mondiales. Ils coulaient rester Français sur leur terre natale. Les circonstances historiques les conduits à se réfugier en France métropolitaine. Ils ont réussi à s’y intégrer en quelques années, même s’ils gardent une nostalgie de leurs jeunes années.

    Les Roms sont une population venue de l’Inde il y a plus de 9 siècles. Ils sont plus de 10 millions en Europe (Bohémiens, Tziganes, Gypsies, Gitans, Romanichels, Manouches). Ils ont conservé leur langue, leur culture, leur mode de vie. Ils ne connaissent pas les frontières et se définissent comme des « voyageurs » ou des « gens du voyage ». Dans les pays où ils sont nombreux, ils ont créé des partis ethniques. Dans plusieurs pays de l’est européen, il y a ou il y a eu dans un passé très récent des ministères chargés des affaires tziganes ou bohémiennes. Pendant la période communiste de ces pays, les Roms furent interdits de bouger, de partir à l’aventure sur les routes et les chemins ; tous à l’usine, aux champs et sur les chantiers. Gare au «parasitisme» qui les conduisait tout droit dans les «camps de rééducation à régime sévère». Pendant un demi-siècle on n’entendit plus parler des Roms de derrière le « Rideau de fer». Et pourtant, 2 générations plus tard, après un demi-siècle de régime soviétique, ils sont revenus à leurs traditions.

    Vouloir comparer des Français d’Algérie venus ou revenus dans la mère patrie où ils se sont rapidement intégrés n’est pas pertinent. De la part d’un ancien magistrat qui avait pour profession de tenter de faire la part des choses, cette analyse superficielle et simpliste est inquiétante. Madame Joly prouve une nouvelle fois qu’elle n’est pas encore tout à fait intégrée à la culture et à l’histoire de la France.

    Lorsque la LDH lui emboite le pas, elle ne fait pas une analyse subtile et laisse apparaître tout le parti-pris qui est le sien. Elle démontre qu’elle n’est qu’une entreprise politique nullement préoccupée des droits de l’homme, toute entière tournée dans une dialectique unilatérale et en dépit de sa profession de foi, sans aucune empathie pour un groupe humain déraciné dans la violence.

    Le texte de Michel Delarge et les réactions suscitées sur son blog, suggèrent plusieurs remarques : se serait-il permis de stigmatiser une autre population, même en employant le second degré ? Sans parler des Roms, des Juifs ou des Arméniens, mais des Portugais ou des Vietnamiens ? Il est trop facile de se réfugier derrière la dérision et l’humour.

    Les pieds-noirs, quel poids électoral ?

    Au terme de cette réflexion, on peut identifier la cause de cette nouvelle mode qui met les Pieds-Noirs au centre de l’actualité. L’étude du CEVIPOF est importante : elle met en évidence le poids de l’électorat pied-noir, évalué à 3200 000 personnes, soit 7,3% des votants potentiels. Dans certaines régions ce poids est encore plus important : 15% en Languedoc-Roussillon, 13% en PACA, 11% en Midi-Pyrénées. Et le vote pour le Fn est légèrement surreprésenté. Mais si l’on compare le vote des pieds-noirs dans les régions du sud à ceux des « non pieds-noirs » le différentiel est moins significatif. Et dans les régions du nord ou de l’est le vote pied-noir est peu différent de celui des « non pieds-noirs ».

    Ainsi derrière des remarques en apparence rationnelles, apparaît une préoccupation politique qui compte-tenu de la montée du Fn en 2013 dans les sondages va devoir être révisée.

    * Roger Vétillard, notre collaborateur, spécialiste de la guerre d’Algérie est l’auteur de deux ouvrages faisant référence, « Sétif, Mai 1945, Massacres en Algérie » Ed de Paris et « 20 Août 1955, un tournant dans la guerre d’Algérie » Ed Riveneuve. Un nouvel ouvrage sur un des autres aspects importants de la Guerre d’Algérie est en cours de publication.

    http://www.metamag.fr/metamag-1648-LES-PIEDS-NOIRS-CES-PELES-CES-GALEUX%E2%80%A6.html

    via http://www.altermedia.info/france-belgique/ethnomasochisme/les-pieds-noirs_87925.html#more-87925

  • Amiens aux Français ! Le Parti de la France a décidé de descendre dans la rue.


    Amiens aux Français ! par ThomasJoly60

  • Le vote ethnique c’est maintenant : lancement du Parti de la banlieue

    PARIS (NOVOpress) – Le lancement de cette nouvelle formation politique s’est effectué dans un lieu symbolique et emblématique du Grand Remplacement. A Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 31 octobre dernier, est ainsi né le Parti de la banlieue, qui milite pour le multiculturalisme. Dirigé par Abdel-Malik Djermoune, ce parti milite notamment pour la promotion encore plus forte du multiculturalisme – comme si ce n’était déjà pas la politique mise en oeuvre au quotidien par François Hollande et Jean-Marc Ayrault, pour l’instauration du droit de vote des étrangers et pour la légalisation du cannabis.

    Reconnaissant qu’un Français sur 4 est d’origine étrangère, le Parti de la banlieue souhaite incarner cette société multiculturelle et lui donner une expression politique loin des émeutes ou de la récupération par les grands partis. Un avant-goût de cette représentation politique du multiculturalisme – en somme le vote ethnique – a été donné lors de la primaire socialiste pour l’élection municipale à Marseille…

    Disposant de quelques sections en Ile-de-France et en Martinique, ce parti compte présenter quelques candidats lors des prochaines élections municipales et être présent sur l’ensemble du territoire français d’ici un an.

    http://www.youtube.com/watch?v=-4V54n248ZY

    http://fr.novopress.info/143826/le-vote-ethnique-cest-maintenant-lancement-du-parti-de-la-banlieue/#more-143826

  • Leonarda : vers la dictature du sentiment

    À l'heure où nous écrivons, depuis le Kosovo, Leonarda et sa famille crient à l'injustice, à propos de leur expulsion du territoire français, pendant que chaque homme politique hexagonal y va de son appréciation sur la question. Psychodrame ? Crise du régime ? Crise des certitudes de gauche ? Un peu tout cela sans doute...
    Manuel Valls a donné des consignes pour faire appliquer les lois concernant l'expulsion des étrangers sans papier. Il a désigné les Roms parmi les personnes « incapables de s'intégrer » (cela au mépris d'une Tradition millénaire d'accueil des Romanichels). Voilà une famille qui ne peut prouver aucune recherche d'emplois, voilà un père qui bat régulièrement ses filles et vit de menus larcins, voilà une famille kosovare ou italienne (ou les deux...), qui est entrée sans papier ou en brûlant ses papiers italiens, comme ils le prétendent aujourd'hui... Il faut dire que le système social italien, pratiquement inexistant, n'offre pas les mêmes prestations que le système français ! L'expulsion de la famille de Leonarda apparaît d'une part comme parfaitement légale (elle a été décidée par un tribunal français) et elle est parfaitement cohérente, dans la perspective du discours que le ministre tient actuellement. Une enquête administrative est diligentée, histoire de faire porter le chapeau, au choix, au ministre ou au préfet. Les choses auraient pu et auraient dû en rester là.
    J'accuse ?
    En réalité, il n'en est rien. Leonarda pourrait être comme un nouveau Dreyfus. Ce qui est en cause, ce sont les circonstances de son expulsion. Il a suffi que la police débarque pendant une sortie scolaire, pour emmener la susdite, sans la moindre violence. Aussitôt, le paysage audiovisuel est en émoi. C'est une rafle, dit Esther Benbassa, comme aux jours les plus sombres, etc. Vincent Peillon déclare qu'il faut « sanctuariser l'école ». On ajoutera pour lui : et les sorties scolaires ! Mais surtout les lycéens se déchaînent à la veille des vacances de Toussaint : « Avec ou sans papiers, ils sont comme nous, ce sont des élèves. » On aurait pu dire : « Ce sont des hommes. » On comprend que la logique qui gouverne ces jeunes esprits est celle du cosmopolitisme intégral et de l'ouverture totale des frontières. Rien n'est plus irrationnel, rien n'est plus contraire à l'Etat de droit quand on y réfléchit deux minutes. Mais on ne réfléchit pas. On est sous l'emprise du sentiment, du compassionnel. Prime aux larmes ! Honte à qui ne pleurerait pas ! On peut dire qu'entre la compassion, qui est un sentiment typiquement chrétien, sentiment dont on peut dire qu'il est né au pied de la Croix et le compassionnel que l'on voit à l'œuvre aujourd'hui, il y a une immense différence : le compassionnel n'est ni actif ni efficace, il n'a pas besoin d'être réaliste, comme doit l'être la charité. Il se contente d'affirmer une bonne conscience sans limite - celle du citoyen de gauche.
    Peut-on préciser ? Quelle bonne conscience ? Je la trouve parfaitement exprimée par Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale. Voici ce qu'il vient de twitter : « Il y a la loi. Mais il y a aussi des valeurs avec lesquelles la Gauche ne saurait transiger. Sous peine de perdre son âme. » Le vocabulaire religieux peut surprendre chez ce laïc pur jus, chez ce franc-maçon assumé. Il est pourtant de circonstance. Claude Bartolone est juriste. Il sait parfaitement qu'« il y a la loi », il le dit. Mais il existe quelque chose qui est plus grand que la loi et qui mérite que l'on fasse scandale, même si l'on doit mettre la loi en cause. Ce quelque chose, c'est ce que Bartolone désigne comme « des valeurs avec lesquelles la gauche ne peut transiger ».
    Le cœur contre la loi
    Il y a deux questions qui se posent à travers cette affaire : la première, faut-il appliquer la loi ? Et la deuxième : la Gauche, parce qu'elle est de gauche, a-t-elle le droit imprescriptible de ne pas appliquer la loi ? A-t-elle, à travers le monopole revendiqué du cœur le pouvoir de déclarer une loi ringarde ?
    Nous verrons ce qu'il adviendra de « l'affaire Leonarda ». Mais je crois que la Gauche défendra avec la dernière énergie ce pouvoir qu'elle a d'agir et de faire agir au-dessus du droit, au nom du « Bien ». Claude Bartolone nous fait croire que son intérêt pour cette famille relève de l'humanisme. En réalité, il relève certainement du calcul électoral. La Gauche synonyme aujourd'hui pour l'électeur moyen de hausse incontrôlée de l'impôt et de précarité économique. Elle a donc perdu la France moyenne. Si, à travers des expulsions médiatisées, elle en vient à perdre aussi l'électorat issu de la Diversité, celui qui a fait gagner François Hollande, alors littéralement, elle n'a plus rien en main. Le calcul politique « sarkozyste » de Manuel Valls aurait pu fonctionner. Seulement voilà : le modèle de la Social démocratie est à bout de souffle (comme le montre l'ampleur de la dette et la terrible question pendante des retraites). Il ne reste donc plus à la gauche que l'idéologie. Laquelle ? Non pas le socialisme, cela fait longtemps qu’on l'a oublié celui-là, mais le mondialisme et le cosmopolitisme, l'idéologie mise en place dans années 1980 par François Mitterrand pour assoir sa légitimité, qui se trouve après tout en accord avec la Non-pensée officielle des instances bruxelloises. La surenchère idéologique des lycéens est aujourd'hui, au nom du compassionnel, la seule chance de la Gauche, comme très bien compris Jean-Luc Mélenchon, qui là-dessus a comme souvent un métro d'avance, gageons que malgré Pépère, cette Gauche va jouer son jeu à plein. On n'est pas à l'abri d'une montée à l'extrême.
    Puisqu'elle ne peut pas se targuer de ses résultats (qui sont calamiteux), elle va pratiquer la fuite en avant : tout faire pour exclure et marquer du sceau de l'infamie civique ses adversaires quels qu'ils soient.
    Au nom du compassionnel, le cosmopolitisme antinational devient plus que jamais l’idéologie « moralement » obligatoire, comme était obligatoire le marxisme sous Staline.
    Jean-Michel Hardy monde & vie 22 octobre 2013

  • Immigration : "C'est pas dur de venir en France"

    http://www.youtube.com/watch?v=6OMqMK7E-Jc

  • Immigration : "C'est pas dur de venir en France"

    http://www.youtube.com/watch?v=6OMqMK7E-Jc

  • Médecine: la France importe des diplômés étrangers et limite le nombre de ses étudiants!

    Depuis 1971 en France, la pratique du numerus clausus à la fin de la première année d'une filière de santé limite le nombre d'étudiants admis à poursuivre en 2e année et ce dans le but de réguler le nombre de professionnels en activité. A l'issue des épreuves terminales de l'année universitaire 2012/2013, seuls 7492 étudiants français en médecine pouvaient espérer être autorisés à poursuivre leur cursus.

    Paradoxalement, le manque de praticiens commence à se faire sentir dans notre pays comme l'illustrent les "déserts médicaux", les urgences débordées, les consultations à la chaîne dans des cabinets surchargés ou les faramineux délais d'attente d'un rendez-vous auprès de plus en plus de spécialistes. Par ailleurs, on constate une augmentation croissante du nombre de médecins autorisés à exercer en France bien que n'étant titulaires que de diplômes étrangers : ils représenteraient aujourd'hui par exemple 30 à 40% des praticiens répertoriés par l'Ordre en Languedoc-Roussillon selon l'Union Régionale des Médecins Libéraux qui dénonce l'intégration d'un grand nombre de médecins à diplômes étrangers comme un facteur de risque de perte de la culture et des valeurs inhérentes à la médecine française, tant dans l'approche de la maladie, de la douleur et de la mort, que dans l'exercice professionnel.

    Ce n'est bien évidemment pas l'avis du gouvernement écolo-socialiste qui facilite l'immigration médicale et délivre allègrement des autorisations à exercer la profession de médecins à des fournées entières de gens formés au Maghreb ou en Afrique noire - ou pourtant leurs compatriotes et congénères manquent si cruellement de soignants que la France y envoie des coopérants et des humanitaires - comme l'atteste la "promotion" du 18 mars dernier. Une immigration de confort de diplômés étrangers dont on peut douter d'ailleurs qu'ils iront pratiquer dans les "quartiers" où aucun médecin français ne veut plus mettre les pieds sans escorte. Une immigration "choisie" non pour son utilité ou sa valeur mais pour ce qu'elle travaille à métisser la société française en habituant le gaulois à voir dans sa rue des plaques de cuivre gravées de noms exotiques tout comme on l'habitue à voir son horizon barré de minarets plutôt que de clochers et de beffrois.

    http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/