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immigration - Page 1405

  • LA CHARIA

    Grâce à un article dans le journal Présent signé Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, nous donnons une définition de la Charia.
    La proclamation à Benghazi de la Charia comme désormais source principale du droit en Libye, c’est vraiment le très beau, le superbe résultat de la politique, approuvée à droite comme à gauche, de messieurs Bernard-Henri Lévy, Sarkozy et Juppé et des bombardements protecteurs de l’OTAN !
    Pour beaucoup, que n’abreuvent que les informations ou la désinformation des médias, la Charia c’est simplement le retour à la législation de la polygamie et l’on ne saurait prendre cela au tragique. Les imbéciles ignorants feront sur cela des quolibets salaces.
    Or la Charia, c’est ni plus ni moins l’ensemble du code islamique intégrant et régissant la totalité des actes humains. L’islam, c’est la Charia, la Charia, c’est l’islam. C’est le socle de la théocratie totalitaire dont le modèle a été établi à Médine par Mahomet.
    Cent fois le Coran rappelle qu’obéir à Dieu, c’est obéir à son prophète. La Charia, c’est la codification aux premiers siècles de l’islam de ce qui est prescrit dans le Coran et de tout ce que le prophète, selon la tradition (sunna), aurait fait et enseigné (hadiths). C’est la perfection d’une théocratie totalitaire régissant tout le monde et toutes choses dans tous les ordres de la religion, de la morale, de la politique, de la culture, en résumé de la vie individuelle et sociale sous tous leurs aspects et sous le contrôle de tous par tous.
    Avec les phénomènes résultant de l’effondrement de l’empire ottoman et de la domination des puissances européennes, les peuples de plusieurs pays d’islam avaient connu plus ou moins de distanciation avec le système Charaïque. Mais nous assistons partout en islam à son retour en force.
    La Charia, ce n’est pas seulement le mariage possible avec quatre épouses simultanément et l’achat d’autant de concubines que l’on peut en avoir, avec toutes les facilités d’un divorce avec les unes, prononcé en trois répétitions de la phrase de répudiation, ou d’une simple expulsion pour les autres.
    La Charia, ce n’est pas seulement le statut d’infériorité et de soumission de la femme sur bien des plans. C’est encore notamment, comme le rappelle Le dictionnaire du Coran (Robert Laffont) sous l’éminente direction de Mohammed Ali Amin-Moezzi, grand universitaire de la Sorbonne, une affirmation de la stratification de l’humanité qui, idéologiquement, légitime l’esclavage.
    Au haut de la hiérarchie est le mâle musulman, parmi lesquels la Charia distingue le commun (al-âmma) et l’élite (al-khâssa).
    Au bas de l’échelle, il y a les hommes sans religion, les « adamiens ». Selon la Charia, ils sont « sans foi ni loi ». S’ils ne se convertissent pas, affirme la Charia, "leur sang est licite".
    Au milieu sont « les gens du Livre », les juifs et les chrétiens, gens inférieurs mais que l’on peut laisser vivre selon le statut de « dhimmi », ses tolérances et ses contraintes, mais que l’on a souvent persécutés quand ils refusent la conversion.
    C’est un dogme de l’islam et de sa Charia que d’affirmer que tous les non-musulmans païens ou gens du Livre iront en enfer.
    La Charia est aujourd’hui le code proclamé de l’ordre totalitaire islamique dans la plupart des grands pays d’islam, chiites ou sunnites, Iran, Arabie, Pakistan, Afghanistan, Soudan, Nigéria du Nord, etc… D’autres pays la rétablissent progressivement dans les faits selon le rideau de fumée de l’islamisme « modéré ». (Turquie-Égypte-Irak)
    En Libye, grâce à l’OTAN, grâce à la France, la Charia est donc proclamée. En Tunisie, avec la victoire électorale des dits « islamistes », elle va être d’abord imposée dans les faits.
    Mais la vérité, partout, c’est que l’islamisme, c’est l’islam réel fondé sur la Charia.
    Hélas, chez nous, tous les responsables des grands partis politiques, sans exception aucune, et aussi presque tous les responsables religieux, et encore la plupart des enseignants et des journalistes ne veulent voir dans l’islam qu’une religion.
    Soit ils sont des ignorants, soit des dissimulateurs de la vérité.
    http://libeco.net/

  • L’UMP, les médias et le droit du sol, manipulation ?

    L’affaire Leonarda a réveillé les passions et l’intervention de François Hollande — qui a proposé à une jeune rom expulsée de revenir en France seule — a révélé les cassures au sein de l’opinion française. Fdesouche a déjà souligné les paradoxes existant entre l’asile offert aux familles en détresse (mis en avant par les politiques et les médias) et la réalité du processus d’intégration (absentéisme scolaire, actes délictueux du père etc). Il y a quelques mois, le droit d’asile a été refusé à Snowden alors que l’affaire a permis d’alerter de nombreux pays (dont la France) sur les problèmes de sûreté nationale. Aujourd’hui, le débat sur l’asile en France a rapidement dévié sur la question du droit du sol et sur les modalités d’acquisition de la nationalité française. Il est à noter cependant que ni le droit d’asile ni les conditions permettant de venir en France n’ont été remis en question. Sur l’initiative de Jean-François Copé, l’UMP a mis en ligne une pétition demandant une « réforme » du droit du sol. Un précédent article avait permis d’alerter les lecteurs du site sur le contenu réel de cette pétition, qui mérite une attention toute particulière quant au vocabulaire utilisé pour définir les immigrés : La proposition de l’UMP concerne uniquement les enfants de clandestins non-régularisés et entrés illégalement en France. Elle concerne donc moins de 10% des clandestins (90% étant entrés légalement). Mais la proposition de l’UMP n’aborde à aucun moment la question des enfants nés de parents immigrés légaux. Elle apparait donc comme une coquille vide : le droit du sol resterait la règle, la nationalité française restant accordée à l’immense majorité des enfants d’immigrés (à condition qu’ils la demandent et qu’ils aient un casier judiciaire vierge (mais la catégorie du casier reste non précisée). Les médias ont relayé massivement un récent sondage : Droit du sol : 72% des Français favorables Plus de 7 Français sur 10 (72%) approuvent la proposition du président de l’UMP, Jean-François Copé, de réformer le droit du sol en mettant fin à l’acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers, selon un sondage BVA Opinion pour Le Parisien et i>TELE. Mais la proposition réelle de l’UMP concerne, rappelons-le, uniquement les enfants de clandestins non-régularisés et rentrés illégalement en France. La question posée à l’occasion de ce sondage est donc faussée : le contenu réel de la pétition du président de l’UMP ne concerne en réalité qu’une toute petite minorité d’enfants nés en France de parents étrangers puisque la grande majorité de ces enfants ont des parents en situation légale ou entrés légalement. De fait, ce sondage laisse croire que 72 % des français sont en accord avec la proposition Copé. En réalité, cette étude indique que 72% des français: Sont favorables au droit du sol dès lors que la réforme concerne tous les enfants nés de parents étrangers (en situation légale ou non). Pensent que l’UMP via son responsable Jean François Copé veut réformer le droit d’asile pour tous les enfants nés de parents étrangers. Il était important de rappeler comment ce sondage a été présenté et comment les résultats ont été mis en avant auprès des français. L’interprétation de ce sondage devrait être plus responsable : « 72% des français sont pour le droit sol modifié par l’UMP dans la mesure où cela concernerait l’ensemble des enfants dont les parents sont nés à l’étranger ». Anthonin Définitions : Immigrés légaux : immigrés entrés légalement ou non et dont le titre de séjour est en règle. Clandestins (illégaux) : Immigrés entrés illégalement (sans papiers) ou immigrés entrés légalement mais dont l’autorisation de séjour est expirée. Fdesouche.com via http://partinationalfrancais.hautetfort.com/

  • Quand la droite prônait le droit du sang…

    PARIS (NOVOpress) - La proposition de Jean-François Copé de réformer le droit du sol a soulevé l’indignation de la gauche et suscité de nombreuses réticences au sein même de l’UMP, parmi lesquelles Henri Guaino, l’ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, qui considère qu’« il ne peut être question d’abandonner le droit du sol. C’est notre culture, c’est le fondement d’une société ouverte par rapport à une société fermée ». La réforme vendue par le président de l’UMP est pourtant bien timide, réfutant vouloir remettre en cause le droit du sol mais simplement prôner la fin de l’acquisition automatique de la nationalité pour les enfants nés en France de parents étrangers. La droite dite parlementaire a pourtant été plus radicale par le passé même si, déjà, les prises de position affichées en restèrent au stade des promesses électorales…

    Le ton est donné dès 1985 dans le contexte de l’émergence du Front national, sous l’influence des clubs de pensée qui veulent réarmer intellectuellement la droite. Parmi les plus actifs, le Club de l’Horloge – qui compte en son sein bon nombre de membres éminents de l’UDF et du RPR – fait paraître sous la signature de Jean-Yves Le Gallou un livre intitulée La préférence nationale. Réponse à l’immigration, où est préconisée la révision du code de la nationalité. La thèse centrale du livre, c’est qu’il faut stopper l’immigration qui met en cause l’identité française. L’auteur rejoint très peu de temps après le Front National, dont le programme électoral reprend les propositions contenues dans l’ouvrage.

    À son tour, le Club 89, créé par Michel Aurillac, député RPR et futur ministre de Jacques Chirac, fait paraître en février 1985 un ouvrage intitulé Une stratégie de gouvernement. Dans son chapitre 3, “Maîtriser l’immigration“, on trouve là encore la proposition de réformer le droit de la nationalité de telle sorte que ne soient Français de naissance, outre les enfants nés de deux parents français, que les personnes nées en France d’un parent français. Quant aux immigrés de la seconde génération, ils devront “opter pour la naturalisation ou pour le retour”

    Le programme commun du RPR et de l’UDF en vue des élections législatives de 1986 reprend ces différentes propositions, réclamant alors que la nationalité « devra être demandée et acceptée ; son acquisition ne saurait résulter de mécanismes purement automatiques ». Après la victoire de la droite en mars 1986, le gouvernement Chirac dépose un projet de loi renforçant les conditions d’obtention de la nationalité française par droit du sol en instituant une démarche volontaire, et subordonnant son issue à l’absence de condamnation pénale grave et à une « assimilation à la communauté française » vérifiée par un juge. Mais les manifestations étudiantes contre le projet de loi Devaquet et, plus encore, la mort de Malik Oussekine fragilise le gouvernement qui, suite à cet événement abandonne toute réforme de société en cédant au diktat moral de la gauche. La réforme du code de la nationalité est enterrée.

    En 1991, Valéry Giscard d’Estaing relance le sujet par une déclaration dans les colonnes du Figaro Magazine en « recommandant de revenir à la conception traditionnelle de l’acquisition de la nationalité française: celle du droit du sang. On est français si on naît d’un père ou d’une mère française. » Deux ans plus tard, le gouvernement Balladur réforme le code de la nationalité en introduisant la nécessité que les jeunes nés en France de parents étrangers fassent une demande explicite entre 16 et 21 ans. Cette réforme est supprimée par le gouvernement Jospin en 1998, qui rétablit l’automaticité de l’obtention de la nationalité française à la majorité pour les enfants nés en France.

    En 2002, puis lors des élections de 2007 et de 2012, il n’est plus question pour la droite d’une éventuelle remise en cause du droit du sang, l’ex-président de la République Nicolas Sarkozy ayant affirmé son attachement à celui-ci (« le droit du sol, c’est la France »).

    http://fr.novopress.info/143514/droite-pronait-droit-du-sang/#more-143514

  • Courrier international et Valeurs actuelles : deux choix, deux conséquences (par Joris Karl)

    Ce sont deux titres emblématiques de la presse française. Leur trajectoire en 2013 emprunte un chemin radicalement différent. Il y a une leçon à en retenir…

    Si ces hebdomadaires sont incontestablement de qualité, l’un est en crise, l’autre connaît une sorte d’apogée.

    Courrier international (qui appartient intégralement au groupe Le Monde) vient de connaître une grève historique à la mi-octobre : le numéro du 17 octobre n’est donc pas sorti en kiosque. Ironie du sort, il était consacré à la censure de la presse dans le monde !

    La grève était inévitable, parce que ce dernier va subir une véritable Bérézina : le plan de licenciements proposé par la direction prévoit « la suppression de 26 postes équivalents temps plein, soit 29 postes au total, sur un effectif total de 90 personnes. Le plan prévoit, en outre, la suppression de 25 postes de pigistes réguliers », à en croire Le Monde. De son côté, Libération nous apprend que « ce plan fait suite à la perte pour Courrier international d’un très gros contrat avec la Commission européenne, qui a décidé d’arrêter son site d’info, Presseurop.eu, réalisé principalement par l’hebdo depuis 2009. Cette perte va priver Courrier international de 2,5 millions d’euros de recettes, sur un chiffre d’affaires annuel d’environ 30 millions. » On n’est jamais trahi que par les siens.

    Cela ne doit pas faire oublier une réalité plus terre à terre: la chute libre des ventes au numéro, moins 17 % sur un an !

    À l’inverse, Valeurs actuelles n’en finit plus de progresser. Selon l’OJIM, les ventes au numéro pour la période février-mars 2013 ont augmenté de… 71,9 % ; les médias reprennent ses unes quasiment chaque semaine, parfois pour les traiter (évidemment) « d’extrême droite ».

    Il est vrai que le contenu de cet hebdomadaire a clairement changé.

    Fini le magazine coincé pour cadres UMP propres sur eux. Maintenant, Valeurs actuelles balance la sauce : on parle vrai, des Roms, de l’immigration invasion, on se « zemmourise » méchamment. Quand Courrier http://www.journaldesfemmes.com/mode/0612-benetton/images/pub-1.jpginternational maintient, coûte que coûte, sa ligne politique bobo pro-européenne, pro-immigration, pro-métissage, son challenger vire carrément « populiste », c’est à dire, en vérité, « populaire ».

    Le problème, c’est que le modèle multiculturel Bisounours défendu par Courrier international s’effondre sous ses yeux comme le bloc de l’Est a fondu devant l’Humanité. Il y a quelques mois, il nous pondait un numéro spécial sur le Brésil, vantant un pays heureux, car métissé. Pas de bol, les émeutes historiques de São Paulo commençaient au lendemain ou presque de la sortie du hors-série. Le lecteur type de Courrier international, c’est le lycéen un peu naïf, qui décore sa chambre chez Maisons du monde, écoute Radio Nova et reste en extase devant l’Autre avec un grand « A ». Il a l’impression d’être plus intelligent, parce qu’il « s’ouvre » sur l’univers tout entier. Au fond de la chambre brûle un bâton d’encens…
    Les lecteurs de la presse papier sont en train de préférer la presse du pays réel. Dommage pour les autres !

    Source http://www.bvoltaire.fr/

  • Immigration : La réalité des chiffres face aux « constats » du Nouvel Obs

    Tribune libre d’Anthonin

    Le Nouvel Obs a repris l’intervention de Florian Philippot sur Canal+ pour tenter de démonter ses arguments en publiant un article « les 9 mensonges du FN révélés». Il est assez surprenant de lire des réponses hors sujet et mélangeant un peu tout.

    Nous allons répondre aux questions avec une argumentation sourcée auprès d’intervenants (prix Nobel d’économie, directrice de recherche INED…), de sites officiels (INSEE, HCI, ministère de l’intérieur etc) et de médias reconnus.

    Il est important de rappeler que c’est l’immigration massive qui est pointée et non l’individu en lui-même, simple bénéficiaire d’une politique pro-immigration.

    1. Les immigrés « nous envahissent » ? Faux, ils sont nécessaires à notre démographie et juste en nombre suffisant. Ils étaient 267.000 en 2011 pour 200.000 Français qui quittent notre territoire chaque année.

    La question porte sur l’invasion et non sur la nécessité. Dès lors qu’un peuple a besoin d’apport extérieur pour développer sa démographie, c’est un signe de dépérissement et d’extinction, comme l’a très bien décrit Hervé Juvin sur France culture.

    L’exemple donné en réponse fait allusion aux Français quittant le territoire. Or, la définition de Français aujourd’hui ne correspond plus à des personnes de culture française. Selon le ministère de l’intérieur :

    2.370.779 étrangers ont acquis la nationalité française entre 1995 et 2012. Soit une moyenne de 139.457 naturalisations/an.

    En outre, le taux de fécondité atteint en 2012 le nombre de 2 enfants par femme, chiffre le plus élevé depuis 30 ans. Le taux minimum pour un maintien démographique étant de 2,1, la France aurait dû voir sa population baisser. Or, elle est passée de 55,57 millions en 1982 (date du déclin de la fécondité) à 65,58 millions en 2013 selon l’INSEE, soit une augmentation de 10 millions d’habitants.

    En 2010, 18% des naissances en France étaient le fait de mères étrangères. Rien qu’en Ile-de-France, 60% des naissances auraient nécessité un dépistage à la Drépanocytose, maladie touchant principalement les personnes « originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord.»

    Même si la médecine a permis de rallonger la durée de vie, l’immigration représente donc une part considérable de la démographie française. Michèle Tribalat, spécialiste de la démographie à l’INED, rappelait que moins de 5% des jeunes sont d’origine européenne à Mantes-la-Jolie. Cette même directrice de recherche révélait devant une commission nationale sur le droit à la nationalité que 12 millions de personnes d’origines étrangères (sur deux générations) étaient présentes sur le territoire français en 2008, soit un habitant sur cinq.

    Il faut donc être d’une grande vigilance sur le vocabulaire utilisé. Les chiffres démontrent que le nombre d’étrangers et le nombre de français ayant acquis la nationalité française est considérable. Les chiffres de la drépanocytose démontrent que les Franciliens « d’origine » seront minoritaires en une génération.

    2. Les immigrés n’ont « jamais été aussi nombreux » ? Faux, ils étaient 7% de la population en 1981, ils ne sont plus que 6% aujourd’hui.

    Là encore, les chiffres sont faussés et c’est l’étude de l’’INSEE (lien dans la question) qui démontre les confusions : des enfants nés en France de parents étrangers ont été comptés comme français, et les méthodes statistiques ont changé deux fois entre 1990 et 1999. Sachant que les définitions évoluent et que les enfants nés de parents immigrés eux-mêmes nés en France sont comptabilisés comme français.

    Le Haut Conseil à l’Intégration rappelle dans son dernier rapport qu’un habitant sur cinq est immigré ou descendant d’immigré, soit 11,5 millions de personnes.

    Les chiffres cités dans la première question démontrent qu’il y a bien une immigration massivement présente en France et ce depuis une période récente dans l’histoire de France. Nous avons donc, sur deux générations, trois fois plus d’immigrés par rapport aux chiffres de l’expert du Nouvel Obs.

    3. Les expulsions « ont ralenti » sous François Hollande ? Faux, il y a eu 38.000 reconduites à la frontière en 2012 avec Manuel Valls et 8000 chaque année seulement sous François Mitterrand.

    RESF a admis officiellement que moins de dix familles avaient été expulsées depuis l’arrivée de Hollande au pouvoir.

    Les « éloignements » auraient diminué de 40% selon la direction centrale de la PAF.

    Donc il est prouvé que les expulsions ont plus que ralenti sous François Hollande.

    4. Les immigrés « servent le grand patronat » ? Faux, les immigrés économiques ne représentent que 10% de l’ensemble et ne pèsent pas sur les salaires.

    L’unique prix Nobel économique français, Maurice Allais, tirait la sonnette d’alarme en rappelant ceci :

    « il n’y a pas de travail que les Français ne veulent pas faire, il y a des travaux qu’ils ne veulent pas faire à un certain prix »

    Il est donc évident que l’immigration a servi au grand patronat. Francis Bouygues a utilisé jusqu’à 80% d’immigrés dans ses chantiers. Les patrons ont eu besoin de l’immigration pour combler des emplois à bas coût que les français n’auraient pas exécutés dans de telles conditions (pénibilité, etc).

    Mais il faut relever que la réponse n’a rien à voir avec la question !

    Tout d’abord, l’immigration rentre sur le marché du travail et c’est le HCI qui le rappelle dans son rapport :

    100.000 immigrés se présentent sur le marché de l’emploi grâce à des titres divers tandis que les étrangers « introduits » officiellement par les employeurs sont au nombre de 10.000, soit dix fois moins (Page 41)

    Ensuite, 80% du social est financé par le travail. Or si Maurice Allais expliquait ceci :

    Il en résulte que lorsqu’un travailleur immigré supplémentaire arrive, il faudra finalement pour réaliser les infrastructures nécessaires (logements, hôpitaux, écoles, universités, infrastructures de toutes sortes, installations industrielles, etc.…) une épargne supplémentaire égale à quatre fois le salaire annuel de ce travailleur.

    Il serait logique de comprendre que l’immigration tire les salaires vers le bas de par sa présence massive (offre et demande) et par ses répercussions sur le coût des salaires via les charges sociales (CSG, RDS etc).

    5. Les « salaires baissent » à cause des immigrés ? Faux, ils augmentent de +0,27% grâce à eux.

    La réponse a été donnée précédemment car s’il a été démontré que les immigrés pèsent sur les salaires, ils ne peuvent pas les faire augmenter.

    6. La prochaine immigration sera « asiatique » ? Faux, d’une part parce que les frontières de ces pays sont fermées au Nord et au Sud, d’autre part parce que les Asiatiques n’ont pas les moyens d’immigrer.

    L’immigration asiatique a bondi de 51% entre 1999 et 2008. Le nombre de nouveaux arrivants natifs de Chine a plus que doublé depuis 1999 pour atteindre 80.000 en 2009.

    7. La France « championne d’Europe » de l’immigration légale ? Faux, le Royaume-Uni a accueilli en 2011 550.000 immigrés, l’Allemagne 500.000, l’Italie 385.000 et la France, 267.000.

    Ces chiffres exacts démontrent surtout que l’Europe est très loin d’être une forteresse.

    8. Les immigrés « prennent le travail des Français » ? Faux, 60.000 sont des étudiants, 90.000 sont des épouses ou des enfants qui viennent dans le cadre du regroupement familial, 20.000 sont des réfugiés humanitaires et 20.000 des réfugiés économiques.

    L’existence même de la discrimination positive, ou préférence étrangère, est la preuve qu’une partie de l’immigration prend le travail des Français. Les emplois aidés visant tout particulièrement les « jeunes » des zones urbaines « prioritaires » sont un exemple supplémentaire des emplois pour lesquels les immigrés et fils d’immigrés sont privilégiés, pour un coût de 3,4 milliards par les contribuables. Ces emplois aidés seront également utilisés dans la grande distribution…

    Comme cité précédemment dans le rapport du HCI : 100.000 immigrés entrés/an pour d’autres motifs que professionnels rentrent sur le marché du travail.

    A noter que la région Ile-de-France, dans la logique d’aider les immigrés (venus hors immigration professionnelle) à intégrer le monde du travail, finance des formations passerelles linguistiques vers l’emploi. Là encore, le contribuable finance la formation d’étrangers pour qu’ils travaillent pour des employeurs privés.

    Les chiffres donnés par l’auteur sont donc un non-sens.

    9. Peut-on ramener le nombre des immigrés de 200.000 à 10.000 comme le prétend le FN ? Impossible, il faudrait que la France sorte de l’Europe et rompe tous les accords internationaux. Dans ce cas, la France serait tellement isolée que les Français non plus ne pourraient plus émigrer.

    Il s’agit ici aussi d’un double aveu : c’est bien la preuve que c’est l’Europe qui autorise l’immigration massive, et que la France n’est plus souveraine sur son propre territoire.
    http://www.fdesouche.com/424737-la-realite-des-chiffres-face-aux-constats-du-nouvel-obs#more-424737

  • Les djihadistes, bras armé de la diplomatie française ?

    Lu sur Islam Confidentiel :

    "À 64 ans, Alain Marsaud dispose d’une solide connaissance des réseaux terroristes. Avant de se lancer en politique, il a été juge d’instruction, spécialisé dans la lutte antiterroriste. Il a même dirigé, de 1986 à 1989, le Service central de lutte antiterroriste du parquet de Paris. Depuis juin 2012, il est député (UMP) de la 10e circonscription des Français établis hors de France, qui recouvre une grande partie de l’Afrique et une partie du Moyen-Orient, dont la Syrie.

    Le 10 septembre 2013 à l’Assemblée nationale, il a posé une question écrite à Christiane Taubira, ministre de la Justice, au sujet des individus de nationalité française partis faire le djihad en Syrie. « Selon nos services de renseignement, il apparaît qu’il est impossible de mettre en oeuvre quelques mesures coercitives que ce soit ou procédures pénales [à leur égard]. En effet, lorsque ces djihadistes reviennent en France, ils ne peuvent être interpellés, mis en garde à vue, et éventuellement mis en examen car il est considéré qu’ils agissent dans le cadre d’une action certes violente, mais dans la droite ligne de celle de la diplomatie française. » Et d’enfoncer le clou : « Doit-on considérer dès lors que ces personnes seraient parties prenantes ou le bras armé de notre action diplomatique en Syrie et seraient, en quelque sorte, des collaborateurs occasionnels du service public de l’engagement de la France en Syrie ? » Si ce n’était pas le cas, il faudrait modifier la loi afin que ces individus, « qui présentent à coup sûr un danger éminent pour l’ordre public à l’occasion de leur retour en France », puissent être juridiquement neutralisés.

    Un mois plus tard, Christiane Taubira n’a toujours pas répondu à Alain Marsaud…"
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • Léonarda et le Radeau de la Méduse

    Quel pays surprenant la France ! Si la peine de mort est abolie dans notre pays, il n'en est pas de même du ridicule. La Gauche, les associations et les médias s'en sont donnés à coeur joie pour se payer la tête des Français, et tout cela pour quoi ? Pour apprendre ni plus ni moins que la justice avait bien fait son travail en se basant sur une vérité bien dérangeante pour la Morale à la française.

    Inutile de revenir sur ce feuilleton pitoyable dans lequel tout le monde a manipulé tout le monde, à commencer par la malhonnêteté des médias qui n'est plus à démontrer et qui rappelle étrangement l'affaire Méric que j'avais déjà dénoncée sur mon blog, pour m'attarder plus sérieusement sur le rôle de la Gauche dont la situation actuelle rappellerait à s'y méprendre le célèbre tableau de Géricault "Le Radeau de la Méduse".

    Si la police a manqué de discernement dans cette affaire, comme on nous le ressasse tant, il en est beaucoup d'autres qui devraient se sentir visés. Quant à l'école qui doit, selon la formule en vogue, servir de sanctuaire pour sauver les apparences d'une morale bien défaillante, il serait temps de l'étendre à bien d'autres domaines. Car si sa modeste mission était au moins de faire en sorte d'éviter de fabriquer des illettrés et des chômeurs, je me contenterais bien volontiers de ce vocable.

    Mais revenons à la Gauche. Tous se sont battus pour que François Hollande accède au poste suprême. Cette majorité présidentielle, qui devrait soutenir le président de la République pour ne former qu'un seul bloc autour de sa personne, ressemble davantage à une mare aux canards qu'à une sorte de "FRONT REPUBLICAIN", terme à la mode. C'est pourquoi, si certains ne sont plus d'accord avec ses décisions, il leur reste une alternative : DEMISSIONNER. Mais peut-être que le goût du pouvoir passe-t-il au-dessus de certaines convictions politiques !

    Pour être plus précis dans mes propos, on pourra relever quelques exemples. Ainsi, M. Mélenchon qui se permet d'exiger, à quel titre je vous le demande, la démission de M. Valls, lui qui fut incapable de battre le FN, alors que, en son temps, même le roi disait "Nous voulons". J'observe par ailleurs que ce monsieur est beaucoup plus à l'aise sur les plateaux télévisés, où il fait un malheur en dénigrant régulièrement François Hollande, que de réussir à renvoyer dans ses foyers Mme Le Pen au nom des principes républicains. Et que dire de M. Harlem Désir qui s'oppose aux décisions du chef de l'Etat. Son départ du PS ne serait pas une grande perte pour la France compte tenu de l'opinion que j'ai à son égard. Quant aux Verts qui s'accrochent désespérément au pouvoir comme des huîtres à leurs rochers après avoir obtenu, grâce aux magouilles législatives, pardon, grâce à un "accord" PS/EELV, un groupe à l'Assemblée Nationale et des postes au gouvernement, leur reconnaissance envers le PS fait peine à voir. Je n'oublierai pas non plus le Parti communiste dont sa préoccupation première est de sauvegarder le peu qui lui reste en s'alliant à la majorité tout en la critiquant vivement. ET LES FRANCAIS DANS TOUT CELA ?

    Alors, Mesdames et Messieurs de la Gauche et de l'Extrême gauche qui prétendez tous représenter les plus modestes et la classe ouvrière, utilisez donc vos cordes vocales à bon escient pour faire des vocalises en faveur des millions de chômeurs, retraités et travailleurs pauvres, sans-abris et mal logés qui aimeraient bien participer à ce vaste mouvement de générosité avant que le FN ne vous arrache le peu de crédibilité qu'il vous reste encore. Car le temps presse.

    P.S.http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/leonarda-et-le-radeau-de-la-meduse-142885

  • Droit du sol, droit du sang ? par Louis-Joseph Delanglade

    Il a peut-être la fibre littéraire mais historique pas du tout : ce samedi 26, dans sa revue de presse de 8h30 sur France Inter, M. Levaï oppose au droit du sang « notre bon vieux droit du sol révolutionnaire et républicain ». Faux, bien entendu. Qu’on le date de 1515 (arrêt du Parlement de Paris) ou même de 1315 (édit de Louis X le Hutin), le jus soli existe en droit français, sous l’Ancien Régime – même si la notion de nationalité est postérieure. Le Code civil l’abolit au profit du jus sanguinis en 1804 et il faudra attendre 1889 pour que se manifeste la prétendue « générosité » d’une République surtout soucieuse de se pourvoir en soldats. Cela dit, le droit du sol est effectivement aujourd’hui un des grands marqueurs de la gauche idéologique, qui y voit le meilleur moyen de subvertir à terme la nation française.

    Ne pas confondre droit du sol et naturalisation. M. Ory, historien et universitaire, choisit de proposer à notre admiration et à notre reconnaissance, dans son « Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France », 1112 figures, toutes remarquables. Il précise « que nous sommes depuis deux siècles une vieille terre d’immigration et que toute cette immigration a réellement enrichi la France ». On peut contester la première proposition : la France, au sens que donne M. Ory à ce mot, est une terre d’immigration depuis toujours et nombre d’étrangers de qualité sont venus l’enrichir au cours des siècles précédant la Révolution. Quant à la seconde proposition, on peut se demander si ces étrangers, devenus français par choix, n’ont pas au fond restitué à leur nouvelle « patrie », en devenant ce qu’ils sont devenus, ce qu’ils avaient d’abord reçu d’elle.

    On comprend bien que les 1112 de M. Ory n’ont rien à voir avec ces centaines de milliers, ces millions de « nouveaux » Français ou en attente de l’être. Quand l’immigration devient invasion, le problème est d’abord quantitatif : à (faire) croire coûte que coûte qu’un pays de cinquante millions d’habitants peut digérer un apport de quinze millions de personnes en trente ans, c’est le pays lui-même que l’on met en danger de mort. D’autant que ces « étrangers » sont, dans leur majorité, inintégrables et inassimilables, en raison de leur appartenance à une (des) communautés ethno-culturelle(s) bien trop éloignées de nous, appartenance que trop peu remettent en cause, les moyens modernes de communication leur permettant de conserver le contact avec leurs pays d’origine, lesquels, du coup, restent leurs vrais pays et celui de leurs enfants nés en France et bénéficiant du droit du sol. Immigration, naturalisation, droit du sol : la boucle est bouclée.

    Sans doute est-il encore possible de contrer le « grand remplacement » dénoncé par M. Camus. S’impose évidemment le réaménagement des modalités d’application du droit du sol (pour tous, pas seulement pour les enfants de clandestins, comme le réclame le très politicien M. Copé). Mais cela ne suffirait pas. Il faudra aussi viser le tarissement, à titre conservatoire, de toute immigration de masse, régulière ou clandestine. Il faudra, enfin, procéder à un examen critique des apports démographiques « extérieurs » de la période post-coloniale.
    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2013/10/27/droit-du-sol-droit-du-sang-par-louis-joseph-delanglade-52067.html

  • De 900 à 2300 mosquées en France

    Samedi 26 octobre, « On n’est pas couché », France 2 (via Minute)

    Alain Finkielkraut déclare :

    « En 1983, il y avait 900 lieux de culte musulman en France. Aujourd’hui, il y en a 2300. En Seine-Saint-Denis, il y a aujourd’hui 145 lieux de culte musulman contre 117 lieux de culte catholique. Pour un pays islamophobe, la performance est intéressante. Pendant ce temps-là, dans tous les pays de l’arc arabo-musulman, les chrétiens sont contraints à fuir et les églises sont attaquées ou détruites! »

    Michel Janva