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insécurité - Page 492

  • Milliardaire, délinquant sexuel et ami des puissants, Jeffrey Epstein est mort en prison

    Je me dois de citer ma source principale, le Néerlandais Robert Jensen, qui officiait sur la chaîne néerlandaise RTL 5 avant d’être débarqué pour des raisons politiquement correctes : l’Europe médiatique politique(ment) correcte semble une réalité, cependant que l’Europe politique patauge dans ses limbes.
    Dans l’une des ses récentes productions (12 juillet), Jensen souleva un lièvre concernant le milliardaire américain Jeffrey Epstein. 
    Les médias ne manquent pas une occasion se souligner la proximité du milliardaire (accusé de pédophilie) avec Donald Trump : cousu de fil blanc, lorsque l’on sait la nature de la guerre livrée à l’encontre de ce dernier par ses adversaires. 
    Epstein, l’ami de nombreux grands noms… 
    À Palm Beach, tout le monde le connaît : l’un de ses plus grands amis est l’ancien président Bill Clinton. 
    Un conte de fées, donc, jusqu’en 2005 : le FBI s’intéresse à lui et les rumeurs de pédophilie surgissent. 
    Il se servait, selon le FBI, de rabatteurs pour débusquer de très jeunes filles qu’il rétribuait. 
    En 2008, il reconnut la pédophilie, mais très bizarrement, la très puritaine Amérique ne le condamna qu’à 18 mois, dont treize effectués. 
    Quelque chose ne collait pas : connaissant peut-être trop de choses sur des gens puissants, bénéficiait-il de protections haut placées ? 
    Certaines anciennes victimes, choquées par la légèreté de la peine, poursuivirent les procédures jusqu’à ce qu’un juge rouvre récemment le dossier. 
    C’est ainsi que le milliardaire fût arrêté à la descente de son B727 privé en provenance de Paris, le 6 juillet 2019, et qu’il croupissait depuis en prison. 
    Suite à de nouvelles perquisitions, de nouvelles preuves de pédophilie furent trouvées.
    Robert Jensen note qu’à l’évocation de l’affaire, les médias de gauche américains évitent soigneusement le nom de Clinton, pour ne retenir que celui de Trump… 
    À noter que le journal néerlandais de gauche Volkskrant évoque, le 10 août, les amis « riches et puissants » d’Epstein, parmi lesquels « Bill Clinton et Donald Trump », alors que le quotidien français Le Figaro, plus royaliste que le roi apparemment, évoque, lui, « l’ancien proche de Donald Trump »
    Ce dernier déclara, récemment, ne plus avoir de contact depuis une quinzaine d’années.
    Toujours est-il que Bill Clinton, si l’on en croit une enquête de la journaliste Conchita Sarnoff citée par Jensen, semble avoir été plus proche d’Epstein, et ce, jusqu’à une date bien plus récente : apparemment, il voyagea jusqu’à 27 reprises dans l’avion d’Epstein, surnommé aussi « Lolita Express », et on vous laisse deviner pourquoi… 
    L’on se souvient d’un président Clinton soutenant mordicus n’avoir jamais eu de relations sexuelles avec une certaine assistante Lewinsky… 
    Il peut donc aisément soutenir aujourd’hui n’avoir emprunté qu’à quatre reprises le « Lolita Express », dans lequel voyageaient aussi de nombreuses jeunes filles.. 
    Or, la journaliste d’investigation Conchita Sarnoff, témoignages et documents prouvant les mensonges de Clinton, soutient publiquement le chiffre de 27 voyages…
    Mais voici qui règle définitivement les soucis éventuels de certains amis, dont Clinton : ce samedi 10 août 2019, Epstein a été retrouvé pendu dans sa cellule. 
    On n’ira pas jusqu’à dire « fort à propos ». 
    Silvio Molenaar

  • Incivilités ? Non : malfaisance

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    Deux cent quarante-huit homicides au cours des mois de mai, juin et juillet. Les causes de ce terrible inventaire sont multiples, mais l’une se rapporte notamment à l’augmentation drastique des violences intrafamiliales.

    Ce bilan, aussi lourd qu’il soit, ne fait pas oublier la quotidienneté de ces élus, de ces maires, qui devient de plus en plus stressante et menacée. Intimidations, harcèlement, insultes, violences, ils sont assaillis dans leur commune et jusque chez eux.

    Cette « pitié » pour les maires a été suscitée par l’homicide – apparemment involontaire ? – dont Jean-Mathieu Michel, maire de Signes, dans le Var, a été victime alors qu’il intervenait auprès de deux personnes déposant illégalement des gravats sur un chemin de la commune.

    Comme il se doit, le président de la République est intervenu pour appeler à être « sans complaisance et ferme » à l’encontre des « incivilités » et de la dégradation « du sens de l’État de la nation »” (Morandini).

    Incivilités est un mot faible alors qu’il s’agit, à l’évidence, de transgressions multipliées qui dépassent, et de très loin, la violation d’un savoir-vivre municipal et social pour projeter une lumière désastreuse sur l’état de notre France et de notre civilisation.

    Ce n’est plus seulement une affaire de politesse mais de malfaisance, et user du terme adoucissant d’incivilités à ce sujet est réducteur, alors, il est vrai, qu’il est parfois appliqué à des délits graves que la mansuétude a besoin de déguiser.

    Nous savons bien que ce vœu présidentiel de lutte « sans complaisance et avec fermeté » va demeurer lettre morte et qu’il rejoindra la longue liste des virtualités volontaristes.

    La tristesse politique ne tient pas qu’à cela.

    Mais surtout à l’étonnement absurde, régulièrement formulé, face, tout à coup, à l’irruption de désordres violents, d’attitudes agressives, de colères antisociales et de fureurs humaines dans tel ou tel service public, au sein de telle ou telle institution, à l’encontre de telle ou telle fonction d’autorité et de pouvoir, comme s’il en existait une seule, un seul qui soit épargné, comme si globalement le désastre n’était pas partout et le cours de cette déplorable évolution pas irréversible !

    Aussi, réclamer de la « pitié » pour les maires, focaliser sur eux laisserait entendre qu’il y aurait encore des oasis de tranquillité démocratique et d’espaces protégés alors que, précisément, la tragédie est qu’il n’y en a plus et que la République semble avoir baissé les bras et ses armes légitimes dans le combat opératoire qu’elle aurait à mener.

    Si elle-même n’avait pas masqué son impuissance, aboulie, résignation en droits, garanties, prétextes, soutien des minorités triomphantes et révérence lâche à l’égard des forces haineuses qui la détestent.

    Pourquoi les élus seraient-ils épargnés, puisque plus rien ni personne ne l’est et que le pouvoir se contente de déplorer ce à quoi il n’a plus la capacité de résister ?

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    https://www.bvoltaire.fr/incivilites-non-malfaisance/

  • Les Gilets jaunes réclament la démission de Christophe Castaner. Il est «dangereux»

    gilets jaunes.jpgInlassablement, les Gilets jaunes manifestent pour le 39e samedi d'affilée en pleine période estivale. Les manifestants réclament la démission de Christophe Castaner et entendent maintenir la pression avant la rentrée.
    Ils ne comptent pas lâcher l'affaire. Des centaines de Gilets jaunes sont encore une fois mobilisés ce 10 août pour la 39e semaine consécutive afin de faire entendre la voix des Français les plus défavorisés.
    Les manifestants, réunis pour la plupart à Paris, réclament la démission du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, et l'arrêt immédiat de la «répression d'État». Ils exigent également, comme chaque samedi, la baisse des taxes sur les produits de première nécessité, un meilleur pouvoir d'achat, plus de justice fiscale et sociale, et l'instauration du référendum d'initiative citoyenne.

  • L'Espagne a peur car l'insécurité ne fait que s'aggraver !

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    L’Espagne a peur. En moins d’un mois plusieurs viols ont été commis dans différentes provinces et notamment dans deux villes principales, dirigées par des maires de gauche et d’extrême gauche, très favorables à l’accueil des migrants clandestins, qu’ils soient mineurs ou adultes, et dont certains quartiers ont été transformé en d’authentiques ghettos.

    A Bilbao, une jeune fille de 18 ans a été violée en groupe, dans un parc, par des mineurs clandestins d’origine algérienne.

    Quatre d’entre eux ont été libérés par le tribunal, relâchés après avoir déclaré qu’ils avaient violé une jeune fille de 18 ans, sous la menace d’une arme à feu, et sont sortis en riant, criant et se moquant ouvertement des journalistes présents et des passants.

    Cela a choqué et provoqué la colère d’une partie de la population, qui subit depuis des mois les agressions, les vols et les viols de ces migrants clandestins, mineurs ou adultes, d’origine maghrébine pour la grande majorité.

    Par la voix de son président, Santiago Abascal, le Parti Vox a manifesté publiquement son indignation et sa colère, après cette libération : « Ils devraient êtres chargés de chaines et mis dans un avion pour l’Algérie, afin d’y purger leurs condamnations et ne jamais revenir en Europe, et ils sont de nouveau dans nos rues, en train de rire, et la dictature socialiste ne se préoccupe que de la xénophobie, c’est dégoûtant. »

    Toujours à Bilbao, dimanche dernier, à la sortie du métro, un jeune homme de 22 ans a été agressé et dépouillé de son portefeuille et de son portable, par deux racailles, dont l’une âgé de 27 ans, qui l’ont ensuite entraîné, sous la menace d’un couteau, vers le marché aux poissons, dans la rue Iturribide, à Otxarkoaga, devenu l’un des quartiers les plus sensibles de la ville basque, où ils l’ont obligé à leur pratiquer des fellations, selon le quotidien « El Correo ».

    A Barcelone (Catalogne), c’est encore un maghrébin qui a agressé et volé une femme âgée de 87 ans qui se déplaçait en fauteuil roulant, afin de lui arracher son collier en or et s’est enfui en courant.

    Cela s’est passé vers 18 h 30, dans le quartier « Sant Vicenc del Raval ».

    Deux policiers catalans, « Los Mossos », qui le suivaient depuis un moment l’ont appréhendé quelques dizaines de mètres plus loin.

    Il était déjà connu des autorités pour de nombreux vols.

    Actuellement, selon les services de police, plus de 20 agressions quotidiennes sont enregistrées à Barcelone. Un chiffre jamais atteint auparavant dans cette ville.

    Après Barcelone, c’est Bilbao, actuellement le chemin le plus sûr vers la France, qui est devenue l’une des villes les plus vulnérables d’Espagne, à cause de cette migration clandestine incontrôlée, et acceptée par les socialistes qui gouvernent momentanément.

    Le viol tout récent d’une jeune femme, sur la plage de Cullera, à quelques kilomètres au sud de Valence, par deux mineurs clandestins, a soulevé une émotion considérable également dans cette province qui accueille à bras ouverts les migrants clandestins.

    Les services de police signalent que les provinces les moins menacées par les agressions, vols et viols commis par cette invasion migratoire, sont les provinces andalouses, celles du sud de la péninsule où justement débarquent les migrants et la raison est que tous ces migrants poursuivent leur pénétration vers le nord et que c’est à partir des provinces de Murcia, Alicante et, surtout, Valence, Barcelone et, à présent, la province basque, qui sont les plus menacées.

    Nous venons d’être informés du viol d’une jeune fille à Bénidorm, l’une des villes les plus touristiques d’Espagne, sur la Costa Blanca, par cinq jeunes « Français », paraît-il ! Nous attendons d’autres précisions sur l’origine de ces voyous ! 

    http://magoturf.over-blog.com/2019/08/l-espagne-a-peur-car-l-insecurite-ne-fait-que-s-aggraver.html

  • Une mère de famille condamnée : le problème du retour des djihadistes subsiste

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    On peut trouver la sanction trop forte ou trop faible, selon le point de vue qu’on adopte. Une femme de 37 ans, qui avait séjourné pendant neuf mois en Syrie avec ses enfants, âgés de 9, 7 et 5 ans, a été condamnée à sept ans de prison. Après l’attentat de Nice, elle avait rejoint les combattants djihadistes. Pour fuir son mari, un Italien converti à l’islam, violent et jaloux, selon son avocat. « Un départ préparé, dissimulé et pensé comme définitif », estime le tribunal. Jugez-en plutôt.

    Revenue en Turquie, puis expulsée en Italie et incarcérée en France en vertu d’un mandat d’arrêt, elle était en possession de documents officiels d’Ahrar al-Cham, un groupe terroriste salafiste. Sur son téléphone, on a trouvé des photos de propagande djihadiste, d’enfants morts et d’enfants soldats. Avant son départ, elle avait vidé les comptes bancaires de ses enfants et détruit son téléphone portable, ce qui accrédite la thèse de la préméditation. Apparemment, elle n’était pas partie faire du tourisme.

    Sa version est tout autre. Elle voulait rejoindre « un combattant » avec qui elle entretenait des relations sur Internet et qu’elle a épousé dès son arrivée sur le sol syrien. Un roman à l’eau de rose, en quelque sorte. Ce que plaide aussi son avocat : « C’est un homme qu’elle rejoint, pas une idéologie, pas un groupe », a-t-il déclaré, sa cliente n’étant coupable que d’« avoir mis ses enfants en danger ». Le tribunal a d’ailleurs accordé un euro de dommages et intérêts aux trois enfants, « traumatisés par ce long séjour en Syrie ». Pas cher payé.

    Qu’on estime le jugement trop sévère ou trop indulgent, force est de constater qu’il occulte de nombreux aspects du problème. La dépêche AFP ne dit rien de ce qu’il adviendra des enfants. Seront-ils confiés à l’ancien père ? Placés dans une famille d’accueil ? Soumis à un suivi médical et psychologique ? Plutôt que de se soucier du sort de leur mère, c’est au devenir de ses enfants, victimes du fanatisme, qu’il faudrait songer.

    On peut regretter, aussi, l’absence de réaction des autorités publiques. Si la peine, assortie d’une période de sûreté des deux tiers, est supérieure aux réquisitions du parquet, qui avait demandé six ans, que deviendra la détenue à sa sortie de prison ? De nationalité italo-marocaine, restera-t-elle en France ? Lui remettra-t-on ses enfants ? Continuera-t-elle d’être d’être surveillée et contrôlée ? On entrevoit, à partir de ce cas particulier, les problèmes posés par le retour, en France, de familles de djihadistes.

    Il faut dénoncer, également, l’hypocrisie d’une politique qui combat officiellement le terrorisme islamique mais entretient des relations amicales avec des pays dont chacun sait qu’ils ont soutenu ou soutiennent, directement ou indirectement, des mouvements terroristes. Ce n’est pas demain la veille ! En attendant, nos dirigeants se contentent de réagir au jour le jour, en fonction des circonstances. Ou de faire semblant d’agir. Ils ne gouvernent pas, ils bricolent.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/une-mere-de-famille-condamnee-le-probleme-du-retour-des-jihadistes-subsiste/

  • Les chiffres inquiétants de la criminalité en France

    gyrophare-de-police.jpgSelon les informations du Figaro, les crimes ont connu une très forte augmentation au printemps 2019. La guerre des clans explique en partie cette tendance.
    La chronique des faits divers n’en finit plus d’exposer des crimes et assassinats en tout genre. Une tendance confirmée par les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur.
    Comme le révèle Le Figaro ce mercredi 7 août, le nombre d’homicides, qui comprend également les coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, a explosé de 16 % lors du dernier trimestre. 248 crimes ont ainsi été commis entre le 1er mai et le 31 juillet 2019. « Quelque 101 faits d’homicides ont été enregistrés en juillet 2019, après 75 en juin et 72 en mai », indiquent au Figaro les statisticiens de Beauvau.
  • Faut-il les appeler "antifascistes" ?

    6a00d8341c715453ef0240a4c1ad61200b-320wi.jpgL'essor prodigieux de l'illettrisme, conséquence des carences de l'éducation monopoliste étatique confère une importance grandissante aux batailles de mots et aux maquillages des faits. Nous pouvons le constater tous les jours et dans tous les domaines.

    Organe officiel de Boboland, le quotidien Le Monde joue, certes, un rôle central dans cette manipulation verbale et dialectique.

    Or, ce 6 août il mettait en ligne, bien en évidence sur son site, un étrange papier intitulé : "Le parquet de Paris s’oppose à la libération du militant antifasciste Antonin Bernanos." L'article précise que celui-ci, depuis le 18 avril : "a été mis en examen pour 'violences en réunion n’ayant pas entraîné d’incapacité' et 'vol avec violences ayant entraîné une incapacité supérieure à 8 jours' puis incarcéré.[1] Comme souvent dans les colonnes de ce journal, cela partait d'une dépêche de l'AFP. Provenance réelle de l'information : anonyme, comme trop souvent.

    On ne cherchera pas ici à démêler le vrai du faux. Il s'agit en effet d'une affaire judiciaire actuellement couverte par ce que l'on ose encore appeler, défense de rire, "secret de l'instruction" [2]. On s'emploiera encore moins à accabler un garçon qui doit pour l'instant avoir suffisamment d'ennuis. Il est question de "vol et violences". On verra bien à l'audience, si l'affaire vient un jour devant un tribunal. On notera qu'il s'agit d'une bagarre avec des adversaires relevant de ce que la novlanque médiatique désigne désormais sous le vocable d'ultradroite.

    Dans le texte, assez cafouilleux pour donner la certitude, pas seulement l'impression, d'une hypocrisie totale, on découvre une nouvelle affaire révélatrice d'un réseau international de violence.

    Malgré certaines similitudes d'apparence, il convient d'abord de ne pas trop vite confondre les "antifas" et les "black blocs".

    Sous cette dernière appellation, qui, faut-il le préciser n'inspire à votre serviteur aucune sympathie particulière, s'avancent en fait des partisans de l'anarchie. Sans doute une structure discrète les ramifie-t-elle. Ils se définissent cependant eux-mêmes sans référence à aucune organisation. Mais ils agissent en fonction d'un modus operandi assez précis : la constitution d'un "bloc noir", faussement spontané sans doute, bien huilé et savamment programmé, mais qui ne se revendique d'aucune direction. Ils cassent tout, c'est vrai. En revanche, gare à la CGT quand elle marche sur leurs plates-bandes. Le camarade Martinez a failli en faire les frais, personnellement et physiquement le 1er mai dernier à Paris[3] lorsqu’il a cherché à les devancer dans le noyautage des "gilets jaunes", leurs homologues [originellement plus ou moins ressentis comme] "de droite" (?).

    Avec les "antifas", il s'agit d'une autre extrême gauche. Se réclamant, en apparence, d'une lutte impitoyable contre les groupuscules racistes ou néo-nazis, ils n'ont fait, à partir de 1985, que ressusciter une invention du Komintern, un produit d'appel lancé par Dimitrov en 1935, lors du 7e congrès à Moscou de l'Internationale communiste, sous l'appellation "d'antifascisme"[4].

    Une historiographie complaisante fait remonter les "antifas" à l'Angleterre décadente des années 1970. L'épicentre en réalité se situait alors en Allemagne de l'Est, d'où partaient encore les consignes soviétiques[5] en direction de plusieurs pays d'Europe occidentale, dont la France.

    L'antifascisme à Berlin était tellement à l'ordre du jour que c'est sous ce prétexte que fut érigé en 1961 un certain "mur de protection antifasciste", heureusement tombé en 1989.

    Sans doute le fascisme italien, dès son apparition en 1919 et sa marche sur Rome de 1922 a connu, jusqu'en 1943, ses admirateurs et ses adversaires, ses succès et ses excès, ses obligés et ses ennemis mortels, etc. Mais on doit rappeler que son chef est mort en 1945 et que tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à la reconstitution de son parti tombe sous le coup du Code pénal italien.

    Les prétendus "antifas" se révèlent en réalité, par leurs méthodes, des imitateurs zélés du "squadrisme" des chemises noires. Nos technocrates de la communication ne devraient pas hésiter à les appeler tout simplement des "fascistes de gauche". Ils se bagarrent avec des garçons, certainement sincères, et dont j'avoue ici qu'ils me sont infiniment moins antipathiques, mais dont on se demande parfois, d'ailleurs, s'ils ne pourraient pas être qualifiés de "communistes de droite". Les uns et les autres fréquentent les mêmes costumiers. L'affaire Méric l'a tragiquement prouvé.

    Les appeler antifascistes ne relève pas seulement de l'erreur sémantique. Il s'agit d'une manœuvre caractéristique du manichéisme politiquement correct. Pas étonnant, estimera-t-on, de la part du Monde et de l'AFP. Les gens qui acceptent de leur reconnaître cette appellation les soutiennent en tant que bras armé du camp des bons et désignent leurs ennemis comme les méchants du film. Ça suffit. Basta.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] cf. article "Le parquet de Paris s’oppose à la libération du militant antifasciste Antonin Bernanos"
    [2] L'article 11 du Code de procédure pénale dispose toujours [version juin 2000] : "Sauf dans le cas où la loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, la procédure au cours de l'enquête et de l'instruction est secrète. Toute personne qui concourt à cette procédure est tenue au secret professionnel dans les conditions et sous les peines des articles 226-13 et 226-14 du code pénal."
    [3] cf. "1er-Mai : Philippe Martinez contraint de quitter momentanément la manifestation parisienne à cause des black blocs"
    [4] Imposture qui se révélera pendant la guerre d'Espagne. Lire Orwell "Hommage à la Catalogne".
    [5] Rappelons que c'est à Berlin-Est qu'un certain Vladimir Vladimirovitch Poutine fit ses premières armes d'agent du KGB.

    https://www.insolent.fr/2019/08/faut-il-les-appeler-antifascistes-.html

  • « L’hôpital qui se moque de la charité »: Macron ose interpeller Moscou sur l’usage excessif de la force !

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    Depuis sa forteresse de Brégançon, Emmanuel Macron a eu le culot de demander au Quai d’Orsay de manifester son fort mécontentement auprès du Kremlin après les manifestations d’opposition qui, depuis plusieurs samedis, perturbent la capitale russe.
    Dimanche, en effet, un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a adressé à Moscou un communiqué dans lequel « la France rappelle son attachement à la liberté d’expression dans toutes ses composantes, y compris celle de manifester pacifiquement et de participer à des élections libres et transparentes ». Dans un tweet émanant de France Diplomatie, la langue s’est faite plus virulente encore : « La France condamne ces interpellations et l’usage excessif de la force qui les a entourées ».
    La police moscovite, en effet, venait d’interpeller 600 manifestants, mais si elle ressemble comme à un frère à sa collègue parisienne, dans son uniforme de Ninjas, on l’a vue employer des méthodes bien plus orthodoxes que celles que M. Castaner a adoptées pour calmer les Gilets jaunes.
    À Moscou, pas de LBD bien que la manifestation n’eût pas été autorisée, qui réclamait l’ouverture aux candidats de l’opposition des élections locales prévues le 8 septembre prochain.
    Le communiqué français a du faire sourire Vladimir Poutine. En 36 samedis jaunes, la police française n’a-t-elle pas interpellé plus de 15.000 gilets jaunes, procédé à 8.700 gardes à vue, blessé 4.190 manifestants, dont 24 ont perdu un œil ou une main ? N’y a-t-il pas eu douze morts sur les fameux ronds-points de la liberté ? Un bilan qui aurait dû faire tomber un gouvernement dans un pays où règne la démocratie.
    Alors, n’est-ce pas un peu osé de critiquer Moscou pour ces interpellations ? N’est ce-pas l’hôpital qui se moque de la charité, qui oublie un peu vite ces mois jaunes pendant lesquels gendarmes et policiers ont réprimé comme jamais un mouvement social d’une ampleur inégalée ?
    J’ignore si Vladimir Poutine a tancé Emmanuel Macron sur la manière dont il a voulu mater la rébellion jaune, lors de leur déjeuner à Brégançon. Mais j’ose espérer que notre Président est resté très modeste sur le sujet.
    De dures batailles l’attendent à la rentrée. Demandera-t-il à son ami Castaner de lancer des milliers de grenades de désencerclement et autres lacrymo contre ceux qui vont descendre dans la rue contre les lois à venir : retraite, PMA et autres inventions laremiennes qui ne plairont pas forcément à la majorité des Français ?
    Oui, septembre et octobre seront chauds. L’Élysée recevra-t-il quelques injonctions du Kremlin ?Floris de Bonneville pour bvoltaire.fr
    Sur le même thème lire aussi: 
    ➜ «L'hôpital se fiche de la charité» : Moscou ironise sur les condamnations des arrestations en Russie

    https://www.peupledefrance.com/2019/08/macron-ose-interpeller-moscou-usage-excessif-force.html

  • Immigration, violence, insécurité à Nantes et partout en France. « Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve » [L’Agora]

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    Des mômes se font frapper, taillader à la sortie des bars.
    Les petites racailles se flinguent pour contrôler le marché de la drogue, les migrants déferlent, squattent, errent, rodent, agressent, et déferlent encore, les roms cambriolent à tout va.
    La société multiculturelle, à Nantes et ailleurs, tient toutes les promesses des Cassandre et pourtant, personne ne semble prendre la mesure de la chute.
    La chute, certains attendent qu’elle advienne, comme un grand soir, avec un black-out électrique et l’arrêt des trains et des avions.
    Pourtant la chute a déjà eu lieu, et ce qui subsiste, ce sont des mouvements du corps, des réflexes nerveux, tels ceux du chat que la voiture a percuté.
    Ce policier qui demande les papiers de la dame parce qu’elle a mis deux roues dans la voie de bus, mais qui n’est pas en bas du lycée squatté par des centaines de clandestins.
    Ce jeune qui s’engage dans l’armée par tradition et instinct et qu’on envoie combattre les islamistes payés pas le chômage en France.
    Ces impôts payés de toutes parts, sur la moindre activité, collectés mécaniquement et aussitôt déversés à une foule d’improductifs, haineux parfois, comme des fauves indomptables, venus eux-mêmes s’enfermer dans la cage dorée.
    Ces ministres et ces élus, qui n’ont à la bouche que la République, quand le champagne finit de rincer les mets les plus fins.
    La chute est en cours. 
    D’autres pans de l’édifice s’amoindriront et s’effondreront.
    C’est une étrange expérience de vivre cela autrement que de regarder la carte et les récits lointains de la chute de Rome.
    Dans la chute nous ne sommes pas moins que nous-mêmes.
    Nous avons appris que le pantin étatique, s’il reste fort en apparence quand il déploie ses zombies, est faible de ce qui seul justifie son existence, la sécurité commune.
    Déjà les gens qui ont compris s’organisent en solidarité.
    Bientôt les espaces de relâchement de l’ancien ordre nous mettrons face à notre nécessaire réorganisation, locale dans un premier temps.
    Déjà les temps durs forgent une jeunesse qui ne veut plus subir.
    Une jeunesse qui ne se laisse pas faire et qui se bat, un peu pour rien, mais au moins pour montrer qu’elle n’est pas dégénérée et faible.
    Tous les dogmes qui ont mené à cette situation sont battus en brèche.
    La société multiculturelle ne pouvait exister que sur un ordre policier très dur assisté d’une justice non moins sévère.
    C’est le modèle américain, et certains de nos amis semblent encore en rêver, comme un moindre mal, en adulant les chefs étrangers réputés couillus et brutaux.
    La justice et la police forment un duo solide pour combattre ceux qui se lèvent en parallèle de ses manquements, en aucun cas pour faire tenir l’édifice hasardeux du vivre ensemble.
    “Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve” .
    Wilfried Van Liempd
    Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.
    Crédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

  • Fusillades aux USA : ce n’est pas l’arme qui tue mais son utilisateur

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    « Lorsque le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt… » Cette maxime de la sagesse chinoise illustre bien des réactions médiatiques devant l’actualité. Au lieu de chercher les causes, et notamment les plus profondes, on désigne en boucle le coupable immédiat qui, direct ou par ricochet, appartient au clan du mal, défini par la pensée dominante. Préjugé idéologique et réponse pavlovienne sont les deux mamelles de la désinformation dans ce qu’on appelle, dans l’illusion de l’habitude, les démocraties occidentales.

    Les deux « fusillades de masse » qui ont eu lieu récemment aux États-Unis, l’une au Texas à El Paso, l’autre à Dayton dans l’Ohio, et qui ont fait plus de 30 morts, en sont un bon exemple. Le coupable désigné est d’abord l’arme, comme si c’était elle qui tuait et non l’assassin. Et dans un second temps, puisque les auteurs sont blancs, et les victimes au Texas, des hispaniques, le président Trump est pointé du doigt, d’abord parce qu’il est favorable à l’amendement constitutionnel garantissant aux Américains le droit de porter une arme, et ensuite parce que ses discours contre l’immigration illégale auraient incité les « suprémacistes » blancs à agir.

    Le « doigt », ici, est la liberté du port d’armes et sa conséquence, le nombre d’armes en possession des citoyens américains. Les chiffres sont, effectivement, impressionnants : il y a 300 millions d’armes pour 330 millions d’Américains, soit près de 90 armes pour 100 habitants, contre 15 en France.

    La suggestion du président Trump selon laquelle la présence d’un homme armé et capable de réagir aurait pu limiter le nombre des victimes au Bataclan avait paru grotesque, voire monstrueuse. C’est, cependant, la rapidité de la riposte armée qui réduit le nombre des morts, à Dayton… ou à Marseille, quand les militaires ont abattu un terroriste à la gare Saint-Charles. La possession et l’utilisation des armes sont, dans notre pays, à la fois très réglementées et fortement dissuadées, même pour ceux qui ont un port d’armes de service.

    Ce n’est pas l’arme qui tue mais son utilisateur. Qu’il faille donc en contrôler la délivrance apparaît nécessaire. Le profil ou les antécédents d’un individu devraient servir de critères. Cela restreindrait le port d’armes aux États-Unis mais l’étendrait en France. L’augmentation des agressions et des meurtres à l’arme blanche (deux tiers des vols avec violences) dans notre pays justifierait que davantage de Français soient armés. Mais les contextes sociologique et culturel jouent un rôle essentiel. Aux États-Unis, ceux, très nombreux, qui soutiennent la liberté du port d’armes ne sont pas seulement des républicains soumis à la propagande et aux pressions de la National Riffle Association. Ils défendent un principe constitutionnel qui montre à quel point la mentalité américaine issue de l’histoire s’oppose à la française. Les Français appartiennent à un pays créé par un État. Celui-ci revendique le rôle de protecteur des individus et veut assurer le monopole de la sécurité.
    Aux États-Unis, la société a été construite du bas vers le haut, et l’État fédéral n’est lui-même que l’union des États fédérés. C’est la raison pour laquelle les Américains considèrent que la sécurité, la préservation de la liberté des individus doivent être l’objet de la participation de tous. On est là aux antipodes de la pensée française qui se méfie de la privatisation de la sécurité publique.

    Toutefois, cette opposition se trouve relativisée par une évolution qui n’est pas forcément un progrès. D’une part, la fiction et l’information, qui connaissent une diffusion sans cesse plus large et plus rapide, habituent à la violence des deux côtés de l’Atlantique. D’autre part, la mondialisation et le nomadisme qu’elle encourage multiplient les affrontements communautaires et les confrontations culturelles. Ici, c’est un enfant allemand qui est poussé sous un train par un réfugié érythréen, là, c’est un Australien qui tire sur des musulmans dans deux mosquées de Nouvelle-Zélande. Ce ne sont pas les discours hostiles à l’immigration qui tuent, mais l’immigration elle-même, les frustrations et les antagonismes qu’elle suscite. Elle aussi doit être contrôlée !

    Christian Vanneste

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