L’objectif de la visite du président Poutine en Corée du Nord et au Vietnam n’est-il pas désormais clair dans le contexte du projet d’architecture de sécurité eurasienne ?
Il y a peut-être eu un moment de réveil à Washington cette semaine à la lecture du compte-rendu de la démarche de Sergueï Lavrov auprès de l’ambassadeur des États-Unis à Moscou : La Russie disait aux États-Unis : «Nous ne sommes plus en paix» !
Non seulement «nous ne sommes plus en paix», mais la Russie tenait les États-Unis pour responsables de la «frappe à fragmentation» sur une plage de Crimée le dimanche dernier, jour férié de la Pentecôte, qui a fait plusieurs morts (notamment des enfants) et de nombreux blessés. Les États-Unis sont ainsi «devenus partie prenante» de la guerre par procuration en Ukraine (il s’agissait d’un ATACM fourni par les États-Unis, programmé par des spécialistes américains et utilisant des données américaines), selon la déclaration de la Russie : «Des mesures de rétorsion suivront certainement».