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insécurité - Page 751

  • Une guerre asymétrique

    « Comment un Niçois a-t-il pu s’en prendre à d’autres Niçois ? » Cette réflexion d’un journaliste, attrapée au vol sur France Info le lendemain du sinistre 14 juillet, indique bien le degré d’inconscience dans lequel se trouve, en même temps qu’une partie de la population, la caste médiatique que l’on appelle un peu vite le quatrième pouvoir.

    La plupart des hommes politiques, autointoxiqués par leur propre discours mou, pensent sans doute aussi, non sans orgueil, que l'assimilation se fera toute seule : ces étrangers (Mohamed Lahouaiej-Bouhlel est Tunisien en l'occurrence) ont une chance folle de vivre en France, ils vont spontanément s'intégrer et ne rêvent en tout cas que de cela. La réalité est chaque fois bien différente... Mais nos hommes politiques continuent d'appliquer les recettes à la petite semaine qui ont eu tant d'insuccès depuis 2015. Un attentat à Nice ? Quelques frappes supplémentaires en Syrie (frappes qui, sur Tordre des Américains, épargnent la plupart des groupes islamistes qui ne sont pas Daesh parce que les États-Unis veulent présenter des islamistes comme des partenaires fiables dans un processus de paix). Autre mesure « virile » ? On fait appel à la réserve civile. On prolonge l'état d'urgence. Cette fois - l'avez-vous remarqué ? - le cérémonial lacrymal n'a pas été théâtralisé. Personne n'a dit : « Je suis Nice ». Il n'y a pas eu de manifestation organisée : c'est les vacances et puis c'est dangereux : imaginez qu'un autre camion vienne briser les barrières de sécurité, comme l'a fait celui-là.

    Il faut quand même que les politiques réalisent que le monde a changé, que ce qu'ils ont appris à l'ENA est largement périmé, que ce n'est pas la laïcité qu'il faut invoquer, parce que la laïcité, jamais personne n'est mort pour elle. Une mère et ses trois filles viennent d'être agressées à l'arme blanche dans les Alpes Maritimes. Sans doute n'étaient-elles pas vêtues de tchadors ? En tout cas, l'une des deux fillettes est entre la vie et la mort, simplement parce qu'elle était habillée comme une fillette européenne peut l'être en été. Nous sommes bien dans un choc : civilisation contre civilisation.

    Ce n'est pas en augmentant les effectifs policiers que l'on parviendra à empêcher ces scènes horribles, qui pourraient bien se généraliser très vite, au point que Ton ne sache plus où donner de la tête.

    Ainsi ce qui est frappant avec le nouveau monstre en camion c'est qu'il s'est auto-radicalisé très rapidement. Plus besoin pour les nouveaux tueurs de faire le voyage en Syrie ! Certes mohamed a, comme on dit, des antécédents familiaux : son père est un cacique du Parti Ennahda (intégriste) à Meksen (Maroc) et il serait réputé pour sa violence. Mais Mohamed lui n'est pas un observant. Il aime les filles faciles, il consomme de l'alcool et quand il rentre à la maison, il tape dur, il n'a absolument pas le profil d'un intégriste identifiable. Qu'importe ! Il se sera laissé pousser la barbe durant les quinze derniers jours de sa vie et pourra prétendre, grâce à son titre de martyr, au Paradis d'Allah, qui d'ailleurs, comme chacun sait, n'est guère un lieu très spirituel et ressemblerait plutôt à un immense bordel. Pour les âmes simples, rien de compliqué. Il suffît d'y entrer !

    Notre Ligne Maginot administrative

    J'avoue que j'ai trouvé, pour une fois, Manuel Valls raisonnable quand il a déclaré : « Nous faisons face à une guerre que le terrorisme nous livre ». Le mot est bien trouvé : « Nous faisons face... ». Nous ne faisons pas la guerre, nous nous contentons d'y faire face. Comme la Ligne Maginot faisait face aux Allemands avec le succès que l'on sait : il leur a suffi de déborder par la Belgique. Eh bien ! Aujourd'hui il y a des millions d'occasions de déborder la Ligne Maginot pour les combattants auto-proclamés de Daesh. Et le nombre de « martyrs » islamistes potentiels se compte aussi en centaines de milliers : il y aurait 10 % de la population musulmane prête à passer à l'acte ou à soutenir un passage à l'acte. Les mesures administratives, si drastiques soient-elles, ne suffiront pas à empêcher que le terrorisme ne devienne le quotidien des Français, comme il est le quotidien des Juifs en Israël. Faut-il s'y résigner ? Ce serait la fin définitive de la civilisation chrétienne et de la paix qu'elle a établie dans le monde. Ni plus, ni moins.

    Il est donc urgent, pour éviter le pire, de changer de régime : pas forcément de régime politique, nos institutions sont solides. Mais de régime social. Il importe de répondre à la guerre de civilisation non par des mesurettes de technocrate, mais par les mêmes moyens civilisationnels, ce qui signifie reconnaître le grand ratage de l'individualisme soixante-huitard et revenir aux fondamentaux à encourager : la famille, la nation... et Dieu. Je sais bien que l'autorité politique ne peut guère donner une foi absente. Mais elle peut manifester une bienveillance, elle peut proposer la civilisation française dans les écoles, elle peut s'opposer, au nom de la tradition chrétienne, à l'enseignement de la Charia, en interdisant clairement le voile à l’école, en résistant à l'impérialisme civilisationnel de l'islam. Face à cette guerre que le terrorisme nous livre, je ne vois pas d'autre solution que de retrouver la famille, la patrie et, au-delà des contentieux confessionnels, une foi en Dieu, qui jaillit de chacun de nos cœurs. Foi humaine donc, foi christique aussi, qui ne serait pas polluée par une foi communautaire, devenant, dans le contexte social actuel, nécessairement communautariste et violente, imposant le voile aux femmes, l'abstinence d'alcool aux buveurs et pour tous la viande taxée par les imams.

    Abbé G. de Tanoüarn monde&vie  22 juillet 2016

  • Face à l’islamisme, une névrose collective, par Vincent Revel

    Nous savons tous que le problème de l’islamisme est fortement lié à notre politique migratoire irresponsable. Pourtant, aucun des deux partis soi-disant républicains, le PS et LR, n’ose aborder la question en toute liberté. Face aux actes de barbarie, l’aveuglement perdure et les tabous se renforcent.

    L’assassinat du père Hamel dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray n’est que le prolongement logique de ce qui s’est passé les semaines et les mois précédents. Il faut comprendre que les djihadistes, de plus en plus nombreux sur notre territoire, ne renonceront pas à nous faire plier les genoux à terre. Nos politiques parlent de guerre mais ils oublient de nommer correctement l’ennemi de ce fait la menace qui pèse de plus en plus sur nos épaules n’est pas prête de s’atténuer.

    Nos dirigeants, nourris aux mamelles de la nouvelle religion des droits de l’hommisme, sont incapables d’avoir un discours clair aboutissant à des actes forts.Faisant la promotion d’une société multiculturelle, favorisant un déracinement radical, notre élite néo-libérale se trouve incapable d’agir efficacement. La pensée antiraciste leur interdit toutes paroles patriotes et actes courageux.

    Née de la rencontre du libéralisme et du communisme, deux idéologies basées sur la mort des nations et des frontières, cette pensée antiraciste trouve auprès de l’Eglise actuelle un allié de poids. Empêtré dans son Amour de l’Autre, dans sa charité universaliste, le christianisme ne cesse désormais, comme les nouveaux censeurs laïcs, de culpabiliser les Européens d’être des enfants héritiers d’une longue et belle tradition.

    Notre conscience est devenue avec le temps un enjeu de tous les instants. Transformée en mauvaise conscience, elle est à présent un outil pour déconstruire ce que nos élites économiques, politiques, médiatiques et religieuses aiment le moins au monde : les patries charnelles. Tout est mis en ordre pour la tirer vers le bas, pour atteindre notre âme et la détruire. Rien ne doit nous permettre de retrouver les rivages du courage et de la fierté. La démission et le renoncement se retrouvent à tous les niveaux d’éducation et d’information. La haine de soi, la haine de notre mémoire transpirent de tous les côtés.

    Avec l’arrivée en masse du monothéisme islamique sur notre continent, cette mauvaise conscience est prête à se soumettre à sa prochaine dhimmitude.L’Européen, malgré son statut de victime, ne peut que prétendre à baisser les yeux, apprendre à vivre avec la peur, à se renier et à accepter ce qu’aucun peuple digne ne pourrait tolérer. Pensant se défendre avec des peluches, des fleurs et des bougies, il écoute avec espoir des responsables encore plus déconnectés que lui de la réalité.

    L’archevêque de Rouen, Monseigneur Lebrun, est l’exemple même de la folie destructrice qui règne dans l’esprit de nos responsables. Nous sommes plusieurs à répéter avec bon sens qu’avec le fanatisme islamique, nous ne pouvons qu’engager une lutte totale pour espérer le vaincre. Ce n’est pas en poussant ses ouailles à « prier et aimer » que nous mettrons hors service des gens capables d’égorger un vieillard de 86 ans. Le temps de la main tendue est révolu si nous voulons espérer vraiment gagner ce combat pour notre liberté.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/

  • "Les crimes US ne sont pas couverts par les médias"

    Pourquoi les médias occidentaux passent-t-ils sous silence les massacres perpétrés par la coalition menée par les Etats-Unis en Syrie?

    Les médias aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne ne sont pas indépendants: ils constituent une partie intégrante de l'élite politique à Washington et à Londres, leur tâche étant de formater l'opinion publique, estime Marcus Papadopoulos, rédacteur du magazine Politics First.

    La Syrie a lancé un appel à l'Onu, affirmant que 45 civils avaient été tués et 50 blessés dans des frappes aériennes américaines effectuées jeudi près de la ville de Manbij près d'Alep. Le commandement central américain Central Command (CENTCOM) a admis que les frappes aériennes avaient "peut-être fait des victimes civiles", mais n'a pas fourni de chiffres.

    La Grande-Bretagne et les Etats-Unis se posent en "phares de la civilisation, en protecteurs des droits de l'homme et de la démocratie". Les médias sont censés créer cette image, aussi n'est-il pas surprenant que les informations sur les massacres de civils par les forces armées américaines ne soient pas convenables pour eux.

    Selon lui, la Syrie ne pourra sans doute pas obtenir de l'Onu une condamnation officielle des frappes aériennes de la coalition américaine, car la Grande-Bretagne et les Etats-Unis mettront un veto sur une résolution en ce sens, estime M. Papadopoulos.

    "Nous vivons malheureusement dans un monde où les crimes du gouvernement américain ne sont pas relayés à l'audience occidentale", a indiqué l'expert. 

    https://fr.sputniknews.com/international/201607311027091036-usa-medias-crimes-silence/

  • Le karatéka Christophe Pinna : « S’il faut prendre les armes, on prendra les armes »

    Le champion du monde de karaté Christophe Pinna est né à Nice. Le 26 juillet, après les 84 morts de l’attentat islamiste de Nice et après l’assassinat par égorgement du père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray par deux islamistes, il a publié ce message sur sa page Facebook suivie par près de 7 000 personnes :

    « Ça suffit. Aujourd’hui dans une église. Si nos dirigeants sont des incapables, des vendus, nous devons prendre le pouvoir. Ne rien faire aujourd’hui c’est collaborer avec le terrorisme. S’il faut prendre les armes, on prendra les armes. Maintenant, ça suffit. On doit se regrouper. Je créerai bientôt une page pour nous regrouper et passer à l’action. »

    Quelques heures plus tard, il a retiré le premier message et en a publié un nouveau, qui faisait écho au premier : « J’ai reçu des centaines de messages. Je ne peux malheureusement pas répondre à tous. Je vous remercie sincèrement pour votre soutien. […] Je ne me suis jamais vraiment intéressé à Facebook, sauf depuis ces dernières et tristes semaines. Ma page Perso revient à ses origines, le sport. On se retrouvera très bientôt… ailleurs. »

    Christophe Pinna Message

  • Le jour où un iman sera assassiné…

    Le roi d’Arabie Saoudite et le recteur de la mosquée Al-Azhar lanceront des appels à la paix, au pardon et à la fraternité. 

    Si l’on en juge par les réactions actuelles à la suite de l’égorgement du père Hamel et de la tentative d’assassinat d’un fidèle catholique de 86 ans, on peut préjuger de ce qu’il adviendra le jour où un iman sera assassiné, non pas par un membre de l’État islamique qui l’aura considéré comme un mécréant, mais par un ultra-nationaliste déséquilibré.

    Chacun, politicien, responsable religieux, responsable associatif ou simple citoyen, fera sa petite déclaration ou son petit tweet de condamnation, ce qui sera tout à fait normal. Les déclarations en question se garderont bien de nommer le nationalisme mais se diront en guerre contre le terrorisme.

    Les journalistes iront interroger la mère du présumé innocent pour qu’elle puisse expliquer que c’était un brave gamin, et ses voisins pour qu’ils témoignent de sa radicalisation récente et du fait qu’au sein des mouvements nationalistes, on se méfiait de lui.

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  • Nos ennemis les islamistes, par Guy Rouvrais

    Les membres du gouvernement, les éditorialistes et l’épiscopat français nous exhortent à ne pas tomber dans le « piège » que nous tend l’Etat islamique : la division, l’affrontement entre chrétiens et musulmans débouchant sur une guerre civile. Que faire alors ? Rester unis et se répandre en baisers Lamourette entre chrétiens et musulmans, gens de droite et de gauche, libéraux et socialistes, citoyens des villes et gens des champs. Alors déconcertés, si ce n’est épouvantés, par tous ces gars de France qui se tiennent la main pour faire une ronde autour de l’Hexagone, les terroristes reculeraient, n’oseraient plus trancher une seule gorge au sein d’un peuple si uni. « Damned ! Ils nous ont vaincus ! » lanceraient-ils en larmes et en arabe.

    Unis, les Français ne le furent jamais autant qu’au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo qui vit des millions de personnes, de convictions et de conditions diverses, envahir le pavé parisien. Cela fut suivi de votes unanimes au Parlement. Dix mois plus tard, il y eut le 13 novembre et la suite sanglante que l’on connaît. C’est dire si les démonstrations d’unité non seulement n’impressionnent pas les tueurs islamistes mais au contraire les flattent dans leur pouvoir de mobiliser tant de foules avec peu d’hommes et de moyens.

    Mais, surtout, nos moralistes et stratèges d’occasion se trompent sur l’objectif de Daesh. Ce n’est pas la guerre, ce n’est pas de provoquer un affrontement entre chrétiens et musulmans. Le but, que les islamistes proclament depuis toujours, c’est l’instauration du califat partout dans le monde, donc en France, pour la victoire finale de l’islam promise par Mahomet. La guerre sainte n’est qu’un moyen. Si nous nous soumettons volontairement en acceptant la loi islamique ou, en tant que chrétiens, la condition de dhimmi, ils n’auront plus de raisons de nous faire la guerre. Nous pouvons donc y échapper, faire cesser les attentats et les égorgements, il suffit que nous acceptions de vivre à genoux sous le glaive au lieu de nous battre pour mourir debout sous la croix. L’alternative est bien celle-là !

    Nos évêques, eux, nous expliquent qu’en tant que chrétiens nous ne devons pas nous laisser envahir par la haine ou un esprit de vengeance. Certes, mais rappelons que les grands hommes de guerre, souvent chrétiens, combattent sans haine mais par amour de la patrie, la terre des pères. Comme on défend sa famille, son épouse, ses enfants, non par animosité pour ceux qui veulent les agresser mais par amour des siens. « Aimer nos ennemis » ? C’est dans l’Evangile mais cela ne résume pas toute la doctrine de l’Eglise, élaborée au fil des siècles, sur les guerres justes et injustes.

    Aimer nos ennemis, c’est d’abord reconnaître que nous, chrétiens, nous avons des ennemis et que leur hostilité n’est pas soluble dans une accolade fraternelle. C’est aussi les désigner comme tels. Or, avons-nous entendu un seul évêque – ou le pape – dire : « nos ennemis les islamistes » ? Pas les musulmans – car selon Vatican II ce sont nos amis – mais seulement les islamistes ? Même pas ! Comme si, déjà, énoncer la simple vérité était gros d’on ne sait quels belliqueux sentiments ! Comment vaincre nos ennemis si nous n’osons même pas dire que ce sont des ennemis ?

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 30 juillet 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Mobilisation du GUD à Lyon pour dénoncer la collusion entre le terrorisme islamique et le Système immigrationiste

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    L'action remarquée du GUD en plein centre de Lyon

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    Le tract massivement distribué pendant la manifestation

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Soyons terribles pour éviter au peuple de l’être

    Il y a beaucoup de bonnes et intéressantes idées dans cette chronique publiée sur Causeur [26.07]. Certes, il nous est permis de douter, à nous et à beaucoup d'autres, que la République soit capable de la brutaliténécessaire face non seulement au terrorisme mais aussi à l'islamisation de la France. Mais il est vrai qu'aujourd'hui nous ne pouvons l'attendre cette brutalité  - et la réclamer - que de ceux qui occupent le pouvoir, sans trop l'exercer d'ailleurs, on le sait. Nous ne chipoterons pas Guillaume Bigot, sur son opinion, que nous ne partageons pas, selon laquelle De Gaulle serait parvenu à canaliser l'épuration des collabos. C'est aujourd'hui un point d'histoire. La référence finale à l'horrible Danton a-t-elle de quoi nous agacer ? Finalement, non, puisqu'en l'occurrence elle reprend une idée juste. Comme nous paraît juste et bienvenue le fond de cette chronique.  LFAR

     Le sang a à peine fini de sécher sur la Promenade des Anglais. La France a été de nouveau frappée. Bientôt, nous ne compterons plus les attentats islamistes. Que faire pour nous y préparer ?

    Avant tout comprendre la nature de la menace. Ce ne sont pas les attentats qu’il faut redouter, ce sont leurs conséquences qu’il faut anticiper. Les actes de terreur djihadistes, bien qu’épouvantables en eux-mêmes, ne sont pas aussi graves que leurs effets probables.

    Cessons d’ailleurs de poser cette question idiote : que fait la police ? Impossible de mettre un agent de renseignement derrière chaque djihadiste potentiel, on empêche beaucoup, on ne préviendra pas tout. Sortons de notre fantasme du zéro risque ou du caractère prédictif du risque djihadiste. Nous sommes dans la vraie vie, pas dans la série « 24 heures chrono ».

    Il faut ainsi préparer la population à des répliques aussi sanglantes que fréquentes. Nous l’écrivions en 2004 avec Stéphane Berthomet dans Le jour où la France tremblera. A présent que nous y sommes, nous n’allons pas nous dédire : la guerre sera d’usure et nous ferions mieux de nous y préparer.

    Nous n’avons pas de stratégie, nous subissons, pire encore nous amplifions. Lorsque nos médias diffusent des images gores, ils se transforment en service de presse du djihad, amplifiant l’effet de terreur. Cesser de diffuser et de relayer les images les plus anxiogènes et les plus spectaculaires des attentats est essentiel, afin de ne pas participer au djihad psychologique. Les médias, les acteurs de l’Internet et tous les citoyens devraient être mobilisés et appelés à la retenue par un État conséquent qui aurait la juste mesure du défi qui nous est lancé. Mais nos dirigeants peuvent-ils sortir de leur logique de com ? Il est permis d’en douter.

    Ivres de démagogie, rendus fous par la tyrannie de la transparence, la veille de l’attentat de Nice, nos gouvernants allaient jusqu’à rendre publique des projets attentats déjoués, facilitant ainsi la tâche à nos ennemis qui n’ont même plus besoin de réussir leur coup pour faire parler d’eux. N’ayant rien compris, ni rien appris du 11-Septembre et du 13-Septembre, le Premier Ministre, la veille de la réplique, se félicitait de l’absence d’attentats pendant l’Euro accréditant l’idée suivant laquelle nous étions sortis du « pot au noir » djihadiste.

    Nous avons toujours un attentat de retard et notre analyse court après l’événement, sans recul et sans capacité à en saisir la logique d’ensemble et à en cerner la réelle dangerosité.

    Les experts et les politiques constatent que, pour l’instant, tout est calme. Ce calme risque de précéder la tempête. Il est vrai que le peuple français a fait preuve d’une dignité et d’une sérénité exemplaire jusqu’à présent mais c’est sans compter sur l’effet de répétition d’actes qui s’inscrivent dans une guerre d’usure.

    La tragédie qui se prépare…

    Imaginez qu’armé d’une simple fourchette, un forcené vous pique le bras jusqu’au sang. Une fois, deux fois, dix fois. A la onzième blessure infligée, même si vous êtes l’être le plus placide du monde, vous allez à la fois vous en prendre à ceux qui sont censés vous protéger et à ceux dont vous estimez, à tort  ou à raison, qu’ils sont responsables de votre souffrance. Voilà ce qui nous menace. Et ce n’est sûrement pas l’eau tiède du « vivre-ensemble » et du « pas d’amalgame » qui préservera notre concorde.

    Si rien ne change, des Français exaspérés finiront par se faire justice eux-mêmes. Et alors, ce jour là, peu importe qu’ils frappent des musulmans pacifiques, des salafistes antipathiques ou de vrais djihadistes, c’est le monopole de la violence légitime qui sera alors contesté.

    Si cela arrive (et nous sommes bien partis pour), la situation deviendra incontrôlable. Nous serons rentrés dans la spirale du sang. Voilà ce qu’il faut éviter et non faire croire à l’opinion que les attentats pourront être évités, ce qu’il est vain d’espérer.

    Nos dirigeants ignorent l’ampleur de la tragédie qui se prépare car ils ne croient pas à l’esprit gaulois. On va hurler au racisme. À tort. Il suffit de relire la Guerre des Gaule pour découvrir que même si nous avons peu de rapport ethnique avec les tribus celtes décrites par César, le peuple français d’aujourd’hui partage bien des traits psychologiques et culturels avec eux. Les beurs et les blacks des cités sont d’ailleurs bien plus gaulois qu’ils ne l’imaginent.

    Or, l’un des traits de la psychologie française, c’est d’être aussi prompts à se diviser qu’à s’unir face à un ennemi commun. Une autre de leur caractéristique, c’est de se montrer très ouvert aux apports extérieurs mais également très intolérants voire très violents à l’égard de ceux qui entendent imposer leur loi chez eux et d’être capables d’accès de fureur incontrôlé. L’histoire de France est jonchée de cadavres de ceux qui ont essayé de briser l’unité et qui ont pactisé avec l’étranger. La haine des Bourguignons, la répression des huguenots, le  massacre des Vendéens et des émigrés, l’épuration des collabos (que De Gaulle parvint à canaliser).

    Ce qui est à redouter par dessus tout, c’est donc que la minorité prosalafiste en France finisse ainsi réprimée dans le sang ou rejetée à la Méditerranée. La valise ou le cercueil, le sinistre programme du FLN risque un jour d’être imposé à ceux qui, Français de souche ou de fraîche date, voudront vivre suivant la charia en France.

    Pour neutraliser ce risque, la République doit se montrer symboliquement brutale à l’égard de cette minorité dans la minorité musulmane et exigeante à l’égard de l’islam. Ce n’est pas le programme de 1901 qu’il faut appliquer à l’islam mais celui de Bonaparte à l’égard du judaïsme.

    Créer des tribunaux d’exception et expulser les étrangers et les doubles nationaux fichés « S ». Expulser en masse et de manière spectaculaire tous les prêcheurs de haine, condamner pour intelligence avec l’ennemi les militants français de la cause. Créer un moratoire sur le regroupement familial. Plutôt la violence symbolique que physique. Obliger toutes les mosquées en France à condamner sans équivoque les actes de leurs coreligionnaires. Imposer aux imams de prévenir eux-mêmes l’amalgame, en se dissociant sans équivoque avec les djihadistes, mieux vaut heurter la susceptibilité des musulmans pratiquants de France que de les voir un jour brutalisés.

    Il faut aussi expliquer qu’espérer vivre suivant des lois et des mœurs étrangères à la France sur son territoire risque de se transformer en cauchemar. Interdire catégoriquement tout prosélytisme islamiste et protéger préventivement les mosquées.

    Danton a parfaitement anticipé ce programme de salut public : soyons terribles, disait-il, pour éviter au peuple de l’être !  

    Guillaume Bigot
    Membre du Comité Orwell, essayiste

    En 2013 il publie La Trahison des chefs chez Fayard.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La France a tué 164 civils dans un raid en représailles à l’attaque de Nice

    Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, Bachar Al-Jaafari, a revu à la hausse le bilan des victimes des frappes françaises après l'attentat du 14 Juillet, et alerté sur les conséquences humanitaires des raids de la coalition.
    Profitant de son intervention au Conseil de sécurité des Nations unies lundi 25 juillet, le diplomate syrien Bachar Al-Jaafari a annoncé que le raid aérien français mené en Syrie, en représailles à l'attentat de Nice du 14 Juillet avait causé la mort de 164 villageois – soit près de deux fois le nombre de victimes de la Promenade des Anglais. Le diplomate a regretté le manque de communication entre les autorités syriennes et les forces de la coalition, menée par les Etats-Unis et à laquelle participe la France, qui aurait pu permettre d'éviter ce genre de drame.
    Selon le responsable syrien, les autorités françaises ont souhaité frapper les positions de l'Etat islamique, dans le village de Toukhan al-Koubra au nord du pays, dans le cadre des opérations de la coalition internationale. Or, a-t-il indiqué, «Daesh a pris en otage les [habitants de ce village] et s'en est servi comme boucliers humains».
    «Lorsqu'ils ont appris que le président français avait déclaré que la France allait venger [les attentats de] Nice, les commandants de Daesh ont donné l'ordre [à leurs forces] d'évacuer ce village» a précisé le diplomate. Par conséquent, lorsque les avions militaires français ont bombardé cette position, les combattants djihadistes avaient fuit celle-ci... mais les civils s'y trouvaient encore.
    Des raids dénoncés par Damas auprès de l'ONU

    Le 20 juillet, les autorités syriennes avaient annoncé la mort de 120 civils durant ces frappes aériennes françaises, réalisées mardi 19 juillet près de la frontière turque. A cette occasion, le gouvernement de Syrie avait écrit à l'ONU, l'enjoignant à condamner les frappes aériennes réalisées par la coalition menée par les Etats-Unis, sans l'autorisation de Damas ou sans mandat du Conseil de sécurité des Nations unies.
    Ces raids, ont affirmé les autorités syriennes, ont plus contribué à endommager l'infrastructure du pays qu'à affaiblir les forces de l'Etat islamique.
    Russes et Américains veulent mener une enquête sur ce raid

    Devant le Conseil de sécurité, le représentant de la Russie auprès de l'ONU Vitaly Tchourkine a exprimé ses «inquiétudes profondes» à propos de l'annonce de la mort de civils dans des raids français et américains, et a annoncé que la Russie «espérait une enquête menée par des forces militaires adéquates».
    La représentante des Etats-Unis, de son côté, a déclaré qu'une enquête serait menée par des ONG au sujet de ce raid meurtrier – une option qui n'a guère convaincu Vitaly Tchourkine, selon qui les faits pourraient, de cette manière, «être balayés sous le tapis».
    «De nombreux civils ont pu être tués dans le nord [de la Syrie, durant le raid]», a toutefois admis la représentante américaine.
    Moscou et Washington soutiennent deux camps opposés dans le conflit syrien, le premier portant assistance aux forces gouvernementales, le second appuyant des groupes rebelles dans le cadre de la coalition internationale.

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuyAyZuukpHOIQPdVA.shtml

  • I-MEDIA S03E24 : Une semaine d’attentat en Europe, une semaine de bobards dans les médias