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immigration - Page 626

  • Nantes : un migrant arrêté pour viol et plusieurs agressions sexuelles… Reste libre !

    Les agressions physiques et sexuelles deviennent endémiques dans cette ville, naguère tranquille, qui continue sa politique suicidaire d’accueil d’étrangers subsahariens. Cette fois il ne faut pas s’attendre à de mobilisation numérique, de hashtag #BalanceTonMigrant ou de protestations de féministes. Cette fois, tout est normal.

    Un adolescent de 17 ans a été arrêté pour un viol et plusieurs agressions sexuelles à Nantes, rapporte la police. La première affaire s’est déroulée cet été, au petit matin sur l’île de Nantes

    […]

    Quelques jours plus tard, un jeune homme avait été interpellé dans le cadre d’une procédure d’agression sexuelle commise sur les bords de Sèvre. Selon la police, il a été mis en cause dans plusieurs autres affaires.

    […]

    Il a été placé sous contrôle judiciaire et remis à son éducateur.

    http://www.contre-info.com/nantes-un-migrant-arrete-pour-viol-et-plusieurs-agressions-sexuelles-reste-libre#more-59555

  • Jean-Yves Le Gallou : « Éric Zemmour a frappé juste ! »

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    Levée de boucliers après le discours d’Éric Zemmour à la Convention de la droite, samedi dernier. Ses propos sur l’immigration n’ont pas plu, notamment à la Société des journalistes du Figaro, qui demandent son exclusion.

    Réaction de Jean-Yves Le Gallou au micro de Boulevard Voltaire. L’occasion, pour lui, de tirer le bilan de cette Convention de la droite.

    Le discours d’Eric Zemmour à la Convention de la droite a tellement marqué les esprits que le syndicat des journalistes du Figaro a demandé qu’Eric Zemmour soit banni du Figaro.
    Suite à cela, les journalistes de LCI se sont opposés à la diffusion en direct du discours d’un des plus célèbres polémistes de France.
    Qu’avez-vous pensé de l’intervention d’Eric Zemmour et de cette levée de boucliers ?

    Je crois qu’il a frappé juste. Il a dit des choses absolument essentielles.
    Il a posé la question aux Français : « êtes-vous prêts à devenir minoritaires dans votre pays et à être remplacés ? » C’est une question fondamentale.
    Il a aussi dit que l’immigration était une catastrophe dans un certain nombre de domaines, notamment dans les domaines de la sécurité, de l’éducation et des transports. Il a dit qu’il y a avait avec cette immigration une double peine avec l’islamisation.
    Ces propos ne sont peut-être pas politiquement correct, mais ils sont exacts. C’est précisément parce que ces propos sont exacts qu’il est interdit de les dire. C’est la réalité !
    Le job des grands médias et surtout des journalistes conformistes n’est pas de dire la réalité, mais précisément de la cacher.

    Le Figaro est-il encore un média de droite ?

    Le Figaro n’est plus un média de droite depuis longtemps. On le présente comme cela pour faire croire à un faux pluralisme. L’immense majorité des journalistes du Figaro sont des conformistes bêlants.
    Cela ne s’invente pas. Le Figaro a deux syndicats de journalistes. Le premier est le syndicat national des journalistes représenté par Patrick Bèle. Ce dernier a tenu des propos particulièrement graves à l’égard de Zemmour. Il a demandé son licenciement en parlant d’élucubrations abjectes. Il avait simplement des opinions dissidentes. Il expliquait que Zemmour était sorti du champ de l’acceptable. Quel est l’acceptable pour eux, si ce n’est le conformisme ? Le second syndicat est le syndicat des journalistes représenté par monsieur Durand-Souffland, journaliste judiciaire. Il est très ami de monsieur Dupond-Moretti. Durand-Souffland n’est pas n’importe qui. C’est l’homme qui a obtenu en 2010 le premier Bobard d’or. Il avait couvert l’affaire de l’homme qui avait été tué en photographiant des lampadaires en 2005. Il avait couvert cette affaire en expliquant que ces meurtriers étaient tous des Européens. Il avait osé dire cela au moment de son procès, alors que les Européens en question étaient un Congolais, un antillais et deux maghrébins. Voilà l’homme qui a obtenu le premier bobard d’or en 2010 et qui aujourd’hui, demande le départ de Zemmour. Ces gens-là sont des professionnels du mensonge. Quand quelqu’un dit des vérités dures comme Zemmour, ils crient au scandale.Qu’avez-vous pensé de cette Convention ? A-t-elle été utile ?

    Cette convention a servi à dépasser les frontières, et notamment les frontières du politiquement correct. La France et l’Europe sont en train de mourir de la tiédeur, de la volonté de ne pas voir la réalité en mettant la tête dans le sable…
    Cette convention a dit un certain nombre de choses. Je ne crois pas que ce sont les discours tièdes qui réveilleront les électeurs, notamment les électeurs de droite, mais les discours mobilisateurs qui prennent en compte les faits.
    La principale réserve électorale à droite n’est pas à gauche. La principale réserve électorale est chez les abstentionnistes. Les abstentionnistes sont dégoûtés d’aller voter. Ils trouvent que voter ne sert à rien. Ils entendent en permanence un robinet d’eau tiède. Je crois que cette Convention de la droite a bien fait le travail, quitte à choquer les petits esprits conformistes.

    https://www.bvoltaire.fr/jean-yves-le-gallou-eric-zemmour-a-frappe-juste/

  • Entre un million et un million et demi de clandestins en France ?

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    Par André Posokhow, consultant ♦ C’est une question explosive alors que les conséquences de l’immigration pèsent de plus en plus sur une France en proie à des tensions identitaires de plus en plus grandes : combien y a-t-il de clandestins en France ? La réponse est évidemment impossible à l’unité près. Néanmoins, de nombreux indices permettent d’apporter une estimation réaliste. C’est ce qu’André Posokhow a tenté de faire dans les lignes ci-dessous, avec le sérieux et la minutie qui le caractérisent. Et le résultat est à peine croyable : il y aurait entre un million et un million et demi de clandestins dans l’hexagone. Pourtant, les données disponibles rendent ce résultat probable. Reste que cette estimation réalisée par André Posokow réclame d’être confirmée par des travaux gouvernementaux. Mais, dans le domaine de l’immigration, les autorités préfèrent souvent le silence.
    Polémia

    Stabilité annoncée et prudence manifestement trompeuse

    En 2006, une commission d’enquête du Sénat a produit un rapport sur l’immigration clandestine.

    Il y était constaté que rares étaient les personnes que la commission avait entendues qui s’étaient aventurées à fournir une évaluation chiffrée du phénomène. La commission regrettait que, si les chiffres communiqués semblaient vraisemblables, ils demeuraient sujets à caution, compte tenu des lacunes du dispositif statistique.

    Ce rapport a rappelé des estimations antérieures.

    Le précédent rapport du Sénat

    En juin 1998, dans un rapport de la commission d’enquête du Sénat sur les régularisations d’étrangers en situation irrégulière présidée par Paul Masson, il était écrit qu’« une estimation du nombre des clandestins entre 350 000 et 400 000 ne paraît pas éloignée de la réalité »

    Les chiffres avancés par Nicolas Sarkozy

    En 2005, selon Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, entre 200 000 et 400 000 étrangers en situation irrégulière étaient présents sur le territoire national et entre 80 000 et 100 000 migrants illégaux supplémentaires y entreraient chaque année.

    Entre parenthèse, la cohérence entre les chiffres du stock et ceux du flux n’est compréhensible que s’il a été procédé à des régularisations massives.

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  • Union des droites : Julien Aubert (LR) et Guillaume Larrivé (LR) soutiennent Eric Zemmour

    Union des droites : Julien Aubert (LR) et Guillaume Larrivé (LR) soutiennent Eric Zemmour

    Ce soutien apporté par deux candidats à la présidence de LR tout comme celui de Jordan Bardella et Nicolas Bay est une excellente nouvelle. Cela montre qu’il existe encore des hommes politiques courageux qui refusent le diktat odieux de la gauche “morale” et de ses serviles médias. Espérons que ce ne soit pas un effet d’annonce liée à la campagne pour la présidence de LR :

  • Ils défendent les islamistes, plutôt que les polémistes

    Ils défendent les islamistes, plutôt que les polémistes

    2 ans jour pour jour après l’assassinat de Mauranne et Laura tuées par un islamiste à Marseille, le parquet de Paris ouvre une enquête concernant les propos de Zemmour contre les islamistes et l’islam politique, enquête pour « injures publiques » et « provocation publique à la discrimination, la haine ou la violence ».

    Seul, le sénateur RN a rendu hommage aux deux victimes aujourd’hui :

    Stéphane Ravier @Stephane_Ravier

    Les pouvoirs publics n'ayant pas organisé de commémoration en mémoire de , assassinées par un islamiste clandestin il y a deux ans, les élus du @RNational_off de et moi-même avons déposé nous-mêmes une gerbe.
    Ni oubli ni pardon pour les islamistes.

    Vidéo intégrée

    En septembre, Le Point diffusait une enquête montrant que 49% des musulmans de moins de 25 ans souhaitent que la laïcité s’adapte à l’islam. L’”esprit Charlie” tant défendu par nos dirigeants est déjà bien loin et la justice s’acharne sur un polémiste qui ose poser le problème de l’immigration massive et de l’islamisation, et ses énormes implications démographiques. La dhimmitude a franchi un cap.

    SOS racisme a accusé Eric Zemmour de faire le « commerce de la haine ». Pourtant, les appels à la violence proviennent plutôt des adversaires de l’essayiste. Exemple parmi des dizaines :

    Samedi, la sécurité privée de la Convention a maîtrisé seule un individu fiché qui s’est introduit dans la salle, avant que la police vienne enfin le chercher.

    Edouard Philippe a qualifié de “nauséabond” le discours d’Eric Zemmour à la convention de la droite. Pour lui rafraichir les idées, rappelons sa politique de collaboration affichée avec les islamistes de l’UOIF :

    https://www.lesalonbeige.fr/alors-que-les-islamistes-tuent-le-parquet-de-paris-enquete-sur-un-polemiste/

  • La gauche et les médias s’échinent à nous démontrer que le Grand Remplacement est un mythe.

    La gauche et les médias s’échinent à nous démontrer que le Grand Remplacement est un mythe. Même s’il suffit de se promener à Paris pour vérifier dans les faits cette invasion migratoire, l’absence de statistiques facilite la tâche des négationnistes. En revanche, aux Etats-Unis, pas de pudeurs statistiques, on appelle un chat un chat et les chiffres des dernières études ne laissent pas de place au doute.

    Le Public Religion Research Institute, un organisme de recherches à la fois réputé et de gauche vient de publier sous la forme d’un livre une intéressante étude qui conclut à la fin prochaine de l’Amérique européenne et chrétienne. Les chiffres sont sans appel, ils confirment que le Grand Remplacement est imminent: en 1976, les États-Unis comptaient 81% de chrétiens blancs; en 2016, les USA sont 43% de chrétiens blancs.

    Chronique d’une mort annoncée.

    Le paysage religieux américain est en pleine mutation. Les chrétiens européens, qui constituaient jadis le groupe religieux dominant aux États-Unis, représentent désormais moins de la moitié des adultes du pays. Aujourd’hui, moins de la moitié des États sont à majorité chrétienne européenne. En 2007 encore, trente-neuf États comptaient une majorité d’euro-chrétiens.

    Ce sont deux des principales conclusions de ce rapport, qui est basé sur les conclusions du 2016 American Values Atlas réalisé par le PRRI, la plus grande enquête jamais effectuée sur l’identité religieuse et confessionnelle américaine.

    Ce rapport historique est basé sur un échantillon de plus de 101 000 Américains répartis sur l’ensemble du pays comprend des informations détaillées sur leur affiliation religieuse, leurs liens confessionnels, leur affiliation politique et d’autres caractéristiques démographiques importantes.

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  • Rouen, l’une des capitales de l’islam, en France

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    Zineb El Rhazoui, ex-journaliste de l’équipe de Charlie Hebdo, aujourd’hui très mobilisée dans la lutte contre la percée de l’islam en France, nous alertait, ces jours-ci, sur les réseaux sociaux, sur ce qu’il convient d’appeler « une déviance majeure de la laïcité en France ».

    Ainsi, le 28 septembre, en France, à la mairie de Rouen, l’Union des musulmans de France tenait une conférence animée par le Frère musulman Otman Iquioussen, « Les Chemins de l’éducation ». Otman Iquioussen est le fils d’Hassan Iquioussen, prédicateur musulman controversé très actif sur Internet, prosélyte musulman porteur des opinions les plus rétrogrades et liberticides pour la société occidentale.

    C’est donc le maire – socialiste – qui permet à un islamiste de prêcher dans ses murs, apparemment en contravention avec la loi de 1905. Peu de citoyens s’inquiètent de ce fait qui semble, pour beaucoup d’entre eux, insignifiant, au nom d’un angélisme pluriculturel souvent primaire et d’une tolérance malsaine à l’islam.

    Mais pour le maire de Rouen, ce n’est pas une première. Depuis de nombreuses années, sa complaisance à l’islam est récurrente, particulièrement depuis 2008, année qui a vu les socialistes arriver à la mairie de Rouen. Par exemple, fait marquant, Hani Ramadan, le prêcheur, frère (musulman) de Tariq Ramadan, s’est investi de nombreuses fois pour offrir aux Rouennais ses idées « progressistes » sur « Le Fondement de la famille », « Les Maladies de l’âme et leur remède » ou encore – c’est sérieux – « Islam, source de liberté ».

    À la Halle aux Toiles de Rouen, propriété de la commune, l’espace municipal laïque est familier de l’accueil des prêcheurs musulmans qui bafouent systématiquement la loi de 1905. Ainsi peut-on lire sur le site de l’UMR (Union des musulmans de Rouen) à propos des « Jeudis du Savoir [qui] sont une approche thématique de l’islam : Ces sessions d’enseignement ont lieu les jeudis de chaque quinzaine à la Halle aux Toiles de Rouen et sont ouvertes à un large public : musulmans, non musulmans, personnes portant un intérêt à l’islam, à toute personne désireuse d’en approfondir la connaissance. »

    Cette « conférence » sur l’éducation qui s’est tenue dans les locaux de la mairie de Rouen, le 28 septembre, autorisée pour des raisons probablement électoralistes et idéologiques, n’est-elle pas le signe d’une intrusion de plus en plus prégnante de l’islam politique dans notre espace public ?

    Mais Rouen n’est pas la seule ville de France à se commettre avec l’islam en prenant des libertés avec les principes de la laïcité. Bien sûr, cela se manifeste le plus souvent – au nom, justement, de la laïcité – par l’autorisation de construire un « centre culturel » ou une mosquée, qui abritent dans la quasi-totalité des cas une mouvance cultuelle. Il en est ainsi des villes de Marseille, Roubaix, Rennes, Lyon, Bordeaux. Soulignons que toutes, pourtant, ne sont pas dirigées par des maires socialistes. À l’approche des élections municipales, qui se tiendront en 2020, il convient d’être de plus en plus vigilant sur les atteintes majeures à la laïcité, en France, portées par ceux-là mêmes qui devraient en être ses plus farouches défenseurs.

    Jean-Louis Chollet

    https://www.bvoltaire.fr/rouen-lune-des-capitales-de-lislam-en-france/

  • Faut-il réformer l’Aide médicale d’État ?

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    Objet récurrent de désirs de réforme, l’Aide médicale d’État (AME), qui permet aux migrants sans-papiers de se soigner, est à nouveau dans le collimateur. Bonne ou mauvaise idée ?

    Selon les derniers chiffres connus, on compterait 311 000 bénéficiaires de l’Aide médicale d’État (AME). / Jan Schmidt-Whitley/Le Pictorium/MaxPPP

    Le ministère de la santé n’est pas pour, mais le ministère de l’intérieur, si. Et Emmanuel Macron, qui avait pourtant promis pendant sa campagne qu’il ne toucherait pas à l’Aide médicale d’État (AME), serait gagné par l’idée, indiquent plusieurs sources. La volonté de réformer cette prestation, qui permet aux étrangers en situation irrégulière d’être soignés gratuitement, semble se confirmer, à l’approche du débat sur l’immigration au Parlement, attendu le 30 septembre.

    L’Aide médicale d’État à nouveau dans le collimateur

    Premier argument des pro-réforme : le coût. Alors que l’AME représentait moins de 500 millions d’euros par an avant 2010, « le dernier chiffre budgété, c’est 930 millions pour 2019, et on va sans doute dépasser le milliard », relève Pierre-Henri Dumont, député Les Républicains. Une hausse qui s’explique par la forte augmentation du nombre de migrants sans titre, deux tiers des demandeurs d’asile étant déboutés. Selon les derniers chiffres connus, on compterait 311 000 bénéficiaires de l’AME.

    Une question de santé publique

    « Globalement, ce sont des gens en précarité extrême, explique Delphine Fanget, responsable de plaidoyer à Médecins du monde. On estime que le taux de non-recours à l’AME, c’est-à-dire des gens qui y auraient droit mais n’en bénéficient pas, est de 88 %. 56 % des migrants dans nos centres de soins souffrent de pathologies chroniques (diabète, hépatite, hypertension…). 83 % nécessitent un suivi, et 50 % arrivent chez nous en retard de soins. D’autres études ont montré une prépondérance des infections respiratoires, de la gale et de certains épisodes épidémiques, comme la rougeole, la varicelle et la grippe. »

    Le rapport Goasguen-Sirugue, publié en 2015, estimait de son côté que 70 % des coûts résultaient de frais hospitaliers et mentionnait la tuberculose, le VIH, l’accouchement et l’hémodialyse comme principaux motifs de soinsDans ces conditions, reprend Delphine Fanget, « restreindre l’AME aurait des conséquences non seulement sur les patients mais aussi en termes de santé publique ».

    Néanmoins, le gouvernement semble estimer qu’il est difficilement soutenable de demander aux citoyens de cotiser à la Sécurité sociale tout en laissant filer des dépenses aux profits de patients clandestins. La piste de la création d’un ticket modérateur, comme cela avait été le cas entre 2011 et 2012 avec la mise en place d’un timbre de 30 €, ne semble plus envisagée.

    Réduire le panier de soins ?

    En revanche, la réduction du panier de soins couverts tient la corde. La droite propose régulièrement « un panier de soins limité aux risques de contamination de maladies graves ou aux soins urgents ou vitaux », résume Pierre-Henri Dumont. « Mais est-ce que ça veut dire qu’on refuse la prise en charge d’une bronchite ou d’une hypertension grave ? Est-ce que, après la tuerie de Villeurbanne, on va restreindre les soins psychiatriques ? », interroge Aurélien Taché, député LREM défavorable à une remise en cause de l’AME. « Globalement, sur le terrain, on voit plus de gens qui manquent de soins que de gens qui abusent », ajoute-t-il, estimant cependant qu’« on peut regarder les dérives, même si je trouve qu’il y a à ce sujet beaucoup de légendes urbaines ».

    « Il est indéniable qu’il existe des filières qui organisent la venue en France de patients qui viennent chercher des soins gratuits, estime-t-on à l’inverse, en haut lieu. On voit arriver des personnes avec des visas de tourisme et qui, une fois sur le territoire, demandent des soins et les obtiennent. »

    Les pays de l’Est sont cités. « Depuis quelques années, nous constatons l’afflux de patients réfugiés (Ukraine, Géorgie, Albanie, etc.) qui, amenés par des passeurs, arrivent dans nos services d’urgence en situation très précaire, nécessitant par exemple des séances de dialyse immédiate et désirant rapidement s’inscrire sur nos listes » de greffe du rein, s’alarme aussi la Société francophone de transplantation, dans une lettre au Comité consultatif national d’éthique. « Peut-être que des abus existent, reprend Aurélien Taché, mais est-ce qu’on va remettre en cause le cœur d’un dispositif utile pour régler quelque chose qui relève plutôt de la lutte contre les passeurs ? »

    ————————

    Les conditions d’accès de l’aide médicale d’État

    L’aide médicale d’État (AME) est accessible aux étrangers sans titre de séjour ni récépissé de demande (ce qui exclut les demandeurs d’asile), résidant en France depuis plus de trois mois (sauf pour les mineurs) et percevant moins de 8 951 € par an (pour une personne seule).

    L’admission se fait sur demande, renouvelée tous les ans.

    En dehors de ces critères, l’AME peut être accordée, exceptionnellement, « à titre humanitaire ».

    Les soins couverts

    Pour la personne et ses ayants droit, l’AME prend en charge, à 100 % mais dans les limites des tarifs de Sécurité sociale, les soins de médecine générale et spéciale, les frais dentaires, les médicaments remboursés à 100 %, 65 % ou 30 %, les frais d’analyses, d’hospitalisation et d’intervention chirurgicale, les frais afférents à certains dépistages et vaccinations, ceux liés à la contraception, à l’IVG.

    Nathalie Birchem

    Source : La Croix

    Merci à Jean Philippe Gaia

    https://www.alterinfo.ch/2019/09/12/faut-il-reformer-laide-medicale-detat/

  • Eric Zemmour : un statut de lanceur d’alerte – Le Zoom avec Jacques de Guillebon

    Jacques de Guillebon, directeur de la rédaction de L’Incorrect, est un des principaux organisateurs de la Convention de la Droite avec plus de 30 invités dont Marion Maréchal et Eric Zemmour. Le journaliste revient sur les différentes interventions des divers invités de la manifestation. Il prend la défense d’Eric Zemmour accusé d’avoir prononcé un discours radical. Il revendique un statut de lanceur d’alerte pour le journaliste, écrivain à succès.

    https://www.tvlibertes.com/eric-zemmour-un-statut-de-lanceur-dalerte-le-zoom-avec-jacques-de-guillebon

  • Jean-Paul Gourévitch : « Ce qui frappe, dans le traitement de l’immigration, ce sont les omissions »

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    Le Président Macron ayant programmé un débat sans vote sur l’immigration à l’Assemblée nationale le 30 septembre et au Sénat le 2 octobre, l’hebdomadaire L’Express de cette semaine a opportunément fait sa une sur un dossier intitulé « Immigration : vérités et balivernes » et sous-titré : « Les chiffres qui cadrent le débat. » Jean-Paul Gourévitch, consultant international sur l’Afrique et les migrations, et auteur du récent Le Grand Remplacement : réalité ou intox ? (Pierre-Guillaume de Roux, 2019), réagit. Pour lui, les vérités sont moins nombreuses que les balivernes.

    Le magazine L’Express vient de publier un dossier sur l’immigration. Pour vous, les chiffres et les affirmations que l’on y trouve sont très contestables. Pouvez-vous nous expliquer ?

    Le terme de « dossier » est inadéquat. Réalisé sous la direction d’Agnès Laurent, il se réduit à cinq articles, soit treize pages du magazine sur 103. C’est peu – mais on a vu pire. Les thématiques évoquées – les motivations des demandeurs d’asile, le retour au pays, les conflits entre démographes, la situation à l’étranger – ne sont pas traitées en profondeur. Et, surtout, les chiffres censés « cadrer le débat » sont (volontairement ?) truqués. Deux exemples de cet enfumage.

    Sur le nombre d’immigrés en France, la rédactrice a frappé à la bonne porte, celle de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Elle en conclut qu’il intègre « les personnes nées en France mais avec un ou deux parents immigrés, soit 7,3 millions de personnes (11 % de la population) ». Ce n’est pas ce qu’a écrit son directeur, Didier Leschi (Migrations : la France singulière, Fondapol, octobre 2018). « Aux alentours de 11 % de la population résidente est immigrée au sens de l’INSEE, c’est-à-dire composée de personnes nées étrangères à l’étranger… Si l’on ajoute les enfants d’immigrés nés sur le territoire français, c’est près du quart de la population française qui a un lien direct avec l’étranger. » De 11 % à 25 %, il y a plus qu’une marge.

    Ces chiffres sont confirmés par les statistiques de l’INSEE. Sur 758.000 enfants nés en 2018, 125.347 avaient deux parents nés à l’étranger et 116.670 un parent né en France et l’autre à l’étranger, soit 24 à 32 % de naissances d’origine étrangère selon qu’un enfant d’un couple mixte est considéré comme d’origine étrangère à 50 % ou à 100 %.

    Sur le calcul du solde migratoire par l’INSEE (58.000 personnes en 2018), le magazine s’est planté. Selon lui, il s’agit d’une « opération complexe qui consiste à déduire le solde naturel (naissances moins décès) de l’évolution totale de la population pour obtenir un solde lié aux migrations ». La réalité est plus crue, comme nous l’avons montré en 2015.

    L’INSEE calcule mathématiquement le solde migratoire en comptabilisant les entrées (de migrants pour la quasi-totalité) et en retranchant les sorties (essentiellement d’autochtones). L’approche scientifique serait de calculer séparément le solde migratoire de l’immigration (migrants entrants moins migrants repartis) et le solde migratoire de l’expatriation (expatriés partis moins expatriés revenus). Avec des résultats très différents.

    En 2018, la France a délivré 255.956 visas de long séjour, auxquels il faut ajouter 123.625 demandes d’asile reçues à l’OFPRA, environ 20.000 migrants entrés irrégulièrement sans demander l’asile, 43.000 « mineurs » non accompagnés (MNA) et 14.700 « étrangers malades » acceptés (mais seulement 4.187 encartés), soit un total de 457.281 entrées. Les trois dernières catégories sont ignorées par le magazine.

    Faute de registres de populations, il est plus difficile de décompter les sorties. L’INSEE s’est contenté de reprendre les chiffres de 2017. Mais si l’on part de son estimation 2013 en pourcentage, on obtient environ 103.000 départs de migrants en 2018, auxquelles il faut ajouter 30.276 retours « forcés » ou « aidés », plus environ 40.000 migrants irréguliers ou MNA. Total : plus de 173.000 sorties. Le solde migratoire de l’immigration 2018 est donc positif d’environ 284.000 personnes, soit 0,4 % de la population résidente et près de cinq fois les chiffres de l’INSEE.

    Présenter un dossier « objectif » (guillemets indispensables) sur les chiffres de l’immigration est un long chemin de croix. Encore un effort, Madame la rédactrice !

    Ce dossier est-il représentatif, selon vous, du traitement général du sujet de l’immigration par la presse?

    Il est aussi tendancieux que ceux de l’ensemble de la presse mainstream. Les divergences entre démographes y sont réduites au match Hervé Le Bras-Michèle Tribalat, arbitré par François Héran et Stéphane Smith. Les autres sont ignorés, Gérard-François Dumont ou André Posokhow, parce qu’ils rouleraient trop à droite, votre serviteur parce qu’il ne roule pour personne. Au vrai, ce qui frappe, dans le traitement de l’immigration, ce sont les omissions.

    Ainsi, on débat des quotas, qui ne concernent au mieux que l’immigration de travail ou les réfugiés politiques (moins d’un quart des flux migratoires). Chacun est invité à se mobiliser sur l’accueil des migrants au nom des valeurs de l’Église ou de la République mais pas sur leur parcours ultérieur. Les enquêtes menées par l’OCDE et l’OFII sont décourageantes en matière d’accès à l’emploi. Dans l’article de L’Express, on découvre qu’un quart des personnes arrivées en Allemagne en 2015 ont trouvé du travail. Qui paye pour les 75 % restants ? Devinez !

    La question des coûts, si sensible, est en général évacuée. La grande presse s’était gobergée, en 2010, d’une étude conduite par Xavier Chojnicki, auquel on faisait dire que l’immigration rapportait annuellement 12 milliards d’euros à la France. Las ! l’auteur, dans un ouvrage de 2012, ramenait ce chiffre à 3,9 milliards et, dans un ouvrage collectif publié – en anglais – par le CEPII en 2018, il admet que la contribution de l’immigration « est négative pour toute la période de 1979 à 2011 ». Aveu ignoré par la grande presse qui l’avait encensé. Aucun expert de droite ou de gauche n’avance, aujourd’hui, que l’immigration, en France, a un bilan financier positif. Question de bon sens. Un immigré qui travaille dans l’économie formelle (10 à 18 % des migrants) rapporte plus qu’il ne coûte. Un immigré qui travaille dans l’économie informelle ou qui ne travaille pas coûte plus qu’il ne rapporte. Une vérité qui n’est pas bonne à dire.

    Les récentes déclarations en la matière d’Emmanuel Macron n’ont-elles pas, pourtant, libéré la parole ? 

    Macron est, sans conteste, un homme de parole(s). Ce que l’opinion attend, ce sont des actes forts, sur les abus de l’AME, sur les reconduites, sur l’intégration. L’Express titre qu’il est « seul contre les siens ». C’est justement la grandeur de la fonction présidentielle de ne pas céder au courant dans lequel la pensée dominante croit se rafraîchir.

    https://www.bvoltaire.fr/jean-paul-gourevitch-ce-qui-frappe-dans-le-traitement-de-limmigration-ce-sont-les-omissions/