Patrick Saint-Paul
C’est un rêve qui a tourné à l’obsession. Vladimir Poutine le sent enfin à sa portée. Pur produit du KGB, le nouveau tsar n’a jamais digéré la mort de l’empire soviétique. L’équilibre né de la fin de la guerre froide était un cauchemar dont il fallait se réveiller à tout prix. Poutine sait qu’il pourra mourir tranquille s’il ressuscite le partage de Yalta : il restera dans l’histoire celui qui aura rendu grandeur et fierté à la Russie après la dislocation de l’URSS.