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international - Page 942

  • Massacre des Assyriens : les chemins de la barbarie

    L'opinion publique s’est davantage émue des destructions commises par les barbares de l’État islamique dans les musées et sur les sites archéologiques du nord de l’Irak que de l’enlèvement de 220 chrétiens syriens par ces fanatiques. Les deux événements font référence aux Assyriens. Mais l’identité du mot est trompeuse. Les Assyriens d’aujourd’hui sont des chrétiens d’Orient, les héritiers d’un schisme du Ve siècle devenu une hérésie à partir de la définition de la nature du Christ au concile d’Éphèse. Au sens strict, l’église assyrienne est indépendante, contrairement à sa sœur chaldéenne ralliée à la papauté catholique.

    Les Assyriens forment des communautés possédant une culture propre avec notamment la langue araméenne, celle du Christ, et la foi chrétienne. Leur histoire est celle d’une longue persécution depuis la conquête arabe et musulmane à laquelle une autre minorité, celle des Kurdes, a souvent prêté la main. 70 % des Assyriens de l’Empire ottoman auraient ainsi été massacrés en 1915-1916 dans le même temps que les Arméniens au cours d’un génocide méconnu qui aurait tué 750.000 personnes (Sayfo).

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  • Bonnes nouvelles de Russie : Même l’opposition libérale pro-US refuse d’incriminer le Kremlin

    Honnêtement, je n’aurais jamais pensé que le jour viendrait où j’aurais à dire du bien de l’opposition libérale ou non-système russe, mais apparemment, ce jour est venu, c’est aujourd’hui. A ma grande surprise, tous les chefs de cette opposition ont fait jusqu’à maintenant des déclarations très modérées et raisonnables, et tous ceux que j’ai entendus ont apparemment rejeté l’idée que le Kremlin est derrière le meurtre. Maintenant, cela va peut-être de soi pour la plupart d’entre nous, mais pour l’opposition libérale ou démocratique russe, c’est un vrai changement de ton. Beaucoup d’entre eux ont même dit que ce meurtre était uneprovocation (ce qui, dans ce contexte, signifie coup monté!) pour déstabiliser la Russie et provoquer une crise. Même Irina Khakamada, habituellement une vraie cinglée, a dit que c’était soit une provocation soit l’action d’un petit groupe d’extrémistes.

    Peut-être sont-ils conscients que l’opinion publique russe ne l’achètera pas, ou peut-être ont-ils un moment de décence, mais pour autant que je sache, personne n’a pointé le doigt sur Poutine (okay, quelqu’un l’a probablement fait quelque part, mais je ne suis pas au courant). Encore une fois, c’est tout à fait remarquable.

    Tout le monde, les pro et les anti-Kremlin, ont convenu qu’il est absolument essentiel que ce crime soit résolu. Comme je crois personnellement que c’était un crime sous fausse bannière organisé par les US/UK (Etats-Unis et Royaume-Uni), je m’attends tout à fait à ce qu’on trouve quelqu’un et, comme nous le disons en russe, que la piste aboutisse dans l’eau, autrement dit qu’il n’y aura aucune preuve d’une implication occidentale. En fait, même si le FSB aboutit à une telle preuve, les Russes ne la rendront très probablement pas publique, mais l’utiliseront en coulisses. Quant à ceux qui ont organisé le coup, ils ont aussi besoin que quelqu’un soit pris, parce que si jamais personne n’est attrapé, cela ressemblera trop à du travail de professionnel; mais si une petite cellule – disons, de nationalistes antisémites enragés – se fait prendre, cela disculpera tous les autres suspects possibles. Si on considère que le crime s’est produit à 200 mètres du Kremlin, et que le centre de la ville est truffé de caméras, je m’attends à une arrestation dans les prochaines 48 heures, une semaine au maximum.

    Le résultat est qu’en Russie, cette action sous fausse bannière est déjà clairement un échec, même la célèbre opposition libérale ou démocratique russe ne veut pas toucher à cette chose. C’est en effet une très bonne nouvelle. En Occident, évidemment, c’est une autre histoire, les Anglo-sionistes l’utiliseront à fond, aucun doute à ce propos.

    The Saker

    PS: Puisque nous parlons de fausses bannières : on me pose souvent la question de savoir pourquoi Poutine ne dit pas que le 9/11 était de la cuisine maison, bien qu’il doive le savoir. Bien sûr qu’il le sait, mais posez-vous une question simple: pourquoi dirait-il quelque chose? Qu’est-ce que la Russie aurait à y gagner? Cela ne ferait que le diaboliser davantage, ainsi que la Russie, aux yeux de ceux qui croient au conte de fées officiel et cela n’apporterait rien du tout à Poutine et à la Russie. Quant aux faits, eh bien ils sont tous exposés au grand jour, exactement comme l’assassinat de JFK ou Gladio, 7/7, l’attentat à la gare de Bologne, Charlie Hebdo et tous les autres. Ce n’est tout simplement pas le boulot de Poutine de partager des informations avec le public occidental, son boulot c’est d’être au service du peuple russe. Enfin, bien que j’en doute personnellement, il est possible que certains services de renseignement russes aient été impliqués dans les attentats de Moscou en 1999, donc Poutine pourrait vouloir agir avec prudence ici, de peur de représailles des Etats-Unis s’ils révèlent ce qu’ils savent.

    Traduit par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone

    Le Saker original – le 28 février 2015 – Source thesaker.is

     

     

    Source Article from http://reseauinternational.net/bonnes-nouvelles-de-russie-meme-lopposition-liberale-pro-us-refuse-dincriminer-le-kremlin/

  • Pourquoi et comment l’Amérique a confisqué la liberté d’expression

    Texte n°10 (Rétablir la liberté d’expression – XXXe Université annuelle du Club de l’Horloge, les 15 et 16 novembre 2014.

    ♦ Ivan Blot, homme politique, essayiste, écrivain…

    La raison pour laquelle l’Amérique a confisqué la liberté d’expression et la manière adoptée peuvent être analysées dans toute leur ampleur en ayant recours aux outils de pensée forgés par Aristote et Heidegger.


    Les outils.

    Pour Aristote l’existence de toute institution humaine peut être expliquée par quatre causes : la cause finale, qui est la plus importante, la cause motrice (les hommes), la cause formelle (les normes) et la cause matérielle (la technique et l’économie). Heidegger a repris cette clé d’analyse en observant, par un approfondissement de l’œuvre d’Hölderlin, que l’homme se situait dans un « quadriparti » (Geviert) composé de quatre puissances élémentaires : la Divinité, les Mortels, le Ciel et la Terre. Il ajoute à cela une notion nouvelle, le « Gestell » ou arraisonnement utilitaire. Il soutient la thèse selon laquelle l’homme occidental est aux prises avec un système qui le déshumanise, produit par le rationalisme scientiste. Seules comptent, dans ce système, les procédures juridiques et économiques. L’homme, alors, ne présente plus d’intérêt dans son humanité mais devient un rouage du système utilitaire. Celui-ci subvertit les quatre valeurs du quadriparti pour lui substituer quatre idoles : l’ego qui détrône Dieu, les masses qui supplantent la personne humaine, l’argent qui tient lieu d’éthique et la technique et l’économie qui substituent leur logique au respect des racines qui inscrivent l’homme dans une lignée. Ceci afin d’obtenir des individus interchangeables d’où l’intérêt de l’égalitarisme : l’éradication des racines, de l’idéal, des personnalités indépendantes et de la divinité.

    Les trois formes du Gestell au XXe siècle.

    Pour Heidegger, le « Gestell » a pris, au XXe siècle, trois formes concurrentes : le fascisme, le communisme et le système occidental. Les deux premières, l’une centrée sur le IIIe Reich, l’autre sur l’URSS se sont effondrées. Il demeure la troisième forme, arrimée aux Etats-Unis. Cette dernière figure suscite de nombreuses protestations, beaucoup considérant qu’il n’est pas possible de mettre sur un même plan politique le IIIe Reich, l’URSS et ce qui est aujourd’hui l’Occident. A cela, Heidegger a répondu que si l’objection était politiquement légitime, elle n’était pas juste d’un point de vue métaphysique, les trois systèmes étant, sous cet angle, analogues. Dans les trois cas, l’homme est soumis à l’arraisonnement utilitaire : la technique et l’économie sont devenues des idoles ; les masses sont mises en avant ; les normes sont matérialistes (argent ou pouvoir) ; l’ego remplace Dieu. Parce qu’il a besoin d’asseoir son pouvoir sur les hommes réduits à l’état de rouages, le système utilitaire, le Gestell, est un adversaire de la liberté d’expression. Mais il peut se servir de l’apparence de celle-ci pour ses fins propres. C’est le pouvoir d’influence (« soft power »), concept développé par l’homme politique américain, Joseph Nye. Dans cette approche, la puissance de persuasion joue le rôle majeur. Il s’agit, pour contrôler les esprits sans coercition directe et asseoir ainsi une domination durable, d’utiliser toutes les capacités de communication offertes par nos sociétés et de décider du calendrier médiatique. Les adversaires sont conduits à penser comme vous.

    Les acteurs centraux constituent une oligarchie qui s’est emparé du pouvoir aux USA.

    Tocqueville a écrit « De la démocratie en Amérique » en remarquant que la démocratie, par son égalitarisme et son conformisme, pouvait menacer la liberté. A vrai dire, l’Amérique a toujours été plus une oligarchie, centrée sur la fonction marchande, qu’une vraie démocratie. Quelques repères illustrent ce caractère formel de la démocratie aux Etats-Unis. Ainsi, ceux-ci ont longtemps toléré l’esclavage. De manière plus anecdotique, les conditions dans lesquelles fut inaugurée la statue de la Liberté à New York, le 28 octobre 1886, par le président Grover Cleveland méritent d’être rappelées. Les Noirs et les femmes ont été exclus de la cérémonie (sauf l’épouse de Bartholdi et la petite-fille de Ferdinand de Lesseps). En revanche, les francs-maçons étaient en nombre. Curieuse liberté réservée à certains et pas à d’autres ! Déjà bien avant, les Pères de la constitution américaine dont plusieurs étaient des propriétaires d’esclaves, se méfiaient du peuple d’où l’élection du président au suffrage indirect et la création d’un organe aristocratique de membres nommés à vie, la Cour Suprême.

    Néanmoins, au XIXe siècle, un conflit opposa les démocrates authentiques, partisans d’instaurer une démocratie directe et l’oligarchie au pouvoir, campant sur les positions acquises, incarnée notamment par les puissantes compagnies de chemins de fer. Ce conflit se produisit dans l’Ouest, ce qui explique la raison pour laquelle le système de la démocratie directe fut adopté par la plupart des Etats de l’ouest, sur le modèle suisse de la démocratie directe (voir le livre d’Yvan Blot : La démocratie directe – Editions Economica).

    L’événement qui fut à la source de cette évolution institutionnelle remonte à l’année 1900. En Californie, la compagnie « Southern Pacific » acheta des politiciens et des juges dont les décisions furent prises, notamment, au détriment des agriculteurs. Mais, un procureur, Hiram W. Johnson (1866-1945), fit condamner le président du Congrès de Californie et le président de la Southern Pacific pour collusion. Devenu un héros national il fut élu gouverneur (1911-1917) et il fit réformer la constitution de l’Etat pour établir la démocratie directe.

    Toutefois, ce mouvement populiste (c’était leur nom !), s’il s’imposa à l’échelon d’un certain nombre d’Etats, ne put jamais l’emporter au niveau fédéral. En effet, la politique nationale conduite aux Etats-Unis est devenue plus que jamais oligarchique. Seuls des milliardaires peuvent devenir présidents. Sur les risques inhérents à un pouvoir oligarchique, Eisenhower avait exprimé ses craintes dans son discours d’adieu du 17 janvier 1961 : « cette conjonction d’une immense institution militaire et d’une grande industrie de l’armement est nouvelle dans l’expérience américaine. Son influence totale, économique, politique, spirituelle même, est ressentie dans chaque ville, dans chaque parlement d’Etat, dans chaque bureau du gouvernement fédéral, (…) dans les assemblées du gouvernement, nous devons nous garder de toute influence injustifiée, qu’elle ait été ou non sollicitée ou exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque potentiel d’une désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques ».

    Au-delà des deux pouvoirs dénoncés par l’ancien général Eisenhower, le pouvoir oligarchique américain  comprend d’autres acteurs. Figurent ainsi les banques dont le rôle politique international est immense (Goldman Sachs ou Morgan), les grands media et de puissants groupes de pression universitaires. Ces différents protagonistes ont tout avantage à s’opposer à la liberté d’expression à chaque fois que leurs intérêts sont en jeu.

    A l’issue de cet ensemble d’observations, il convient d’examiner ce que sont les normes juridiques et morales aux Etats-Unis.

    Les règles et les valeurs dans un pays de plus en plus divisé.

    Juridiquement, la liberté d’expression repose sur le premier amendement à la constitution, inscrit dans le « bill of rights » (déclaration des droits) de 1789. « Le Congrès ne fera aucune loi relative à l’établissement d’une religion ou à l’interdiction de son libre exercice, ou pour limiter la liberté d’expression de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement ou d’adresser à l’Etat des pétitions pour obtenir réparation ».

    Un exemple relativement récent et assez extrême du point de vue de l’exercice de la liberté d’expression est l’arrêt Texas contre Johnson rendu par la Cour suprême en 1989, relatif à l’outrage au drapeau. En l’occurrence, brûler l’emblème national a été considéré comme une manifestation de la liberté d’expression en vertu du Premier amendement. Toute réglementation visant à réprimer ce type d’offense était donc contraire à la Constitution. A la suite de la décision de la Cour suprême, le Congrès adopta la même année le Flag Protection Act, mais la Cour par un nouvel arrêt du 11 juin 1990 maintint sa décision initiale.

    Cette tolérance face à la libre expression des opinions est ancrée dans les mentalités. Milton Friedman dit un jour à Yvan Blot, lors d’une rencontre à San Francisco : « Je suis juif et je n’accepte pas vos lois françaises dites antiracistes qui limitent la liberté d’expression. On a le droit de ne pas aimer telle ou telle ethnie. Mais on n’a pas le droit de frapper quelqu’un : pour cela, le code pénal suffit et il n’y a pas besoin de lois spécifiques ». Ivan Blot lui répondit : « Venez dire cela en France à la télévision ! » ; « Ah, non ! répond-il, car je ne veux pas ne plus être invité dans votre pays ». Ce dialogue illustre la pratique de l’autocensure chez un libéral convaincu !

    Si ces assises juridiques et intellectuelles sont importantes, elles ne constituent pas, pour autant, un absolu. Certes, la liberté est la première valeur proclamée aux Etats-Unis mais il peut être accordé à d’autres valeurs une force supérieure. Longtemps, ce fut le cas du droit de propriété invoqué pour maintenir l’esclavage. Ainsi, l’une des raisons de la guerre d’indépendance tient à l’affaire James Sommerset, un esclave fugitif qui avait échappé à son maitre lors d’une escale aux îles britanniques. Lord Mansfield, chief justice, saisi de ce cas donna raison au fugitif en 1772 et proclama sa liberté au nom de la Common Law. Dès lors, il y eut une grande crainte en Amérique de voir cette jurisprudence traverser l’Atlantique. La guerre d’indépendance éclata en 1775.

    Aujourd’hui, comme valeur, l’égalité semble plus importante que la liberté. Ainsi la Cour Suprême a interdit les prières à l’école publique. Ainsi également, en 2013, les autorités de l’université publique de Sonoma en Californie demandèrent par deux fois à Audrey Jarvis, une étudiante, de cacher le crucifix qu’elle portait. Mais, dans ce dernier cas, cela échoua. Un arrangement fut conclu par l’intermédiaire du Liberty Institute qui rassemble un groupe d’avocats conservateurs travaillant à « la restauration de la liberté religieuse à travers l’Amérique » et des excuses formelles furent présentées à la jeune fille.

    Par ailleurs, il faut souligner que le premier amendement ne s’applique qu’aux autorités publiques, en revanche le secteur privé peut s’opposer à la liberté d’expression.

    Gertrud Himmelfarb a montré dans son livre « One nation, two cultures » que le consensus américain autour des traditions chrétiennes et de la liberté s’est brisé dans les années soixante. Il en résulte des évolutions profondes par rapport aux principes qui dominaient jusqu’alors. Un exemple parmi d’autres qui illustre ce mouvement est la décision de la Cour suprême rendue le 27 juin 2005 qui déclare inconstitutionnel l’affichage des dix commandements dans les tribunaux de McCreary et Pulaski (Kentucky). Curieusement, la même Cour Suprême a rendu le même jour une autre décision (Van Orden v. Perry) qui déclare constitutionnelle la présence des dix commandements dans le parc du capitole du Texas.

    Dans certaines universités règne une véritable dictature du politiquement correct. Ce terme signifie  « linguistiquement correct » au regard des mœurs et des opinions dominantes. Au nom de cette posture intellectuelle, une lutte est menée contre tout ce qui est considéré comme des inégalités, sauf celle due à l’argent. Cette lutte anime les mouvements féministes, homosexuels et multiculturels. Le but est de changer les rapports sociaux. L’idée dérive du marxisme-léninisme et de la révolution bolchevique de 1917. La gauche américaine s’en empara vers 1980. La ligne idéologique suivie par celle-ci s’explique par le caractère essentiel du politiquement correct qui place l’égalité au-dessus de la liberté.

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  • Nouvelles concernant la guerre contre l’État Islamique

    30 000 soldats irakiens ont lancé l’offensive contre les troupes de l’EI à Tikrit



    Plusieurs ministres dont le chef de la diplomatie russe et le ministre libanais des Affaires étrangères appellent à agir pour les chrétien du moyen-orient

    Plusieurs ministres de haut-rang ont lancé un appel lundi à Genève, en marge du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, en faveur de la défense des droits des chrétiens du Moyen-Orient.

    «Il y a des crimes affreux contre les chrétiens en Syrie et au Moyen-Orient, ils sont tués, brûlés vifs. En Libye, 21 Égyptiens coptes ont été décapités, tout ceci relève du génocide» au sens de la définition des conventions de l’ONU, a déclaré lors de ce forum le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

    « Dans certains pays occidentaux, il n’est pas politiquement correct de dire qu’on appartient à une Église chrétienne », a poursuivi M. Lavrov.

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  • Manifestation pour les chrétiens d'Orient à Sarcelles

    Communiqué de Karim Ouchikh, Président du SIEL :

    "Répondant en ce dimanche 1er mars à l’appel du Comité de Soutien aux Chrétiens d’Irak, nous étions plusieurs centaines de personnes à défiler silencieusement à Sarcelles pour soutenir la cause des chrétiens d’Orient, dans un département, le Val d’Oise, qui abrite la communauté Assyro-Chaldéenne la plus importante de France.

    Une foule compacte communiait avec ferveur à la pensée de ces chrétiens innombrables du Moyen-Orient, aujourd’hui persécutés, pourchassés, décimés, martyrisés.

    Leurs assassins sont connus : les barbares de l’Etat islamique qui opèrent en toute impunité aux confins de l’Irak, de la Syrie ou de la Libye. Leurs méthodes sont radicales : user de moyens toujours plus sanguinaires et spectaculaires avec une rage et une détermination qui font froid dans le dos. Leur but de guerre est évident : éradiquer toute présence chrétienne dans une vaste aire géographique qui a pourtant vu naître la religion du Christ, deux mille ans plus tôt. En Syrie, des centaines de chrétiens, de tous âges et de toutes conditions, sont déplacés ces jours-ci, déportés en zones inconnues, promis à un sort terrible que chacun pressent avec effroi au souvenir du martyr subi voici peu en terre libyenne par les 21 coptes égyptiens.

    Quoique soutenue par la Conférence des évêques de France, la manifestation de solidarité ne fut guère relayée par les médias et peu de personnalités nationales s’y sont pressées, à l’exception notable de Mgr Lalanne, évêque de Pontoise, de  François Pupponi (PS) et Jérôme Chartier (UMP), respectivement députés maires de Sarcelles et de Domont.

    En ce jour de recueillement, il ne fut pas question de rechercher la moindre responsabilité politique à ce drame historique : les apprentis sorciers qui, aux Etats-Unis comme en France, ont armé sans états d’âme les terroristes islamistes ou qui soutiennent toujours ces pétromonarchies qui financent inlassablement le djihad dans le monde, devront tôt ou tard répondre de leurs actes insensés. 

    Nul n’a davantage songé, à cet instant précis, à promouvoir quelque issue concrète que ce soit à cette tragédie inédite : les puissances historiques qui peuvent encore influer sur le cours des évènements, de la Russie aux Etats-Unis, de la France au Royaume-Uni, sans oublier les acteurs régionaux, de l’Egypte à la Turquie, auront tôt fait à se gendarmer effectivement, sans pouvoir éternellement se dérober à leurs responsabilités diplomatiques et militaires.

    Un seul mot d’ordre occupait alors les esprits en cette matinée du 1er mars : résister. Résister dans la prière et le recueillement.

    Résister à la barbarie islamiste qui dévaste des contrées entières, avec une violence inouïe, en emportant tout sur son passage, églises, villages et vies humaines. Résister à une idéologie totalitaire qui veut tout abolir, y compris l’empreinte culturelle du passé, en saccageant musées, bibliothèques et mausolées. Résister à une entreprise de nature génocidaire qui voudrait éradiquer les particularismes locaux et les minorités religieuses, au premier rang desquelles les communautés chrétiennes dont la présence vénérable, entre le Tigre et l’Euphrate, à Kobané comme à Mossoul, se confond avec une terre biblique qui fut rien moins que le berceau sacré de l’humanité.

    Résister pour éviter que les chrétiens d’Orient ne sortent définitivement de l’Histoire."

    Michel Janva

  • Chrétiens assyriens : la bourse ou la vie

    L'Observatoire syrien des droits de l'homme annonce la libération de 19 des 220 chrétiens assyriens enlevés par l'Etat islamique la semaine dernière. Libération qui aurait été obtenue après comparution devant un tribunal islamique et contre la négociation d'une rançon. Pour donner un ordre d'idée, lors d'un précédent enlèvement d'Assyriens au mois de novembre, celle-ci s'était élevée à 1 700 $ par tête.

    Dans le langage des jihadistes, il ne s'agit "que" de la jizya, cet impôt dont doivent s'acquitter les non-musulmans d'après le verset 29 de la sourate at-tawbah (Le repentir) du Coran :

    « Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Dieu ni au jour dernier, qui ne regardent point comme défendu ce que Dieu et son apôtre ont défendu, et à ceux d'entre les hommes des Écritures qui ne professent pas la vraie religion. Faites-leur la guerre jusqu'à ce qu'ils payent le tribut de leurs propres mains et qu'ils se soient soumis. »

    Où l'on constate que l'islam est un système mafieux.

    Louise Tudy

  • 2ème offensive de l’armée dans le Sud syrien : Nosra et Cie en déroute

    Retour au triangle Quneitra-Deraa-Damas : l’armée syrienne a lancé sa deuxième offensive dans le sud syrien et y a réalisé une importante percée ce samedi.

    La bataille a été déclenchée depuis vendredi soir, à une cinquantaine de km au sud-ouest de Damas et l’armée a avancé et pris trois villages, dont celui de Habbariyé, ainsi que plusieurs collines dont Karine, Kherbet-Sultaneh et Hamrit, dans la province nord de Deraa.

    Habbariyé, située non loin de la localité Der al-Adas, (laquelle avait été sécurisée durant la première offensive lancée depuis deux semaines), occupe une position stratégique car il permet d’ouvrir la voie vers le village de Kfar Nassej, où sont stationnés d’importants groupuscules armés et puis de continuer plus tard vers la colline Tal-alHarat, à la position ultra-sensible

    Selon le correspondant de notre chaine al-Manar, l’armée syrienne a mené une attaque de grande envergure, sous une couverture de pilonnage terrestre et aérien et des tirs intensifs. Une fois ayant conquis Habbariyé, elle a avancé sur plusieurs axes en même temps, et filtré les tranchées des miliciens.

    Avant ce village, les troupes régulières avait pris le contrôle d’une colline dans le gouvernorat de Souweida, Tal al-Majdaa, non loin de la frontière avec la Jordanie, rapporte le journal libanais as-Safir

    Ce qui lui permet d’imposer une couverture de feu tout au long de la voie d’approvisionnement des groupuscules armés vers les régions de l’est de Souweida.

    Les habitants ont assuré pour l’AFP que l'offensive a surpris les rebelles dont beaucoup sont morts ou ont fui. Ils ont pris la fuite en direction du village de Harat, selon le correspondant de notre chaine al-Manar.

    Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, (OSDH), l'armée a été assistée par le Hezbollah, des conseillers des Gardiens de la révolution iraniens et « des miliciens chiites irakiens ». La présence de ces derniers est une première. Elle n’a pas été confirmée de source autonome.

    Ils ont « affronté des factions rebelles et des jihadistes du Front Al-Nosra », toujours selon l’OSDH, et selon lequel il n’y a eu que sept morts parmi les rebelles.

    Des sources sécuritaires citées par al-Manar ont expliqué que l’opération vise à sécuriser les provinces de la capitale, celles du sud, de l’est et de l’ouest. Elle permet aussi de couper la voie de passage et d’approvisionnement entre la province de Deraa et celle de Quneitra, où les milices sur place ont établi une zone tampon, avec le soutien de l’ennemi israélien.

    Cette débandade des miliciens intervient après la mort d’un important chef militaire du Nosra pour le sud, le dénommé Abou Omar al-Ourdoni (le jordanien), abattu dans des combats avec l’armée dans la province ouest de Deraa.

    C’est lui qui menait la bataille sur les deux fronts de Deraa et Quneitra.

    Sa mort coincide avec celle du juge religieux du Nosra dans cette région, Abou-l-Jarrah al-Jarzi, ainsi que l’activiste médiatique Mohammad Kteich, abattus dans les parages de la localité de Kfar Chams.

    Dans l’après-midi de ce samedi, le correspondant d’AlManar a rendu compte d’une avancée importante de l’armée dans la région de Kamechli, au – de la Syrie, où les troupes gouvernementales avec l’aide des forces des comités populaires qui ont sécurisé 8 villages en moins de 24 heures.

    Alep, Nosra déloge Hazem

    Dans le nord syrien, près d'Alep, le front Al-Nosra a chassé les miliciens du mouvement Hazem, qui étaient stationnés dans la base militaire 46, et ce à l'issue de combats violents.

    Alors que l’OSDH a fait part de 29 morts dans les rangs du groupe Hazem et six dans ceux d'Al-Nosra, un décompte publié par les Coordinations de l’opposition ont parlé de 110 tués et de plus de 150 blessés.

    Ce fief est à l’ origine une base de l’armée syrienne régulière qui a été pris en novembre 2012 par les rebelles qui en avaient chassé les militaires réguliers et y avaient saisi des missiles sol-air.

    Hazem est considéré comme un groupe rebelle "modéré" par les Occidentaux. Il fut le premier groupe à recevoir, en 2014, des missiles antichars TOW de pays occidentaux.

    Une vidéo postée sur la Toile et attribuée à son dirigeant religieux justifie le recours aux Etats-Unis voire à Israël pour obtenir des armes.

    Selon l’AFP, le Nosra cherche à reprendre des localités ou camps militaires aux rebelles dans les régions d'Alep et d'Idleb (nord-ouest) et a créé un "émirat" islamique en Syrie.

    Selon des sources médiatiques de l’opposition citées par le journal libanais al-Akhbar, la coalition est intervenue pour assister Hazem en bombardant les positions de Nosra dans la région de Salkine, dans la province d’Idleb. Ce qui a fait dire al-Nosra : « les raids s’inscrivent dans le cadre du soutien des Croisés ou mouvement Hazem collaborateur ». Et Hazem de démentir l’information des raids.

    les Kurdes sécurisent 103 villages 

    Toujours dans le nord de la Syrie, les combattants des Unités de protection du peuple kurdes poursuivent de leur côté leur avancée à Hassaké.

    Après 6 jours de combats contre la milice wahhabite takfiriste Daesh (Etat Islamique), rapporte le site d’information al-Hadath News, ils contrôlent désormais les parages est et sud de la localité de Tal-Hamis.

    Ils ont déjà sécurisé quelques 103 villages de cette région, avec l’aide des frappes de la coalition internationale menée par les Etats-Unis.

    Il y est question de la mort de 175 miliciens de Daesh durant ces derniers jours et de plusieurs dizaines de tués dans les rangs des combattants kurdes.

    Voitures piégées

    Dans les régions contrôlées par la milice Jaïch al-islam dans la Ghouta orientale et le Qalamoune, le bras de fer contre la milice wahhabite takfiriste Daesh s’aggrave. Jeudi, Daesh a confisqué à Jaïch al-Islam une position charnière située entre la Ghouta et le Qalamoune, à Jabal Dakwé

    Vendredi, trois voitures piégées ont explosé faisant des dizaines de tués et de blessés : les deux premières à proximité de la mosquée al-Salam, du village al-Nassiriyya, à l’est du Qalamoune.

    Et la seconde dans la ville al-Damir, dans la Ghouta orientale.

    Dans la localité de Hammouriyyé, toujours dans la Ghouta orientale, le front al-Nosra a exécuté trois personnes, au motif d’apostasie.

    source : Al manar ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EukVEyAZAuOGQyFscj.shtml

  • L’aide américaine à DAESH se confirme : des Marines et des hélicoptères Apaches chez les djihadistes

    Les Irakiens continuent de détecter des contacts entre les Américains en Irak et Daesh (Etat islamique-EI) dans les régions que celui-ci occupent.

    Contrairement aux allégations américaines de combattre cette milice wahhabite takfiriste dans le cadre de la coalition internationale, de plus en plus d’accusations sont proférées par des dirigeants irakiens sur des liens qu’ils entretiennent avec elle.

    Selon le site d’information Arabi-Press, deux nouveaux faits ont été révélés cette semaine par le chef des forces de mobilisation populaire qui comptent dans ses rangs les jeunes volontaires irakiens, depuis la prise de Mossoul et d’al-Anbar par Daesh.

    Ces agissements coincident avec les avancées de l’armée irakienne et de ses supplétifs des forces paramiltaires populaires dans ces régions. Mercredi, le ministère irakien de la Défense a affirmé avoir libéré deux régions situées entre les deux provinces Diyala et Salaheddine, Albou Baker et Albou Awwad.

    Selon Thamer al-Khafaji qui s’exprimait pour la correspondante du site d’information Arabi-Press, trois Marines américains ont été parachutés dans la province de Babel ,  et deux hélicoptères d’origine inconnue ont atterri dans deux régions de la province de Diyala, à deux moments différents.

    S’agissant des parachutistes, ils ont été vus à l’aube de mercredi dernier, en train de se jeter à partir d’un hélicoptère Apache dans la région al-Obaidate, dans le caza de Moussayyab, au nord de la province de Babel.

    Concernant le deuxième évènement, il est question d’abord d’un Apache qui avait été vu  dans la nuit de mardi à mercredi en train d’atterrir dans les parages du village al-Safra , dans le prolongement de la région al-Azim, au nord de Diyala

    Quelques heures plus tard, mercredi matin un hélicoptère d’origine inconnu est descendu à son tour au sud de la région de Bahraz du côté de Kanaane, au sud de la province de Diyala. Il y est resté quelques 15 minutes avant de décoller de nouveau.

    Nombreux sont les responsables locaux dans cette province qui ont assuré avoir vu des hélicoptères non identifiés atterrir dans les bastions de Daesh au nord-est de Diyala et avoir largué des armes et des approvisionnements.

    Un législateur irakien, Hamed al-Zameli a rapporté pour l’agence Fars news que l’actuel gouvernement de Bagdad reçoit quotidiennement des rapports des forces de sécurité dans la province d’al-Anbar sur des parachutages d’armes pour Daesh. Et d’accuser les Etats-Unis de vouloir provoquer le chaos en Irak en soutenant l’Etat islamique.

    D’autres députés irakiens se plaignent de cette situation.
    « Nous avons découvert des armes fabriquées aux Etats-Unis, dans les pays européens et en Israël dans les zones libérées du contrôle de l’EI dans la région Al-Baqdadi », écrit le site d’information al-Ahad, citant Khalaf Tarmouz, le chef du Conseil provincial d’al-Anbar. Tarmouz a également dit que des armes fabriquées en Europe et en Israël ont aussi été découvertes à Ramadi.


    « Les Etats-Unis lâchent des armes pour l’EI avec l’excuse qu’ils ne savent pas où sont les positions de l’EI et s’efforcent de tordre la réalité avec ce genre d’allégations », dit-il.

    Selon InfoWars, en décembre, les médias étatiques iraniens avaient affirmé que l’armée de l’air états-unienne avait largué pour la seconde fois des armes dans les zones tenues par l’Etat islamique.

    En novembre, des sources des services de renseignement irakiens ont dit que les Etats-Unis approvisionnent activement l’EI en armes. « Les services de renseignement irakiens ont répété que les avions militaires états-uniens avaient largué plusieurs cargaisons d’aide pour les terroristes de l’EI afin de les aider à résister au siège de l’armée irakienne, des forces de sécurité et du peuple », explique un rapport.

    En octobre, les sources de la coalition avaient reconnu ce qu’elles ont considéré être un parachutage prétendument erroné d’armes qui sont tombées aux mains des combattants de l’Etat islamique à l’extérieur de Kobané en Syrie.

    En juillet (2014), Infowars faisait état de la grande quantité d’armes états-uniennes capturées par l’EI.

    En plus des véhicules de combat et de l’artillerie acquise précédemment par l’armée irakienne, la mine d’armement provenant des bases US incluait plus de 50 batteries d’artillerie de 155mm M-198 et 4000 mitrailleuses PKC.


    - SourceAl Manar

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

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