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immigration - Page 953

  • Les paroles ne suffiront bientôt plus

    6a00d8341c715453ef01bb09e89a50970d-320wi.jpgDans sa lettre politique du 10 janvier 2018 Laurent Joffrin, qui intitule son texte "Immigration : en marche à droite", ironisait sur l'effroi que semblerait provoquer, chez les plus conformistes des macroniens, la fronde des quelques élus LREM confrontés aux projets restrictifs du gouvernement face aux étrangers illégaux et autres faux réfugiés abusifs.

    Depuis, de jour en jour, le débat n'a cessé de se radicaliser.

    D'un côté le gouvernement, et notamment le ministère de l'Intérieur confirment leur intention. Il s'agit notamment de ne pas donner trop d'espace politique à une opposition de droite.

    Le parti de l'ordre et de l'identité se reconnaît en effet dans les propos d'un Philippe de Villiers, retiré de la vie politique, et d'autant plus incisif. Le 11 janvier sur BFM-TV il déclarait ainsi : "Je suis très inquiet pour mon pays car les Français vivent dans un sentiment de dépossession de leur territoire, de leur mémoire, de leur histoire et de leur identité".

    Et l'ancien président du conseil départemental de Vendée met alors en garde le chef de l'État : "C’est l’heure de vérité, du destin d’Emmanuel Macron. Ou bien il a rendez-vous avec l’Histoire, ou bien avec les histrions à la fin de son mandat. Pourquoi ? Il faut qu’il ose affronter avec courage, je pèse mes mots, le face à face angoissant sur notre territoire de deux populations. Une de plus en plus nombreuse et jeune, transplantée, et qui là où elle est transplantée voudrait continuer à vivre avec ses racines, son art de vivre, ses croyances, sa civilisation. Et une autre population, de moins en moins nombreuse, de plus en plus vieillissante, qui se coupe de ses racines. J’attends de lui qu’il préserve la survie de la France, c’est-à-dire la civilisation de la France".

    Et il résume ainsi son propos, que son interlocutrice du jour la très péremptoire Ruth Elkrief n'a guère l'occasion d'entendre et encore moins le désir de reprendre à son compte : "Il aura rendez-vous avec l’Histoire s’il affronte la question du Grand remplacement". Malaise sur le plateau de télévision.

    Tous les sondages démontrent que la grande majorité des Français s'accorde sur cette préoccupation, en rupture totale avec le discours dominant de la classe politique et des gros moyens de désinformation.

    Car, de l'autre côté, on fait mine de considérer que seules les petites minorités, coupées du réel, vivant de subventions, ce qu'on appelle "les associations" étaient seules habilitées à négocier les projets de remise en ordre des pratiques migratoires.

    L'idée, d'ailleurs fausse, qu'ils se sont fabriquée, de la charité est présentée comme obligatoire.

    Or, en conclusion de sa fable Le Villageois et le Serpent, ce qu'on appelle la morale, La Fontaine nous avertissait pourtant déjà : Il est bon d'être charitable./ Mais envers qui ? c'est là le point. Quant aux ingrats il n'en est point / qui ne meure enfin misérable.

    Pour toute une partie, sinon pour la totalité, de la classe politico-médiatique, surtout, surtout, surtout, il ne faut pas passer pour islamophobe. Ce mot ne veut rien dire, mais il vaut condamnation. (1)

    Dans un tel contexte, les paroles, les périphrases, les faux semblants ne serviront bientôt plus : il faudra reconduire à la frontière de leur choix les gens qui n'ont rien à faire en France et cela pourrait marquer le tournant du quinquennat.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1) cf. "La France en danger d'islam "Enfin ! Un livre dont je rêvais, que je souhaitais, que j'attendais. Il vient nous sortir de la paranoïa de la pensée unique. Il se dégage de l'ouvrage un air de vérité, soucieuse de considération, respect, justice, qui pose avec compétence et courage le problème tel qu'il doit être posé.
    6a00d8341c715453ef01b7c945552e970b-320wi.jpgQue faire ?
    Se résigner à une situation qui nous échappe ?
    L'auteur nous indique quelques pistes et, en tout premier lieu, la nécessité de mieux connaître l'autre, sa langue, sa culture, sa religion, son histoire, ses guerres, ses Ecritures, ses interprétations, l'esprit centripète de l'islam pour qui évoluer veut dire revenir au centre, au fondement historique de la tradition. Nécessité de comprendre l'islam tel qu'il est et non pas un islam rêvé, prendre ses distances par rapport à des poncifs comme les fils d'Abraham, les religions du Livre, les trois monothéismes, l'islam tolérant, les shimmys…"
     Antoine Moussali ••• 540 pages 29 euros ••• Livre à commander sur le site de l'éditeur ou en adressant un chèque de 29 euros port compris aux Editions du Trident, 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris

    http://www.insolent.fr/2018/01/les-paroles-ne-suffiront-bientot-plus.html

  • Les mesures de la loi (pro) immigration dont on nous parle moins

    Allongement des cartes de séjour, facilitation de l'accès à carte de résident de 10 ans, extension du regroupement familial :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • "L’opinion publique est soumise à un véritable matraquage sur le problème de l’immigration, (...) il y a une volonté de formater les esprits"

    Dans un entretien accordé à Atlantico, Jean-Paul Gourévitch met en garde contre une sous-information des Français au sujet de l'immigration :

    "(...) L’opinion publique est soumise à un véritable matraquage sur le problème de l’immigration. Dans la mise en scène des témoignages, dans le choix des invités, dans les images sensationnelles et compassionnelles présentées, il y a une volonté de formater les esprits. Un exemple : certes l’accueil des migrants doit être « digne », mais avons-nous aujourd’hui, même en comptant sur la générosité des associations, les capacités d’accueil pour héberger « dignement » les quelques 100.000 demandeurs d’asile de l’année 2017 sans compter les migrants irréguliers qui ne sont pas passés par la case demandeurs d’asile ?  Sauf à admettre qu’on donne la priorité aux migrants et non pas aux SDF,  et aux Français qui vivent sans toit ou dans des logements précaires. Ce que personne n’ose dire. 

    Dans les medias, on occulte la distinction entre les réfugiés politiques et les migrants économiques pour ne pas « faire de tri ». On valorise leur « formation » mais on oublie les études sur l’insertion professionnelle de ces migrants qui est très limitée. Si un pays n’a pas la capacité de donner du travail à ceux qu'il accepte, il  renforce le nombre de chômeurs, leur précarisation et le coût d'une opération supportée par l'Etat et les contribuables. 

    La désinformation est également permanente sur les statistiques des migrations, sur leurs coûts et leurs bénéfices, sur la lenteur des procédures d’asile,  sur l’inefficacité des reconduites reconnue par le Président Macron lui-même, sur l’Aide Médicale d’Etat, sur l’action des associations, sur les liens entre immigration et économie informelle…La plupart des journalistes ne lisent plus les ouvrages. Ils classent les auteurs dans une posture en faisant un copier-coller des textes récoltés sur Internet

    Je crois qu’on peut donner aux Français une connaissance de la réalité de l’immigration dans leur pays qui est plurielle, complexe, et très éloignée des slogans, des amalgames et des schématisations qu’on leur impose.

    Nous en sommes loin. Les chercheurs, et je ne suis pas le seul,  qui tentent de présenter loyalement les enjeux et les données sont accusés d’apporter de l’eau aux moulins de l’extrême droite comme je l’ai été en 2014 dans la campagne de diffamation qui a suivi la parution des Migrations pour les Nuls. Le résultat dans les medias mainstream  est immédiat. Ceux qui vous avaient donné la parole ou cité en référence  comme FR3, M6, BFM-TV, LCP, I-télé, Le Figaro, Le Monde, Libération…vous ignorent ou vous anathématisent. C’est pour cela que j’ai proposé de rétablir un Observatoire National des Migrations, indépendant et pluraliste, croisant les données locales, nationales et internationales, qui traiterait à la fois de l’immigration et de l’expatriation,  et qui remplacerait le défunt Observatoire National des Statistiques de l’Immigration et de l’intégration installé en 2004 par le Haut Conseil à l’Intégration et qui n’a jamais fonctionné (...)"

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • BANDES : LA BARBARIE AU CŒUR DE NOS VILLES

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    C’était une des missions des renseignements généraux : la surveillance et le suivi des bandes. Dans ce domaine, le service dissous et réorganisé en 2008 sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, alors président de la République, était même assez bon. Il permettait de contrôler un certain nombre d’individus et de quartiers, limitant de fait l’activité criminelle de ceux qui peuvent aujourd’hui, presque en toute impunité, laisser libre cours à une violence débridée.

    On pourra toujours rétorquer que le phénomène des bandes n’est pas nouveau. Et c’est vrai. Déjà, au Moyen Âge, les bandes étaient fort actives. Anciens soldats en rupture de ban ou ribauds de toutes origines, elles sévissaient dans les villes et les campagnes, détroussant bourgeois et citadins. Plus près de nous, au début des années 1900, ce sont les « apaches » qui défraient la chronique, en se rendant coupables des pires exactions. Leur nombre, estimé par Le Petit Journal, en octobre 1907, à 70.000, ne peut qu’inspirer la crainte face aux 8.000 sergents de ville que compte alors la capitale. Dans les années 1950-1960, ce sont les blousons noirs qui prennent le relais, en s’affrontant déjà dans de sanglantes bagarres de rue. Et pourtant, on aurait pu penser que, notre société évoluant, ces dérives d’un autre temps seraient contenues, à défaut d’être éradiquées. Les derniers événements survenus à Paris, en plein quartier de la Bastille, prouvent qu’il n’en est rien. Et il aura fallu la mort d’un jeune adolescent de 15 ans, poignardé au cours d’une rixe avec une bande rivale, pour prendre conscience de ce que la barbarie est toujours aussi présente au cœur de nos villes, et que nos coûteuses politiques de la ville n’ont rien amélioré ni changé.

    Elles seraient donc évaluées aujourd’hui à 40, et elles séviraient dans plusieurs arrondissements de Paris. Composées de jeunes de 13 à 18 ans, elles s’affrontent au cours de bagarres éclair pour des motifs pas toujours très bien établis, mais dont on peut supposer que le contrôle des territoires reste un enjeu important. Il n’en demeure pas moins que les habitants sont, aujourd’hui, de plus en plus nombreux à déplorer une augmentation importante de la violence et l’instauration d’un climat d’insécurité qui vient s’ajouter à un mal-être qui se généralise.

    Mais Paris n’est pas la seule ville touchée. Et les bandes qui sévissent un peu partout, même si elles n’empruntent pas forcément au schéma structurel américain, sont tout aussi actives et dangereuses. Elles se distinguent tout d’abord par la jeunesse des éléments qui les composent. Des adolescents, souvent mineurs, ou de jeunes adultes, ce qui rend la répression extrêmement difficile dans le contexte judiciaire qui est le nôtre. Ensuite, l’existence des réseaux sociaux, qui favorise les modalités de regroupement de bandes qui peuvent, en des temps record, fondre sur des adversaires désignés à l’avance. Enfin, l’inadaptation de l’action policière qui, après avoir vu ses outils de détection désorganisés, voit maintenant la priorité de ses missions aller dans d’autres directions. La lutte contre le terrorisme accaparant l’ensemble des moyens des forces de l’ordre.

    Ce sont ainsi des pans entiers de notre sécurité du quotidien qui ne sont plus assurés. C’est la raison pour laquelle une véritable réflexion doit être menée, au plus haut niveau, pour repenser nos politiques générales de sécurité. Il ne suffira pas, une fois encore, de déverser des millions d’euros pour répondre à un mal qui est profond et qui demande, certes des moyens, mais surtout une volonté farouche pour restituer l’État de droit qui a disparu de certains de nos territoires.

    http://www.bvoltaire.fr/bandes-barbarie-coeur-de-nos-villes/

  • Un an après le démantèlement de la jungle de Calais, les migrants sont toujours là

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    Plus d’un an après le démantèlement de la jungle, la ville de Calais fait toujours face à une crise migratoire, alors qu’Emmanuel Macron viendra en visite ce mardi.

    Le gouvernement a désormais annoncé qu’il ne voulait pas de point de fixation aux alentours de la ville, entraînant le démantèlement de tout camp par les force de l’ordre alors que plus de 1 000 migrants seraient toujours à la rue.

  • La loi Macron sur l’immigration sert la propagande pour un monde sans frontières

    Loi Macron Immigration Propagande Monde Frontières
    Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, le lobby de l’immigration, des LGBT spécialisés à Médecins sans frontières, construit une intense propagande en faveur d’un monde sans frontières. La polémique sur la circulaire Collomb et sur la future loi migrants en sont des éléments.
    A droite comme à gauche, on est formel : sur l’immigration, Emmanuel Macron tient « un double langage ». Le républicain Bruno Retailleau, ancien second de Philippe de Villiers, déplore que « Les faits, les actes ne suivent pas les images et les mots ». Pourquoi ? Parce que derrière la sévérité affichée contre les clandestins, les crédits prévus pour les reconduire à la frontière ne suivent pas. A l’inverse, pour Benoît Hamon, malheureux candidat du PS à la présidentielle, si Macron tient un double langage, c’est au contraire qu’il parle d’accueillir l’immigration, et qu’en fait il se « vallsise », pire : « Ce que fait Macron, Sarkozy n’a même pas osé le faire ».

    Lire la suite sur REINFORMATION.TV

  • 254 actes de christianophobie en France signalés sur L’Observatoire de la Christianophobie en 2017

    6a00d83451619c69e201b7c944ef5f970b-250wi.pngAutrement dit, 5 actes de christianophobie ont été commis chaque semaine en France l’année dernière. Ce nombre est légèrement inférieur à celui établi pour 2016, avec 265 cas signalés et documentés. De même, le nombre de département touchés entre 2016 et 2017 est assez similaire : 71 départements en 2016 et 69 en 2017.

    La synthèse est à retrouver ici.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • UN RÉFÉRENDUM SUR L’IMMIGRATION ? CHICHE !

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    Macron assure qu’il veut renvoyer les immigrés illégaux. Les sondages donnent 65 à 70 % de personnes qui trouvent trop élevé le nombre des étrangers. Macron a-t-il la base sociale pour aller dans ce sens ? Il est l’élu de la bourgeoisie cosmopolite. Selon l’étude Ipsos-Sopra Steria de juillet 2017, « les clivages sociaux restent un discriminant très net : 77 % des ouvriers jugent qu’il y a trop d’étrangers en France contre 66 % des employés, 57 % des professions intermédiaires et 46 % des cadres ».

    Les dirigeants de l’oligarchie, notables de LREM, élus grâce à leur investiture, dirigeants d’associations pro-immigrés minoritaires, très grand patronat notamment financier, médias « officiels », universitaires de gauche sont hostiles à cette nouvelle orientation de Macron. Va-t-il passer outre ? Peut-il passer outre ?

    Quand la société est divisée avec, d’un côté, le peuple, de l’autre, les représentants d’organisations oligarchiques qui dirigent en fait le pays et qui bloquent toute réforme, il n’y a qu’une seule solution pour faire triompher la démocratie : le référendum.

    En Suisse, par exemple, la votation populaire « contre l’immigration de masse » a été adoptée par le peuple le 9 février 2014. Le texte voté prévoit des quotas d’étrangers « selon les besoins de l’économie dans le respect du principe de préférence nationale ». Tous les partis étaient hostiles, sauf un seul, le plus important parti suisse (30 % des voix) : l’Union démocratique du centre.

    Le clivage entre les élites politiques et le peuple se retrouve à l’étranger. La Commission européenne envisage de se venger sur les étudiants suisses en les excluant des programmes d’échanges universitaires subventionnés. Mais, selon un sondage Blick du 15 février 2014, 61,8 % des Allemands, 69,7 % des Français et 77,5 % des Anglais se montreraient « favorables » ou « plutôt favorables » à un modèle comparable à l’initiative « contre l’immigration de masse » acceptée en Suisse (RTS Info).

    La question qui se pose en France est de savoir si un Président élu par la classe bourgeoise cosmopolite et sur une faible base numérique (24 % seulement des voix au premier tour de l’élection présidentielle) peut faire une politique inverse de celle de ses électeurs. On n’imagine guère l’oligarque Macron se lancer dans un référendum. Alors, comment franchira-t-il l’obstacle de ses propres réseaux oligarchiques ?

    La question du référendum se pose aujourd’hui en Europe, partout où la classe oligarchique dominante s’oppose aux souhaits du peuple qui souffre de l’immigration, de l’insécurité et du chômage.

    En matière d’immigration, la France viole les trois principes de sa devise : Liberté, Égalité, Fraternité. Le fait que le peuple ne puisse rien dire sur l’immigration, en l’absence de référendum, est une atteinte évidente à la liberté. Qu’en pense M. Macron ? Les sociologues ont montré que la bourgeoisie cosmopolite évitait le contact avec les migrants dans le logement et à l’école. Les inconvénients concrets de la migration, c’est pour le peuple ! Pas d’égalité. Qu’en pense Macron ? Enfin, le sociologue américain Robert Putnam a montré que la diversité ethnique détruisait la solidarité et la fraternité. Plus la population est diverse, plus la méfiance est grande entre les individus. Donc, baisse de la fraternité. Qu’en pense Macron ?

    Il est difficile de faire une politique contraire aux idées de sa base sociologique. Seul le peuple, consulté par référendum, peut lever l’obstacle. En l’absence de ce recours au peuple, Macron a peu de chance de réussir à réduire l’immigration de façon concrète, même s’il le voulait vraiment.

    http://www.bvoltaire.fr/referendum-limmigration-chiche/

  • Les droits de l’être humain s’acquièrent et se méritent

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    Bernard Plouvier

    Tous les hommes naissent inégaux. Quelques-uns naissent avec des droits, hérités du labeur, des efforts, des sacrifices de leurs ancêtres en faveur de la patrie. Les fameux droits de l’homme (comme ceux de la femme et de l’hybride inclassable) ne sont que l’apanage des seuls citoyens.

    Au XVIIIe siècle, lorsque Thomas Jefferson a lancé sa phrase qui a servi de fondement à l’Occident moderne : « Tous les hommes naissent libres et égaux en droits », n’importe qui comprenait qu’il ne pensait qu’aux seuls citoyens, nullement aux esclaves, parfois moins considérés que ne l’étaient les chevaux, et que la maxime n’avait de valeur que dans les pays où la majorité des humains ne vivait pas dans l’esclavage.

    En 1776, nul ne se serait avisé de parler des droits du moujik, du coolie chinois ou des sujets soumis aux caprices des rois africains et des sultans mahométans. De nos jours encore, un enfant de pauvre né en Amérique cocaïnée, en Afrique, au Moyen Orient, en Corée du Nord naît sans droit, étant exposé à quantité de risques, dont la mort violente prématurée n’est pas forcément le pire si l’on croit au mythique paradis.

    L’Isonomia, notion née en Grèce antique au 6e siècle avant JC - soit l’égalité de tous devant la Loi - ne fut jamais qu’une affaire de citoyens. Les étrangers ne jouissaient pas des mêmes droits que les citoyens. Quant aux esclaves, ils étaient des « choses », négociables, utilisables, voire périssables à volonté. Les Athéniens firent sensation dans le monde grec, au 5e siècle avant JC, quand, par une loi, ils interdirent aux maîtres de tuer un esclave par simple caprice.

    Il ne peut y avoir de droits sans devoirs, c’est ce qu’avaient compris les rédacteurs de la Constitution de 1795, en l’An III de la Ière République française. Et l’on mesure notre déchéance d’Occidentaux, lorsque l’on compare le bon sens d’hommes qui avaient survécu aux bacchanales révolutionnaires à notre veulerie d’individus repus, autant de biens que de propagande lénifiante.

    Pour accroître les bénéfices de la grande distribution, l’on importe une énorme quantité d’immigrés, assez peu pourvus de talents immédiatement utilisables, mais qui découvrent avec stupeur qu’ils peuvent, au moins dans un premier temps, consommer sans travailler. Car, de nos jours, tout immigré, même clandestin (variantes : irrégulier, sans papier) a des droits, du seul fait qu’il existe et qu’il s'installe dans un pays réputé riche et accueillant.

    Dans son pays d’origine, il n’était qu’un paria, voire une future victime (ou « dommage collatéral ») des guerres de gangs, des guerres religieuses ou des guerres néocoloniales, soit un pion minime et parfaitement négligeable dans le jeu d’impérialismes rivaux. Débarqué en Occident, il devient une personne nantie de droits : à la nourriture, au logement et au vêtement, avant même d’être astreint (et pas toujours) au travail.

    Ce n’est pas du tout ce qu’ont vécu nos ancêtres, ceux-là mêmes dont le travail accumulé durant des millénaires a produit notre civilisation, avec son bien-être, dont la Justice fait partie. Et Justice ne signifie nullement complaisance ou bêtise.

    C’est une dangereuse sottise que d’importer d’énormes cargaisons d’hommes jeunes, d’autant plus avides de jouissances qu’on leur répète qu’ils ont des droits par le simple fait qu’ils sont arrivés dans l’el Dorado.

    Il existe, dans notre Occident, quantité d’individus de tous sexes et genres qui se sentent sexuellement frustrés ou insatisfaits et favorisent l’immigration dans l’espoir de trouver, sinon « l’âme sœur », du moins un compagnon ou une compagne de jeux amoureux. De la même façon, quantité d’idéalistes irréfléchis se font une joie de transférer leur capacité de sympathie, autrefois dévolue aux bébés phoques, aux baleines, aux forêts, etc. à nos « frères et sœurs en humanité ».

    En une époque où les revendications syndicales ne font plus vraiment recette, où le mariage et l’adoption pour les couples les plus bizarres sont devenus des articles d’usage courant, l’accueil des immigrés peut sembler une autre façon de cultiver leur droit à la différence et de témoigner de leurs capacités de nuisance pour les agité(e)s du bocal.

    La Nation de chaque pays d’Europe occidentale et scandinave n’a toutefois pas à se suicider pour plaire aux frustrés, aux idiots généreux avec l’argent des autres, aux niais adeptes de croyances politiques ou religieuses destructrices de l’Ordre et du Bien commun, en résumé : les anarchistes avec ou sans paillettes métaphysiques, les postmarxistes en cours de recyclage, les psychopathes avides de sensations fortes perpétuellement renouvelées.

    S’il est de rares lois enseignées par l’histoire des civilisations, il en est d’évidentes : un Droit, cela se mérite ; il n’existe pas de Droit sans Devoir ; être venu au monde n’autorise pas à jouir de biens sans les avoir gagnés.                       

    Le sujet des Droits de l’Homme est le terrain d’affrontement idéal entre l’esprit voué à l’Ordre et au bons sens (en littérature, on parlerait de classicisme) et le libéral, qui généralement parle plus vite qu’il ne réfléchit, mais opine dans le sens d’une générosité instinctive, volontiers irrationnelle (un romantique, en quelle que sorte).

    Dans son ultime opus (verbeux, comme à l’accoutumée), Parier pour l’homme (écrit en 1972 et paru l’année suivante de façon posthume), Pierre-Henri Simon a donné une excellente définition des grands libéraux qui ont empoisonné notre monde contemporain par leurs excès : « Le romantique crie pour prolonger l’écho de son inquiétude et met son génie à étendre la pagaille ».

    Effectivement, par manque de réflexion sur les fondements de la vie en société, l’Occident s’est engagé, durant les années 1960 sq., dans un déclin durable. Il est temps de repenser les notions de Bien commun, de Devoir envers le pays et de Souveraineté de l’État qui ne peut être dévolue qu’à la Nation.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/01/13/les-droits-de-l-etre-humain-s-acquierent-et-se-meritent-6016624.html