
Une foule compacte, des pancartes hostiles à Israël, des appels à « l’Intifada » et, soudain, une prière de rue. Ce 18 octobre, devant le 10 Downing Street, résidence du Premier ministre britannique à Londres, des centaines de manifestants pro-Palestine se sont donné rendez-vous pour protester contre l’action armée d’Israël. Parmi les slogans lancés par la foule, certains vont jusqu’à accuser Israël de « commettre un génocide » contre le peuple palestinien. Au même moment, à Berlin, une manifestation aux couleurs de la Palestine dégénère dans la violence. Des poubelles sont mises en travers de la route, des pierres et des engins pyrotechniques sont jetés en direction des forces de l’ordre… au total, 65 policiers sont blessés. En France, l’interdiction des manifestations en soutien à la Palestine, souvent vues comme des manifestations pro-Hamas, prise par Gérald Darmanin vient d’être retoquée par le Conseil d’État. Désormais, il revient au préfet de se prononcer au cas par cas. Le conflit israélo-palestinien, qui se déroule pourtant à des milliers de kilomètres, rencontre un triste écho sur notre continent. Tags antisémites, apologie du Hamas, menaces contre la communauté juive… sont autant de conséquences d’une immigration qui n’a jamais été intégrée.