Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration - Page 751

  • Nicolas Bay : « 72 migrants clandestins dans un petit village, c’est un scandale démocratique et une injustice ! »

    Le député européen Rassemblement national Nicolas Bay réagit au vote de l’article 7 par le Parlement européen contre la Hongrie de Viktor Orbán et à l’installation de migrants dans le petit village varois de Châteaudouble, dans le Var : « La venue de Marine Le Pen est légitime dans ce village où elle a obtenu près de 50 % des voix ! »

    Les députés européens ont sorti l’arme nucléaire contre Viktor Orban. C’est sous ce dénominatif qu’est qualifié l’article 7 des traités européens. Ils bannissent la Hongrie des débats européens.
    Quelle réaction avez-vous eue suite à cette décision de vos collègues ?

    Les institutions européennes sont dans une sorte de fuite en avant contre un pays et un gouvernement qui refusent les diktats de la Commission européenne. Ils refusent en particulier la politique de relocalisation forcée des migrants. C’est l’une des raisons pour lesquelles le parlement européen a déclenché l’article 7 qui va aboutir à priver la Hongrie de son droit de vote au Conseil.
    Cela révèle la vraie nature de l’Union européenne telle qu’elle est conduite aujourd’hui, c’est-à-dire, une Européenne punitive, coercitive qui nie la liberté des nations, refuse que les peuples puissent se défendre et qui est prête à tout pour museler l’expression populaire.
    Face à cela, nous avons eu une réaction de défense envers la Hongrie et Viktor Orban.
    Qu’avez-vous pensé du discours de Viktor Orban ?

    Une fois de plus, Viktor Orban a fait preuve d’une grande patience à l’égard des incessantes attaques dont il est l’objet. On l’a vu également défendre une ligne politique très claire. Pas du tout une ligne européenne. Il défend une Europe fondée sur les nations qui doivent être respectées, une Europe qui est capable de défendre son identité, notamment l’identité chrétienne à laquelle il a largement fait référence, à une Europe qui doit être celle des protections et des peuples et non pas une Europe des bureaucrates et des banquiers.
    Ce sont deux visions différentes qui s’affrontent.
    Le vote d’aujourd’hui au parlement européen est un vote de clarification politique. D’un côté, ceux qui veulent aller encore plus loin dans les défauts de l’Union européenne, son fonctionnement antidémocratique, les politiques de suppression de toutes protections et de toutes régulations économiques, la politique d’accueil, une immigration massive et anarchique. Et de l’autre, Viktor Orban, l’Autriche, l’Italie, la Pologne et nous au sein de notre groupe Europe des nations et des libertés qui défendons une vision totalement différente, à la hauteur du génie de notre civilisation et susceptible de donner à nos nations la puissance collective qu’elles ont perdue dans le cadre de l’Union européenne.
    Lors de votre intervention, vous avez opposé le camp des progressistes qui est constitué de Merkel et Macron en tête. Face à lui, le camp de l’Europe des nations qu’incarneraient Salvini et Orban.
    Est-ce l’Europe des nations contre l’Europe fédérale du progrès ?

    Je crois qu’il y a deux visions très claires. Mattéo Salvini et Viktor Orban en sont un peu aujourd’hui le fer de lance. Ils sont au pouvoir dans leur pays de cette Europe des nations et des protections.
    De l’autre côté, on a Emmanuel Macron avec le gouvernement socialiste espagnol de Monsieur Sanchez, lâché d’ailleurs en rase campagne par Angela Merkel qui est très fragilisée. Ils sont en situation de marginalisation et en échec total. Ils défendent encore ce vieux modèle du mondialisme, de la dérégulation totale et de la disparition des protections, alors que ce modèle n’était nulle part ailleurs sur la planète.
    Marine Le Pen a fait sa rentrée politique à Châteaudouble, un petit village du sud de la France.
    Pourquoi Châteaudouble ?
    En quoi ce village est important pour le Rassemblement national et Marine Le Pen ?

    Ce petit village varois de Châteaudouble est emblématique. C’est une commune qui compte un peu plus de 200 habitants à l’année et 500 pendant la période estivale. On impose à ce village 72 migrants clandestins logés aux frais du contribuable dans une ancienne maison de retraite réquisitionnée par le préfet.
    On assiste là à un scandale démocratique.
    Évidemment, la population n’a pas été consultée. Si elle l’avait été, elle aurait évidemment refusé cette relocalisation forcée de migrants. C’est également une injustice faite à nos compatriotes et en particulier aux plus modestes d’entre eux. On offre finalement le gîte et le couvert aux clandestins alors qu’on ne le fait pas pour les Français qui sont dans la précarité.

    Lors du cortège des élus, Marine Le Pen a été quelque peu bousculée.
    Est-ce que cela traduit une déficience de la présidente du Rassemblement national ou est-ce le fait d’une poignée de militants ?

    C’est incontestablement le fait de quelques dizaines de militants d’extrême gauche hargneux venus dans ce village de manière très artificielle puisqu’ils n’y habitent pas. Ils sont venus uniquement pour faire croire qu’il y aurait une opposition à Marine Le Pen.
    Je rappelle que Marine Le Pen a obtenu près de 50 % des voix dans ce petit village de Châteaudouble à l’élection présidentielle. Elle y est un peu chez elle. Elle a toute légitimité pour s’y rendre.
    En revanche, ces militants gauchistes n’ont rien à y faire. On voit qu’ils n’ont aucun autre argument que l’agressivité et la violence. Cela a le mérite de la clarté. D’un côté, on voit des élus responsables, comme Marine Le Pen et le Rassemblement national qui défendent les Français et de l’autre côté, des militants extrémistes qui agissent par idéologie et qui veulent imposer une immigration qu’eux-mêmes, à titre personnel, ne subissent pas. Ils veulent imposer l’immigration à ce petit village, mais eux-mêmes ne vont pas la subir au quotidien.

    Nicolas Bay

    http://www.bvoltaire.fr/nicolas-bay-72-migrants-clandestins-dans-un-petit-village-cest-un-scandale-democratique-et-une-injustice/

  • Politique & éco n°182 Populistes de tous les pays, unissez-vous ! Avec Georges Clément

    Olivier Pichon reçoit Georges Clément, chef d’entreprise, écrivain, président du Comité Trump France.

    1.Médine au Bataclan, le point de rupture est atteint
    – Pourquoi le Comité Trump France rejoint le CNRE ? (Conseil national de la Resistance européenne)
    – Les modalités économiques et démographiques du grand remplacement
    – “Si les français acceptent çà ils accepteront tout, une page sera tournée” Renaud Camus
    – Les précédents au bataclan : une mosquée à Ground Zéro, New York.
    – le combat victorieux de Pamela Geller

    2.L’affaire du gang des violeurs pakistanais
    – Le courage de Tommy Robinson
    – L’emprisonnement de T. Robinson et la maladie mentale des Européens
    – La justice contre le peuple
    – L’invraisemblable plainte contre Salvini
    – Quand les juges mettent en cause l’expression démocratique et la souveraineté des peuples et des Etats.
    – Médine au bataclan, une provocation !
    – Les paroles des chansons du rappeur sont les actes commis au Bataclan !
    – Que font les familles des victimes ?
    – Une marque de territoire, le peuple français a-t-il encore sa fierté ?
    – Le désespoir en question

    3. Trump aux côtés des populistes ?
    – Voir clair dans le brouillard médiatique
    – Trump pourra-t-il aider l’Italie à résoudre son endettement
    – Italie : se libérer de la contrainte de la commission européenne
    – Macron va-t-en guerre contre l’Italie ?
    – La question budgétaire aux USA, le budget de la défense en augmentation.
    – Dans la guerre civile froide qui se livre aux USA, Trump ménage les militaires
    – La question de la modernisation de l’arsenal US
    – Les relations avec la Russie de Poutine, problème des sanctions votées par le Congrès
    – La Russie la Turquie et l’Otan
    – La logique du choc et (maintenant) de la guerre des civilisations
    – La figure de McCain et des RINO (Republican in Name Only)
    – CNN, le NY Times, les démocrates : quand les tenants de la société permissive font la morale à Trump
    – La tournée de Steve Banon en Europe, un pôle pour soutenir les populismes en Europe

    Conclusion : la dissolution de la démocratie ne dissout pas le peuple.

    https://www.tvlibertes.com/2018/09/10/25627/politique-eco-n182-populistes-de-pays-unissez-georges-clement

  • Et si on donnait d’abord à manger aux Français qui ont faim ?, par Caroline Parmentier

    faim_francais-9195-p3-chard-600x395.jpg

    En France en 2018, sous le couple Macron qui se plaît à dire qu’il « mange le plus léger possible », soit « dix fruits et légumes par jour et beaucoup de fruits de mer », un Français sur cinq a des difficultés à se procurer de la nourriture pour assurer trois repas par jour.

    Ce sont des témoignages qui serrent le cœur : « Je travaille et je gagne 1 300 euros par mois », témoigne une mère seule. « J’ai 600 euros de loyer et 400 euros de charges incompressibles. Il me reste 10 euros par jour pour m’habiller et me nourrir avec mes deux enfants. Je ne fais moi-même qu’un repas par jour à deux euros. Jamais de viande ni de poisson. C’est vite vu, c’est en général du pain, avec ce que je peux mettre dessus. »

    « L’alimentation est souvent la variable d’ajustement face à des dépenses contraintes comme le loyer ou l’énergie », observe Amandine Lama d’Ipsos. On a généralement renoncé entre temps aux vacances, aux loisirs et aux soins médicaux. Quand l’AME (aide médicale aux étrangers en situation irrégulière) continue de nous coûter plus d’un milliard par an…

    Qu’ils mangent de la brioche du Lidl !

    A deux jours de la présentation du plan-pauvreté en 13 mesures de Macron, 27% des Français répondent à Brigitte qu’ils n’ont pas les moyens financiers de s’acheter quotidiennement des fruits et légumes. Ils n’ont qu’à manger de la brioche du Lidl, pensera-t-elle peut-être, car après tout contrairement à elle, ce n’est pas grave que les pauvres soient gros. C’est en effet l’un des paradoxes bien connu de la précarité : les régions où les Français sont les plus pauvres sont aussi celles où l’on trouve le plus de cas d’obésité. La faute notamment à la mauvaise bouffe, aux sodas à 0,99 euros et aux graisses saturées.

    Le Secours populaire français relève mardi dans un baromètre annuel IPSOS que 39 % de la population a été confrontée à des « privations multiples » en 2018. Un chiffre en hausse. Derrière ce chiffre il y a des familles, des enfants. « L’intensification de la pauvreté en France poursuit une tendance inquiétante. » Près d’un Français sur trois reconnaît avoir du mal à payer des actes médicaux mal remboursés (56% pour les foyers les plus modestes).

    Autre chiffre qui devrait interpeller le « président des riches » qui rêve de plein emploi et de lendemains qui chantent, tout en continuant d’accueillir massivement une immigration ruineuse et illégale : la majorité des personnes interrogées (81%) sont convaincues que leurs enfants seront plus vulnérables face à la pauvreté que leur génération. Sentiment éminemment anxiogène pour des parents. Ce n’était pas le cas il y a seulement dix ans, où les Français étaient persuadés que leurs enfants vivraient mieux qu’eux.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 12 septembre 2018

  • En politique, la solution passe par la « récupération »

    chemnitz-588x330.jpg

    Par Jean-David Cattin, directeur national des Identitaires ♦

    À chaque fait divers dramatique, les voix des bien-pensants s’élèvent pour interdire toute « récupération » sous le prétexte qu’il faudrait laisser les familles des victimes à leur deuil. La décence l’imposerait. C’en est inquiétant de systématicité, en particulier lorsque les victimes sont autochtones. Après les attentats islamistes, après les meurtres au couteau de plusieurs Français, il est des réalités qu’il ne faudrait pas dénoncer, des coupables que l’on ne devrait pas accuser.

    Lorsque la victime est un enfant migrant, les bornes de la décence cessent tout à coup d’exister, tout comme lorsqu’un « jeune » de cité meurt en fuyant un contrôle policier. Dans ces cas-là, la médiatisation est totale, pour ne pas dire totalitaire, la « récupération » par des associations politisées encouragée et relayée et les présumés coupables cloués au pilori. L’émotion doit être à sens unique pour que l’image du « vivre-ensemble » ne subisse aucun dommage.

    À Chemnitz, suite à un énième homicide vraisemblablement commis par des Syriens et Irakiens, plusieurs manifestations spontanées ont eu lieu pour dénoncer les meurtres d’Allemands par des migrants depuis leur arrivée massive dans le pays en 2015. Les médias de toute l’Europe ont encore une fois rivalisé de qualificatifs avilissants pour désigner les participants. Traiter de tous les noms les habitants en colère et inquiets de Chemnitz, voilà quel est le vrai scandale.

    Lire la suite

  • Immigration et insécurité : des Allemands en colère face à une journaliste de gauche

  • « Populisme » et immigration : ces lois sociologiques immuables

    800px-Bangladeshi_migrants_from_Libya_at_Djerba_airport-dfid-800x475.jpg

    La Suède aussi se rebelle contre l’immigration de masse non européenne. Surprise des observateurs. Le populisme serait une réaction universelle ?

    Si les peuples se sont constitués avec des frontières depuis un millier d’années, il doit bien y avoir des raisons. C’est pour limiter les conflits et assurer la paix. On ne transfuse pas des peuples entiers dans des corps sociaux différents. Cela crée des anticorps collectifs. La sociologie a découvert cela mais nos politiques sont ignorants. Ils croient que tout est une question de bonne volonté individuelle. C’est faux.

    On a oublié la leçon du XIXe siècle. La diabolisation des socialistes a échoué dans les banlieues ouvrières. C’est pareil aujourd’hui et il y a des raisons, bien sûr, dans la vie quotidienne des gens (délinquance, insécurité culturelle, etc.) fort bien analysées par le sociologue géographe Christophe Guilluy.

    On peut faire ce que l’on voudra mais on n’empêchera pas les anticorps de se former et de prospérer : l’immigration de masse n’a pas d’avenir, sinon le retour au pays d’origine ou la guerre civile.

    Les Tchèques, en 1945, ont chassé trois millions d’Allemands de leur pays. C’est triste, mais depuis lors, ils vivent en paix. Ils n’ont plus d’affidés d’Hitler chez eux comme le parti allemand de Henlein en 1938. Il ne faut pas en arriver là. Mais il faut redécouvrir les lois de la sociologie. Tout peuple n’est pas compatible avec tel autre. Les USA ? Souvenez-vous de la guerre de Sécession qui opposa deux philosophies et deux styles de vie sur la grave question de l’esclavage !

    Il faut relire les livres d’Histoire. En général, il faut deux ou trois générations pour que la haine ethnique se développe. C’est comme la fièvre. C’est le signe d’une grave maladie. Le ministre de l’Intérieur allemand, le bavarois Horst Seehofer, l’a dit : « Tous les graves problèmes en Allemagne viennent des migrations. » En 1945, l’Allemagne de l’Ouest a accueilli des millions de réfugiés de l’Est, mais c’était des Allemands, donc il n’y a pas eu d’incompatibilité.

    Ces incompatibilités peuvent être religieuses, culturelles, politiques et juridiques, dans les habitudes familiales ou de travail. Peu importe, mais il faut les analyser pour faire une bonne politique. Si les quatre incompatibilités se cumulent, la fièvre sera forte et les conflits inévitables. Aristote y fait déjà allusion dans sa Politique. Nos politiciens incultes connaissent le droit actuel (« les droits de l’homme », « l’État de droit », comme dit madame Merkel) comme nos énarques. Mais ils ignorent l’Histoire, la sociologie et la psychologie des peuples. Les erreurs politiques viennent de ces lacunes, d’autant plus que les ignorants au pouvoir se croient supérieurs moralement. Ce sont les pharisiens de la Bible: « Nous sommes les seuls Justes ! » Cet aveuglement mène à la catastrophe que l’on sait « de droite » ou « de gauche ». C’est alors que le populisme surgit du peuple comme solution.

    Le peuple a le sentiment d’une trahison des élites qui ne le protègent plus et faillissent donc à leur mission primordiale. Soit les élites reviennent sur Terre, font preuve d’humilité et réétudient l’Histoire, la sociologie et la psychologie des peuples, soit elles seront balayées par les forces de l’Histoire. Qu’elles en prennent bonne note! Il y a des lois sociologiques avec lesquelles on ne badine pas !

    Yvan Blot

    http://www.bvoltaire.fr/populisme-et-immigration-ces-lois-sociologiques-immuables/

  • Résolution bidon du Parlement européen contre la Hongrie

    6a00d83451619c69e2022ad390dc14200d-250wi.jpg448 députés européens ont voté une résolution rédigée par une gauchiste néerlandaise (la « gauche verte » Judith Sargentini) estimant « qu’il existe un risque grave de violation des valeurs fondatrices de l’UE en Hongrie » et demandant le déclenchement de l’article 7 contre la Hongrie. La résolution est valide parce qu’elle a recueilli plus des deux tiers des suffrages exprimés.

    Et après ? Et après rien. Il faut que le Conseil se saisisse de la question, et pour que la procédure continue il doit l’adopter à une majorité des quatre cinquièmes. Et finalement pour que la procédure aboutisse à la sanction finale (suspension du droit de vote du méchant), il faut l’unanimité…

    Se sont particulièrement honorés les cinq députés européens qui ont demandé l’inscription, en annexe du texte, de leur « opinion minoritaire » : Marek Jurek, Beata Gosiewska, Mylène Troszczynski, Auke Zijlstra, Barbara Kappel :

    "La proposition visant à déclencher l’article 7 du traité contre la Hongrie est une mesure visant directement à diviser l’Union européenne et à aggraver la crise dans laquelle elle se trouve. Les différends politiques devraient faire l’objet d’un dialogue et non de sanctions. Passer outre ce principe, c’est agir contre la coopération entre nos pays.

    Mais il convient avant tout de relever que cette proposition ne repose aucunement sur des faits. Dans bien des cas, elle attaque de manière frontale des procédures démocratiques, telles que les modifications de la Constitution et les consultations publiques. Elle accuse la Hongrie pour les solutions que cette dernière a apportées à des problèmes sociaux – tels que l’intégration de la minorité rom – qui affectent de nombreux pays européens et que la Hongrie gère mieux que d’autres.

    La résolution fait abstraction complète de l’intention première de la politique des autorités hongroises : la nécessité d’une reconstruction de la société visant à éliminer les effets d’un demi-siècle de domination soviétique et d’un régime totalitaire de collaboration. La résolution ne prétend pas que cette tâche est accomplie de manière incorrecte ou exagérée, mais elle ne tient aucun compte de sa nécessité. En ce sens, il s’agit d’un acte de mépris à l’égard du peuple hongrois et des motifs qui sous-tendent ses décisions démocratiques.

    Le rapport repose sur l’hypothèse que les Hongrois n’ont pas le droit de prendre des décisions que prennent d’autres États membres de l’Union européenne. Cette hypothèse a été formulée de manière on ne plus directe lors de l’élaboration du rapport («nous ne comparerons pas les lois hongroises avec celles d’autres pays européens»). Pour toutes ces raisons, nous estimons que le présent projet de résolution et, en particulier, la principale proposition qu’il avance, est extrêmement préjudiciable."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les médias français et les manifestations de Chemnitz

    chemnitz.jpg

    LE 25 AOÛT 2018, UN ALLEMAND DE 35 ANS EST TUÉ À COUPS DE COUTEAU À CHEMNITZ LORS D’UNE ALTERCATION AVEC DEUX JEUNES ÉTRANGERS, UN SYRIEN ET UN IRAKIEN. À QUELQUES EXCEPTIONS PRÈS, LES MÉDIAS FRANÇAIS ONT COUVERT LES MANIFESTATIONS QUI ONT SUIVI CE MEURTRE ENTRE INCOMPRÉHENSION ET STIGMATISATION. POUR NOMBRE D’ENTRE EUX, NOUS SOMMES EN PRÉSENCE D’UNE COLÈRE ILLÉGITIME.

    À la suite du meurtre d’un jeune allemand dénommé Daniel H., plusieurs manifestations ont été organisées dans la ville de Chemnitz, située dans l’est de l’Allemagne. Qui est la victime, quelles sont les circonstances du meurtre, pour quelle raison Daniel H. a-t-il été tué, qui sont les manifestants, pour quelles raisons manifestent-ils ? Voilà quelques questions que se posent – ou ne se posent pas – les médias français. Retour sur les réponses apportées, qui ont abouti à la construction médiatique d’une agitation fomentée par de dangereux extrémistes.

    LES CIRCONSTANCES DE L’AGRESSION : LA THÈSE DU HARCÈLEMENT DE RUE DÉMENTIE SANS AUCUN FONDEMENT

    L’Express nous apprend que « la victime était un Allemand d’origine cubaine ». « Deux hommes ont également été blessés dans l’altercation, survenue lors du festival de la ville de Chemnitz ».

    Selon le site Deutsche Welle, « Daniel H., est mort dimanche à l’hôpital, après avoir été poignardé dans la nuit, au cours d’une altercation entre une dizaine de personnes ».

    Les motivations des agresseurs ne sont pas données : pour 20 Minutes, « les deux suspects du meurtre, âgés de 22 et 23 ans, sont soupçonnés d’avoir « sans justification, à plusieurs reprises, porté des coups de couteau » à la victime à la suite d’une « altercation verbale », selon le Parquet ».

    Quasiment tous les titres de presse et sites d’information français accréditent les déclarations de la Police : selon celles-ci, il est totalement exclu que Daniel H. se soit fait agressé après s’être interposé pour mettre fin à un harcèlement de rue exercé par les deux agresseurs.

    Le site d’information Deutsch Welle nous apprend cependant que selon les médias allemands, des « rumeurs » accréditent la thèse du harcèlement de rue comme élément déclencheur de la rixe. Le site d’information RT fait état d’un procès-verbal d’interpellation des 2 agresseurs, authentifié par la Police, qui donnerait des détails sur l’agression elle-même, et pas seulement sur les agresseurs. « Une version non censurée du PV est encore disponible sur les sites de droite extrême », apprend-on à la lecture du site d’information I24. Les éléments contenus dans le procès-verbal « fuité » (une sorte de Chemnitz leak) ne sont pas retranscrits dans les médias mainstream. On n’en saura donc pas plus sur les motivations des agresseurs ni sur les témoignages d’éventuel témoins. La fuite d’un document officiel, qui a abouti selon Libération à la suspension d’un gardien de prison, n’aura donc pas été exploitée par les médias mainstream. L’investigation n’est pas allée plus loin que la dépêche de l’AFP et le communiqué de la Police de Chemnitz. Si aucun élément connu ne permet d’attribuer le meurtre de Daniel H. à une situation de harcèlement de rue qu’il aurait voulu faire cesser, aucun élément ne permet de l’écarter. C’est pourtant ce qui a été fait allègrement. On attendra donc le procès des deux agresseurs pour se forger une opinion.

    QUI SONT LES MANIFESTANTS ? « DE DANGEREUX EXTRÉMISTES »

    Qui sont les manifestants qui se sont rassemblés par milliers contre la violence et la politique migratoire de la chancelière allemande ?

    Pour certains médias, ce sont essentiellement des néo-nazis : pour LCI, nous sommes en présence de « manifestations néo-nazies en Allemagne ». Idem pour le Huffpost, « néo-nazis et pro-migrants se font face à face ».

    La disqualification des manifestants passe plus souvent par leur assimilation à l’extrême droite. Un qualificatif censé faire peur, en particulier en Allemagne. Pour Le Parisien, on assiste à « des affrontements entre l’extrême droite et ses opposants à Chemnitz ». Le Monde évoque « deux rassemblements d’extrême droite », tout comme LCI, etc.

    La présence de hooligans dans les manifestations, qui y trouvent des occasions de se défouler de façon malsaine en marge des cortèges, est par contre couverte de façon discrète dans les médias français. Cette information est pourtant importante : le journal allemand Handelsblatt global nous informe que des hooligans se sont rassemblés après la manifestation du 26 août et ont commencé à traquer des gens de couleur. Violence politisée ou violence gratuite ? Les médias français n’ont aucun doute, il s’agit de militants politiques violents.

    Certains organes de presse et sites d’information présentent certains participants aux manifestations anti-immigration sans leur affubler de connotations négatives. Ils ne sont pas désignés par des termes globalisants (néo nazis, militants d’extrême droite) mais par leur nom, leur âge ou leur profession : Le Monde donne la parole à Margot qui témoigne : « Depuis que tous ces Syriens, ces Irakiens et ces Afghans sont arrivés, ça a complètement changé. Nos gamins se font emmerder dans la rue, moi-même j’hésite à sortir la nuit ». Libération interviewe une électrice de l’AfD : « Tous les gens qui ont manifesté lundi soir n’étaient pas des nazis ». Ces quelques nuances ne suffisent cependant pas à effacer la présentation générale des manifestations comme étant organisées et constituées par des activistes d’« extrême droite ».

    DES CHASSES AUX ÉTRANGERS CONTESTÉES

    Pour de nombreux journaux, de véritables chasses aux migrants ont été menées par certains manifestants. Ce terme est employé par L’ObsLe Monde, etc. Une « chasse aux étrangers » aurait été organisée le 26 août selon Ouest France et l’AFP par des « 800 militants d’extrême droite ».

    Quelques jours plus tard, quelques déclarations viennent tempérer ces affirmations, voire les contredire. Le 1er septembre, selon Junge Freiheit, le bureau du Procureur général de Saxe affirme qu’il n’y a pas eu de « chasse anti-immigrés » lors des manifestations à Chemnitz. « Au vu de l’ensemble des informations dont nous disposons, les fonctionnaires n’ont découvert aucune photo ou vidéo qui soutiendrait l’existence d’une chasse anti-immigrés ». Le 5 septembre, c’est le Premier ministre de Saxe qui affirme dans l’hebdomadaire de centre gauche Der Spiegel : « Il n’y a pas eu de chasse à l’homme ni de pogroms à Chemnitz ». Le 7 septembre, RT France nous informe que « le chef du renseignement allemand affirme que les «chasses collectives » à Chemnitz sont une « fausse information» destinée à «détourner l’attention de l’opinion publique ». « Il y a de bonnes raisons de croire qu’il s’agit d’une fausse information intentionnelle pour éventuellement détourner l’attention de l’opinion publique du meurtre à Chemnitz ». On ne peut être plus clair. On attend les démentis de ceux qui se sont empressés de crier aux pogroms de sinistre mémoire…

    UN COMPTAGE DES MANIFESTANTS APPROXIMATIF

    La manifestation du 1er septembre a été particulièrement importante en nombre de manifestants. Alors que l’agence de presse anglaise Reuters dénombre 6 000 manifestants parmi les anti Merkel, ils sont systématiquement moins dans les médias français : 4 500 pour Sud-OuestFrance 24Le Parisien, etc. L’AFP, qui donne la matière première à ces journaux semble avoir une technique différente de celle de l’agence de presse anglaise pour dénombrer les manifestants. Le comptage des manifestants serait-il sujet à des unités de mesures différentes en France et en Allemagne ?

    UNE CONTEXTUALISATION DES MANIFESTATIONS PLUS QUE LIMITÉE

    A lire les médias mainstream, comme France Info qui met désormais en ligne des reportages en commun avec France 2, l’élément déclencheur des manifestations serait le meurtre de Daniel H. et le ressentiment de certains allemands en raison des aides sociales distribuées aux migrants.

    Pas un mot sur l’amertume de nombreux allemands face au laxisme des autorités qui ne renvoient pas systématiquement les délinquants déboutés du droit d’asile, comme l’agresseur de Daniel H. et le meurtrier de Susanna à Wiesbaden, ce qui avait déjà choqué l’opinion publique allemande en juin.

    Pas un mot non plus sur la longue liste des agressions au couteau d’allemands par des migrants mise en ligne sur le site de l’AfD. Des agressions au couteau recensées également par le site du think tankconservateur Gatestone Institute dès la fin de l’année 2017. Pas un mot non plus sur les autres manifestations anti-immigration organisées dans les autres villes allemandes, passées sous silence en leur temps par les médias français, qui traduisent un rejet de la politique migratoire de Madame Merkel. Nombre de journaux et de commentateurs ont préféré parler d’une spécificité est-allemande, propice à tous les débordements.

    L’EXASPÉRATION DE LA POPULATION PASSÉE SOUS SILENCE

    La couverture médiatique des manifestations à Chemnitz a été marquée par la mise en relief systématique d’éléments périphériques au meurtre de Daniel H. Son contexte et l’explication de l’exaspération d’une partie de la population allemande ont cédé la place à la couverture de violences sporadiques et de la présence de rares nostalgiques du 3e Reich dans les manifestations.

    Il n’en fallait pas plus pour que des personnalités de la gauche allemande, pratiquant un amalgame qu’ils sont si prompts à dénoncer, demandent la mise sous surveillance du parti anti-immigration AFD. Malgré la couverture médiatique si défavorable aux manifestants et aux organisateurs des manifestationsChallenges nous apprend le 7 septembre que « le SPD (est) devancé par l’AfD après les manifestations de Chemnitz, dans un sondage ». Ce qui semble démontrer qu’outre Rhin, les médias mainstream perdent également en influence…

    Article paru sur le site de l’OJIM.

  • L’identité, clef d’explication principale des bouleversements politiques en Europe – Thierry Dubois (Les Identitaires)

    salviniorban-1021x580-600x341.jpg

    Le 28 août, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le Vice-Premier ministre italien, Matteo Salvini, se sont rencontrés à Milan. Issus de deux tendances politiques initialement différentes, ils ont su, face au péril commun à toute l’Europe, se rejoindre sur les thématiques identitaires : « Nous voulons protéger nos frontières. Nous allons lutter contre les politiques pro-immigration d’Emmanuel Macron ».

    Le Président français s’en est immédiatement gobergé : « Salvini et Orban ont raison de me désigner comme leur opposant principal », a-t-il déclaré lors de sa visite au Danemark, pendant laquelle il s’est moqué des « Gaulois réfractaires » et a déclaré que « le vrai Danois n’existe pas ».

    Jamais le clivage n’avait été aussi clair. D’un côté les progressistes, qui prônent l’ouverture en tout (frontières, économie, mœurs…), qui détestent les identités, les peuples et les traditions. De l’autre les populistes, qui ont compris que la parenthèse de l’idéologie du vivre-ensemble s’était refermée. Sont revenues les limites, claires et précises, qui permettent aussi bien de désigner l’ennemi que de savoir qui nous sommes.

    Si Macron accepte avec autant d’empressement ce statut d’opposant principal, c’est parce qu’il est déjà à bout de souffle. En France, il a réussi l’exploit de battre le record d’impopularité de Hollande à la même période. Sur la scène européenne, ses alliés se font bien rares : Merkel, qui a ouvert son pays à plus d’un million de migrants, directement responsable des viols de Cologne, de l’attentat du marché de Noël à Berlin, du meurtre de Chemnitz, et le nouveau Premier ministre espagnol socialiste Pedro Sanchez, qui ne résistera pas bien longtemps à la pression migratoire qui s’intensifie.

    Car le fait est que la ligne pro-immigration est devenue intenable. Dans les pays scandinaves, même la gauche souhaite arrêter les frais. À l’Est, les dirigeants, Orban en tête, sentent le vent tourner et, soit par opportunisme, soit par conviction – qui était auparavant indicible à cause du politiquement correct –, adoptent de plus en plus librement un discours identitaire. Au Sud, le charismatique Salvini a pris la tête du mouvement populiste, porté par le réveil des peuples.

    Outre-Atlantique, c’est Trump qui a été élu, contre 15 autres candidats républicains puis contre Hillary Clinton, sur un programme fermement identitaire, anti-immigration et refusant de céder à la gauche en s’excusant. En Australie, Scott Morrison vient de devenir Premier ministre : il est l’homme qui a mis en place la politique du NO WAY, contre les vagues de clandestins débarquant sur son sol. Son concurrent direct pour le poste n’était autre que le Ministre en poste de l’immigration.

    La semaine dernière encore, le ministre de l’Intérieur allemand a déclaré que « l’immigration était la mère de tous les problèmes ». Hier, c’était le parti des Démocrates Suédois qui réalisait une forte progression en obtenant 17,8 % des voix. L’année qui vient de s’écouler montre que le populisme identitaire n’est pas un accident fait de cas isolés, mais bien une tendance, une lame de fond, qui s’inscrit dans la durée.

    Macron se fait le chef d’un camp qui a déjà perdu. Si l’on ne peut pas dire que l’Histoire a un sens, elle connaît en tout cas des phases, et, comme l’a prédit le géopolitologue Samuel Huntington, le XXe siècle était celui des idéologies, le XXIe sera celui des identités.

    Thierry Dubois

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/211851/lidentite-clef-dexplication-principale-des-bouleversements-politiques-en-europe-thierry-dubois-les-identitaires/

  • Avec plus de 10 millions de musulmans sur son territoire, la France a basculé !

    clichy-845x387.jpg

    Cette déclaration fracassante, sur Radio France Maghreb 2, n’émane ni des LR, ni du RN, ni de la « fachosphère », mais de Ahmet Ogras, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), un proche de l’islamiste Erdoğan : « Aujourd’hui, nous avons plus de dix millions de musulmans en France. […] plus de six millions de Français d’origine algérienne […] plus de 3,5 millions de Français d’origine marocaine […] huit cent mille d’origine turque, huit cent mille d’origine tunisienne. On est même à plus de dix millions. Aujourd’hui, on ne peut pas nous sous-évaluer […]. » Il y a peu, interviewée sur la chaîne hongroise Ma reggel (« Ce matin », en français), Nikoletta Incze, chercheuse au Center for Study of Political Islam, s’appuyant sur une étude de Harvard, annonçait un seuil au-delà duquel l’islamisation d’un pays devenait irréversible.

    « Des chiffres difficilement vérifiables », interrompt vivement un journaliste, fort embarrassé qu’un Franco-Turc affiche la réalité que constatent la majorité des Français. Il n’y croit pas ? [Qu’il descende] « dans les rues de Paris » et [regarde] « le ratio ». Il est vrai que « se confronter au terrain pollue », comme disait Christophe Barbier…

    Dix millions ! Et encore Ahmet Ogras ne parle que des Français d’origine africaine. Quid de ceux originaires du Proche-Orient ou des Balkans ? En, outre, combien d’étrangers musulmans, de migrants clandestins en attente de leur statut et de Français convertis ? « Qu’importe » et tant mieux, pourrait rétorquer l’affable Turc, puisqu’être musulman confère « une valeur ajoutée »…

    C’est bien simple, à l’entendre, ce sont les musulmans « qui ont fait la France ». L’économie ? « Faite par les musulmans. » Le métro, les autoroutes, le TGV ? « Construits par les musulmans ».

    Le terrorisme islamiste ? On ne va pas faire tout un foin pour « 2, 3 terroristes […] qui ne sont absolument pas un produit du culte musulman mais un produit de la société française ». Jamais ils ne sont passés par la « case mosquée reconnue par le CFCM » ni de « mosquée » tout court. En revanche, ils ont été « éduqués par des assistantes sociales et des familles d’accueil »[françaises].

    On en est là. À entendre l’Histoire de France falsifiée, caviardée, ou des mensonges plus gros que des maisons. Car qui a adopté un texte, en avril 2017, pour lutter contre les discours radicaux dans les mosquées, si ce n’est le CFCM lui-même ? Les Français non musulmans, les mécréants, responsables du terrorisme islamiste : on aura tout entendu !

    Ainsi, quand, en France, le « processus d’islamisation » ne se heurte pas aux résistances qu’il devrait « normalement » rencontrer, une chaîne hongroise donne la parole à une intellectuelle du CSPI qui ne mâche pas ses mots. Une fois « saturées en nombre » (de musulmans), les sociétés envahies « basculent complètement » en sociétés islamiques. Mais, chez nous, les médias préfèrent inviter la savante Rokhaya Diallo qui affirme qu’« aucun pays européen n’a perdu sa culture du fait de l’arrivée massive de migrants ». L’islam étant la troisième religion par ordre d’apparition n’a, évidemment, jamais soumis des terres qui, avant lui, pratiquaient les autres cultes…

    10 millions de musulmans – venus uniquement du Maghreb et de Turquie – représentent 14,75 % des 67.795.000 Français. Azouz Begag, en 2016, avançait le chiffre de 15 à 20 millions, soit entre 22 et 29 %. Le seuil fatidique du « processus d’islamisation », annoncé par Nikoletta Incze ? 16 %. Nous avons donc « basculé » depuis longtemps…

    Caroline Artus

    http://www.bvoltaire.fr/avec-plus-de-10-millions-de-musulmans-sur-son-territoire-la-france-a-bascule/