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immigration - Page 753

  • Le Pacte mondial pour les migrations fait tomber le gouvernement belge

    Belgique – Mardi, en fin de journée, Charles Michel, Premier ministre, a présenté la démission de son gouvernement. Cette chute gouvernementale est la conséquence du Pacte mondial pour les migrations mis en place par l’ONU.

    Avant le sommet de Marrakech des 10 et 11 novembre, la NVA, plus important parti de Flandre et partenaire majoritaire de la coalition gouvernementale, avertissait le Premier ministre et ses partenaires gouvernementaux : si Charles Michel s’obstinait à vouloir se rendre à Marrakech pour y valider le pacte au nom de la Belgique, la NVA se retirerait du gouvernement. Mais les autres partis de la coalition gouvernementale ne voulaient rien entendre.  Avant même l’envol du Premier ministre belge vers Marrakech, la crise avait éclaté et la NVA avait donc annoncé la démission de l’ensemble de ses ministres. De facto, le gouvernement belge se retrouvait en situation minoritaire devant les assemblées parlementaires.

    Pendant quelques jours, le Premier ministre tenta d’obtenir au Parlement soit un soutien extérieur de l’opposition constituée par les partis de gauche  soit un soutien ponctuel, notamment pour le vote du budget, de son ancien partenaire gouvernemental ayant rejoint les bancs de l’opposition. Dans cette confusion générale, le Premier ministre belge ne trouva finalement aucun soutien. Plusieurs partis de l’opposition réclamaient même un vote de motion de défiance. Devant cette situation inextricable, et pour éviter l’humiliation du vote de défiance, le Premier ministre a annoncé hier au Parlement qu’il se rendrait en soirée chez le Roi présenter la démission de son gouvernement. Le Roi n’a pour l’instant pas accepté cette démission et consulte durant la journée les présidents des différents partis politiques.

    Nul ne sait pour l’instant si la Belgique s’achemine vers des élections anticipées ou si le gouvernement sera maintenu en affaires courantes jusqu’aux élections générales du mois de mai.

    Mais le Premier ministre belge paye cher sa soumission au plan immigrationniste de l’ONU. Et la formation du prochain gouvernement belge s’annoncé déjà particulièrement compliqué.

    https://www.medias-presse.info/le-pacte-mondial-pour-les-migrations-fait-tomber-le-gouvernement-belge/102634/

  • Immigration : une politique colonisée par la morale, et donc étrangère au souci du bien commun

    Immigration : une politique colonisée par la morale, et donc étrangère au souci du bien commun

    Laurent Dandrieu, auteur de Église et immigration, le grand malaise. Le pape et le suicide de la civilisation européenne, déplore le soutien du Vatican au Pacte mondial des migrations. Il invite sur le Figarovox les chrétiens à écouter la souffrance des peuples européens en situation d’insécurité culturelle et à réaffirmer avec conviction le droit de rester dans son pays :

    […] Aujourd’hui, le soutien enthousiaste du Vatican au “Pacte mondial des Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières” ne fait que renforcer la conviction que le propos du pape n’est pas seulement de rappeler la dignité à laquelle a droit toute personne humaine, mais bien de promouvoir une vision du monde où la migration constitue l’horizon indépassable de l’humanité, et la voie de son salut.

    Preuve de cette adhésion enthousiaste, le pape avait dépêché à Marrakech, pour l’adoption du pacte, rien de moins que son Secrétaire d’État, Mgr Pietro Parolin. Rien d’étonnant à cela, puisque le journal la Croix souligne que «dès le début, le Saint-Siège avait (…) fortement promu le processus d’élaboration de ce pacte, en particulier à travers la section pour les migrants et les réfugiés du Dicastère pour le développement humain intégral, qui avait notamment publié vingt pistes d’action». Et, sur la place Saint-Pierre, dimanche 16 décembre, le pape François a tenu à saluer l’adoption de ce pacte qui permettra à la communauté internationale «d’œuvrer avec responsabilité, solidarité et compassion envers ceux qui, pour des raisons diverses, ont quitté leur pays».

    Mgr Parolin aura eu beau, à Marrakech, rappeler le droit fondamental «à ne pas émigrer», cela ne sera apparu, comme les appels à la prudence du pape François, que comme une précaution oratoire ou une concession rituelle aux opinions publiques, dans un contexte où il s’agissait d’apporter son soutien à un texte qui postule clairement que la migration est devenue la loi du genre humain, «partie intégrante de la mondialisation, reliant entre elles les sociétés d’une même région et d’une région à l’autre et faisant de nous tous des pays d’origine, de transit et de destination». Migrations auxquelles il serait d’autant plus absurde de vouloir s’opposer «qu’à l’heure de la mondialisation, elles sont facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable». Dès lors, même si la souveraineté nationale en matière de politique migratoire est posée en principe et même si les signataires s’engagent à «lutter contre les facteurs négatifs et les problèmes structurels qui poussent des personnes à quitter leur pays d’origine», l’objectif prioritaire du texte paraît nettement être moins d’endiguer le flot des migrations que de dégager «une meilleure gouvernance (qui) permette d’optimiser ces effets positifs» qu’elles sont censées engendrer. Il n’est d’ailleurs pas anodin de noter que ce sont les mêmes Nations unies, à l’origine de ce pacte, qui ont inventé dans un texte de 2001, le concept de «remplacement de population» censé pallier par des migrations massives le déficit démographique des nations occidentales.

    Au passage, notons que la dénonciation des “fake news” que constitueraient les craintes sur la nocivité du Pacte, alors que celui-ci, n’étant pas juridiquement contraignant, n’engagerait à rien de précis, est elle-même la plus formidable des “fake news”: car, que l’on sache, la Déclaration universelle des droits de l’homme n’est pas davantage un texte juridiquement contraignant: oserait-on dire qu’il n’engage à rien les États qui la reconnaissent? Si demain, la CEDH ou toute autre juridiction intégrait le pacte pour les migrations à sa jurisprudence, ne constituerait-il pas un formidable moyen de pression sur les gouvernements qui l’auront adopté?

    C’est donc à un texte qui, demain, peut devenir directement opposable aux États que le pape François a donné son aval. Il ne s’agit pas de sa part d’une vague et énième pétition de principe, mais bel et bien d’un acte politique. Et d’un acte politique posé d’autant plus aisément que le texte de Nations unies rejoint au moins trois des constantes les plus marquantes du pape sur le sujet. D’abord, l’idée que les migrations seraient, malgré les tragédies personnelles qui peuvent en être l’origine, un bien fondamental pour la marche du monde. Opportunité d’exercer une «culture de la rencontre», «de créer de nouvelles synthèses culturelles», «occasion que la Providence nous offre pour contribuer à la construction d’une société plus juste»: le pape François n’est pas avare d’expressions pour exprimer cette vision, développée à des degrés divers par tous les papes depuis Jean XXIII: les migrations de masse seraient un moyen privilégié de progresser vers cette «unité de la famille humaine» qui est comme une «préfiguration anticipée de la Cité sans frontières de Dieu». Les migrations, écrit ainsi le pape François, peuvent «ouvrir des espaces à la croissance d’une nouvelle humanité, annoncée par avance dans le mystère pascal: une humanité pour laquelle toute terre étrangère est une patrie et toute patrie est une terre étrangère».

    La deuxième constante est que, dans ce processus censé conduire naturellement à un enrichissement humain et culturel des pays d’accueil, seul l’intérêt du migrant est considéré, puisque, «fuyant la guerre et la faim», comme ne cesse de le marteler le pape François, ce nouveau prolétaire des nations a pour ainsi dire un crédit illimité sur les anciens peuples colonisateurs, coupables de sa misère (le pape a explicitement limité la colonisation à une entreprise de pillage) et confits dans une opulence coupable, qu’ils ne répugneraient à partager que par des réflexes de peur ou de xénophobie. Quand il s’agit des Européens inquiets de l’immigration de masse et de la progression de l’islam, le “Qui suis-je pour juger?” n’est plus de mise: la sentence est prononcée, sans même entendre la défense.

    Le problème est que cette vision caricaturale véhiculée par les déclarations du pape François ne correspond pas le moins du monde à la réalité. Des réfugiés «fuyant la guerre et la faim»? Aussi opposés soient-ils sur la lecture politique du phénomène, les démographes s’accordent sur une chose, comme le notait Jean-Pierre Robin dans un récent article du Figaro: «Ce n’est pas “la misère du monde” qui franchit (…) la Méditerranée, mais les mieux formés et les plus argentés qui tentent l’aventure migratoire.» Loin de résoudre le problème de l’inégale distribution des richesses dans le monde, les migrations de masse l’aggravent en réalité, en privant les pays pauvres de leurs forces vives et en les plongeant dans une spirale de l’échec. Des pays opulents qui refuseraient, par pur égoïsme, d’ouvrir leurs frontières aux miséreux? La récente révolte des “gilets jaunes” et l’attention médiatique trop longtemps déniée qu’elle a enfin value à la France des oubliés a rappelé de manière tonitruante que la richesse apparente de nos sociétés masquait la paupérisation accélérée des classes populaires, qui admettent de moins en moins que leurs souffrances soient niées. Dans les innombrables déclarations du pape François sur l’accueil des migrants, on cherchera en vain une attention pour ces souffrances. Comme on cherchera en vain, sinon pour les condamner, une mention des inquiétudes que fait naître la présence de plus en plus massive d’un islam conquérant sur le territoire d’une Europe qui s’est construite comme une terre de chrétienté. «Le phénomène des migrations contribue à cultiver le “rêve” d’un avenir de paix pour l’humanité tout entière», écrivait Jean-Paul II en 2004: aujourd’hui, communautarisme, dissociété, islamisme radical et appauvrissement généralisé aidant, le “rêve” a tourné au cauchemar pour toutes les parties concernées, mais le pape continue de rêver…

    Ce décalage entre ce que vivent les populations européennes et le discours pontifical amène à la troisième convergence entre le pape et les Nations unies: contaminé sans doute par le “en même temps” macronien, le texte du pacte mondial pour les migrations, tout en s’inscrivant «dans le plein respect de la liberté de la presse», n’en propose pas moins aux États signataires d’orienter le débat public en vue d’«amener le public à considérer les effets positifs qu’ont des migrations sûres, ordonnées et régulières» ; pour ce faire, il faudra «sensibiliser» les journalistes «aux questions de migration et à la terminologie afférente» et punir les récalcitrants qui persisteraient à ne pas présenter l’immigration sous un ses aspects les plus positifs, et donc «cesser d’allouer des fonds publics ou d’apporter un soutien matériel aux médias qui propagent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants». Ce programme subjectif (on sait avec quelle facilité l’accusation d’intolérance est imputable à quiconque ne cède pas aux sirènes du sans-frontiérisme) et fort peu libéral rejoint les préoccupations de longue date du pape François qui, depuis le début de son pontificat, ne cesse d’admonester les journalistes coupables de propager une vision anxiogène de l’immigration, et à les appeler, au contraire, non pas à informer objectivement, mais à concourir à la «conversion des attitudes et à favoriser ce changement de comportement envers les migrants et les réfugiés». Un appel à une “information” militante quelque peu consternante pour tout journaliste soucieux de décrire le réel tel qu’il est. C’est avec une consternation similaire que l’on entendait il y a quelques jours l’archevêque de Strasbourg, Mgr Ravel, lors de l’office en mémoire des victimes du récent attentat islamiste, déclarer qu’il ne fallait surtout pas en profiter pour réfléchir à la place de l’islam dans nos sociétés, ou à l’ampleur des migrations, «vieux démons» de division. Quand les disciples du Maître qui a enseigné que «la Vérité vous rendra libres» préfèrent cacher la poussière sous le tapis de peur de nuire au “vivre-ensemble”, la belle liberté des enfants de Dieu a dangereusement du plomb dans l’aile.

    À l’heure où tous les peuples européens, les uns après les autres, entrent en rébellion contre des élites qui ont voulu les emmener de force là où ils ne voulaient pas aller, il est tragique de constater que le Vatican, comme le montre son soutien au pacte mondial pour les migrations, a choisi de se solidariser avec ces élites hors-sol plutôt que d’écouter les souffrances des peuples, au risque de creuser encore un peu plus le fossé béant qui la sépare désormais des Européens. À cette voie suicidaire, on nous permettra d’opposer les fortes paroles du cardinal Robert Sarah, prononcées lors d’une conférence donnée à Varsovie en octobre 2017: «Je le redis avec conviction: il s’agit de coopérer ardemment au développement intégral des peuples touchés par la guerre, la corruption et les injustices de la mondialisation. Et non pas d’encourager le déracinement des individus et l’appauvrissement des peuples.

    Certains se plaisent à utiliser des passages de la Parole de Dieu pour apporter une caution à la promotion de la mobilité universelle et du multiculturalisme. On utilise ainsi allégrement le devoir d’hospitalité envers l’étranger en déplacement pour légitimer l’accueil définitif de l’immigré. L’Église respecte les médiations naturelles voulues par le Créateur dans sa sagesse. Le génie du christianisme est l’Incarnation de Dieu dans le monde humain, non pas pour le détruire, mais pour l’assumer et l’élever à sa destination divine.»

    Rétablir l’équilibre miraculeux, bimillénaire, entre le respect de l’identité des nations et l’appel à la fraternité universelle, convaincre à nouveau les Européens que le catholicisme est l’avenir des peuples et non leur destruction, telle est la seule voie pour que l’Europe et l’Église aient encore un avenir commun.

    https://www.lesalonbeige.fr/immigration-une-politique-colonisee-par-la-morale-et-donc-etrangere-au-souci-du-bien-commun/

  • A Bruxelles : gigantesque démonstration de force contre le Pacte génocidaire de Marrakech

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    La presse européenne n’a pas donné beaucoup de place à la manifestation populaire contre la pacte de Marrakech qui a paralysé le cœur de Bruxelles. Pourtant, il s’agit de la première révolte populaire contre un pacte qui veut notre mort comme peuple. Seuls les journalistes anglais du Daily Mail lui ont accordé l’importance qu’elle méritait. Ci-après un extrait de leur reportage.

    Le dimanche 16 décembre, à l’appel des nationalistes flamands, près de dix mille personnes se sont rassemblées à Bruxelles pour manifester leur opposition au pacte mondial des Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. On remarquait dans le cortège des élus du Vlaams Belang comme Filip De Winter et des jeunes de la NV-A dont le part a quitté la coalition gouvernementale en raison de son opposition à la signature par la Belgique du pacte.

    Source cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Gilets Jaunes, RIC, Attentat qui tombe à pic...

  • Dépenses pour l’immigration : les tabous français

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ En cette période de fronde des gilets jaunes, le gouvernement est contraint de lâcher du lest. Des mesures en faveur du pouvoir d’achat ont été annoncées, sous la contrainte. Contrairement aux dépenses pour l’immigration qui échappent aux règles d’une politique qui s’affiche comme « maîtrisée » et rigoureuse.
    En la matière, le gouvernement semble vouloir donner sans cesse plus de moyens pour accompagner un phénomène qui le dépasse. La préparation du budget 2019 de l’Etat et des collectivités territoriales nous le montre de façon évidente, tant en qui concerne la prise en charge des mineurs étrangers, l’aide médicale d’Etat que les crédits pour l’asile et l’immigration. Alors que des pays européens voisins prennent des mesures pour freiner l’afflux de migrants essentiellement économiques, la France poursuit une politique qui s’apparente de plus en plus à une fuite en avant.

    La prise en charge des mineurs étrangers

    Le congrès des Départements de France qui s’est tenu à Rennes le 7 novembre 2018 a été l’occasion d’évoquer l’explosion du nombre d’arrivées de mineurs étrangers en France et du budget des départements pour les prendre en charge. Selon les dernières estimations de l’Assemblée des Départements de France (1), les services sociaux des conseils départementaux français auraient accueilli, en 2017, 25 000 Mineurs non accompagnés (MNA) au titre de l’Aide Sociale à l’Enfance. Ce chiffre atteint 40 000 en cette fin d’année 2018. Un rapport établi par différentes administrations (2) paru en début d’année indique que « le nombre de MNA intégrant les dispositifs de protection de l’enfance a triplé entre 2014 et 2017 ». La motivation des jeunes étrangers est résumée sobrement : « la protection de l’enfance est donc d’autant plus attractive pour ces jeunes migrants qu’il s’agit souvent du seul moyen de pouvoir bénéficier d’une prise en charge et espérer obtenir à terme une régularisation administrative ».

    En termes de coût, la note pourrait atteindre pour les seuls départements 1,5 milliard d’euros, voire 1,9 milliard d’ici la fin de l’année, selon le Président du conseil départemental de Seine-et-Marne (3). La prise en charge de chaque jeune est quant à elle évaluée annuellement à 50 000 euros. Il faut ajouter à ce montant les frais d’évaluation de la minorité pris en charge par l’Etat et les actions d’insertion des jeunes qui sortent de l’Aide Sociale à l’enfance à leur majorité.

    Quelles conclusions les rapporteurs ont-ils tirées de leur enquête ? Changer la législation pour freiner cette nouvelle filière d’immigration ? Hors de question. « Toute évolution institutionnelle devra respecter les engagements internationaux de la France notamment l’article 3-1 et l’article 20 de la convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) qui prévoient que tout enfant qui est temporairement ou définitivement privé de son milieu familial a droit à une protection et une aide spéciale de l’Etat », peut-on lire dans le rapport. Les deux principales pistes que préconisent les rapporteurs pour répondre à ce phénomène sont une meilleure prise en charge financière par l’Etat de l’évaluation de la minorité des jeunes étrangers et la création d’un fichier national des évaluations. Une position qui est également celle du Premier Ministre, qui écarte les « mesures visant à dissuader l’arrivée de ces mineurs » (4).

    Une comparaison des conditions d’ « accueil et de prise en charge des mineurs non accompagnés dans huit pays de l’Union européenne » a été effectuée en 2010 par plusieurs Organisations Non Gouvernementales (5). Il en ressort que la France est, dans le panel des 8 pays retenus, parmi ceux qui ont les conditions les moins restrictives. Ceci explique peut-être cela. Une question reste taboue dans le débat public : l’Aide Sociale à l’Enfance a-t-elle vocation à favoriser une immigration massive, quel qu’en soit le coût pour la collectivité ?

    L’Aide médicale d’Etat

    Tout au long de l’année, la question des crédits alloués à ce dispositif disparaît des radars médiatiques pour ne réapparaître qu’au moment de la discussion parlementaire sur le budget de l’Etat. L’année 2018 ne fait pas exception à la règle. La majorité à l’Assemblée nationale a récemment voté une augmentation de 54 millions d’euros du budget de l’AME, qui passera en 2019 à 934 millions d’euros (6). A un tel rythme de progression, le milliard d’euros dédié aux soins des étrangers en situation irrégulière semble proche.

    Un rapport parlementaire (7) présenté en 2015 pointait, là aussi, le fait que « les modalités de prise en charge adoptées par nos voisins européens conduisent à une dépense beaucoup plus contenue ». Le panier de soins, la participation aux frais, l’encadrement de la prise en charge, autant de modalités différentes de celles de la France qui ne font pas de nos voisins des « sans cœurs », mais qui contribuent à éviter des dérives en tous genres. Pourtant, l’alignement sur d’autres pays européens pour réduire l’envolée de ce type de dépenses ne semble pas à l’ordre du jour.

    Crédits pour l’asile et l’immigration

    Ces crédits concernent différentes mesures consacrées au traitement des demandes d’asile et à la prise en charge des nouveaux entrants sur le territoire français. Le budget de l’Etat pour l’intégration augmentera en 2019 de 200 millions d’euros pour attendre 1,58 milliard d’euros (8). Une hausse de 14 % par rapport à 2018, dans un contexte de disette budgétaire (le budget général de l’Etat augmentant de + 0,6 %).

    Les prévisions gouvernementales tablent sur une stabilisation des demandes d’asile, alors que celles-ci progressent fortement depuis le début des années 2010. La France est d’ailleurs un des rares pays européens qui ne connaît pas de baisse de la demande d’asile (9). Une démarche qui semble être un sésame pour rester en France. Comme l’indique un rapport de la Cour des comptes (10), les déboutés du droit d’asile restent en effet ultra-majoritairement sur le territoire français. Le taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF) notifiées aux personnes déboutées du droit d’asile était en effet de 6,8 % lors de la rédaction du rapport, en 2015. Parmi les différentes mesures, les moyens consacrés au « programme « Intégration et accès à la nationalité française » augmentent de 40%, pour s’établir à 395 millions d’euros contre 282 millions en 2018.

    Pendant ce temps, des pays européens plafonnent le nombre des demandeurs d’asile à leurs capacités d’accueil. On peut citer l’Autriche (11), l’Allemagne (12), le Danemark (13), la Suède (14), la Belgique (15). Cette question est taboue en France. Pourtant, l’accueil d’étrangers n’est-il pas tributaire de l’effort qu’un pays décide d’y consacrer ? La France a instauré de fait un droit de tirage à double détente : tout étranger peut faire une demande d’asile en France, y compris les ressortissants de pays sûrs, les déboutés restent sur le territoire et sont pris en charge par le système social le cas échéant.

    Dans les différentes mesures dédiées à l’immigration, un mot semble banni, celui de la limitation de l’accès, dans un contexte de pression migratoire massive et de contrainte budgétaire. Combien de temps cette situation va-t-elle être considérée comme soutenable ? Si en France les réponses se font attendre, certains pays européens n’ont pas attendu pour prendre des initiatives en la matière.

    Paul Tormenen 17/12/2018

    (1) Assemblée des Départements de France. 18 novembre 2018

    (2) Rapport de la mission bipartite de réflexion sur les mineurs non accompagnés. IGA, IGAS, IGJ et ADF, 15 février 2018

    (3) « Mineurs étrangers, le grand silence de la loi asile et immigration ». Jean-Louis Thiériot. Le Figaro 22 avril 2018

    (4) Question d’actualité au gouvernement n° 0484G. Sénat. 12 octobre 2018

    (5) « L’accueil et la prise en charge des mineurs non accompagnés dans huit pays de l’Union Européenne ». France Terre d’asile. octobre 2010

    (6) Projet de loi de finances de finances pour 2019. Rapport législatif. Sénat. 22 novembre 2018

    (7) Rapport d’information sur l’évaluation de l’aide médicale de l’État. Assemblée nationale. 3 novembre 2015

    (8) Projet de loi de finances pour 2019. Sénat. 24 septembre 2018

    (9) « Comprendre la hausse des demandes d’asile en quatre graphiques ». Le Monde. 8 janvier 2018

    (10) Rapport de la Cour des comptes sur l’accueil et l’hébergement des demandeurs d’asile. Juillet 2015

    (11) « Le plafond de demandeurs d’asile accueillis en Autriche en 2016 atteint « avant l’été ». Le Monde. 24 janvier 2016.

    (12) « Merkel accepte de limiter à l’avenir le nombre de réfugiés en Allemagne ». Le Point. 8 octobre 2017.

    (13) « Est-il vrai que le Danemark n’accueille plus aucun réfugié ? » Libération. 8 octobre 2018.

    (14) « La coalition au pouvoir en Suède serre la vis sur l’asile ». Le Monde. 3 septembre 2018.

    (15) « L’Office des étrangers limite le nombre d’enregistrements de demandeurs d’asile ». Rtl.be23 novembre 2018.

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Domaine public, via FlickR

    https://www.polemia.com/depenses-immigration-tabous-francais/

  • Pacte de Marrakech : 13 généraux accusent Macron de « trahison » (MàJ : le ministère des Armées réfléchit à des sanctions disciplinaires)

    18/12

    Contacté par L’Opinion, le ministère des Armées a qualifié d’«inadmissibles et indignes» les termes de la lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron par 13 officiers, opposés à l’adhésion de la France au pacte de Marrakech.  

    La lettre ouverte de 13 chefs militaires français à l’attention du président de la République Emmanuel Macron, dénonçant le pacte mondial de l’ONU sur les migrations (dit pacte de Marrakech), n’a guère été du goût du gouvernement. Contacté par L’Opinion ce 17 décembre, le cabinet de la ministre des Armées Florence Parly a jugé les propos contenus dans cette lettre «inadmissibles et indignes». «Les généraux 2S [de la 2e section, c’est-à-dire qui ne sont plus actifs au sein de l’armée mais toujours mobilisables] qui ont signé ce texte sortent du devoir de réserve auquel ils sont soumis. Ce devoir de réserve les oblige et ce d’autant plus qu’en tant qu’officiers généraux ils incarnent le sommet de la hiérarchie militaire, c’est-à-dire qu’ils ont la charge de montrer l’exemple», a confié au quotidien le cabinet de la ministre.

    Ils ne répondent pas à leurs obligations statutaires et s’exposent de ce fait à des sanctions disciplinaires, dont nous apprécierons l’opportunité dans les jours à venir

    RT

    14/12

    Un ancien ministre de la Défense, dix généraux, un amiral et un colonel. Dans un contexte de crise politique issue de la fronde des Gilets jaunes, un groupe d’officiers à la retraite vient de contresigner une lettre ouverte, demandant à Emmanuel Macron de renoncer à signer le pacte de Marrakech.

    Les signataires de cette lettre, écrite par le général Antoine Martinez, un ancien haut gradé de l’armée de l’air estiment qu’en ratifiant le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, Emmanuel Macron se rendrait « coupable d’un déni de démocratie, voire de trahison à l’égard de la nation ».

    (…) Parmi les signatures connues, figure Charles Millon, l’ex-ministre de la Défense de Jacques Chirac. Mais aussi le souverainiste Didier Tauzin, général, ou encore le général Christian Piquemal, radié des cadres de l’armée en septembre 2016, après avoir organisé une manifestation interdite contre les migrants à Calais.

    (…) Le Parisien

    http://www.fdesouche.com/1126359-pacte-de-marrakech-ces-generaux-qui-accusent-macron-de-trahison

  • Incohérence de la jurisprudence de la CEDH, selon que les croyants offensés sont chrétiens ou musulmans

    Incohérence de la jurisprudence de la CEDH, selon que les croyants offensés sont chrétiens ou musulmans

    L’ECLJ vient d’organiser un séminaire de haut niveau au Conseil de l’Europe sur la liberté d’expression en matière religieuse, c’est-à-dire sur la question du « blasphème » (voir les vidéos). Les six experts invités ont analysé la jurisprudence récente de la Cour de Strasbourg en la matière. Ils sont, pour la plupart, directement impliqués dans ces affaires. On se souvient que la Cour européenne a récemment validé la condamnation d’une conférencière autrichienne pour avoir critiqué Mahomet, alors même qu’elle venait, à l’inverse, de censurer la condamnation d’auteurs de blasphèmes antichrétiens, par la Russie et la Lituanie.

    Plusieurs intervenants ont souligné l’incohérence de la jurisprudence récente de la Cour, qui donne l’impression d’un « deux poids, deux mesures » selon que les croyants offensés sont chrétiens ou musulmans, majoritaires ou minoritaires.

    En effet, la CEDH a scandaleusement validé en octobre la condamnation d’une conférencière autrichienne pour avoir assimilé la consommation du mariage de Mahomet avec la jeune Aïcha de neuf ans à de la pédophilie. À l’inverse, la Cour a donné raison en juillet au groupe punk et féministe des « Pussy riots », qui avait organisé un concert sauvage blasphématoire dans le chœur de la Cathédrale orthodoxe de Moscou. Quelques mois avant, les juges ont également condamné la Lituanie pour avoir sanctionné des publicités commerciales représentant le Christ et la Vierge Marie de manière inappropriée.

    L’objectif du séminaire était de contribuer à l’établissement d’une meilleure jurisprudence européenne, conciliant les libertés d’expression et de religion. La finalité de ces droits est de permettre la recherche sincère de la vérité, y compris religieuse, et des débats contradictoires fondés sur la raison et mêlant fermeté et courtoisie. La liberté d’expression doit donc pouvoir être limitée en cas d’offense gratuite aux croyants ou d’incitation à la violence, mais pas par peur des réactions d’islamistes ne supportant pas la critique de leur religion.

    Pour défendre le droit de critique des religions, l’ECLJ était intervenu à la Cour pour soutenir la liberté d’expression de la conférencière autrichienne. Cette affaire sera peut-être rejugée en Grande chambre. Vous pouvez vous associer à la démarche, en signant la pétition « Défendez le droit de critiquer l’islam en Europe ».

    Pour protéger les croyants contre l’offense gratuite, l’ECLJ soutient la requête portée à la Cour européenne par l’Association espagnole des juristes chrétiens, à la suite de la profanation de 242 hosties consacrées par un « artiste ». Après avoir subtilisé ces hosties au cours de plusieurs messes, l’« artiste » les a arrangées sur le sol, puis a posé nu avec son « œuvre ». Il a assumé le fait que sa démarche visait à blesser les catholiques et s’est réjoui d’y être parvenu. L’association requérante reproche aux autorités espagnoles de n’avoir pas voulu protéger les chrétiens, et plus encore d’avoir soutenu cet « artiste » en mettant une salle d’exposition à sa disposition.

    Au cours d’une messe de réparation, l’archevêque de Pampelune Mgr Francisco Perez a rappelé que « l’Eucharistie constitue le sommet de l’action de salut de Dieu », par la présence réelle de Jésus. Si la CEDH validait l’inaction des autorités espagnoles, elle donnerait alors carte blanche à tous les gouvernements hostiles aux Chrétiens pour laisser libre cours à ces nouvelles formes de haine et à d’intolérance.

    https://www.lesalonbeige.fr/incoherence-de-la-jurisprudence-de-la-cedh-selon-que-les-croyants-offenses-sont-chretiens-ou-musulmans/

  • Les Gilets jaunes ne se laisseront pas berner

    Le débat sur l’immigration ? Disparu. L’augmentation du smic de 100 euros par mois pour tous ? Disparue. Le mea-culpa macronien ? Disparu. Le changement de cap ? Disparu. Une semaine après la réponse du chef de l’Etat aux Gilets jaunes, il ne reste déjà plus grand chose des promesses émises. "Je veux que nous mettions d’accord la Nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde, et que nous abordions la question de l’immigration. Il nous faut l’affronter", avait déclaréEmmanuel Macron lundi dernier. Mercredi, le sujet n’était déjà plus à l’ordre du jour. "Le salaire d’un travailleur au smic augmentera de 100 euros par mois dès 2019 (…)", avait-il également annoncé. En réalité, seule la moitié des smicards bénéficieront de la mesure, le salaire du conjoint étant pris en considération pour écarter les couples les plus "aisés". Ce lundi, c’est Gilles Le Gendre, chef de file des députés La République en marche, qui a déclaré en guise de contrition que l’exécutif et la majorité avaient "probablement été trop intelligents, trop subtils, trop techniciens dans les mesures de pouvoir d’achat". Quant au premier ministre, Edouard Philippe, il assure dans Les Echos de ce lundi n’avoir pas l’intention de changer de politique mais au contraire de l’accélérer. Il y a une semaine, le président avait pourtant précisé : "Nous ne reprendrons pas le cours normal de nos vies (…) sans que rien n’ait été vraiment compris et sans que rien n’ait changé". Les Bernés apprécieront (voir mon bloc-notes du 21 septembre 2018).

    La mascarade et la suffisance sont des caractéristiques dont la macronie a visiblement du mal à se défaire. Or ces défauts alimentent l’exaspération populaire. Les gens sont en quête de transparence, d’honnêteté intellectuelle, de parler vrai. Comment rétablir la confiance rompue entre la France d’en haut et celle d’en bas si le chef de l’Etat n’est pas même capable de tenir à la lettre des promesses solennelles faites une semaine plus tôt ? Le président de l’Assemblée nationale,Richard Ferrand, évoque désormais l’envoi de "CRS ou de gendarmes" pour faire dégager les ronds-points occupés, après l’échec de la mobilisation des Gilets jaunes, samedi. L’Etat cherche à reprendre la main sur une contestation spontanée qui a fait trembler le pouvoir. Ce serait néanmoins une erreur de la part du gouvernement de croire la révolte apaisée, au prétexte d’un essoufflement des manifestants. Le "grand débat" annoncé risque d’être perçu comme une stratégie dilatoire destinée à étouffer la colère. Or ce jeu est dangereux : les Gilets jaunes ne sont évidemment pas prêts à rentrer dans le rang. D’ailleurs, leur exigence d’un référendum d’initiative citoyenne montre que la crise n’est pas seulement fiscale, ni même sociale. Elle est, plus profondément, démocratique et identitaire. Macron est à la merci d’un retour explosif des Gilets jaunes, si ceux-ci venaient à s’estimer trompés par lui. Pour l’instant, ils ont quelques premières raisons de se sentir floués.

    http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/12/les-gilets-jaunes-ne-se-laisse.html

  • L’Etat criminel !

    Le billet de Patrick Parment

    J’avoue mon incompréhension face à ces foules qui se réunissent après un attentat comme à Strasbourg pour marquer une bien stérile résistance. Résister au terrorisme. Ah, la belle affaire ! Sauf que la méthode employée par ces terroristes est littéralement imparable. Il n’y a rien de plus facile que de tirer sur une foule désarmée. Surtout si le fou furieux islamiste a décidé de retrouver les 72 ou 73 vierges que lui promet le Coran. Les foules n’ont pas à s’apitoyer sur leur sort car c’est l’Etat, et lui seul, qui en est le grand responsable. Ce que n’a pas manqué de nous rappeler Xavier Raufer, expert en criminologie, sur TVLibertés : les services avaient ciblé depuis longtemps ce Chérif Chekatt, comme beaucoup d’autres fiché S, et dont nous ne sommes même pas certains qu’il ait agi par conviction religieuse.

    Ce cas n’est pas isolé puisque lors des précédents attentats, comme celui de l’Hyper Casher en 2015 par Amedy Coulibaly ou des frères Kouachi contre Charlie hebdo, ces membres ou non de Daech, étaient connus des services de police.

    C’est donc bien l’Etat qui joue avec nos vies, d’une part en n’employant pas les moyens nécessaires pour combattre et dissuader l’immigration, d’autre part en ne prenant pas les mesures nécessaires face à ces incitations que sont les aides dites sociales généreusement distribuées, fric foutu en l’air dans les stériles politiques de la ville au bénéfice des seules banlieues, tolérance à l’égard de toutes ces associations pro-immigrés. On pourrait ajouter le retrait de la nationalité française, la suppression de toutes les allocations à leurs familles étendues ou plus simplement le retour au pays. Bref, les mesures de rétorsion ne manquent pas et on ferait, de surcroît, des économies.

    Non, l’Etat français préfère paupériser les Français, les jeter à la rue, enrichir les riches, faire des risettes aux Américains et mettre la Russie sous embargo. Il est grand temps de remettre de l’ordre dans cette oligarchie pour rétablir, enfin, la démocratie et redonner la parole au peuple.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Vox populi vox dei? Pas pour tout le monde!

    le-peuple-pays-reel-300x292.jpgMalgré les menaces et,  en même temps,  les gestes fiscaux du gouvernement, le climat anxiogène généré par l’attentat de Strasbourg, la fatigue, la brutalité parfois des CRS obéissant aux ordres, notamment sur les Champs-Elysées  face à des manifestants  pacifiques, le truquage éhonté des chiffres, l’exécutif n’a pas réussi à prouver de manière tangible un essoufflement du mouvement des gilets jaunes. Certes, si la mobilisation  est restée forte en province,  les GJ étaient  sensiblement moins nombreux que la semaine précédente pour cet acte V - mais beaucoup d’entre eux disent  respecter la trêve des confiseurs - et le bouclage de la plus belle avenue du monde a empêché et/ou dissuadé beaucoup de manifestants de s’y rendre.  Il est tout aussi  évident   que les annonces de MM. Macron et Philippe n’ont pas permis aux  deux têtes de l’exécutif d’enrayer leur décrochage dans l’opinion.  Moins d’un Français sur quatre se dit désormais satisfait de la politique  macroniste,  et «le nombre   des mécontents a augmenté inversement de 73 à 76%»  selon le dernier sondage du JDD.  Un «historien et sociologue des mouvements syndicaux»,  Stéphane Sirot,  soulignait le 14 décembre sur le site du quotidien gratuit 20 minutes les raisons du soutien massif de nos compatriotes aux gilets jaunes, quand bien même cette mobilisation est elle jugée factieuse par le pouvoir et impacterait  l’activité économique en cette  période Noël . «Souvent en France, dit-il,  il y a une certaine bienveillance, une courte majorité de soutien aux mouvements sociaux de salariés, mais qu’il frise les 75 %, c’est tout à fait singulier. C’est peut-être parce qu’on est face à un soutien qu’on pourrait qualifier d’identification.  »

    Selon l’enquête Odoxa publié par Le Figaro , 59% des Français n’avaient pas été convaincus par Emmanuel Macron lors de son allocution du 10 décembre, même si  les mesures qu’il avait annoncées avaient été jugées satisfaisantes. Annonces qui perdent cependant de leur poids  au fur et  à mesure qu’elles sont précisées. L’augmentation du SMIC relève ainsi  largement de la fausse nouvelle,  elle ne concernera qu’un quart des salariés et pour ce qui concerne  la prime de Noël, M. Macron est là aussi revenu sur sa promesse pusqu’elle sera fiscalisée à partir de 1000 euros. Nous l’avons dit, quant au   débat sur l’immigration, il est carrément   passé à la trappe. Un thème jugé trop dangereux car il existe un large consensus des Français pour une inversion des flux migratoires.  Un référendum d’initiative citoyenne (RIC)  sur le sujet  - pendant du référendum d’initiative populaire défendu de longue date par le FN et le RN –   dont la demande ne cesse de croître dans les mobilisations et assemblées de gilets jaunes, le prouverait de manière très éclatante!

    C’est dans ce contexte tendu  que le très immigrationniste pape François vient de prendre position en  en faveur du Pacte de Marrakech, contre lequel le Vlaams Belang, les nationaux  flamands  ont  manifesté hier à Bruxelles.   Un pacte de l’ONU sur les migrations dont le service après-vente est assuré avec un unanimisme assez effrayant - voir l’article paru sur le site de l’ojim –  par tous les gros médias du Système. Tous  les aspects réellement  contraignants,  extrêmement problématiques  de ce pacte sont qualifiés de rumeurs d’extrême droite alors qu’une simple lecture du pacte en question suffit à les pointer, ce qu’a rappelé Bruno Gollnisch tout récemment au parlement européen. Il s’agit aussi de déplorer, en tant que catholique ou non, l’instrumentalisation de la tuerie  à laquelle s’est livrée  Chérif Chekatt  à  Strasbourg par  l’archevêque de cette ville, Mgr Luc Ravel.  Lors de la veillée de prières en hommage aux victimes,  celui-ci a  déclaré dans son homélie qu’il s’inquiétait de  «cet attentat (qui) va empoisonner la question des migrants voilà encore un vieux démon» Quid de la   parabole de la paille et de la poutre? Le vieux démon que Mgr Ravel et les hommes d’Eglise seraient aussi bien inspirés de dénoncer, c’est surtout cette idéologie mondialiste qui,  par ses exactions sociales, économiques  et militaires,   paupérise, fragilise des populations  entières et encourage  à la submersion  de l’Europe.

    Rappelons cette évidence, l’actuelle révolte du pays profond contre l’Etat profond selon la formule plutôt pertinente d’Alain Soral, cette fronde  des classes populaires et des classes moyennes est avant tout  une réaction vitale  contre un établissement, un Etat qui   capitule devant les oukases de la mondialisation,  renonce à la justice sociale, à  défendre la France et les Français d’abord.  L’essayiste et analyste financier Charles Gave note pour sa part  que ce mouvement des gilets jaunes est «la première révolte depuis 1789 dans l’Histoire  de France qui n’est pas une révolte de  gauche mais une révolte de droite – un constat qui rejoint celui de  Jean-Michel Apathie –    de gens travailleurs qui se lèvent tôt  et qui aimeraient  savoir ou passe leur pognon puisqu’on ne leur donne rien en échange!»

    Journaliste à l’OpinionJean-Dominique Merchet estime sur twitter que ce mouvement «très majoritaire dans le soutien que lui accorde l’opinion publique»,  a imposé de nouvelles thématiques ( pouvoir d’achat et réformes démocratiques, (qui) ne disparaîtront pas.  Un mouvement «essentiellement blanc »  qui n’a pas  «mobilisé les habitants des centres-villes  et des banlieues type 93»,  qui  «est (vraisemblablement) entré dans sa phase de déclin mais (qui)  a brisé la dynamique politique d’E. Macron de manière irrémédiable. » «Déjà vacillante, la posture internationale et européenne d’E.Macron  en sort très affaiblie.» «Vu le profond rejet qu’il suscite, E. Macron n’a comme issue politique que de mettre en place une cohabitation avec un nouveau Premier ministre et le laisser gouverner, le temps de se refaire une santé. La Constitution le lui permet. Mais pas sa personnalité » croit savoir  M. Merchet.  Réflexions qui interviennent  au moment ou un sondage Ifop affirme que si l’on rejouait aujourd’hui la présidentielle   «l’actuel président gagnerait quelques points de plus, mais la grande gagnante est Marine Le Pen. »

    Sur le site du huffpost , le journaliste Jean-François Khan  constate lui aussi à la lecture des sondages  que cette mobilisation populaire (populiste) a eu  pour effet  de conforter le poids de  l’opposition nationale.  «Une douche  glacée»« un verdict terrible» (sic)  pour  «les médias de gauche, les trois premières semaines»«les gauches politiques (qui)  toutes tendances confondues, ont soutenu, souvent sans recul, le mouvement des gilets jaunes (…)  à la fois authentiquement populaire et ambiguë portant de nombreuses revendications légitimes, mais charriant des tombereaux de haines suspectes contradictoires (…). L’une des causes de la crise actuelle c’est qu’un mouvement, qui ne recueillit au départ que 25% des suffrages (LREM) , a raflé 70% des sièges à l’Assemblée nationale et qu’il tombe, depuis, au-dessous de 20%. Peut-on gouverner encore plus de trois ans dans de telles conditions? A terme, on ne résoudra donc pas la crise sans dissoudre. Mais à condition, pour éviter la catastrophe, d’établir d’urgence un scrutin proportionnel avec la reconnaissance du vote blanc.» 

    Etablir la proportionnelle? Les nationaux y sont favorables depuis toujours. La reconnaissance du vote blanc? Elle a toute sa logique, elle aussi démocratique. Eviter la catastrophe? C’est bien là la raison d’être du RN, mais cela ne passera pas par un mauvais rafistolage de ce régime à bout de souffle. Il s’agit au contraire de mettre urgemment et résolument en place cette politique nationale, populaire et sociale,  alternative à l’euromondialisme,  portée par notre candidate en 2017.  Un  programme national,  solide, de bon sens, pragmatique, qui loin de   charrier  des tombereaux de haines suspectes contradictoires est au contraire la seule voie juste et raisonnable pour  la  renaissance au  XXIème siècle, celui de tous les dangers,  de notre cher et vieux  pays.

    https://gollnisch.com/2018/12/17/vox-populi-vox-dei-pas-pour-tout-le-monde/