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international - Page 880

  • Les Grecs rejettent massivement le plan d’aide des créanciers

    Les Grecs ont dit « oxi » (non) dimanche 5 juillet à la dernière proposition de réformes formulée par les créanciers du pays. Selon les projections du ministère de l’intérieur publiées à 20 heures, deux heures après la fermeture des bureaux de vote, le non l’emporterait à 61 %.

    « Faut-il accepter le plan d’accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l’Eurogroupe du 25 juin ? », telle est la question à laquelle ont répondu près de 10 millions de Grecs. Le gouvernement du premier ministre de gauche radicale, Alexis Tsipras (Syriza), avait appelé à voter non.

    Rassemblement à Syntagma, onde de choc en Europe

    Des centaines de partisans du non ont commencé à se rassembler pour manifester leur joie à partir de 20 heures. Convergeant vers la place Syntagma, face au Parlement, ils scandaient des slogans contre l’austérité et la politique de Bruxelles, comme le relatent notre journaliste et notre photographe sur place

    Alexis Tsipras devrait prendre la parole dans la soirée, mais c’est son médiatique ministre des finances, Yanis Varoufakis, qui l’a devancé devant les caméras. Celui qui avait mis sa démission dans la balance s’est réjoui de la victoire massive du non. Il s’est dit prêt à coopérer avec ses partenaires européens pour essayer de trouver un compromis dès lundi. A ses yeux, le non est : [....

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-Grecs-rejettent-massivement-le

  • Les gouvernants occidentaux ne feront rien pour sauver les chrétiens d’Orient

    Spécialiste de l’histoire des idéologies et des mentalités religieuses, directeur de recherche honoraire au CNRS, le médiéviste Jean Flori considère que comparer les croisades d’hier au djihad d’aujourd’hui n’a pas de sens. Extrait d'un entretien à La Vie :

    "La comparaison entre croisades d’hier et djihad d’aujourd’hui est-elle pertinente ?

    Non ! La seule comparaison valable à laquelle on peut procéder concerne les différences existant entre la formation de la croisade « chrétienne » et celle du djihad musulman pendant la même période (du VIIe au XIIe siècle). Dans le christianisme latin, la valorisation puis la sacralisation de la guerre ont eu lieu lentement et en totale contradiction avec le pacifisme radical de Jésus et des premiers chrétiens. Dans l’islam, en revanche, la guerre est naturelle dès l’origine, le Prophète étant à la fois chef d’État et chef de guerre. Cette comparaison révèle aussi des nuances importantes : le djihad avait pour but de « dilater » les territoires musulmans à partir des Lieux saints initiaux, à savoir La Mecque, Médine et Jérusalem. C’est une guerre de conquête. La croisade, elle, intervient au XIe siècle, alors que l’Occident chrétien est assiégé. C’est une entreprise de reconquête de Jérusalem, premier des Lieux saints de la chrétienté, à une époque où le pèlerinage a pris une dimension importante dans la spiritualité chrétienne latine.

    Le djihad est décrit par certains extrémistes comme une réponse, neuf cents ans plus tard, aux croisades. Cet argument est-il, selon vous, largement partagé par les musulmans d’Orient ?

    Les « extrémistes » qui font régner la terreur coupent la tête des juifs, des chrétiens ou des musulmans ne partageant pas leur « foi », ont une conception simpliste de la culture et de l’histoire. Pour eux, tout ce qui n’est pas islamique doit disparaître : monuments, écrits ou êtres vivants. Ils veulent ignorer que de nombreux peuples autochtones d’Orient étaient déjà chrétiens avant la conquête musulmane, a fortiori bien avant les croisades.La persécution exercée actuellement sur ceux-ci par les djihadistes ne fait qu’accélérer leur génocide sans que l’Occident intervienne ; il ne faudrait pas mécontenter nos « alliés » musulmans, à savoir les Turcs, auteurs du génocide des chrétiens arméniens, l’Arabie saoudite et le Qatar, proches des djihadistes, où sévit la charia et où la possession de la Bible est passible de mort

    [...] Dès la conquête des territoires chrétiens d’Orient par les armées musulmanes du VIIe siècle, ces populations ont subi des périodes de soumission protégée alternant avec des périodes de persécution et d’exclusion.La croisade leur a semblé une libération, mais ils ont vite déchanté. La précarité de leur situation a repris après l’échec des États croisés. Elle s’est accentuée avec la malencontreuse intervention militaire en Irak sous George W. Bush. Leur persécution n’a cessé de croître depuis. Les progrès des djihadistes accélèrent leur génocide sans émouvoir les États européens, qui cherchent à s’en laver les mains. L’Italie, débordée par les migrants fugitifs, ne reçoit même pas leur aide financière !

    À quoi tient, selon vous, cette « frilosité » des États européens à l’égard du sort réservé aux chrétiens d’Orient, et du djihadisme en général ?

    Les gouvernants occidentaux avouent tous qu’ils ne feront rien pour sauver les chrétiens d’Orient. Leur disparition programmée est déjà inscrite aux « profits et pertes ». On constate la même dérobade devant le péril djihadiste. Chaque État cherche à ne rien faire – c’est trop coûteux ! – et laisse les autres s’engager. En France, nos politiques de tous bords semblent ne pas avoir réalisé que les djihadistes gagnent du terrain et des adeptes ; ils ne menacent pas seulement les juifs et les chrétiens d’Orient, mais aussi ceux d’Occident, et même les musulmans « modérés », que d’ailleurs on entend trop peu condamner les exactions de leurs coreligionnaires."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Phénomène des « migrants » africains : Bernard Lugan parle vrai

    Lu sur son blog :

    "La vague migratoire africaine que subit actuellement l'Europe se fait par l'entonnoir libyen.

    Ce dernier fut créé par ceux qui déclenchèrent une guerre insensée contre le colonel Kadhafi qui avait fermé son littoral aux passeurs-esclavagistes.

    Face à la déferlante, les forces navales européennes recueillent les clandestins... pour les transporter jusqu'en Italie. La différence avec le prophétique Camp des Saints de Jean Raspail est que chez ce dernier, les migrants débarquaient en Europe alors qu'aujourd'hui ils y sont débarqués... pour y être installés.

    Les responsables de l'ectoplasme bruxellois ont comme seule préoccupation de répartir ces intrus dont les indigènes ne veulent pas entre les pays de l'UE, ne voyant pas qu'ils vont ainsi amplifier le phénomène en créant une pompe aspirante.

    Cette migration-peuplement est essentiellement la conséquence d'une démographie devenue folle qui tue l'Afrique à petit feu, lui interdit tout développement et exacerbe ses conflits[1].

    - Or cette explosion démographique s'explique parce que les missionnaires, les religieuses soignantes, les médecins et les infirmiers coloniaux ont, hier, au nom de leur « amour des autres », délivré les Africains de la lèpre, de la rougeole, de la trypanosomiase, du choléra, de la variole, de la fièvre typhoïde ; cependant que les militaires les libéraient de l'esclavage arabo-musulman.


     

    Résultat : en un siècle, la population du continent a presque été multipliée par 10. De 100 millions d'habitants en 1900, elle était passée à environ 275 millions dans les années 1950-1960, puis à 640 millions en 1990 et à un milliard en 2014. Dans les années 2050 les Africains seront entre 2 et 3 milliards (dont 90% au sud du Sahara), puis 4,2 milliards en 2100 ; ils représenteront alors 1/3 de la population mondiale. En 2050, 40% des naissances mondiales seront africaines[2],ce qui, ajouté à la baisse heureuse de la mortalité infantile en raison des campagnes de vaccination menées par les ONG et de l'annonce d'un prochain vaccin contre le paludisme, va conduire à un cataclysme encore plus destructeur que l'actuel.

    Comment espérer alors que les migrants cesseront de se ruer vers un « paradis » européen non défendu et peuplé de vieillards ? Un paradis où, par hédonisme, les femmes ne font plus d'enfants ? Un paradis où les hommes s'interrogent sur leur identité sexuelle et où toute attitude virile est considérée comme machiste, autant dire fascisante ?

    Désarmés par l'hystérie émotionnelle de la classe politique et des médias ainsi que par la compassionnelle sollicitude des clercsles Européens sont sommés de devoir accepter de subir. Un ancien Premier ministre de « droite » est même allé jusqu'à proposer que les forceurs de frontière soient envoyés repeupler les campagnes françaises. Là où les « aides » en tous genres ont depuis longtemps fait taire les salutaires cris de « Haut les fourches »...

    Philippe Carhon

     

  • La Turquie va-t-elle intervenir en Syrie ?

    La rumeur d’une intervention turque en Syrie enfle, alors que les Kurdes progressent. Ankara redoute la création d’un état kurde au sud de sa frontière.

     

    « La Turquie ne permettrait jamais la formation d’un État (kurde) sur sa frontière sud » a déclaré Erdogan vendredi dernier, alors que les Kurdes syriens progressent au Nord de la Syrie. Crédits photo : HANDOUT/REUTERS

    Ira ? Ira pas ? Les rumeurs d’une intervention turque en Syrie vont bon train dans les médias turcs. « Allons-nous à la guerre avec la Syrie ? », titrait ainsi le quotidien pro-gouvernement Yeni Safak mardi. L’article, relayé sur le site de Courrier International, annonçait une invasion imminente de la Turquie au nord de la Syrie afin d’établir une zone tampon « de 100 km de long et d’une trentaine de kilomètres de profondeur sur le sol syrien, entre Öncüpinar et Karkamis ». « Quelque 18.000 soldats, appuyés par des chars et par l’armée de l’air, pourraient participer à cette intervention, précisait le journaliste. Nous n’allons pas faire la guerre, mais nous allons sécuriser notre frontière. »

    Le Premier ministre islamo-conservateur Ahmet Davutoglu s’est empressé de démentir. « Personne ne doit s’attendre à ce que la Turquie entre demain ou dans un avenir proche en Syrie. C’est de la spéculation », a a-t-il déclaré lors d’un entretien à la chaîne privée Kanal 7 jeudi soir.

    Pour Nicolas Hénin, auteur de Djihad Academy (Fayard) et spécialiste de l’Etat islamique, « cela ressemble fort à une campagne de préparation de l’opinion ». Une intervention turque sur le territoire syrien ne serait ni une surprise, ni une nouveauté, rappelle aussi le journaliste. En effet, en février 2015, un corps expéditionnaire de 500 hommes s’était introduit dans le Nord de la Syrie à 30 kilomètres à l’intérieur des terres pour évacuer un mausolée ottoman.

    « L’établissement de cette zone répondrait à un double objectif sécuritaire et humanitaire : établir une zone tampon militarisée avec le chaudron syrien, et permettre aux réfugiés qui affluent vers la frontière turque de trouver des zones de sûreté sur le territoire syrien », analyse Nicolas Hénin. Mais évidemment ce double objectif ne dit pas faire oublier un troisième, essentiel : la question kurde. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Turquie-va-t-elle-intervenir-en

  • L’Ukraine, ou 20 ans d’hypocrisie américaine

    Vladimir Poutine est méchant. Et les méchants ne comprennent que la manière forte. Ainsi, après des rumeurs persistantes, les États-Unis ont annoncé ce 23 juin l’envoi de chars et de matériel militaire en Europe de l’Est. Le hasard du calendrier a aussi voulu que le gouvernement ukrainien soumette ce mardi au Parlement un projet sur la « coopération en matière de consultations, de gestion, de liaison, de reconnaissance et d’observation dans le cadre du programme de l’OTAN Partenariat pour la paix (PPP) et de la réalisation du projet de fonds fiduciaire de l’Alliance pour soutenir l’Ukraine ». Coïncidence ? Je ne crois pas. Élémentaire, mon cher Watson !

    Les dirigeants russes ont toujours clairement indiqué que l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN serait inacceptable. Et rien ne pourra les faire changer d’avis. En tout cas, tant que l’organisation internationale sera perçue comme une tête de pont occidentale, s’inscrivant en droite ligne de la politique d’ingérence américaine dans les régions d’Europe de l’Est. Et les derniers événements n’ont pas conduit à infléchir l’opinion de la Russie à cet égard. D’abord la révolution orange de 2004 ; ensuite le coup d’État de 2014 contre le président, certes pro-russe, mais démocratiquement élu, Viktor Ianoukovytch. Et maintenant ça… Une mesure qui permet de « montrer la détermination américaine à répondre aux agressions de la Russie dans la région », si l’on en croit le Wall Street Journal.

    Mais qu’en est-il de la responsabilité américaine ? On avait certifié en son temps à Gorbatchev que l’Alliance atlantique ne s’étendrait pas de façon impromptue (et sans l’avis des Russes !). Or, depuis vingt ans, les États-Unis ne cessent de soutenir une avancée toujours plus irrésistible vers l’est de cette dernière. Et ce, toujours à coups de « valeurs démocratiques » et autres idéaux qui ont récemment conduit à l’envoi de 500.000 « observateurs » en Irak.

    Les « protecteurs du monde libre » ont profité de l’état végétatif du pays durant le chaos eltsinien pour agir en ce sens, arguant déjà à l’époque que la Russie devait absolument être contenue. Mais une puissance faible ne constitue jamais une menace ! En revanche, profiter allègrement de cette impuissance temporaire ne peut favoriser de réaction favorable une fois la crise surmontée.

    Comment croire, dès lors, que cette affirmation n’est pas provocante ? Une grande puissance n’accepterait jamais le déploiement de forces militaires dans sa zone d’influence. Comment réagirait Washington si la Chine décidait, du jour au lendemain, d’établir des bases au Canada ou au Mexique ? Quoi qu’on en dise, la Russie n’entend pas enfiler les bottes d’un hégémon qui, à l’image des États-Unis, pratiquerait l’interventionnisme à l’échelle planétaire. Le pays ne peut qu’espérer au mieux demeurer une puissance régionale, mais dont le droit de regard et l’avis sur les affaires d’Europe de l’Est devra toujours être pris en compte. C’est mal parti…

    Quentin Jacquet

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuFVlFpkVpWOSoRoIq.shtml

  • Platini au service du Qatar

    Le rondouillard est toujours là quand il faut rendre service à l’Emir du Qatar.

    Après avoir milité pour la coupe du monde chez les chameliers, avoir vu son fiston casé chez Burda société appartenant à un fond qatari, voilà que miraculo, le PSG n’est plus sanctionné par le fair-play financier.

    ils vont pouvoir dépenser...

    Vive le sport !

    https://euro-reconquista.com/site/spip.php?breve2576

  • Obama aime les batailles navales ?!

    Obama semble avoir la mémoire bien courte : Il y a quelques semaines, le USS Ross, navire de la flotte yankee qui croisait en Mer Noire, a été littéralement attaqué par un chasseur Russe qui, s’il ne lui a bien sûr pas lancé de missile, a neutralisé en un seul passage tous ses systèmes électroniques : Calculateurs de tirs bien sûr mais aussi système de navigation. Puis le chasseur a simulé à plusieurs reprises des attaques en piqué sur l’USS Ross, a tel point que plusieurs marins ont semble-t-il décidé de quitter la Marine US une fois de retour à terre. Cet "incident" a bien entendu été passé sous silence dans les merdia européens et américains, mais les medias Russes s’en sont donné à coeur joie : C’était bien plus qu’une démonstration de force de notre armée, ça montrait en fait que nous avions des armes non létales contre quoi aucune parade n’est possible.

    Eh bien hier, rebelote ! L’USS-Ross a nouveau présent en Mer Noire a manoeuvré comme s’il allait entrer dans nos eaux territoriales. La réponse a été immédiate : 6 chasseurs SU-24 sont intervenus et ont littéralement forcé le destroyer US à rebrousser chemin. Des passages du mur du son à quelques mètres du navire ont sans doute été efficaces ;)

    Non content de se contenter de provoquer la Russie, obama fait de même avec la Chine, s’imiscant dans des conflits territoriaux qui ne le concerne pas directement, et a ""interdit" (!) à la Chine de continuer ses opérations en Mer de Chine, avec une menace d’intervention américaine directe.

    Comme avec la Russie, la réponse a été sinon un grand éclat de rire, du moins un NON poli mais ferme, et la Chine a, pour bien se faire comprendre, intensifié ses opérations ce week-end dans la région.

    La question se pose donc : Le fuhrer noir a t-il décidé de provoquer une guerre à la fois contre la Russie, et contre la Chine ? Il me semble que séparement déjà, les US se feraient décimer au moins localement, en Mer Noire et en Mer de Chine. Alors dans le cas de 2 conflits simultanés, considérant de plus que la Russie et la Chine viennent de signer un très grand nombre d’accords commerciaux, économiques ET militaires (ces derniers n’ont pas été annoncés mais devraient l’être dans quelques jours), obama semble bien avoir une case en moins !

    A moins comme certains le pensent ici à Moscou, qu’il ait décidé de jouer le tout pour le tout, étant coincé d’une part par le Sénat américain très virulent, d’autre part par le déficit budgétaire abyssal qui ne peut avoir qu’une conséquence à un terme de moins en moins éloigné : La chute du dollar et le collapse des USA.

    Dans tous les cas ce ne sont assurément pas ses menaces ni provocations envers les 2 premieres puissances militaires mondiales, qui pourront arranger ses affaires, bien au contraire.

    Иван Михайлович Ф.
    https://www.facebook.com/jeanfouche...

    https://euro-reconquista.com/site/spip.php?article742

  • La Turquie contre les Kurdes, qui luttent contre l'Etat islamique

    L’intervention de la Turquie contre les Kurdes prévoit l’instauration d’une “zone sécurisée” dans la région de Jerablus, aux mains de l’Etat islamique mais “menacée” par les Kurdes... D’une longueur de près de 100 kilomètres entre la ville de Mare au nord d’Alep et l’Euphrate à l’est, cette zone sera sécurisée par l’armée turque. Près de 18 000 soldats, appuyés par des chars et l’armée de l’air, mèneront l’opération.

    La progression des Kurdes dans le nord de la Syrie inquiète Ankara. Les Unités de défense populaire kurdes (YPG), considérées comme une organisation terroriste par la Turquie, contrôlent deux cantons sur trois de l’autre côté de la frontière turque : Kobané et Afrin.

    La Turquie ne compte pas demander d’autorisation aux Nations unies pour pénétrer sur un territoire étranger.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Hollande en Afrique : a beau mentir qui va au loin

    Reçu hier en grande pompe au Bénin, le président de la République française poursuit aujourd’hui et demain une tournée africaine qui le conduira successivement au Cameroun, où il rencontrera son collègue Paul Biya, puis en Angola, où il sera accueilli par le président Dos Santos.

    Ce faisant, François Hollande inscrit ses pas dans les traces de tous ses prédécesseurs depuis Charles de Gaulle. Sur le continent noir, il ne sera pas plus que ceux-ci le représentant des valeurs qu’est censée incarner la France, mais le commis voyageur de ses intérêts.

    Il serait puéril de s’en étonner, et inutile de s’en scandaliser. La diplomatie ignore la morale et le réalisme y prévaut depuis toujours sur les considérations éthiques, humanitaires ou simplement démocratiques. Le sous-sol angolais regorge d’hydrocarbures. Le président camerounais a fortement contribué à la libération d’une famille française prise en otage par Boko Haram. Ses forces armées, aux côtés de l’armée tchadienne, participent à la lutte contre la secte djihadiste. Son pays est une base arrière de l’opération Sangaris. On comprendra aisément, dans ces conditions, que le chef de l’État français ne soit pas plus regardant que ses devanciers et que ses homologues étrangers sur les voies et moyens par lesquels M. Biya et M. Dos Santos ont accédé et se maintiennent au pouvoir, le premier depuis trente-sept, le second depuis seulement trente-six ans.

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