La Grèce prévoit de rallonger de 36 km la clôture renforcée le long de sa frontière avec la Turquie, afin de mieux contenir les migrants et réfugiés qui tentent de la franchir, a indiqué dimanche une source gouvernementale. En attendant, des agriculteurs grecs sont venus en aide aux militaires, en épandant du lisier de porc aux abords de la frontière.
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Grèce: des agriculteurs pulvérisent du lisier de porc par dessus la frontière gréco-turque pour repousser les assauts des migrants
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Jordan Bardella : « Ces “migrants” se comportent comme des hooligans, avec des dégradations, notamment d’églises ! »
Le député européen (RN) Jordan Bardella revient sur sa visite avec Jérôme Rivière à la frontière gréco-turque, raconte ce qu’il a vu et ses rencontres avec les Grecs. Il dénonce l’attitude de chantage de la Turquie et la faiblesse de l’Union européenne.
Tandis qu’Ursulla von der Leyen et Charles Michel accueillaient Recep Tayyip Erdoğan à Bruxelles, vous vous êtes rendu à la frontière gréco-turque. Vous avez vu de vos propres yeux des hordes de migrants, appuyées parfois par la police turque, tenter de forcer le passage et de pénétrer en Grèce sur le territoire européen. Ce que vous avez vu reflète-t-il la réalité que nous voyons sur les réseaux sociaux et dans les médias ?
Ce qui se dit sur les réseaux sociaux est vrai. Avec Jérôme Rivière, député du Rassemblement national au Parlement européen, nous sommes allés sur place pour voir ce qui attendait la France si on ne fait rien face à cette submersion migratoire organisée par la Turquie. Nous avons rencontré beaucoup de généraux de l’armée turque qui sont notamment en charge de sécuriser la frontière.
Nous avons pu également voir la police turque couper les barbelés appartenant à la Grèce. -
L'immigration, c'est une invasion doublée d'un appauvrissement pour la France...
Comme d'habitude, on gagne à écouter la totalité du débat.
Retenons en juste ces quelques points :
1. oui, la question démographique est avant tout identitaire...
2. en réalité même du point de vue économique, elle se révèle être une très mauvaise affaire pour la France :
- pression à la baisse sur les salaires...
- économie parallèle et souterraine, en marge de l'économie réelle et de l'économie vraiment nationale, échappant aux impôts et propice à tous les trafics possibles (oeuvres d'art, armes, drogues, prostitution... etc)
3. et Zemmour a raison de rappeler qu'il n'y a quasiment plus d'immigration économique; il s'agit surtout :
- de faux étudiants...
- d'un regroupement familial : pour celui-ci, le prix Nobel d'économie Maurice Allais a calculé qu'un travailleur venu de l'étranger coûtait à la collectivité nationale 4 fois plus cher qu'un travailleur autochtone; et dans certaines "cités" le taux de chômage dépasse allègrement les 40% !
- du droit d'asile dévoyé : on sait très bien que 80% des demandeurs sont déboutés, mais que seulement 10% repartent. D'ailleurs, là aussi, Zemmour a beau jeu de rappeler que le vrai droit d'asile s'applique à quelques personnes et non pas à des masses. Le système ne s'est pas honoré en le refusant, à l'époque, au grand Soljénitsyne... alors qu'il l'accorde aujourd'hui à l'aveuglette et - pour parler net - à n'importe qui...
En somme une fois de plus, ce fut entre Zemmour et son adversaire un débat entre Vérité(s) et Théorie(s)...
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Chantage migratoire aux portes de l’Europe : vers un bras de fer avec l’UE ?
NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie :
L’ouverture de la frontière turque pour faire entrer en Grèce des réfugiés de toutes nationalités a fait monter la tension entre les deux pays et inquiète l’Union européenne. Ankara est soupçonné de se livrer à un chantage aux clandestins, dans l’espoir d’obtenir en contrepartie un soutien occidental en Syrie.L’intervention turque en Syrie serait-elle donc vouée à l’échec ?
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Migrants : dans la région d’Evros, la droite grecque déroule le tapis rouge aux élus des partis anti-immigration européens
«Vous pouvez voir que, même si nous souffrons beaucoup, nous faisons de notre mieux pour contrôler les frontières de l’Europe. Je vous remercie d’être venus.» En visite dans le nord de la Grèce, au bord du fleuve Evros qui marque la frontière avec la Turquie, quatre hommes boivent du petit-lait en écoutant ces paroles du général de l’armée grecque Angelos Xoudeloudis. Tous sont députés européens et d’extrême droite : le vice-président du Rassemblement national, Jordan Bardella ; Jérôme Rivière, qui représente aussi le RN au Parlement de Strasbourg ; le député belge du parti Vlaams Belang Dries van Langenhove et son camarade Tom Vandendriessche. Le général Xoudeloudi est, lui, l’un des plus éminents responsables de l’armée grecque et le militaire en chef dans la région de l’Evros.
(…) «Nous avons pu aller jusqu’aux barbelés, raconte Bardella. L’armée grecque a été très claire : il y a très peu de Syriens. C’est beaucoup d’Afghans, de Pakistanais, de Somaliens, d’Africains qui utilisent cette voie ouverte par Erdogan. La Turquie est très offensive à l’égard de la Grèce.» Avec son collègue Jerôme Rivière, il affirme qu’il s’agit de «jihadistes».
(…) Dans la région, le tapis rouge est déroulé à ces émissaires identitaires. «Les portes de ma mairie sont ouvertes à tous», défend Panagiotis Kalakikos, le maire de Soufli, une petite commune du coin.
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Zemmour : «Le droit d’asile, c’est Soljenitsyne. Pas des millions d’envahisseurs»
Eric Zemmour VS Bruno Tertrais sur l’immigration, le choc démographique (Face à l’info 10/03/2020)
Éric Zemmour rappelle que « la démographie n’est pas seulement des statistiques ou des chiffres mais une façon d’approcher l’Histoire et de savoir ce qu’elle va nous promettre! »
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Gilbert Collard : « Tant qu’on ne l’arrêtera pas, Erdoğan bottera le cul des cocus qui nous dirigent »
Le président Erdoğan se rend à Bruxelles pour évoquer la crise migratoire et la guerre en Syrie. Réaction, au micro de Boulevard Voltaire, de Gilbert Collard, député au Parlement européen.
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A propos du discours d’Emmanuel Macron sur le séparatisme islamiste : la revue des impostures
Rappelez-vous, c’était le 18 février 2020 à Bourtzwiller, quartier de Mulhouse, qu’Emmanuel Macron s’est paraît-il attaqué au séparatisme islamiste.
Bourtzwiller avait été choisi pour cet événement parce que le quartier a “de vraies difficultés” comme le disait le Président de la République, citant aussi la présence d'”associations qui prônaient de sortir de la République”, “la déscolarisation, des influences extérieures“. C’est l’un des 47 “Quartiers de reconquête républicaine” (QRR) en France, dispositif créé en 2018 pour lutter contre la délinquance et les trafics. C’est aussi l’endroit où est construite la plus grande mosquée de France : « ce projet qui est vieux de plus de 10 ans maintenant a été parachevé en ce qui concerne la salle de culte, qui est ouverte depuis mai 2019, mais pour le reste du complexe, qui est un projet qui comporte une école coranique, des locaux destinés à du soutien scolaire, une piscine, des commerces, des espaces de bien-être, le tout sur plus de 4 600 mètres carrés » (E.Macron), soit un futur merveilleux centre de bien-être 100% musulman.
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Migrants et Turquie : renaissance d’une conscience européenne ?, par Jean-David Cattin (Les Identitaires)
Sur CNN Turquie, le ministre de l’Intérieur turc menace : « Le nombre de réfugiés qui traversent l’Europe va bientôt atteindre un million. Les gouvernements européens vont tomber, leurs économies seront déstabilisées et leurs bourses vont s’effondrer et ils ne pourront rien y faire ».
Une réalité historique s’impose à tous. Le temps n’est plus au conflit idéologique mais civilisationnel. Les querelles intra-européennes semblent aujourd’hui dérisoires. La Turquie désigne l’Europe comme ennemi. La parenthèse kémaliste est refermée. Un péril millénaire refait surface.
L’hostilité croissante des néo-ottomans mérite une réponse ferme. Les pays européens doivent soutenir la Grèce. Non pas en acceptant des migrants présents sur son sol, mais en l’aidant à sécuriser ses frontières. Troupes et moyens logistiques doivent être envoyés au plus vite. La riposte doit aussi se faire sur les champs politique, diplomatique et économique. Cette idée semble faire son chemin. Plusieurs pays européens ont d’ores et déjà annoncé vouloir envoyer des hommes. N’en déplaise à la gauche qui maudit l’Europe forteresse. L’ouverture des frontières en 2015 semble bien lointaine.
L’actuel assaut de la frontière grecque se déroule 2 500 ans après la bataille des Thermopyles. La survie de la civilisation européenne ne fut alors possible que par le sacrifice des soldats grecs. Aujourd’hui encore, les Grecs font face. Allons-nous les laisser seuls ?
Jean-David Cattin
Texte repris du site de : Les Identitaires
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Un seul choix : l'Etat national ou le chaos.
L'avis de Jean-François Touzé
Qu'elles soient sanitaires, économiques, sociales, financières, internationales, migratoires ou géopolitiques, les crises qui se succèdent et se chevauchent, mettent en lumière l'incapacité des démocraties — singulièrement des démocraties européennes — à faire face. Tiraillés entre leur crainte de ne pas en faire assez et celle de devoir en faire trop, soumis à l'idée qu'ils se font d'une opinion publique qui n'attend pourtant d'eux que l'action, les dirigeants occidentaux tanguent et roulent sous les coups des tempêtes comme autant de bateaux ivres.