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insécurité - Page 493

  • Le migrant qui a poussé un enfant et sa mère sous un train avait illustré des brochures sur l’intégration réussie des étrangers…

    Pic Shows: Habte Araya was used in a brochure promoting successful integration; The African man facing murder charges for pushing an eight-year-old German boy under a train in Frankfurt had previously been used as a poster boy promoting successful integration.
    Photo du criminel dans une brochure sur l’intégration des immigrés en Suisse

    Lu dans Metro.uk (traduction C-I) :

    « L’homme accusé d’avoir tué un garçon de 8 ans en le poussant sous un train à Frankfort a figuré dans une campagne de promotion de l’intégration réussie.
    Habte Arya, 40 ans, originaire d’Érythrée mais vivant en Suisse, a été arrêté pour avoir poussé l’enfant et sa mère sur les rails d’une station à Francfort.

    Le père de trois enfants est également accusé d’avoir poussé une autre femme, âgée de 78 ans, qui a réussi à s’empêcher de tomber devant le train qui arrivait. 
    Il a ensuite pris la fuite, mais a été arrêté par d’autres passagers qui l’ont retenu jusqu’à son arrestation. En 2017, Araya a été photographié dans une brochure publicitaire de l’Agence suisse d’assistance aux travailleurs et aurait déclaré aimer « presque tout ce qui concerne la Suisse ».
    […] La police n’a pas été capable de trouver le motif d’Araya pour avoir poussé l’enfant ».

    Au hasard, la haine anti-blanche ?!
    Une haine si forte qu’elle n’est pas entamée par tout ce que les pays d’accueil lui ont offert.

    suisse francfort
    Habte Arya sur une brochure

    http://www.contre-info.com/

  • Gilets jaunes, mort de Steve, G7: Christophe Castaner plus que jamais sous pression

    c.castaner.jpgDepuis huit mois, les appels à la démission du ministère de l'Intérieur se multiplient. De plus en plus critiqué pour ses déclarations hâtives et sa mauvaise gestion du maintien de l'ordre, Christophe Castaner continue d'avoir la confiance de l'exécutif. Jusqu'à quand ?
    Combien de temps encore Christopher Castaner peut-il tenir ? La question se pose après huit mois de tension sociale durant lesquels le ministre de l'Intérieur a connu plusieurs déconvenues en multipliant les faux pas.
    Et l'agenda de la rentrée s'annonce à hauts risques pour le locataire de la place Beauvau, avec l'encadrement du G7 à Biarritz et les conclusions de la réflexion lancée sur le maintien de l'ordre attendues pour septembre.
    "Castaner démission!" Au fil des manifestations des gilets jaunes, le ministre de l'Intérieur est devenu l'une des cibles principales des slogans scandés par les cortèges mobilisés chaque samedi. De l'oeil de Jérôme Rodrigues au dos de Geneviève Legay, il est tenu pour responsable des violences policières présumées.
    Christophe Castaner commet un nouvel impair, selon ses détracteurs: il décore des responsables de police, soupçonnés d'être à l'origine de violences, dont le commissaire divisionnaire à Nantes, Grégoire Chassaing, qui a donné l'ordre du gazage de jeunes le soir du 21 juin ou le capitaine Bruno Félix, intimement lié à l’enquête sur le décès de Zineb Redouane à Marseille, pour laquelle il a été auditionné.
    Un ministre "totalement dépassé" selon Christian Jacob (LR), avec "un rapport extrêmement affaibli avec la populationd'après Alexis Corbière (LFI): les appels à la démission se multiplient à gauche comme à droite de l'échiquier politique.
    [...]
    En savoir plus sur bfmtv.com
    Sur le même thème lire aussi:

  • L’urgence de couper les têtes pourries de la Police nationale

    L’urgence de couper les têtes pourries de la Police nationale         Author: Pierrick Tillet 
    En trente-huit semaines de soulèvement Gilets jaunes, une attitude fort différente des forces de l’ordre a été observée selon qu’elle émanait de la Police nationale ou de la Gendarmerie, la brutalité répressive de la première s’opposant à un certain sens de la mesure et du discernement chez la seconde.

    La Police nationale française, un corps créé par le Maréchal Pétain

    La Police nationale française telle que nous la connaissons n’a pas une si longue existence. Elle a été créée par un décret du Maréchal Pétain le 14 août 1941, sous le régime de Vichy
    Sa première mission fut de procéder aux arrestations arbitraires de Juifs, de communistes et de résistants supposés…
    Contrairement à la Gendarmerie nationale composée de militaires (qui fut formée en 1791 par l’Assemblée nationale révolutionnaire pour remplacer la Maréchaussée trop liée à l’Ancien régime), la Police nationale est composée de fonctionnaires civils rattachés au ministère de l’Intérieur. 
    Les Compagnies républicaines de sécurité (CRS) et les Brigades anti-criminalité (BAC) dépendent de la Police nationale. 
    Crées le 8 décembre 1944, les CRS ont commencé par s’illustrer dans la répression des grandes grèves de 1947. 
    La BAC fut fondée en 1994 avec pour mission de contrôler les « milieux délinquants de voie publique » (entendez surtout les “quartiers” dits sensibles qui commençaient à ruer dans leurs brancards).
    Si l’on observe les interventions des forces de la Police nationale actuelle au fil de sa courte existence, il est clair que la mission dite de « maintien de l’ordre public » est un aimable euphémisme dissimulant mal une défense acharnée et sans nuance du régime qui assure les commandes de l’État à un moment donné de l’Histoire. 
    (On notera qu’à la création de la Police nationale en avril 1941, ses membres prêtaient serments au régime du Maréchal Pétain et non à la République.)

    Aucune révolution possible si l’on ne neutralise pas la police du régime renversé

    En bref, la police est une institution répressive au service d’un pouvoir en place. Et qui ressemble furieusement au pouvoir qui la dirige et qui déteint dangereusement sur elle quand il est pourri de la tête. 
    Auquel cas la police nationale devient une vulgaire milice. 
    En bref, pas de révolution possible, pas de création d’un monde d’après vivable, si l’on ne neutralise pas d’abord la police qui a défendu jusqu’au bout le régime détestable et détesté dont elle dépend étroitement. 
    Lorsqu’une police nationale devient une vulgaire milice au service d’un régime corrompu, elle doit être d’urgence neutralisée.
    Est-il nécessaire de dresser une nouvelle fois le portrait du régime corrompu, mafieux, sans le moindre scrupule qui préside aujourd’hui aux destinées de la France ? 
    Est-il nécessaire de rappeler l’attitude obséquieuse, menteuse, parjure des chefs de la Police nationale actuelle lorsqu’ils furent appelés à témoigner devant la commission d’enquête du Sénat à propos de l’affaire Benalla ? 
    Voulez-vous que l’on repasse en boucle les actions violentes et veules de quelques commissaires ou troupes zélés en mal de décorations castanériennes précipitées ?
    S’ils veulent mener à bien leur révolution, les Gilets jaunes devront prendre acte de ce problème incontournable et envisager de dissoudre l’actuelle hiérarchie de la Police nationale. 
    Attendre que les personnes composant l’actuelle hiérarchie policière s’amendent en cas de changement de pouvoir est peine perdue. 
    Le sens du devoir n’est pas le privilège de ces serviteurs corrompus, alors qu’il semble l’être encore quelque peu dans les rangs des militaires de la Gendarmerie.
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/lurgence-de-couper-les-tetes-pourries.html
  • André Bercoff : « Il faut quand même rappeler que le Ku Klux Klan ne date pas de Donald Trump ! »

    bercoff.png

    Quatre fusillades en une semaine aux États-Unis, dont deux en moins de 24 heures, qui ont causé 29 morts. Le Monde de lundi titre : « Le terreau du terrorisme d’extrême droite aux États-Unis, c’est le trumpisme. » Réaction d’André Bercoff au micro de Boulevard Voltaire.

    https://www.bvoltaire.fr/andre-bercoff-il-faut-quand-meme-rappeler-que-le-ku-klux-klan-ne-date-pas-de-donald-trump/

  • «Gilets jaunes» : 288 enquêtes de l’IGPN pour présomption de «violences policières»

    Dans un entretien accordé à Libération, la directrice de l’Inspection Générale de la Police Nationale Brigitte Jullien affirme que la «police des polices» a ouvert 288 enquêtes pour présomption de «violences policières» depuis le début de la mobilisation des «gilets jaunes», qui date du 17 novembre 2018.

    «142 (d’entre elles) ont déjà été retournés au parquet. A cela, il faut ajouter environ 150 enquêtes administratives qui vont ou ont été ouvertes», a déclaré la directrice de l’IGPN, Brigitte Jullien.

    «Une des questions désormais est d’ailleurs de savoir si c’est à l’IGPN de traiter tous les dossiers judiciaires, en se substituant à l’échelon local», a-t-elle ajouté. «Certes, nous sommes un service spécialisé, mais sur des dossiers de contestation de l’usage de la force, avec des blessures légères, ne pourrait-on pas imaginer confier l’enquête à des brigades de PJ classiques ?»

    La cheffe de l’IGPN en a également profité pour récuser l’expression de «violences policières», qui n’est pas adaptée aux enquêtes en cours, selon elle. «Quand on entend, par exemple dans les médias, qu’une enquête judiciaire a été ouverte pour présomption de ‘violences policières’», on s’émeut forcément parce que ce n’est pas exact juridiquement», a-t-elle déclaré. «En réalité, les enquêtes sont ouvertes en raison d’une présomption d’usage illégitime de la force, parce que des tiers, et ils en ont parfaitement le droit, ont porté plainte pour dénoncer ce qu’ils ont estimé être une disproportion». […]

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1246083-gilets-jaunes-288-enquetes-de-ligpn-pour-presomption-de-violences-policieres

  • Notre sursaut, ce sera quand les assassins d’enfants seront lynchés par le troupeau…

    Fait divers sur un alpage suisse le 26.07.19
    Un promeneur et son chien s’approchent d’un troupeau de vaches qui s’énervent, chargent, piétinent à mort le chien et envoient le promeneur à l’hôpital…
    « Hou ! les méchantes vaches ! » s’écrient les bien-pensants.
    « Non, dit la psy des animaux : ces vaches se sont senties menacées et ont voulu protéger leurs veaux, quoi de plus normal ? D’ailleurs elles peuvent confondre les chiens  avec des loups… »
    J’ajoute sur FB « Bravo les vaches ! »
    Olala !!! autre levée de boucliers de la part des mêmes bien-pensants… Alors je surenchéris « Souhaitons que quand elles seront attaquées par des loups elles sachent les piétiner tout aussi bien »… Olalalalalala… souhaiter que des vaches piétinent des loups… Walt Disney doit se retourner dans sa tombe !
    Pas de doute : je suis loupophobe… Oui.
    L’histoire de petit garçon massacré, que nous dit-elle ?
    Ben, que la mère n’a pas été capable de protéger son veau… 
    Malgré tout ce qui s’est passé et se passe quotidiennement, inconsciente de la réalité, elle est allée dans un espace à risque sans prendre les précautions élémentaires, c’est-à-dire rester loin du bord du quai, tenir l’enfant fermement par la main et observer constamment les personnes autour et surtout derrière soi…
    Mais oui ! on en est là : comme les bodyguard dans les films, comme quand on entre quelque part on repère les sorties de secours.
    Et que dire du troupeau ?
    Ont-ils attrapé l’agresseur, l’ont-ils lynché, jeté à son tour sous un train ?
    Ils ne sont pas encore allés si loin mais, quand même, ils l’ont poursuivi et il a été arrêté !
    C’est un début.
    Les rassemblements fleurs, bougies,  peluches,  poèmes… persistent, il n’y a pas encore d’ « expéditions punitives », ça viendra.
    Les témoins ont des cauchemars pendant lesquels ils continuent à entendre les hurlements des victimes…
    Le nombre de témoins et de victimes croit, les cauchemars aussi et fatalement des plombs vont finir par péter.
    L’assassin s’en est pris à une autre femme mais celle-ci s’est débattue… ça aussi c’est un bon début.
    L’idéologie suicidaire qui voudrait nous empêcher de nous défendre en nous confisquant nos armes s’étend aussi aux vaches auxquelles on coupe les cornes !
    Comment cela se serait-il passé en Israël ?
    L’assassin n’aurait pas fait deux pas, qu’il aurait été plaqué au sol car la survie est un combat de chaque instant.
    Tout le monde fait son service militaire et chacun est garant de la survie des autres.
    Enfin, « une certaine presse » conseille aux parents d’inscrire leurs enfants aux « sports de défense ».
    Sommes-nous foutus ? Non, non.
    Souvenez-vous du dicton italien :  « Ne réveillez pas le chien qui dort » car n’importe quel Yorkshire peut se réveiller en pitbull et il y a en chacun de nous un pitbull qui sommeille. 
    Un chat ne sort ses griffes que quand il se sent menacé…
    Nous n’en sommes encore qu’au « ça n’arrive qu’aux autres »
    Patrick Jardin militerait-il s’il n’était pas révolté par l’assassinat de sa fille ?
    Comment en sommes-nous arrivés là ?
    Simple : si le bouvier n’est pas là pour défendre son troupeau, le troupeau se défend lui-même.
    Si l’Etat ne défend pas son peuple, le peuple finit par se défendre soi-même.
    Alors, un jour ou l’autre comme l’a prédit le président Hollande  et le ministre Collomb et le je ne sais quoi Buisson : la cocotte explose et nous nous réveillons dans la guerre civile promise.
    Les Européens ont su s’imposer dans le monde entier et aujourd’hui ils ne savent même pas protéger leurs gosses sur les quais des gares…
    Qui va venir nous aider ?
    Non, pas les Américains car ils sont eux-mêmes enlisés jusqu’au cou dans leurs emmerdes…
    Les Russes ? non, eux non plus…
    Qui alors ? Ben, les Chinois, pardi !
    Ils ont investi des milliards dans nos ports, aéroports, meilleures terres arables et vignobles !
    Ils n’en vont en aucun cas permettre le saccage ni la faillite !
    D’ailleurs, ils haïssent autant les « muzz » que les « black »…
    Leurs réseaux sont implantés dans toute l’Europe et des membres de leurs communautés sont eux aussi victimes des mêmes assassins.
    En Chine ils en sont aux « camps de rééducation », à la « sinisation » et au « contrôle des religions ». Vite fait, bien fait…
    Anne Lauwaert

  • Violences et loi Avia : aucun rapport ?

    Capture-d’écran-2018-09-29-à-18.40.04.png

    Depuis novembre et les samedis des gilets jaunes, les députés LREM ou leurs permanences étaient déjà la cible d’attaques répétées. Avec le récent vote du CETA et l’entrée en scène des jeunes agriculteurs, ces fâcheux événements se multiplient et se renforcent, au grand dam d’une classe politique unanime pour s’en indigner. On se souvient, toutefois, qu’elle est moins offusquée quand c’est le RN qui est visé ; de même quand ce sont, par exemple, des infirmières, des pompiers, des Asiatiques… qui sont molestés.

    D’aucuns croiront que, cette fois, c’est parce que c’est leur propre « communauté » qui est visée que les politiques se mobilisent. Que nenni, à en croire la députée Aurore Bergé, porte-parole de LREM : c’est simplement contre un « climat malsain et nauséabond » qu’elle nous met en garde.

    Au fait, ces députés qui, la démocratie en bandoulière, trépignent aujourd’hui contre ces procédés « antidémocratiques », ne sont-ce pas les mêmes qui ont voté dans l’enthousiasme la loi Avia, qui vise à bâillonner toute critique, voire galéjade, sur ce qui ne serait pas mâle blanc cisgenre hétérosexuel, censure dont Emmanuelle Duverger a déjà eu un avant-goût (négation de la liberté d’expression d’ailleurs particulièrement hypocrite, puisque ce sont les hébergeurs sur Internet qu’elle charge du sale boulot) ?

    Or, il y a deux façons d’empêcher les gens de s’exprimer.

    Évidemment, la censure, telle que nous la voyons se mettre place.

    Mais aussi celle, plus subtile, de l’Éducation nationale, qui semble s’efforcer de limiter le vocabulaire des élèves à quelques centaines de mots. On sait que la pauvreté langagière génère la violence, car lorsqu’au volant on est traité de « c…ard », on n’a pas la ressource de répondre « mes hommages à mademoiselle votre mère ». C’est pour cela que certains se sentent mieux avec une batte de baseball.

    Alors, ces élus qui déplorent le « climat malsain et nauséabond » qui se développe, et les violences qui l’accompagnent, feraient mieux de se demander si empêcher les gens de dire ce qu’ils voient est le meilleur moyen d’empêcher que ne s’aggrave ce climat…

    Richard Hanlet

    https://www.bvoltaire.fr/violences-et-loi-avia-aucun-rapport/

  • Rapport de l'IGPN sur la mort de Steve : «On a l'impression d'être dans une dictature»

    policiers.pngEntretien du 31/7/2019 avec Hervé Souprayen, Gilet jaune. Il revient sur le rapport de l'IGPN, la «police des polices», concernant la mort de Steve Maia Caniço, dont le corps a été retrouvé le 29 juillet. 
    Le document n'établit pas de lien entre l'intervention de la police et la disparition du jeune homme à Nantes dans la nuit du 21 au 22 juin.
    Au-delà de ce drame, notre invité fustige les «dérives» de la police et le «manque d'impunité» des forces de l'ordre depuis plusieurs mois.

     

  • En France, les procureurs savent protéger la vie et le domicile privés… des procureurs

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    Après-midi d’été tranquille. Je passe la tondeuse dans mon jardin quand soudain retentit l’alarme anti-intrusion de mes voisins partis en vacances. Je cours dans la rue et je surprends deux individus – deux racailles bien connues ayant pignon sur rue – enjamber la clôture pour quitter la propriété. L’un d’eux a même le temps et le culot de me lancer : « On voulait juste profiter de la piscine. » J’appelle immédiatement la police, qui intervient très rapidement. Je préviens nos voisins. Nous faisons le tour de la propriété et constatons qu’il n’y a pas eu effraction. La police m’explique que, sans effraction, on ne pourra rien contre eux. Alors que le déclenchement de l’alarme montre qu’ils se sont approchés d’une ouverture et que c’était visiblement autre chose que la piscine qui les intéressait.

    Je reprends ma tondeuse en me disant que la loi est parfois étrange. J’en viens donc à me dire qu’on peut, en France, pénétrer impunément dans le jardin d’autrui. Respect de la propriété privée ? De la vie privée ? Violation de domicile ? J’ai dû rêver trop fort et m’inventer des grands principes délirants.

    Désabusé, je me dis pour me consoler qu’on devrait ainsi enjamber les clôtures de juristes, de juges, de parlementaires, tous ces gens chargés de faire et de faire appliquer la loi. Peut-être que ces intrusions légales les pousseraient à modifier la loi. Peut-être, aussi, que ce ne serait pas inutile pour lutter contre les cambriolages, qui explosent en ce moment.

    Je souris déjà en imaginant les déclarations de Christophe Castaner quand je tombe sur l’information suivante : dans le Doubs, un gilet jaune a été condamné à huit mois de prison pour avoir divulgué vendredi sur Facebook l’adresse privée d’un procureur. Jugé en comparution immédiate devant le tribunal de Vesoul, cet homme de 32 ans a reconnu avoir fait une bêtise : « J’ai fait cela dans un but de contestation, je n’ai pas réfléchi. Je regrette. Je n’avais pas conscience des conséquences. »

    Mais ces regrets sincères n’ont pas ému le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic, volant au secours du procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux. Et M. Dupic s’est indigné en ces termes :

    « On ne s’en prend pas à la vie privée d’un procureur. »

    Avant de requérir neuf mois de prison, dont six avec sursis, assortis de l’obligation d’effectuer un stage de citoyenneté. Le gilet jaune a été condamné à huit mois de prison, dont cinq avec sursis. Décidément, en France, on ne plaisante pas avec le respect de la vie et du domicile privés… des procureurs.

    Quand les historiens se pencheront sur le mouvement des gilets jaunes, le chapitre sur la Justice et les procureurs sera particulièrement fourni, vous entraînant dans un incroyable tour de France de Nice à La Roche-sur-Yon, de Vesoul à Besançon jusqu’à Paris.

    Mais, au fait, si on enjambe la clôture et on profite tranquillement du jardin d’un procureur – sans effraction -, on risque quoi, Monsieur le procureur ?

    Dominique Monthus

    https://www.bvoltaire.fr/en-france-les-procureurs-savent-proteger-la-vie-et-le-domicile-prives-des-procureurs/