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Sondage-Syrie : 74% des Français pour un vote au Parlement
Trois Français sur quatre souhaitent que le Parlement français se prononce par un vote avant une éventuelle intervention militaire en Syrie, selon un sondage CSA diffusé mardi par BFMTV.Vingt-six pour cent des personnes interrogées se déclarent opposées à un vote de l'Assemblée nationale et du Sénat.Plusieurs responsables de l'opposition de droite réclament un vote au Parlement. Le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a déclaré mardi sur RTL que le sujet n'était pas "tabou" pour François Hollande, qui n'est pas tenu par la Constitution de solliciter une telle consultation."Nous n'en sommes pas là", a déclaré par la suite le président français.L'enquête a été réalisée par internet les 2 et 3 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 953 personnes résidant en France âgées de 18 ans et plus. -
Eric Zemmour évoque le bourbier marsellais
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La réforme pénale de Taubira, modèle d’aveuglement gauchiste
PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Cela fait plus d’un an que Christiane Taubira promet une révolution de la politique pénale, notamment en matière de lutte contre la récidive et de surpopulation carcérale. Déjà en février dernier, une conférence dite de « consensus » composée de sociologues, philosophes, magistrats syndiqués et autres expertologues plus ou moins autoproclamés avait rendu un rapport qui avait ébaudi le Garde des Sceaux. La réforme Taubira devrait reprendre l’essentiel de ce rapport.
Les grandes lignes de cette réforme
Obsédée par la surpopulation carcérale bien plus que par l’augmentation de l’insécurité, Madame Taubira reprend à son compte le célèbre dogme gauchiste défendu par les adeptes du philosophe sidéen Michel Foucault. Si les prisons sont surpeuplées, ce n’est pas parce que le nombre d’infractions augmente, c’est parce qu’on met en prison des gens qui n’y ont pas leur place.
Forte de cette aberrante intuition gauchisante, Taubira annonce à grand renfort de trompettes la fin d’un hypothétique « tout carcéral »
A la place, elle nous promet une nouvelle peine de référence, la probation, nouvelle usine à gaz s’inspirant du sursis avec mise à l’épreuve et autres modes d’exécution des peines en milieu libre… qui pour l’heure n’ont pas vraiment fait leurs preuves ! Elle propose aussi de dépénaliser des infractions et de confier plus de pouvoir aux juges en supprimant les peines planchers.
Les réactions
Les socialistes de salon se gargarisent. Manuel Valls a joué du menton pendant quelques jours pour se donner des allures sévères censées séduire la droite mais la mascarade a fait long feu. Dupont‑Aignan et Marine Le Pen dénoncent une institutionnalisation du laxisme. L’UMP s’oppose à cette réforme, oubliant sans doute que c’est sous des gouvernements UMP qu’ont été automatisées les réductions de peine.
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Égypte : Morsi et des Frères musulmans jugés pour incitation au meurtre
L'ancien président égyptien Mohamed Morsi, destitué et arrêté par l'armée le 3 juillet, sera jugé avec 14 autres responsables et membres des Frères musulmans pour "incitation au meurtre", a annoncé le Parquet dans un communiqué sans donner de date pour ce procès.
Le président islamiste déchu devra répondre de la mort d'au moins sept manifestants le 5 décembre 2012 lors de grands rassemblements l'accusant de vouloir islamiser la législation du plus peuplé des pays arabes après la publication d'un décret constitutionnel.
Des heurts avaient éclaté entre partisans et opposants de M. Morsi, aujourd'hui accusé d’ « incitation au meurtre et à la violence ».
Parmi les 14 co-accusés de M. Morsi figurent Essam al-Ariane, numéro 2 du parti de la Liberté et de la justice (PLJ), bras politique des Frères musulmans, et Mohamed Beltagi, ancien parlementaire et l'un des derniers leaders de la confrérie de M. Morsi arrêtés par les autorités jeudi.
Depuis la destitution de M. Morsi puis la dispersion dans un bain de sang de ses partisans le 14 août au Caire, plus d'un millier de personnes, en majorité des pro-Morsi, ont été tuées et plus de 2.000 Frères musulmans ont été arrêtés, dont les principaux dirigeants.
Maintenu au secret depuis sa destitution, M. Morsi était déjà en détention pour une affaire concernant son évasion de prison à la faveur de la révolte populaire qui avait renversé son prédécesseur Hosni Moubarak début 2011.
Dans cette première affaire, les charges portent en particulier sur l'aide que lui aurait apportée le Hamas pour s'évader d'une prison où le régime Moubarak l'avait incarcéré début 2011, peu avant d'être chassé du pouvoir.
Les plus hauts dirigeants des Frères musulmans, dont leur Guide suprême Mohamed Badie, doivent également répondre de la mort de plusieurs manifestants anti-Morsi, cette fois lors des rassemblements monstres du 30 juin sur lesquels l'armée s'est appuyée pour destituer le président.
Leur procès, brièvement ouvert le 25 août, doit reprendre le 29 octobre.
Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/2013/09/egypte-morsi-et-des-freres-musulmans.html -
Zemmour : "On a eu un été Orange Mécanique"
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Tous ensemble affichons notre opposition à la guerre en Syrie.
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Réaction de Marine Le Pen au discours de François Hollande. Syrie : Hollande choisit les islamistes.
François Hollande a indiqué sa détermination à engager la France dans une intervention militaire américaine en Syrie qui s’avère désormais plus que probable, et imminente.
C’est une décision précipitée, fondée sur des supputations (« Tout porte à croire » que c’est le régime qui a commis cet acte, selon ses propres termes) alors que la lumière n’a pas encore été faite sur les attaques chimiques commises en Syrie. Il y a quelques semaines, Carla Del Ponte, membre de la commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie, indiquait elle-même que les rebelles utilisaient de telles armes.
L’expérience du passé aurait pourtant dû le faire réfléchir : chacun se souvient des manipulations américaines au sujet des armes de destruction massive en Irak qui en réalité n’existaient pas.C’est une décision qui inféode une nouvelle fois gravement la France aux États-Unis. Manifestement, François Hollande a choisi d’obéir aux injonctions américaines d’intervenir en Syrie, et de continuer à saper l’indépendance de notre pays, comme Nicolas Sarkozy l’avait fait lui aussi en choisissant d’intervenir en Libye. On est loin du refus salutaire de la France, en 2003, de s’engager auprès des Américains en Irak. On est loin d’une diplomatie forte et autonome, respectueuse du droit international.
Mais c’est surtout une décision qui sera très lourde de conséquences dramatiques.
D’abord parce qu’il s’agit, en attaquant le régime syrien, de soutenir des rebelles islamistes ; François Hollande a d’ailleurs annoncé son intention de les armer davantage. Là encore, l’expérience du passé ne semble servir à rien : Nicolas Sarkozy avait commis la même erreur en Libye, en contribuant à mettre au pouvoir les rebelles islamistes, avec les conséquences terribles que l’on sait aujourd’hui. La charia, la persécution des chrétiens de Syrie, voici ce qui attend ce pays si les États-Unis et la France interviennent. Il y a par ailleurs une contradiction majeure avec l’objectif poursuivi au Mali, qui était justement d’empêcher la prise de pouvoir par les islamistes : on arme ainsi d’un côté ceux-là même qu’on combat de l’autre.
Ensuite, en frappant la Syrie, les États-Unis et la France risquent de mettre le doigt dans un terrible engrenage, la région étant une véritable poudrière, et la Russie, tout comme la Chine, faisant montre d’une véritable hostilité à toute intervention. Tout laisse penser que cette décision entraînera une escalade dans la violence.Décidément François Hollande en tous domaines commet toutes les erreurs.
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Alain Soral - Marseille partie 1 - 2011
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SYRIE : Un autre crime de guerre occidental en préparation
« Il ne s’agit pas de renverser le dictateur syrien ».
Polémia a relevé sur le site mondialisation.ca un article de Paul Craig, bien connu de ses lecteurs depuis la guerre en Irak. Il y donne une analyse et son point de vue sur les événements syriens et leurs conséquences chez les grandes puissances, en sa qualité d’ancien homme politique, d’universitaire et de politologue (*). Cet article a été publié le 28 août, veille du vote à la Chambre des communes où la majorité de ses membres se sont prononcés contre une intervention militaire de la Grande Bretagne en Syrie.
Pouvons-nous dire que ce vote du 29 août aura sauvé Bachar Al-Assad ? C’est évidemment encore prématuré, mais on aura remarqué que, depuis, le Président français est moins vindicatif, proclamant haut et fort dans un entretien donné à une équipe de journalistes du Monde qu’ « Il ne s’agit pas de renverser le dictateur syrien ». Il oubliait sans doute que quelques heures avant la proclamation du résultat de ce vote, auquel il ne s’attendait pas, il recevait le chef de la coalition d’opposition syrienne avec lequel il se faisait photographier sur le perron de l’Elysée, tout en déclarant que les armées françaises étaient prêtes à être engagées en Syrie.
Nos lecteurs trouveront ci-après l’article de Paul Craig, intéressant notamment par les rappels aux précédents irakiens et libyens. PolemiaSYRIE : Un autre crime de guerre occidental en préparation
Les criminels de guerre de Washington et d’autres capitales occidentales sont déterminés à maintenir leur mensonge selon lequel le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques. Ayant échoué dans les efforts visant à intimider les inspecteurs d’armes chimiques de l’ONU en Syrie, Washington a exigé que le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon retire ces inspecteurs avant qu’ils puissent évaluer la preuve et faire leur rapport. Le Secrétaire général de l’ONU s’est élevé contre les criminels de guerre de Washington et a rejeté leur demande. Cependant, comme avec l’Irak, la décision de Washington de commettre une agression contre la Syrie ne se fonde pas sur des faits.
http://rt.com/op-edge/syria-un-war-investigation-006/
Les gouvernements américain et britannique n’ont révélé aucune des «preuves concluantes» qu’ils prétendent avoir démontrant que le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques. En écoutant leurs voix, en observant leur langage corporel, et en les regardant dans les yeux, il est tout à fait évident que John Kerry et ses marionnettes britanniques et allemandes mentent de manière éhontée. C’est une situation bien plus honteuse que les énormes mensonges que l’ancien Secrétaire d’État Colin Powell a commis à l’ONU sur les armes irakiennes de destruction massive. Colin Powell affirme qu’il a été trompé par la Maison Blanche et ne savait pas qu’il mentait. Kerry et les marionnettes britanniques, françaises et allemandes savent très bien qu’ils mentent.
Le visage que l’Occident présente au monde est celui d’un menteur impudent.
Washington et ses gouvernements fantoches britanniques et français sont prêts à encore une fois révéler leur criminalité. L’image de l’Occident en tant que criminel de guerre n’est pas une image de propagande créée par les ennemis de l’Occident, mais le portrait que l’Occident a peint de lui-même.
Le journal britannique The Independant a rapporté qu’au cours du dernier week-end, Obama, Cameron et Hollande ont convenu de lancer des attaques de missiles de croisière contre le gouvernement syrien dans les deux semaines à venir, malgré l’absence de toute autorisation de l’ONU et malgré l’absence de tout élément de preuve en faveur des allégations de Washington selon lesquelles le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques contre « ses rebelles » largement soutenus par les forces extérieures américaines, cherchant à renverser le gouvernement syrien.
En effet, une des raisons de la course à la guerre est d’empêcher l’inspection de l’ONU dont Washington sait qu’elle pourrait réfuter ses allégations et éventuellement l’impliquer dans l’attaque sous faux drapeau effectuée par les «rebelles», qui ont réuni un grand nombre d’enfants dans un endroit pour y être assassinés chimiquement pour ensuite en coller la responsabilité au gouvernement syrien.
Une autre raison de la course à la guerre, c’est que Cameron, le Premier ministre britannique, veut précipiter la guerre avant que le Parlement britannique ne puisse le bloquer et l’empêcher de fournir une couverture pour les crimes de guerre d’Obama, de la même manière que Tony Blair avait assuré la couverture de George W. Bush, ce dont il a été dûment récompensé. Qu’est-ce qu’il en a à faire, Cameron, de la vie des syriens quand il peut quitter ses fonctions avec une fortune de 50 millions $ qui l’attendent à bras ouverts ?
Le gouvernement syrien, sachant qu’il n’est pas responsable de l’incident des armes chimiques, a accepté que l’ONU envoie des inspecteurs d’armes chimiques pour déterminer la substance et le vecteur utilisés. Cependant, Washington a déclaré qu’il était «trop tard» pour les inspecteurs de l’ONU et accepte la déclaration intéressée des “rebelles” affiliés à Al-Qaïda accusant le gouvernement syrien d’avoir attaqué des civils avec des produits chimiques.
http://news.antiwar.com/2013/08/25/obama-administration-accepts-rebels-account-on-syria-prepares-for-war/ .
http://news.antiwar.com/2013/08/25/syria-accepts-un-inspectors-us-spurns-call-as-too-late/Dans une tentative pour empêcher les inspecteurs de produits chimiques des Nations Unies qui sont arrivés sur place de faire leur travail, ces derniers ont essuyé des tirs de snipers sur le territoire détenu par les ”rebelles” et ont été forcés de quitter le site ; mais un rapport ultérieur de RT affirme qu’ils sont retournés sur le site pour effectuer leur inspection.
http://rt.com/news/un-chemical-oservers-shot-000/
Le gouvernement britannique corrompu a déclaré que la Syrie peut être attaquée sans autorisation de l’ONU, tout comme la Serbie et la Libye ont été attaqués militairement sans autorisation de l’ONU. En d’autres termes, les démocraties occidentales ont déjà établi des précédents pour violer le droit international. « Le droit international ? Nous n’avons pas besoin de droit international puant » L’Occident ne connaît qu’une seule règle : la Force prime le Droit. Tant que l’Occident a la Force, l’Occident a le Droit.
Dans une réponse à l’information que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France se préparent à attaquer la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères, M. Lavrov, a déclaré qu’une telle action unilatérale est une «violation grave du droit international», et que la violation n’était pas seulement d’ordre juridique, mais aussi une violation de l’éthique et de morale. Lavrov a évoqué les mensonges et la tromperie utilisés par l’Occident pour justifier ses violations graves du droit international dans les attaques militaires contre la Serbie, l’Irak et la Libye et la façon dont le gouvernement américain a utilisé d’actions préventives pour saper tout espoir pour un règlement pacifique en Irak, en Libye et en Syrie.
Une fois de plus, Washington a anticipé pour saper tout espoir de règlement pacifique. En annonçant la prochaine attaque, les États-Unis ont détruit toute incitation pour les «rebelles» à participer aux pourparlers de paix avec le gouvernement syrien. Au moment où ces pourparlers allaient avoir lieu, les «rebelles» n’ont désormais plus aucune incitation à y participer, puisque les militaires de l’Occident viennent à leur secours.
Dans sa conférence de presse, M. Lavrov a parlé de la façon dont les partis au pouvoir aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France attisent les émotions chez les gens mal informés qui, une fois chauffés, trouveraient satisfaction dans la guerre. Ceci, bien sûr, est le moyen par lequel les États-Unis ont manipulé le public pour attaquer l’Afghanistan et l’Irak. Mais le public américain est fatigué de la guerre, dont le but n’est jamais établi clairement, et sa suspicion augmente de jour en jour au sujet des justifications du gouvernement pour encore plus de guerres.
Un sondage Reuters / Ipsos révèle que « les Américains s’opposent fermement à l’intervention américaine dans la guerre civile en Syrie et croient que Washington devrait rester en dehors du conflit, même si les rapports selon lesquels le gouvernement de la Syrie a utilisé des produits chimiques mortels pour attaquer les civils sont confirmés ».
http://news.yahoo.com/syria-war-escalates-americans-cool-u-intervention-reuters-003146054.html
Pourtant Obama se moque que seulement 9 pour cent de la population soutienne son bellicisme. Comme l’a récemment déclaré l’ancien président Jimmy Carter : « L’Amérique n’a pas de démocratie qui fonctionne ».
http://rt.com/usa/carter-comment-nsa-snowden-261/
Il y a un État policier dans lequel le pouvoir exécutif s’est placé lui-même au-dessus de toutes les lois et au-dessus de la Constitution.
Cet état policier va maintenant commettre encore un autre crime de guerre d’agression non provoquée de style nazi. A Nuremberg, les nazis ont été condamnés à mort précisément pour les actions identiques à celles commises par Obama, Cameron et Hollande. L’Occident mise sur la force, non sur le droit, pour se garder hors du box des criminels.
Les gouvernements américain, britannique français n’ont pas expliqué pourquoi il vaut mieux que les gens, dans les guerres initiées par l’Occident, soient tués par des explosifs en uranium appauvri plutôt qu’avec des agents chimiques ou de toute autre arme. Il était évident dès le début que Obama était en train de préparer l’attaque contre le gouvernement syrien. Obama a diabolisé les armes chimiques mais pas les “anti-bunkers” nucléaire que les États-Unis pourraient utiliser contre l’Iran. Ensuite, Obama a tracé une ligne rouge, en disant que l’utilisation d’armes chimiques par les Syriens était un si grand crime que l’Occident serait obligé d’attaquer la Syrie. Les marionnettes britanniques de Washington, William Hague et Cameron, ont juste répété cette affirmation absurde.
http://rt.com/news/uk-response-without-un-backing-979/
La dernière étape dans la machination était d’orchestrer un incident chimique et d’en accuser le gouvernement syrien.
Quel est le véritable agenda de l’Occident ? Telle est la question non posée et sans réponse. De toute évidence, les gouvernements américains, britanniques et français, qui ont affiché en permanence leur soutien à des régimes dictatoriaux qui répondent à leurs attentes, ne sont pas le moins du monde perturbés par les dictatures. Ils désignent Assad comme dictateur pour le diaboliser aux yeux des masses occidentales mal informés. Mais Washington, le Royaume-Uni, et la France soutiennent un certain nombre de régimes dictatoriaux, comme ceux de Bahreïn, de l’Arabie Saoudite, et maintenant la dictature militaire en Égypte qui tue impitoyablement des Égyptiens sans qu’aucun gouvernement occidental ne parle d’envahir l’Égypte parce qu’il «tue son propre peuple ».
Il est clair aussi, que la prochaine attaque occidentale sur la Syrie n’a rien à voir avec la volonté d’apporter «la liberté et la démocratie» en Syrie, pas plus que la liberté et la démocratie n’étaient les raisons des attaques contre l’Irak et la Libye, dont aucun n’a gagné la “liberté et la démocratie.”
L’attaque occidentale sur la Syrie n’est pas liée aux droits de l’homme, la justice ou l’une des causes ronflants dont l’Occident couvre sa criminalité.
Les médias occidentaux, et encore moins les presstitués américains, ne demandent jamais à Obama, Cameron, ou Hollande quel est le vrai agenda. Il est difficile de croire qu’il y ait un seul journaliste qui soit suffisamment stupide ou naïf pour croire que l’agenda est d’apporter «la liberté et la démocratie” à la Syrie ou de punir Assad pour avoir utilisé des armes chimiques contre des voyous meurtriers qui tentent de renverser le gouvernement syrien.
Bien sûr, la question n’aurait pas de réponse si elle était posée. Mais le fait de poser la question contribuerait à rendre le public conscient que les choses sont tout autres. A l’origine, le prétexte de Washington pour les guerres était d’assurer la sécurité des Américains contre les terroristes. Maintenant, Washington s’efforce de livrer la Syrie à des terroristes djihadistes en les aidant à renverser le gouvernement laïc et non-terroriste d’Assad. Quel est l’agenda derrière le soutien de Washington au terrorisme ?
Peut-être que le but des guerres est de radicaliser les musulmans et, ainsi, déstabiliser la Russie et même la Chine. La Russie a une importante population musulmane et est bordé par les pays musulmans. Même la Chine a une certaine population musulmane. Comme la radicalisation se propage en conflits dans les deux seuls pays capables d’être un obstacle à l’hégémonie mondiale américaine, la propagande des médias occidentaux et le grand nombre d’ONG financées par les États-Unis, se présentant comme des organisations de «droits de l’Homme», peuvent être utilisés par Washington pour diaboliser les gouvernements russe et chinois pour les mesures sévères que ceux-ci prennent contre les «rebelles».
Un autre avantage de la radicalisation des musulmans est qu’elle laisse les anciens pays musulmans dans la tourmente ou des guerres civiles pour une longue durée, comme c’est actuellement le cas en Irak et en Libye, éliminant ainsi toute capacité à faire obstruction à Israël par un état organisé.
Le Secrétaire d’État John Kerry est en train de travailler au téléphone utilisant les pots de vin et les menaces pour faire accepter, sinon appuyer, le crime-de-guerre-en-préparation de Washington contre la Syrie.
Washington est en train de conduire le monde plus près que jamais de la guerre nucléaire, même plus que dans les périodes les plus dangereuses de la guerre froide. Quand Washington en terminera avec la Syrie, la prochaine cible sera l’Iran. La Russie et la Chine ne seront plus en mesure de se leurrer eux-mêmes sur l’existence d’un quelconque système de droit international ou de contrainte qui puisse agir sur la criminalité de l’Occident. L’agression occidentale contraint déjà les deux pays à développer leurs forces nucléaires stratégiques et à circonscrire les ONG financées par l’Occident qui se présentent comme des «organisations des droits de l’homme», mais en réalité constituent une cinquième colonne que Washington peut utiliser pour détruire la légitimité de leurs gouvernements.
La Russie et la Chine ont été extrêmement imprudentes dans leurs relations avec les États-Unis. Essentiellement, l’opposition politique russe est financée par Washington. Même le gouvernement chinois est miné. Quand une société américaine ouvre une entreprise en Chine, il crée un conseil d’administration chinois dans lequel sont placés des proches des autorités politiques locales. Ces conseils créent un circuit pour les paiements qui influencent les décisions et la loyauté des membres du parti local et régional. Les États-Unis ont pénétré les universités chinoises et les milieux intellectuels. L’Université Rockefeller est active en Chine dans le cadre philanthropique des Rockefeller. Les voix dissidentes sont créées et sont déployées contre le gouvernement chinois. Les demandes de «libéralisation» peuvent ressusciter des différences régionales et ethniques et saper la cohésion du gouvernement national.
Quand la Russie et la Chine se rendront compte qu’ils sont la proie de cinquièmes colonnes américaines, qu’elles sont isolées diplomatiquement et militairement inférieures en armes, les armes nucléaires deviendront le seul garant de leur souveraineté. Cela donne à penser que la guerre nucléaire est susceptible de mettre fin à l’humanité bien avant que les hommes ne succombent au réchauffement climatique ou à la hausse des dettes nationales.
Paul Craig Roberts
Mondialisation.ca
28/08/2013Traduction : Avic : http://www.paulcraigroberts.org/
(*) Le Dr Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l’administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux postes universitaires. Son dernier livre, The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West est disponible ici: http://www.amazon.com/Failure-Capitalism-Economic-Dissolution-ebook/dp/B00BLPJNWE/
http://www.polemia.com/syrie-un-autre-crime-de-guerre-occidental-en-preparation/ -
Damas...où débutera la troisième guerre mondiale ? (video 2012)
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Ron Paul : “Irak et Syrie: même combat” (2012)
C’est en tout cas l’opinion de l’ancien candidat aux primaires républicaines lors d’un discours tenu devant la Chambre des Représentants des États-Unis le… 19 juin 2012! Rappelons que Ron Paul avait prédit la crise de 2008 dès 2001.