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international - Page 877

  • Wikileaks. Gesticulation ou géopolitique ?

    Ex: http://www.breizh-info.com

    LA FRANCE ET L’EUROPE FACE AU DEFI DE L’ESPIONNAGE NUMERIQUE.

    On avait un peu oublié Edward Snowden et ses révélations fracassantes de septembre 2013 sur la surveillance globale, exercée dans le monde entier, par la National Security Agency(NSA) , l’agence américaine d’espionnage numérique. Voilà que Julien Assange et Wikileaks nous rafraichissent la mémoire : nos trois derniers présidents de la République ont été régulièrement écoutés pendant des années.

    Mais depuis 2012, nous dit-on, la main sur le cœur, outre-Atlantique, tout est rentré dans l’ordre. C’est fini, c’est promis, juré craché. C’est quasiment par inadvertance que la NSA a posé ses écoutes sur les réseaux de l’Elysée et qu’un étage supplémentaire, dissimulé sous un trompe l’œil du meilleur effet, a été construit sur le toit de l’ambassade américaine à Paris .

    Naguère victime de ces écoutes, Mme Merkel avait froncé le sourcil, pour la forme. On apprenait un peu plus tard que son service de renseignement le Bundes Nachrichten Dienst (BND) avait, sans doute aussi par hasard travaillé pour le compte de la NSA à l’encontre de certains des partenaires européens de l’Allemagne, au premier rang desquels : la France. Mais ce n’était pas bien grave, puisque tout le monde en fait autant ce qui, heureusement, est d’ailleurs exact, au moins pour ceux qui ont les moyens de le faire. Cela n’avait pas empêché Barak et Angela de partager il y a quelques jours, bière et saucisses au dernier sommet du G7 en Bavière, dans une ambiance très conviviale, accessoirement antirusse mais dans un cadre parfaitement « gemütlich »…

    Que n’a-t-on entendu ces derniers temps sur ce sujet, mélange le plus souvent d’incompétence, d’hypocrisie ou de naïveté !

    De ce point de vue l’intervention de Manuel Valls à l’Assemblée Nationale ou celle de Laurent Fabius à l’issue de la « convocation » de la charmante Jane D. Hartley, au sourire entendu, « Ambassadeur des Etats-Unis auprès de la République française et de la Principauté de Monaco », sont de magnifiques exemples de la fausse indignation d’usage dans ce genre de situation.

    A moins que Wikileaks, comme l’ont laissé entendre certains représentants de Julien Assange ne reviennent à la charge avec des révélations beaucoup plus troublantes, cet incident sera vite oublié.

    D’une manière générale l’opinion est induite en erreur dans ces affaires d’espionnage de haute intensité par l’expression « d’écoutes » et s’imagine, j’exagère à peine, encore au temps où, à l’image de très beau film de Florian Von Donnersmarck «  La vie des autres » on se branchait, depuis une soupente, sur les lignes téléphoniques de ses victimes.

    Il n’est donc pas inutile de regarder d’un peu plus près ce qui est réellement en jeu dans cette affaire et ce qui distingue l’espionnage de la National Security Agency de tous les autres.

    Rappelons tout d’abord que le budget annuel du renseignement américain est de 60 milliards de dollars. A titre de comparaison celui de la France est de 2 milliards d’euros. Ce qui n’est déjà pas si mal pour notre pays. Mais rapporté à la population et aux intérêts en jeu l’écart reste considérable.

    La NSA est une organisation tentaculaire qui couvre l’ensemble de la planète par ses réseaux, ses stations d’écoute, dont certaines sont implantées en Europe, Allemagne et Royaume-Uni, principalement, ses connexions et accords de coopération avec de multiples services de renseignement. Citons tout d’abord les « five eyes » historiques : US, GB, Australie, Nouvelle Zélande, Canada, ensuite toute une série de partenaires plus ou moins associés le Japon étant le plus récent d’entre eux.

    La NSA possède également des centres de recherche-développement orientés vers la mise au point des programmes et logiciels de surveillance de masse tels que Prism ou Keyscore que les révélations d’Edward Snowden ont dévoilées et vers celles des techniques de décryptage et de crypto-analyse ainsi que vers la conception de super-ordinateurs, quantiques notamment.

    Mais ce n’est pas tout, l’agence ne cesse de passer des accords de coopération avec la plupart des industriels ou opérateurs du numérique et des télécommunications pour étoffer en permanence son système de collecte des données.

    Enfin la NSA est au cœur de la communauté du renseignement américain qui fédère au jour d’hui seize agences de renseignement.

    Cette agence qui gère, contrôle, surveille et stocke si besoin est l’ensemble des échanges de données que génère quotidiennement l’activité de la planète est en quelque sorte le « pivot numérique » de la stratégie globale des Etats-Unis.

    Ce tissu informationnel et numérique dont les mailles se multiplient en se rétrécissant sans cesse sont l’habit neuf dont se revêt de nos jours l’hégémonie américaine.

    Il constitue le socle d’une forme nouvelle de la géopolitique, la géopolitique numérique et le point d’appui d’une stratégie planétaire de « full spectrum dominance ».

    On constate ainsi à quel point les révélations de Wikileaks concernant les écoutes de nos présidents ont, par rapport à cette situation, un caractère purement anecdotique .Elles ne sont, en effet, que l’arbre qui cache la forêt.

    Il est donc inutile d’invoquer comme on le fait ces jours ci, à propos des révélations de Wikileaks, la trahison de soi-disant relations de confiance et d’amitiés entre « alliés ». Il est clair que, même si les américains, comme le souligne judicieusement le député européen Arnaud Danjean, grand spécialiste des problèmes de défense et de renseignement, se rendent coupables « d’abus de position dominante, ce ne sont pas les démarches, dont le Premier ministre a indiqué avec un joli mouvement du menton, devant la représentation nationale ,qu’elles allaient être engagées sans délai auprès des responsables américains, qui mettront fin à une telle situation.

    Il appartient aux Européens de prendre conscience qu’ils se sont placés d’eux même en situation de dépendance aujourd’hui vis-à-vis de l’Amérique et demain ,sans doute, vis à vis de la Chine .

    Plutôt que de se plaindre ou de gémir en ordre dispersé chaque fois qu’un lanceur d’alerte se manifeste ils feraient mieux de réfléchir ensemble puis de se doter des outils numériques sans lesquels ils ne pourront se défendre efficacement dans le climat de guerre économique voire de guerre tout court qui se répand sur le monde.

    La formulation d’une vision géopolitique numérique européenne est une urgence absolue car la caractéristique du déploiement numérique des activités humaines est d’être exponentielle.

    Ceci pour deux raisons : doublement de la capacité de traitement des ordinateurs tous les deux ans et foisonnement ininterrompu des connexions internet.

    Il est temps que nos concitoyens cessent de se lamenter et que leurs yeux se dessillent car chaque seconde qui passe creuse un écart technologique qui finira, si l’on n’y prend garde, par annihiler définitivement le peu de souveraineté qui nous reste.

    Jean-Claude Empereur
    Géopolitologue.

    [cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • « Le drapeau LMPT est celui de la Famille, pas celui des hétérosexuels ! »

    Entretien avec Ludovine de La Rochère

    Russie unie, le parti de Vladimir Poutine, a dévoilé mercredi son nouvel emblème, censé symboliser ses valeurs face à la « fièvre gay ». Et, comme symbole, il a repris celui de La Manif pour tous… Réaction de Ludovine de la Rochère.

    La branche moscovite du parti de Vladimir Poutine a récemment présenté un « drapeau hétérosexuel » qui n’est autre que celui de la Manif pour tous… Quelle a été votre réaction ?

    En fait, le sujet n’est pas si simple qu’il paraît, plusieurs paramètres entrent en jeu.

    D’abord, le fait que le symbole de LMPT soit repris partout dans le monde est une excellente nouvelle en soi, et je me félicite que des Russes attachés à la famille fondée sur la filiation père/mère/enfant le reprennent, exactement comme je m’en réjouis dans tous les autres pays qui le font. Mais ce drapeau, symbole de la défense du mariage homme/femme et de la filiation père/mère/enfant, ne peut être repris n’importe comment.

    En effet, ces enjeux d’humanité et de civilisation sont universels et essentiels. Ils dépassent, notamment, les clivages politiciens : je regrette donc qu’un parti politique l’ait récupéré. Le commentaire immédiat de certains observateurs a d’ailleurs été : « LMPT est pro-Poutine. » La confusion a été immédiate alors que ce n’est pas le sujet ! C’est pourquoi nous n’y sommes pas favorables et ce quel que soit le parti concerné.

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  • UE, CIA, Censure, UMPS, Médias, UPR - François Asselineau

  • Washington tance Merkel de cesser son « jeu d’amateur »

    Agacé par le chaos européen, le ministre des Finances américain, Jack Lew, exprime sa mauvaise humeur. Il qualifie l’Union européenne de « bande d’amateurs ». Comment le contredire ? À partir de la Brookings Institution à Washington, Lew reproche à l’Union européenne son dilettantisme sur la question grecque. « Personne chez nous, qui eut en charge des négociations budgétaires, ou a participé à des discussions sur la politique fiscale, ne risquerait des milliards de dollars, seulement parce qu’il y a un trou de quelques milliards quelque part. »

    Lew souligne que la crise grecque serait inutile. Il ne voit pas « de danger imminent », estimant qu’un crash grec pourrait représenter « un préjudice économique de centaines de milliards de dollars ». Il s’irrite qu’il faille arriver à une solution en si peu de temps. « Le danger de l’accident augmente dramatiquement à reculer les limites entre la vie et la mort. »

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  • Daech implanté en Ukraine ?

    Nationalistes ukrainiens et islamistes : l’union sacrée contre Moscou

    Au printemps 2014, quatorze miliciens tchétchènes pro-russes dépêchés par le président Kadyrov avaient été démasqués par Dimitri Iaroch, chef de Secteur Droit, une milice d’extrême droite qui se bat au côté de l’armée ukrainienne contre les séparatistes pro-russes.

    Cette information avait fait les gorges chaudes de la presse française, trop heureuse de révéler l’envoi de renforts russes aux séparatistes du Donbass. Depuis, Dimitri Iaroch, ancien mercenaire de la guerre en Tchétchénie contre l’armée russe, a vu sa tête mise à prix par le tyran de Grozny. La rivalité est ancienne. Dans les années 90, des volontaires ukrainiens s’étaient joints aux combattants tchétchènes pour combattre la Russie. Ce groupe d’environ deux cents ukrainiens, appelé Viking, s’était battu sous les ordres de l’émir tchétchène Chamil Bassaïev.

    L’année dernière, le magazine Newsweek s’était d’ailleurs étonné des similitudes entre la barbarie de Daech et les exactions des milices ukrainiennes. Aujourd’hui, c’est au tour du International New York Times de révéler que les séparatistes islamistes renforcent, en retour, Secteur droit sur le front de Marioupol. Quasi méconnaissable dans leurs uniformes, Kiev confirme discrètement que le bataillon cheikh Mansour, le nom d’une figure de la résistance tchétchène du XVIIIème siècle, ne combat pas au sein de l’armée ukrainienne car il est directement subordonné aux miliciens de Secteur Droit. Cette précision est importante car l’opinion américaine pourrait ne pas comprendre que le Pentagone forme des miliciens dont certains ont aussi combattu en Syrie face aux kurdes syriens, eux-mêmes appuyés par..le Pentagone.

    Les islamistes tchétchènes ne sont pas les seuls à se battre contre les milices pro-russe du Donbass. Le bataillon Djokhar Doudaïev, qui porte le nom de l’ancien “président” séparatiste de Tchétchénie, est renforcé par des volontaires ouzbeks et balkares. La troisième unité, le bataillon Crimée regroupe des miliciens tatars. Fortement aguerris, ces unités sont placées aux avant-postes, où leurs assauts au cri de “Allahou akbar” sèmeraient la panique dans les rangs pro-russes. Le journal américain révèle également que la France détiendrait deux militants tchétchènes qui se prétendent du bataillon Mansour, soupçonnés de vouloir en réalité se battre au profit du groupe Etat islamique. Les échanges entre les mouvances syrienne et tchétchène se seraient faits par l’intermédiaire d’un certain Isa Musaïev, un séparatiste tchéchène, réfugié politique au Danemark, mort sur le front ukrainien en février dernier.

    Hadrien Desuin

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Daech-implante-en-Ukraine

  • Affaire des « robes courtes » : Rachida Dati prend la défense du Maroc

    Le 6 juillet, près d’Agadir, au Maroc, s’ouvrait le procès de deux jeunes femmes, âgées de 23 et 29 ans.

    Trois semaines auparavant, alors qu’elles se promenaient dans le souk d’Inezgane, elles se retrouvèrent encerclées et malmenées par des marchands ambulants, scandalisés par leur tenue vestimentaire. Sauvées in extremis par les forces de l’ordre… qui les arrêteront pour « outrage public à la pudeur » : elles portaient des robes jugées « trop courtes ». Selon l’article 483 du Code pénal de ce pays, une infraction passible d’un mois à deux ans de prison et d’une amende de 120 à 500 dirhams.

    Rachida Dati, interrogée sur cette affaire par France Info, s’est-elle émue du sort réservé à ces jeunes filles ? A-t-elle défendu la liberté de porter des robes ? A-t-elle dénoncé la montée de l’islam littéral dans ce pays ? Absolument pas. La « chouchoute du Président » (enfin, de l’ancien…), passablement énervée, a commencé par accuser la France d’avoir une « responsabilité » dans la « déstabilisation » de certains pays. Au Maroc ? Elle doit confondre avec la Libye… Une assertion qui donne raison à certains élus qui prétendaient qu’elle « ne connaît pas très bien ses dossiers »…

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  • Le Quai d’Orsay doit rendre des comptes

    J’ai décidé de dénoncer l’attitude de la France à l’égard des pétromonarchies sunnites, et notamment de l’Arabie saoudite.

     

    J’ai décidé de dénoncer l’attitude de la France à l’égard des pétromonarchies sunnites, et notamment de l’Arabie saoudite. La France a une vocation au Proche-Orient : être une puissance d’équilibre. Contrairement aux Anglais ou aux Américains, embourbés depuis le début du XXe siècle dans des arrangements étranges, la vocation française avait le double avantage de servir nos intérêts et de correspondre pleinement à nos devoirs envers les minorités orientales. Chacun a pu constater mon engagement de vérité et de vigueur aux côtés de ceux qui sont nos frères aînés dans la foi. Laurent Fabius et François Hollande ont fait le choix d’une alliance très poussée avec Riyad. Celle-ci peut être rémunératrice, preuve en est avec la signature de 3,63 milliards d’euros de vente d’armes pour le royaume wahhabite en 2014. Si nous savons maintenir les technologies et nos emplois en France tout en signant de tels contrats, il faut s’en réjouir. Il n’en reste pas moins que la destination de ces armes, comme les ententes concomitantes, posent problème.

    Ainsi, la signature d’un contrat d’armement pour le Liban financé par des investissements saoudiens soulève de lourdes suspicions au sujet des intermédiaires employés dans les négociations. Rappelons, à ce propos, que les relations commerciales avec l’Arabie saoudite connaissent un douloureux précédent lié à la déplorable affaire de Karachi en 1994-1995. Aussi ai-je décidé de déposer une proposition de résolution ouvrant une commission d’enquête parlementaire sur la nature des négociations de la France avec ce qui demeure l’un des principaux argentiers du terrorisme international. [....]

    Jacques Bompard

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-Quai-d-Orsay-doit-rendre-des

  • 800 chrétiens se joignent aux troupes chiites en Irak pour reprendre Mossoul

    Le Bataillon Babylone a été fondé en avril dernier en Irak. Il se compose de 800 combattants volontaires chrétiens qui ont été incorporés dans la milice shiite al-Hashd al-Shaabi (mobilisation du peuple) forte de 100 000 hommes. Elle a été créée, en juin 2014, pour combattre l’État Islamique et est placée, depuis le 7 avril de cette année sous le commandement direct du Premier Ministre irakien. Ses liens avec l’Iran sont patents mais la qualité de ses combattants a permis de reprendre en avril dernier la ville de Tirkrit qui était tombée aux mains de l’État Islamique. C’est cette milice qui a entraîné le Bataillon Babylone dans trois camps militaires en Irak. Cette unité combattante chrétienne est placée sous commandement de al-Hashd al-Shaabi. La courte vidéo ci-dessous, mise en ligne début mai, montre des éléments du Bataillon Babylone en opérations, et les toutes dernières secondes un temps de prière de certains de ses combattants… (Source Observatoire de la christianophobie)

    Le journal irakien Al Mada a interrogé un chrétien du bataillon qui lui a déclaré samedi soir:   « Alors que les forces locales se préparent pour l’opération de reconquête de Mossoul afin d’éliminer les troupes d’ ISIS, 800 volontaires chrétiens ont également rejoint le Bataillon de Babylone qui appartient à la Hashd al-Shaabi, » 

    Selon cette même source, les volontaires chrétiens ont été formés dans trois camps militaires différents dans la ville de Bagdad et dans la province de Salahadin: « Ce bataillon chrétien est structuré spécialement pour les chrétiens sous le contrôle de Hashd al-Shaabi. »

    Ce n’est pas la première fois que des volontaires non-chiites rejoignent les troupes de Hashd al-Shaabi. Les milices revendiquent des groupes militaires appartenant à toutes les composantes de l’Irak, avec différentes origines religieuses et ethniques.

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