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insécurité - Page 979

  • La République du mensonge

     

    Brétigny-sur-Orge : Selon Huchon, la catastrophe ferroviaire pourrait être d’origine criminelle. Après que les premières dépêches des journalistes, le jour du drame et à l’arrivée des premiers secours, faisaient état de détrousseurs de cadavres et de jets de pierres contre les secouristes et policiers,...

     

    ...étayées par des policiers eux mêmes sur place et au cœur de l’action, la machine du pouvoir a aussitôt repris l’information en main en minimisant les faits, voire même aujourd’hui en les réduisant à un simple vol de portable.

    Les attachés de presse pouvaient être satisfaits quand patatras, Jean Paul Huchon, notable socialiste qui n’avait pas dû recevoir de consignes se lâcha sur les ondes :

    «  interrogé en direct sur France Info, le président de la région Ile de France a réagi à la "défaillance" d’une pièce d’aiguillage qui serait selon la SNCF à l’origine du Paris-Limoges vendredi en fin d’après-midi : "Cette pièce était tenue par quatre boulons. Il parait bizarre que les boulons aient tous sauté en même temps. Il y a des hypothèses de toute nature. Personne ne peut exclure un acte de malveillance". »

    La gaffe….

    La république du mensonge, en période pré-électorale, avait pourtant bien huilé la machine, il ne devait pas y avoir de « couacs », mais les faits sont têtus et le pouvoir politique aux ordres de la fortune anonyme et vagabonde aura de plus en plus de mal à cacher le désastre dont est victime notre pays.

    A force de nier les faits, on finit par croire qu’ils n’ont jamais eu lieu. Mais ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on empêche la montée de la fièvre.

    Le peuple de France est à bout, car il a compris que la victime expiatoire, l’ennemi déclaré des oligarchies financières européennes et mondiales, c’est précisément lui.

    La vie en banlieue se dégrade au point que les transports en commun qui traversent les zones de non droit ne sont plus en sécurité. On le savait déjà pour les bus et aussi pour les trains pillés et arrêtés en rase campagne. On n’avait pas encore connu le déraillement.

    Mais pourquoi ne veut-on pas en parler ? Deux raisons principales à mon avis :

    D’abord, bien sûr, il ne faut pas inquiéter l’électeur pour éviter « la montée des extrêmes » Pour résumer il y a des sièges et des maroquins à défendre… Donc chut, « circulez y’a rien à voir ! »

    La deuxième raison tient au fait que la politique des « chances pour la France » est un fiasco total. C’est pourquoi on ne verra pas la droite co-actrice de cet état de fait, monter au créneau.

    Devant ce drame, tous les complices se draperont dans leur dignité républicaine en s’en remettant aux enquêteurs et à la justice, lesquels, comme chacun sait, sont aux ordres.

    Cela témoigne de l’abandon dans lequel le peuple de France est laissé. Son espace d’expression étant par ailleurs de plus en plus réduit comme tout le monde a pu le constater lors du combat contre le mariage homosexuel.

    Mensonges d’Etat, réduction de la liberté d’expression, utilisation de la police et de la justice pour réprimer les oppositions, beaucoup d’éléments qui ne laissent plus guère de choix au peuple de France pour trouver la voie qui lui permettra de sauver sa peau…

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française  http://www.actionfrancaise.net

  • Espagne : le gouvernement augmente le budget anti-émeute de 1900% en un an

    Tous les gouvernements de l’Union européenne se préparent discrètement à « recadrer démocratiquement » le peuple en cas de débordements trop importants. La France s’équipe (vous trouverez la liste ici) de nouvelles armes autrement plus violentes que de simples bombes lacrymogènes.

    « L’Espagne augmente son budget lié à l’achat de « matériel et équipement spécifiques anti-émeute de protection et de défense» de près de 1.900% entre 2012 et 2013.
    Le budget anti-émeute de départ passe de 173 670€ en 2012 € à 3,26 millions en 2013. Pour 2016, le projet d’investissement va dépasser dix millions d’euros, il vise à moderniser les matériels des unités anti-émeute utilisés.
    Parmi les autres éléments qui seront fournis à la police espagnole sont prévus des gilets pare-balles, des gaz lacrymogènes, de matraques, des boucliers et balles en caoutchouc. Mais il prévoit également d’intégrer des armes de guerre. Plus précisément, on parle de fusils laser (qui causent la cécité temporaire ou permanente), des canons sonores (testé à des manifestations aux Etats-Unis et en générant des étourdissements et des nausées à la personne) et des armes à micro-ondes qui provoquent des brûlures et des douleurs. On compte également des armes qui semblent sortir de la science-fiction comme des armes électromagnétiques et lanceurs de mousse afin d’immobiliser les gens.
    Avec cette mesure, les autorités espagnoles prétendent lutter contre la vague croissante de protestations qui a secoué la péninsule au cours des dernières années [...]

    http://www.contre-info.com/

  • Greenpeace s’invite à la centrale de Tricastin, par Franck Vinrech

    PARIS (NOVOpress) – Non, ce n’est pas un militaire surcamouflé ou un agent de la NSA (1) surentrainé façon Jason Bourne, qui a infiltré lundi dès potron-minet la centrale nucléaire du Tricastin (photo), on aurait bien voulu. Mais non, ce sont bien 29 militants de Greenpeace France…29 ! Autrement dit un car entier avec du matos, des banderoles géantes, la totale. Sur l’une de ces banderoles, un “François Hollande: président de la catastrophe ? “. Ils auraient pu trouver quelque chose de plus original car ça, ce n’est pas une révélation.

     

    Je veux bien qu’il y est des failles dans tout système mais là, ce n’est pas une faille c’est le grand canyon…
    Vous vouliez prouver que les centrales étaient des passoires ? Mission accomplie… Hélas pour nous, pauvres français qui savions déjà plus ou moins que si un terroriste voulait être imaginatif il pourrait trouver facilement en France de quoi faire mourir de jalousie un poseur de bombe de métro…

    Quand notre sécurité ne tient plus qu’à un manque d’imagination de certains, ça fait froid dans le dos… Il faut reconnaître qu’ils ont été quand même appréhendés mais un vrai salaud, tout seul, jusqu’où aurait-il pu s’infiltrer dans la centrale ? Ce n’est pas anodin comme fait divers quand même…

    Qui dit sonneur de tocsin, dit comme toujours en France, fautifs. Ce midi, le gouvernement dit souhaiter des “sanctions pénales plus lourdes” contre eux… Ça en étonne encore un parmi vous ? Greenpeace, merci à vous, merci aux 21 militants arrêtés également.

    Inutile de jeter la pierre aux gendarmes dont dépend la sécurisation des 29 sites nucléaires, ils sont un corps parfaitement opérationnel et dès que les militants sont entrés dans la zone, il y a eu branle-bas de combat. Rien à redire sur eux, comme souvent d’ailleurs.
    Peut-être qu’il est tout simplement impossible d’assurer la sécurité nucléaire en France, comme le dit la directrice des campagnes de Greenpeace France, Sophia Majnioni…

    Une histoire qui tombe bien mal pour Hollande qui s’est dit aujourd’hui “confiant” dans le niveau de sécurité du nucléaire mais dont le ministre de l’intérieur a lancé une enquête d’inspection sur cette même sécurité… En effet, Greenpeace parvient avec cette affaire à peser sur le débat de la transition énergétique…
    Rappelons qu’une des promesses de Hollande est (était?) de baisser la part de nucléaire dans la production électrique de 75% à 50%…

    Franck Vinrech http://fr.novopress.info/

     (1) National Security Agency américaine dont Edward Snowden a révélé récemment l’énorme extension de l’espionnage mondial.

  • Une vraie-fausse guerre mondiale contre le terrorisme

    Dans la préface qu'il a signée pour l'édition française du livre de Jürgen EIsässer, Comment le djihad est arrivé en Europe, qui vient de paraître aux éditions Xenia. Jean-Pierre Chevènement écrit qu'il constitue « une mine de révélations pour quiconque cherche à comprendre les enjeux géostratégiques mondiaux » L'ancien ministre de la Défense, qui avait démissionné du gouvernement de Michel Rocard en 1991 en raison de son refus d'engager l'armée française dans une guerre du Golfe qui, selon lui, ne concernait en rien les intérêt, stratégiques de la France - et pouvait même être néfaste à ceux-ci ajoute ceci : « Le livre de Jürgen Elsässer est fort instructif sur le rôle des services spéciaux dans la manipulation des conflits [...] [Il ] contribuera utilement à un sain pluralisme et à l'éclosion de vérités pas toujours bonnes à dire, Saluons son immense travail et la contribution salubre que son livre apporte à un débat démocratique débarrassé des a priori trompeurs qui obscurcissent la compréhension des enjeux et retardent l'heure d'une paix juste dans les Balkans et ailleurs. Je souhaite que ce livre fasse réfléchir au-delà des passions souvent instrumentées à des fins pas toujours avouables. »
    Le sujet étant sensible, précisons d'emblée que Jürgen Elsässer n'est pas Thierry Meyssan. S'il pense que la version officielle donnée des événements du 11-Septembre n'est pas vraie, lui n'échafaude pas de théories, Auteur d'une douzaine de livres géopolitiques, il a mené une enquête à partir de sources allemandes, yougoslaves et néerlandaises et rencontré nombre d'acteurs de l'ombre des conflits en ex-Yougoslavie (y compris américains), Quand il ne sait pas, il le dit. Mais quand il est sûr de son fait, il assène ce qu'il a découvert. Et il l'affirme aujourd'hui ; « Tous les grands attentats, à New York, à Londres, à Madrid, n'auraient jamais eu lieu sans le recrutement par les services secrets américains et britanniques de ces djihadistes à qui l'ont attribue les attentats. »
    Son livre, en forme de thriller où la réalité dépasse la fiction, raconte notamment comment Al Zawahiri, présenté comme le bras droit d'Oussama Ben Laden, a effectué une collecte aux États-Unis au profit du djihad, au début des années 1990, accompagné d'un agent gouvernemental ; comment, aussi, la CIA et le Pentagone se sont offert les services, après 1995, de ceux qui avaient le plus vaillamment combattu au côté des Bosniaques, sans que les intéressés comprennent forcément qui les payait ; comment les élites musulmanes modérées ont été systématiquement mises sur la touche ; comment le Pentagone, soucieux de ne pas apparaître, a sous-traité à une société privée le contrôle... de l'armée bosniaque après le cessez-le-feu de Dayton en 1995, formant les meilleures recrues « en Albanie, qui était alors sous la coupe des hommes de confiance de Ben Laden et les a envoyés en renfort au mouvement terroriste albanais UCK au Kosovo et en Macédoine » !
    À toutes ces manœuvres qui ont eu pour conséquences de déstabiliser l'Europe et d'installer durablement sur son sol des combattants islamiques qui n'attendent qu'un signal pour agir, « agents dormants » qui ne comprendront pas forcément qui les réveillera, il y a bien sûr des raisons géostratégiques de première importance, C'est sur celles-ci que nous avons longuement interrogé Jürgen Elsässer. La question centrale est formulée en ces termes par Jean-Pierre Chevènement ; « Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller de Jimmy Carter, a éclairé d'une lumière crue les enjeux centraux de la diplomatie américaine : contrôler l'Eurasie et les régions pétrolifères du Golfe et de la Caspienne, réduire l'influence de la Russie et asseoir la domination des États-Unis sur le monde musulman [...] la "grande guerre déclarée au terrorisme" rompt-elle vraiment avec la volonté d'instrumenter le monde musulman ? »
     B.L. Le Choc du Mois  Juillet/Août 2006 -

  • La stat’ qui tue : 85 % des malfrats recherchés par la police ne s’appellent pas Martin !

     

    La stat’ qui tue : 85 % des malfrats recherchés par la police ne s’appellent pas Martin !

    Les citoyens d’origine nord-africaine se plaignent d’être trop souvent contrôlés par la police nationale. Seraient-ils victimes d’un « délit de sale gueule » ? Non pas, ils ont le malheur d’appartenir à une population à « risques ». « Minute » vous le prouve, chiffres à l’appui, tirés du fichier des personnes recherchées par la police nationale.

     

    Le 3 juillet, au tribunal de grande instance de Paris, se tenait une audience inédite. Treize citoyens, des Noirs et des Arabes, attaquaient l’Etat et le ministère de l’Intérieur pour discrimination lors des contrôles d’identité. Les plaignants estiment que, à cause de leur profil ethnique, ils sont trop souvent la cible privilégiée des contrôles policiers. Ils se disent victimes du délit de faciès, le « délit de sale gueule ». A l’appui, ils ont fourni une étude du CNRS (le Centre national de la recherche scientifique), selon laquelle les citoyens d’origine nord-africaine et subsaharienne risquaient respectivement 7,8 et 6 fois plus de se faire contrôler qu’un « individu de type européen ».

    En attendant le jugement, qui sera rendu le 2 octobre, il serait bon de se poser la vraie question : pourquoi ces citoyens sont-ils, plus souvent que les autres, invités à montrer leurs papiers d’identité ? Tout bêtement parce que la police, pour résoudre ses enquêtes, cherche en priorité là où elle a les meilleures chances de trouver. Tous les pêcheurs vous le diront : on n’envoie jamais l’hameçon dans une pièce d’eau où ça ne mord pas… Quand le prince du conte de fée cherchait à qui appartenait la pantoufle de Cendrillon, il n’a convoqué aucun cul-de-jatte à la séance d’essayage ! Si certains citoyens sont plus contrôlés que d’autres, c’est que, malheureusement pour eux, ils appartiennent à une population à « risques ». Il suffit de consulter les avis de recherche de la police nationale pour s’en convaincre.

    Sur 85 fiches, 45 concernent des Nord-Africains

    Ce fichier, public sur un site gouvernemental (1), recense les personnes recherchées pour crimes de sang, crimes sexuels, évasion et tous autres crimes ou délits aggravés. A ce jour, il compte 85 fiches [Note de Novopress : la copie d'écran que nous publions en Une a été prise par nous le 13 juillet à 23h, il n'y avait plus que 83 fiches. Minute est par contre paru le 10 juillet.] , toutes accompagnées d’une note importante, car à l’évidence ces individus ne sont pas des enfants de chœur : « Cette personne est dangereuse et susceptible d’être armée. Ne tentez en aucune façon de l’interpeller vous-même. Contacter le service de police ou de gendarmerie le plus proche. »

    Mais qui sont-ils ? Le premier s’appelle Karim Aderfi Ouali, un « homme de type maghrébin, né en 1976, 1m79, corpulence normale, yeux marron-noirs, cheveux bruns, grain de beauté sur la pommette gauche ». Il est recherché pour « des faits d’homicide volontaire commis à Saint-Louis (68) en avril 2011 ». Oh !, la mauvaise foi, diront certains, « Minute » a pioché la fiche d’un Maghrébin. Pourtant, Karim Aderfi Ouali n’est pas une exception. Loin s’en faut.

    Sur les 85 fiches de recherche publiées, 32 mentionnent une caractéristique physique qui permet de connaître l’origine des individus recherchés : dix-sept sont « de type nord-africain », deux « de type maghrébin » – c’est la même chose –, un « de type méditerranéen ». On compte également trois Africains, deux Levantins, un Caucasien, un Asiatique, un Antillais. Et quatre Européens, dont l’identité n’est pas connue.

    Sur les 53 autres avis de recherche ne figure aucune caractéristique ethnique. Cependant, les photos, les noms et les prénoms donnent une précieuse indication. Pour s’amuser – car on peut s’instruire en s’amusant –, « Minute » a classé les 53 prénoms figurant sur ces fiches. Huit fleurent bon les pays de l’Est et les Balkans : Dragan, Piotr, Edin, Besnik, Anatoli, Muhamed, Zamir et Muaner. On trouve quatre Latino-Américains : Ernesto, Manolo, Mauro et une dame, la seule du palmarès, une certaine Olga Patricia Cancino Perez, recherchée pour trafic de drogue.

    On note également trois Asiatiques (Yong, Yun, Zhong), un Africain (Wangash), deux Anglo-Saxons, John William et Cornelis.

    Mais le gros de la troupe est fourni par un bataillon de prénoms, courants en Afrique du Nord. Il y en a vingt-cinq au total : Djaffar, Haissam, Jalouli, Slimane, Souleyman, Hamid, Mohand, Kad da, Mounir, Reda, Fathi, Karim, Samy, Mondher, Nourredine, Seddik, Abdelhakim, ainsi que trois Mohamed, trois Farid et deux Ali.

     Au final, sur cette liste de 53 prénoms répertoriés, il n’en reste que neuf à figurer sur le calendrier des postes : Julien, Marc, Michel, Thierry, Raphael, Georges, Emmanuel, Dominique, Tristan. Plus un prénom tiré de l’Ancien Testament : Salomon.

    A partir de ces observations, il n’est pas difficile d’en tirer une statistique. Sur les 85 personnes qui font l’objet d’une fiche de police, on ne compte, au maximum, que quatorze individus (les dix dont le prénom fait référence, plus éventuellement les quatre Européens non identifiés) représentant les « Français de souche ». Soit seulement 16,47 % du panel. Cela revient à dire que 83,53 % de ces malfrats recherchés par la police n’ont pas pour ancêtres les Gaulois.

    Ces chiffres sont irréfutables. Les associations antiracistes peuvent aller vérifier sur le site où sont diffusés les avis de recherche de la police nationale.

    Pierre Tanger

    1. http://www.avisderecherches.interieur.gouv.fr/. Copie d’écran en Une faite par Novopress le 13 juillet à 23h. Ce qui explique pourquoi le nombre de fiches est un peu différent par rapport à celui du moment où Pierre Tanger a écrit son article (83 fiches au lieu de 85).

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 10  juillet 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    La stat' qui tue : 85 % des malfrats recherchés par la police ne s’appellent pas Martin !

    http://fr.novopress.info/

  • Ils commencent à avoir des états d'âme ... Il serait temps !

    Mariage gay : le « malaise grandissant » des commissaires face à la répression

    INFO LE FIGARO - Dans le journal interne du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), des hauts fonctionnaires font part de leur refus d’être « une police d’opinion » face aux manifestants anti-mariage gay.

    Il y a quelques jours, les CRS s’indignaient, dans un tract du syndicat Alliance, de leur mission « ridicule » contre les « veilleurs debout ». Aujourd’hui, c’est chez les commissaires de police que la colère gronde. Dans le dernier numéro de la Tribune du commissaire, deux des trois « tribunes libres » sont consacrées au « malaise grandissant » de l’institution policière face à la répression des manifestations anti-mariage gay.« Du jamais vu ! », commente un membre de ce syndicat, qui représente 60 % des commissaires, et qui a toujours été très légitimiste. « Cela montre l’ampleur du mécontentement ».

    Signé « un collectif de commissaires de police », le premier article évoque « une vidéo ayant circulé sur Internet », « qui montre deux de nos collègues remettant en liberté des personnes portant un vêtement assorti du logo d’une association engagée dans un débat de société, après un simple contrôle d’identité ». « S’il apparaissait que des instructions ont été données à toute la chaîne hiérarchique policière d’interpeller des personnes sur ce seul motif, soulignent les auteurs, les commissaires de police qui ont décidé de les élargir honorent le Corps de Conception et de Direction ». Et de conclure : « il était temps de prouver que notre Institution n’est pas une police d’opinion ».

    Le deuxième texte - une tribune « poignante », juge le secrétaire général du SCPN, Emmanuel Roux - est une lettre d’« un commissaire de police attentif à l’actualité » à un « cher collègue ». Vraisemblablement pied-noir, il lui parle de sa grand-mère, Eugénie, qui « aimait beaucoup la France, bien qu’elle n’y soit jamais allée avant que le sens tragique de l’Histoire ne la contraigne (…) à quitter pour toujours notre terre natale il y a 51 ans ». Un jour, raconte-t-il, « elle commit l’acte fou de brandir un drapeau français à sa fenêtre ». Des uniformes « déboulèrent », « défoncèrent sa porte », à la recherche du drapeau.

    Un commissaire de police

    Aujourd’hui, le petit-fils d’Eugénie est commissaire divisionnaire. « Depuis plusieurs mois, le pays gronde, poursuit-il. Je vois des uniformes, de jeunes manifestants que l’on colle contre le mur. J’en ai vu qui tombaient, d’autres que l’on conduisait vers des fourgons, le regard perdu mais fier ». Avant d’asséner : « Je ne serai jamais l’un de ces officiers. J’aime trop ma grand-mère ».

    Emmanuel Roux admet avoir hésité avant de publier ces « collègues qui parlent avec leur tripes ». Mais il a reçu plusieurs appels dans le même sens, et a voulu jouer son « rôle de syndicat, lieu de parole ». « Je n’ai pas eu connaissance de pratiques policières qui auraient été différenciées selon les manifestants, tempère-t-il. Mais l’ordre public, c’est une alchimie complexe… »

    Au sein du SCPN, on affirme toutefois que « beaucoup ne se reconnaissent absolument pas dans les méthodes appliquées ». « C’est pas qu’on soit pro ou anti mariage gay, témoigne un commissaire signataire du premier article. On est simplement choqués. On voit une distorsion énorme entre ce qui se passe avec les voyous récidivistes et des gamins pacifiques qu’on met en garde-à-vue simplement parce qu’ils portent un tee-shirt ! Parfois, il faut avoir la force de dire « non ». Notre message, c’est que l’on refuse d’être une police politique, quel que soit le pouvoir ».

    Le Figaro  http://www.actionfrancaise.net

  • Criminalité : la fin d’une idée reçue

    Ce n’est pas la misère qui provoque le crime mais, à l’inverse, la richesse.
    Voici peu encore, des élus socialistes de Marseille ont « expliqué » le désastre criminel local par l’inévitable – et fausse – « culture de l’excuse ». Il y a du crime à Marseille, ont-ils pleuré, du fait de la misère ! Faisons du social, créons des emplois et le crime s’évanouira. Or dans les décennies écoulées, partout et à chaque fois qu’on a voulu résorber le crime par le social, l’urbanisme et la création d’emplois, l’échec a été abyssal.
    Pourquoi ? Le simple bon sens suffit à comprendre : comment en effet corriger une catastrophique situation criminelle (à Marseille ou ailleurs) en y appliquant de nouvelles couches encore de la (désastreuse) politique de la ville, ou de la (calamiteuse) « protection judiciaire de la jeunesse », ou enfin de (l’impuissante) politique de l’emploi ?
    Hors du monde des Shadoks, une telle pratique a un précédent réel : l’agriculture soviétique. Une planification aussi aveugle qu’absurde ravage le monde agricole de l’URSS ? Une planification plus tatillonne encore résoudra aisément le problème.
    En son temps M. Jospin voulut résorber la criminalité par l’emploi des jeunes ; il créa de fait des dizaines de milliers d’emplois (souvent fictifs, mais là n’est pas la question) – or simultanément, la criminalité a explosé ! « J’ai été naïf », reconnut ensuite M. Jospin. Malgré tout cela, les socialistes – même hélas, certains élus UMP – radotent toujours sur le social, arme anticrime.
    Avant d’établir la fausseté de cette théorie, ce bref préalable. Les criminologues approuvent le social. Que leurs concitoyens jouissent d’un logis agréable et d’un emploi lucratif leur semble heureux. Mais par profession, ils savent que le social et l’emploi (en eux-mêmes positifs) sont hélas incapables de résorber la criminalité, si peu que ce soit. Prouvons-le.
    L’argument central des Diafoirus-sociologues et de la culture de l’excuse est que la misère sociale suscite le crime ; les présents criminels, modernes Jean Valjean, n’ayant que le choix de l’illicite pour ne pas mourir de faim. Poussons leur raisonnement : c’est donc là où la misère soudain explose que la vague criminelle sera la plus violente et la plus durable. Eh bien non, c’est même exactement l’inverse.
    Premier cas d’école, les Etats-Unis. Partie de Wall Street en 2007-2008, une crise financière, puis économique et enfin sociale, ravage l’Amérique au point que de renommés économistes comparent cette crise, pire que celle de 1929-1930, à l’effondrement de la Russie en 1990-2000 (fin de l’ère soviétique). Dans les années 2007-2011, on constate même chez les Blancs pauvres américains (non diplômés) une nette contraction de l’espérance de vie !
    • Classes moyennes – revenu moyen retombé en 2011 au niveau de 1996 (moins 8 % depuis 2007). Richesse moyenne d’un ménage en 2007 : 126 000 dollars ; en 2010 : 77 300 dollars.
    • Pauvres – misère record : 12 % de la population américaine en 2000, 15 % en 2011. 46 millions de pauvres en 2011 (moins de 22 160 dollars par an par famille de 4, dont 2 enfants mineurs). En 2011, 18 % des Américains manquent parfois d’argent pour manger au quotidien.
    Ainsi donc, prédisent les Diafoirus-sociologues et leurs séides journalistes (qu’ils ne démentent pas, nous avons des archives…), la criminalité va exploser. Eh bien non – même, elle s’effondre, pendant cinq ans d’affilée. Dans nombre de grandes métropoles américaines, les crimes violents tombent sous les chiffres de 1964 (année où l’« Uniform Crime report » fédéral s’installe sous sa forme présente). Même – lisez bien – l’homicide sort en 2012 de la liste des 15 motifs principaux de décès aux Etats-Unis ! (statistique de santé publique tenue depuis 1965).
    Coupe-gorge voici 50 ans, New York est aujourd’hui apaisée et sûre, moins d’homicides en 2012 qu’en 1978. Normal, rétorque Diafoirus-sociologue, du fait du tout-carcéral. Autre cliché faux ! En 2011, à New York (là où la criminalité baisse le plus), on compte 1/3 d’incarcérés de moins qu’en 2000. 
Bon, insiste Diafoirus, va pour l’Amérique ! Mais en Europe…
    Encore raté. Au Royaume-Uni, où la crise financière a été la plus violente en Europe, la criminalité baisse elle aussi – et fort. Criminalité générale en 2012 : moins 8 % ; homicides moins 12 %, au niveau de 1978 ! Au Pays de Galles, la criminalité est au plus bas depuis 30 ans. Et une consommation d’alcool et de stupéfiants en nette baisse chez les adolescents.
    Mais alors, quel est donc le lien entre misère et crime ? Y en a-t-il seulement un ? Oui ce lien existe, mais c’est l’exact inverse de celui seriné par la culture de l’excuse. Ce n’est pas la misère qui provoque le crime, mais à l’inverse, la richesse. Dans une société d’abondance, ou de plus, tout bien matériel désirable se miniaturise, plus la richesse s’accroît et s’affiche et plus il y a de biens à voler. Plus de gens travaillent et plus ils possèdent de smartphones, plus il y a d’appartements vides, de gamins non surveillés, de cités-dortoirs délaissées de l’aube au crépuscule. Tout cela constituant un véritable paradis pour prédateurs, violents ou non.
    Cela aussi se prouve. Retournons aux Etats-Unis. La crise commence à se résorber en 2012 ? Immédiatement, la criminalité prédatrice repart à la hausse (UCR/FBI, 1er semestre 2012). Vols à main armée : + 2 % ; vols avec violence : + 2,3 %; vols simples : + 1,9 %. Pareil en Grande-Bretagne, pour la délinquance d’opportunité.
    Reste bien sûr une parallèle montée de la cybercriminalité. Mais celle-ci n’inquiète, ni n’affecte, la population comme le crime violent et elle n’implique pas les mêmes malfaiteurs. Elle constitue donc un sujet d’étude en soi.
    Le cybercrime est-il un problème grave ? Rien de certain à présent car notre inusable boussole-qui-montre-le-sud ne s’est pas encore clairement prononcée. Ainsi, attendons que les Diafoirus-sociologues nous affirment, comme ils le font d’habitude, que le cybercrime est une illusoire « construction sociale » inventée par des politiciens fascistes. Dès lors, nous saurons infailliblement que le péril est sérieux…
    Xavier Raufer (Le Nouvel Economiste, 25/06/2013)
    http://www.polemia.com

  • À Brétigny, la racaille caillasse le Samu et détrousse des sauveteurs

    Environ une heure après la catastrophe ferroviaire de Brétigny, des heurts ont eu lieu autour de la gare de Brétigny-sur-Orge, entre les forces de l'ordre et des racailles qui tentaient de passer le périmètre de sécurité mis en place après l'accident. Des membres du Samu ont même été caillassés et des victimes dépouillées.
    Ce samedi matin, en bon socialiste immigrationniste, le ministre des Transports a néanmoins osé minimiser les incidents, évoquant des «actes isolés», «une personne interpellée», «une tentative de vol de portable» au préjudice d'un secouriste, de «pompiers qui, par petits groupes, ont été accueillis de façon un peu rude». Mais de «véritables actes commis en bande, non», affirme-t-il. Ben voyons ! Le nez dedans, ce type-là dira encore que ça sent la rose !
    Vendredi vers 18h30, alors que les secours se déployaient en masse autour de la gare, près de 200 curieux avaient pris place autour du périmètre de sécurité établi par les forces de l’ordre. Une mesure de précaution destinée notamment à permettre aux huit hélicoptères des secours de se poser.
    Rapidement, une cinquantaine de racailles s’en sont pris à la police, tentant de forcer le barrage mis en place. Des Compagnies Républicaines de Sécurité sont alors intervenues, pour repousser d’une centaine de mètres le périmètre de sécurité.
    C’est à ce moment-là que des heurts ont eu lieu avec une partie des racailles, dont certains ont commencé à caillasser plusieurs véhicules du Samu qui n’avaient pas pu prendre place à l’intérieur du périmètre.
    Un secouriste s’est ainsi également fait voler son téléphone portable. Certaines sources policières affirment que des victimes de l’accident et une journaliste ont été elles aussi, dépouillées de leurs sacs à main ou téléphones.
    Les policiers ont procédé à uniquement six interpellations, dont deux seulement se sont soldées par une garde à vue. Les juges si sévères avec le jeune Nicolas vont-ils maintenant les faire relâcher ?
    Vers 19h30, repoussés par les CRS, curieux et racailles ont déserté la zone.
    Avec le Parisien http://www.francepresseinfos.com/

  • Catastrophe ferroviaire en Essonne : les racailles détroussent les cadavres et les blessés…

    et empêchent les secours d’intervenir en les caillassant !

    Un train Corail reliant Limoges et Paris a en effet déraillé en gare de Brétigny-sur-Orge ce vendredi : 7 morts au moins, et des dizaines de blessés.

    Les « jeunes » incrustés localement agressent les secouristes (France info, 19h40).
    Noirs et Arabes détroussaient tranquillement les cadavres.
    Dérangés par les secouristes, ils les « caillassent ».
    Une femme policier les qualifie de « monstrueux » sur Europe1 (21h04). ‘Tain d’ racisse!  

    (Source P. Gofman)

    Même dans l’horreur, l’immigration fait sentir son terrible effet…
    La police n’a pas l’air bien efficace sur ce coup, peut-être trop occupée avec les « veilleurs debout », et puis, faut pas toucher aux protégés de Taubirat !

    C’est beau, « la France d’après », « le progrès »  et la « diversité »…

    http://www.contre-info.com/

  • En France, on peut entraver la liberté d'expression des défenseurs de la famille mais pas celle des blasphémateurs

    Revenons sur quelques faits des dernières semaines. Un jeune garçon, Nicolas, étudiant bien noté, casier judiciaire vierge, a été condamné à quatre mois de prison dont deux fermes et jeté en cellule à Fleury-Mérogis pour avoir manifesté contre la loi Taubira lors de l'intervention télévisée de François Hollande sur M6.
    Trente-deux personnes, bons Français sans histoire, ont été condamnés à des amendes, parfois lourdes (jusque 2.000 euros), pour avoir simplement exprimé leur indignation durant des représentations d'un spectacle subventionné au cours duquel on déversait un liquide symbolisant les excréments sur le portrait du Christ, odeur artificielle à l'appui. Leur "délit" relève de "l'entrave à la liberté d'expression".
    Le Dr Xavier Dor a été envoyé devant les Tribunaux et un magistrat a évoqué la nécessité pour l'inculpé de se faire soigner psychiatriquement, au motif qu'il avait offert une paire de chaussons à une femme enceinte entrant dans un centre de planning familial.
    Des "veilleurs debout" ont été arrêtés par la police pour être restés immobiles et silencieux, chacun tel un reproche vivant, devant l'Elysée.
    Giorgi, un Rom arrêté à Arles pour avoir agressé une dame de 85 ans, a obtenu la relaxe devant le tribunal de grande instance de Tarascon.

    En France, on peut insulter Dieu mais on ne peut pas critiquer la loi Taubira ni chahuter un ministre.
    En France, on peut entraver la liberté d'expression des défenseurs de la famille mais pas celle des blasphémateurs.
    En France, mieux vaut voler, piller, agresser, incendier des voitures, que défendre le Christ ou la Famille.

    Pendant ce temps, les parlementaires continuent durant cet été d'échafauder leurs mauvais coups : proposition de loi autorisant la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, travaux préparant les offensives en faveur de l'euthanasie, de l'idéologie du genre,...
    Marseille, capitale estivale des invertis

    Et la dissolution des moeurs s'installe à l'aide de l'argent du contribuable.
    Comme à Marseille qui s'apprête à accueillir du 10 au 20 juillet "l'EuroPride", grand rassemblement LGBTQI (pour... LesBiGayTransQueerIntersexe). Marseille dont le sénateur-maire Jean-Claude Gaudin, est chef de groupe UMP au Sénat. De quoi se souvenir de la façon dont les élus UMP, après avoir paradé à la Manif Pour Tous, avaient pratiqué l'entente cordiale avec la gauche lors du vote de la loi Taubira.
    Mais revenons à Marseille et l'EuroPride. L'Office de Tourisme de Marseille publie sur son site : "L'événement EuroPride Marseille Méditerranée 2013, fortement soutenu par les collectivités locales et territoriales, est labellisé Marseille-Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture". Voilà une petite phrase qui retient doublement notre attention.
    1° D'abord au sujet du fort soutien des collectivités locales et territoriales. Traduisez : l'argent du contribuable subventionne cette méga-sauterie homosexuelle. Des subventions de plusieurs centaines de milliers d'euros accordées via l'entremise de la Ville de Marseille, du Conseil Régional PACA et du Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Et ce alors que cette fiesta LBGTQI peut aussi compter sur de nombreux et importants sponsors et partenaires (Crédit Mutuel, Air France, Kronenbourg, Ricard, NRJ,...).
    2° Mais à quoi va servir tout cet argent ? Au programme de l'EuroPride : village associatif, plage privatisée, conférences, festival cinématographique, expositions, défilé dans les rues de Marseille et beaucoup de soirées "électro sexe" avec "Pornos Stars" à l'affiche.
    Et c'est ce genre d'événement qui mérite un label Marseille-Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture !!!

    Notons que les organisateurs avaient initialement annoncé que cette EuroPride serait l'occasion de 2013 "mariages" d'homosexuels français et de l'étranger. La provocation de trop ? Une mise au point précise : "Dans un but de rassemblement de toutes les dynamiques, en concertation avec les principaux protagonistes, la célébration des 2013 mariages sera remplacée par un acte fort" dont la teneur n'est pas encore rendue publique.
    Signalons encore que les organisateurs ont voulu mettre "en avant la multiculturalité de Marseille" et donner à leur sauterie une dimension "Euro-Méditerranéenne", invitant pour l'occasion des homosexuels du Liban, de Palestine, du Maroc, de Tunisie, d'Algérie, d'Egypte, etc. Il est notamment prévu d'évoquer le 17 juillet les "dynamiques LGBT dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord". Qu'en pensent les musulmans installés dans la cité phocéenne ?
    Mais on ne lâche rien !

    Quelles que soient les tentatives d'intimidation du régime et malgré toute la puissance du rouleau compresseur totalitaire auquel il faut faire face, la résistance des défenseurs de la Famille ne faiblit pas, multiforme, imaginative et dynamique.

    C'est à ce titre que j'insiste sur la nécessité de profiter de cet été pour saisir les opportunités de se former et d'oeuvrer à la mise en place des nouvelles ripostes de la rentrée. Des combats essentiels s'annoncent, notamment contre l'idéologie du genre. Ne manquez pas de vous inscrire au plus vite à la session d'été que Civitas organise à ce sujet, du 26 au 29 juillet à Unieux. Toutes les informations sont ici..

    Alain Escada,
    président de CIVITAS