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international - Page 942

  • Paris, Charlie, 2 attentats à Copenhague, etc. #padamalgam

    Il est plus de deux heures du matin à Paris lorsque j’écris ces lignes [ce dimanche 15 février]. La plupart des lecteurs de Boulevard Voltaire sont déjà au courant de [la première] attaque qui a eu lieu à Copenhague [un mort, 3 blessés]. Mais aucun d’entre eux ne sait que l’horreur a continué au milieu de la nuit, avec une deuxième fusillade [un mort, 2 blessés], cette fois-ci contre une synagogue, également à Copenhague. A l’heure où je couche ces mots, un quartier entier de la ville a été évacué. Il y a moins de dix minutes maintenant, la police danoise a demandé à tous les habitants de la capitale de rester cloîtrés, « la ville n’étant pas sûre. »
    […]

    #padamalgam

    Hier matin, nous apprenions avec un intérêt non dissimulé que Chaabi M’Barek, libraire lillois qui vendait des drapeaux de l’État islamique dans sa boutique, a été condamné par le tribunal correctionnel à un an de prison AVEC SURSIS pour apologie du terrorisme. Quand les policiers lui avaient demandé de décliner son identité, il avait répondu: «Je suis Ben Laden» avant de conclure par «les barbus vont vous vaincre, inch’Allah». Pour son avocat, il s’agissait simplement «d’humour maladroit» (sic)… »

    #padamalgam

    L’amiante tue. Enfin pas toujours. Certains d’entre nous ont travaillé dans des bureaux infestés et n’ont pas déclaré de décollement de la plèvre. D’autres en sont morts. Le risque fait qu’on a décidé d’éradiquer l’amiante de tous les immeubles en France. Par précaution.

    Le tabac tue. Enfin pas toujours. Certains d’entre nous enchaînent cigarette après cigarette et courent vers leurs 100 ans. D’autres en sont morts en six mois. Le risque fait qu’on a décidé d’interdire le tabac dans les lieux publics et de prévenir les consommateurs contre les dégâts potentiels à leur santé. Par précaution.

    Mahomet tue. Enfin pas toujours. En 624, après la Bataille de Badr, commença l’élimination des Juifs. La même année, il « reçu » un verset : « Il n’a pas été donné à un prophète d’avoir des prisonniers sans faire de grands massacres sur la terre. »Mais pas toujours. Néanmoins, pendant 14 siècles, l’occident a tout fait pour repousser les sectateurs de Mahomet aux portes des cités. Par précaution.

    #padamalgam

     

    […]
    Le matin même de l’attaque à Copenhague, le ministre de l’intérieur qui est en France déblatérait au Maroc : «Je veux redire avec force notre condamnation la plus sévère des actes antimusulmans qui ont suivi les attentats.»

    Le même jour, des députés « français » demandaient à l’Assemblée nationale le remplacement de certains jours fériés chrétiens par des fêtes musulmanes.

    La veille, un parti mahométan annonçait sa présence aux élections départementales, en France.

    Il est désormais clair que nos dirigeants ne feront absolument rien pour nous protéger contre les sources de la barbarie.

    […]

    L’État a abandonné sa mission sacrée de protection du peuple, et la nature a horreur du vide.

    Robin de La Roche

    SourceBoulevard Voltaire.

    http://fr.novopress.info/182518/paris-charlie-2-attentats-copenhague-etc-padamalgam/

  • La République française et les Monarchies d’Europe : combien ça coûte ?

    Depuis toujours (ou presque) j’entends l’argument qui se veut définitif et qui a largement imprégné les opinions publiques et les générations successives des XXe et XXIe siècles en France et dans la plupart des pays européens : « la Monarchie coûte cher », sous-entendant, par le même mouvement, que la République serait moins dispendieuse, si ce n’est frugale à suivre le modèle d’un Robespierre et de son régime austère (voire austéritaire...) !

    Un argument qui, pourtant, ne tient pas vraiment au regard de notre histoire nationale et de l’actualité européenne, comme Stéphane Bern a eu de nombreuses occasions de le rappeler depuis les années 1980, et comme un récent article paru sur le site du quotidien Le Figaro (11 février 2015) le souligne à propos de la monarchie espagnole : « Lors de son intronisation en juin dernier, il avait promis d’avoir une conduite « honnête et transparente ». Felipe VI d’Espagne a fait mardi un nouveau geste en ce sens en dévoilant un budget gelé et en diminuant son salaire de 20 %. Le souverain recevra cette année 234.204 euros. » Le budget global du fonctionnement de la Maison royale atteint la somme de 7,7 millions d’euros pour 2015, soit « seize centimes par habitant, le plus faible d’Europe », comme le résume Le Figaro !

    Autre exemple : la monarchie britannique : selon Jérôme Szczepanski dans un article paru sur le site de l’Alliance Royale du Nord-Pas-de-Calais, « celle-ci a coûté à ses contribuables 49,5 millions d’euros en 2014. Cela représente environ un coût de 75 centimes par personne au Royaume-Uni. » Pas vraiment excessif si l’on considère que cela couvre les dépenses de représentation de l’État assurée par la reine et sa famille, véritables « incarnations » du Royaume-Uni et, au-delà de son présent, d’une histoire et d’un destin nationaux : rappelons-nous, par exemple, combien la souveraine anglaise a su incarner, plus que tout autre, le souvenir de la résistance au nazisme lors de la commémoration du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Elle n’était, d’ailleurs, pas seulement l’ancienne ambulancière des années 1940, fille du roi George, et la reine en exercice : elle était aussi le roi son père lui-même, ce George VI qui permit à Churchill d’être ce Richelieu qui manqua tant à la République française du printemps 1940. Elle était ceux qui avaient été, et elle annonçait, par son principe même, ceux qui seront : Charles, William, George...

    La République, qui n’a pas le même pouvoir d’incarnation, si ce n’est de façon (trop) éphémère et le plus souvent dans des moments de grand désarroi, et qui se veut « la » démocratie en oubliant qu’elle ne l’a ni créée, ni respectée durant les heures sombres des années 1792 et suivantes, n’est pas gratuite, bien sûr, mais, surtout, elle coûte beaucoup plus cher qu’une monarchie sans que l’on soit bien sûr d’y gagner, ni politiquement ni économiquement ni socialement. Les chiffres parlent mieux qu’une longue démonstration et il suffit de consulter le site de la Présidence de la République et de les compléter par les analyses serrées du député socialiste de l’Aisne René Dosière pour le constater par soi-même et sans être taxé de « partialité » monarchique (que j’assume néanmoins sans souci...). [....]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Republique-francaise-et-les

  • Les chrétiens sont appelés à être les athées du monde moderne

    Dans La Damnation, mode d'emploi, Jean-Pierre Fontaine analyse le péché, la puissance du mal, et plus particulièrement les structures de péché propres à notre époque et dénoncées par Jean-Paul II. En effet, au-delà du péché personnel, l'interdépendance des systèmes sociaux, économiques et politiques, crée dans le monde d'aujourd'hui de multiples structures de péché, une terrible force d'attraction du mal qui font juger «normales» et «inévitables» beaucoup d'attitudes. Le mal grandit et influence avec des effets dévastateurs les consciences, qui restent désorientées et ne sont même pas en mesure d'opérer un discernement. Extrait :

    9791090029880w"Au début de l'ère chrétienne et pendant plus de deux siècles, les chrétiens ont été l'objet de persécutions parfois épouvantables. La raison de ces persécutions semble avoir été oubliée, pourtant les Romains, profondément légalistes, n'ont pas jeté les chrétiens aux lions sans un motif judiciaire précis. Rappelons-le, proclamons-le, c'est pour athéisme que les chrétiens ont été persécutés. Les Romains toléraient tout sauf l'intolérance, et l'intolérance dont les chrétiens faisaient preuve envers les idoles de l'empire était criminelle aux yeux des autorités. La multiplicité des dieux et leur coexistence semblaient assurer la stabilité de la société et la pérennité de l'empire. Refuser d'y faire son marché, de vénérer les uns tout en respectant les autres, c'était, pour l'empereur et son Sénat, vouloir plonger le monde dans le chaos. Les chrétiens sont appelés à être les athées du monde moderne comme ils l'ont été pour le monde antique ; ils doivent redevenir ceux qui refusent les faux dieux partout célébrés, ces faux dieux qui, loin d'assurer la paix entre les hommes et l'amélioration de leur condition terrestre, les mènent au désastre en ce monde et à la perdition éternelle dans l'autre. La ressemblance toute formelle de certaines idoles avec ce qui fut la morale des sociétés dites chrétiennes ne doit plus faire illusion, les idoles ne sont pas des idées chrétienne devenues folles qu'il conviendrait d'"encadrer", ou de remettre en ordre ; intrinsèquement perverses elles ne sont rien d'autre que des poteaux indicateurs sur la route de la perdition."

    Michel Janva

  • Oser dire non au nouveau Yalta 1/7

    Préparant une conférence-débat que l'Institut d'Histoire sociale de Nanterre organise pour ce 19 février, et où j'aurai l'honneur de "plancher", préparant aussi une proche réédition - nécessairement augmentée à 34 ans de distance ! – de mon livre "Yalta et la naissance des blocs", je me permettrai ici pendant quelques jours de partager le questionnement dans lequel s'inscrira ce double propos.

    On cite parfois mais on ne développe pas assez souvent la définition de Paul Valéry évoquant l'histoire comme la science des faits qui ne se répètent pas. Contrairement aux principes de la méthode expérimentale en effet, la chaîne des événements propres aux sociétés humaines, qu'il s'agisse des nations ou des continents, ne saurait se reproduire à l'identique. En revanche leurs enseignements existent et ils s'imposent à nous.

    Ainsi les négociations prévues à Minsk ce 11 février, pour se dérouler 70 ans jours pour jour après l'adoption par Roosevelt, Staline et Churchill, de la "Déclaration sur l'Europe libérée" du 11 février 1945, différeront sensiblement, par la forme et le fond, de ce qu'on appelait à cette époque la conférence de Crimée.

    Ainsi, bien que ce soit à Munich que, quelques jours auparavant, on se soit réunis le 7 février, pour ne pas s'accorder vraiment, entre Américains, Européens et Russes, sur la sécurité de notre continent, la sempiternelle comparaison avec l'arbitrage de 1938, imaginé par Mussolini, n'aurait guère de sens, n'en déplaise aux gens vivant dans la réminiscence.

    Si l'on peut tenter, tant soit peu, d'établir un parallèle plus pertinent, avec ce que la Mémoire exècre comme un paradigme de la capitulation, on devrait plutôt chercher du côté de l'étrange rendez-vous de Moscou du 7 février.

    Ce jour-là M. Poutine était bel et bien demandeur, en fait. Il cherche à échanger un retrait ou une accalmie dans l'est de l'Ukraine, rebaptisé "Nouvelle Russie", contre un allégement des sanctions économiques qui le plombent et risquent fort de le mettre en difficulté vis-à-vis des oligarques qu'il représente. (1)⇓

     

    Or, la veille, M. Hollande dont la position intérieure ne bénéficie certes plus, à un mois de distance, du prétendu "effet 11 janvier" a commis une faute. Une de plus dira-t-on : dans sa conférence de presse du 5 février, il s'est révélé résolu à éviter de s'engager, fût-ce par des livraisons de matériels, fût-ce par une intégration dans l'OTAN souhaitée par le gouvernement de Kiev, sur le véritable terrain de son interlocuteur.

    Avant même de se rendre à Moscou il méritait donc bien, quoiqu'à son détriment, la comparaison avec son prédécesseur l'inconsistant radical-socialiste Daladier.

    La grande devise des radicaux de la IIIe consistait à dire "appuyons-nous fortement sur les principes, ils finiront par céder".

    M. Hollande a donc fait part de ses propres craintes, au nom des 28 pays d'une Europe, qui ne lui a donné aucun mandat, et dont il ne représente visiblement que le maillon faible. On ne l'ignore pas à Moscou.

    De la sorte, sous la Ve déclinante, on capitule dans les faits, on ne bataille que sur les mots. On en distord le sens. Le pouvoir se sert des médias, pour en polluer la vérité.

    On parle ainsi, vu de Paris, d'une "menace" de guerre. Mais le nombre de morts quotidiens, 47 victimes pour la seule journée du 10 février ! suffit à établir que ce conflit est déjà une guerre.

    On a pris l'habitude de parler de "séparatistes pro-russes". Mais en toute objectivité, dans cette partie orientale de l'Ukraine, ne s'agit-il pas plutôt, tout simplement, de "rattachistes russes". Qu'ont-ils fait d'autre en Crimée ?

    M. Poutine fait mine d'y voir une "guerre civile entre Ukrainiens". Mais alors pourquoi parler de "Russophones" ?

    En vérité tout le monde sait bien qu'il s'agit d'un conflit décidé à Moscou, attisé par ses services et qui pourrait être arrêté du jour au lendemain lorsque le Kremlin en décidera. L'éviction des plus extrêmes et des plus délirants bellicistes dans les semaines écoulées en a bien marqué la possibilité.

    Se prêter à ce faux-semblant, ce n'est pas "faire la paix avec les Russes", ce que toute personne sensée pourrait souhaiter, – sur des bases saines, pour faire face par exemple à l'islamo-terrorisme, –c'est au contraire encourager l'aggravation du conflit, se préparer à une nouvelle capitulation de l'Europe qu'on croyait libérée de l'hypothèque soviétique, avec ce qu'on appelle "la chute du Mur".

    Cette menace permanente avait été installée à Yalta. (2)⇓

    Elle a parfaitement fonctionné de 1945 à 1989. Il ne faut pas qu'elle réapparaisse.

     

    (à suivre)

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2015/02/oser-dire-non-au-nouveau-yalta.html

    Apostilles

    Conférence du 19 avril "Revisiter Yalta" 
    → télécharger l'invitation
    → télécharger le plan d'accès.

    1.  À cet égard, on se reportera au besoin aux analyses, inhabituellement critiques vis-à-vis du pouvoir moscovite, formulées même par un Alexandre Adler le 6 au cours de l'émission C dans l'air. On remarquera aussi que le porte-parole habituel des milieux de défense a clairement reconsidéré une position jusqu'ici fort ambiguë.
    2.  En attendant la nouvelle édition de "Yalta" vous pouvez commander le livre sur "L'Alliance Staline Hitler 1939-1941" dans lequel est publiée la carte si rarement divulguée des conquêtes soviétiques effectuées dans le cadre du pacte de 1939, et entièrement avalisées en 1945, à Yalta.
  • L’Université catholique du Chili menacée par les socialistes parce qu’opposée à l’avortement

    Chili – «Je veux dire au recteur de l’Université Catholique, aux directeurs des cliniques (ndlr : privées) et à l’archevêque de San Bernardo qui administre aussi un hôpital, que, comme les députés, les curés et les universitaires ne sont pas au dessus des lois« , a déclaré Marcelo Schilling, député du parti socialiste, dans une interview à Radio Valparaiso. 

    Le député répondait au Recteur de l’Université catholique, le médecin Ignacio Sanchez, qui, alors que le Chili débat de la légalisation de l’avortement, avait réaffirmé au journal La Tercera que dans son réseau de santé de l’Université catholique, « aucun avortement ne sera pratiqué, nos principes et nos valeurs les plus profondes ne vont pas changer par un projet de loi spécifique. C’est définitif. » 

    Le socialiste Marcelo Schilling, promoteur de la culture de mort et anticatholique arrogant, a menacé : «les lois doivent être respectées par tous et s’il faut exproprier l’Université catholique pour des raisons d’intérêt supérieur, et bien, on le fera« .

    En réaction à ces menaces, le doyen de l’Université Catholique a déclaré au journal El Mercurio que ces « mots sont incroyablement intolérants et totalitaires. Il est inquiétant qu’un député de la République tienne de tels propos».

    « Ce que propose Schilling dépasse toutes les limites, parce qu’il parle d’exproprier (…). C’est complètement totalitaire, intolérant, contraire à toute démocratie et à liberté d’expression« , a ajouté le médecin.

    http://www.medias-presse.info/luniversite-catholique-du-chili-menacee-par-les-socialistes-parce-quopposee-a-lavortement/25438

  • Les « docteurs Folamour » du Pentagone ?

    Ca y’est, ils le tiennent leur argument imparable. Vous savez pourquoi la Russie ne fait rien qu’embêter tous les gentils libéraux-démocrates du monde ? Et bien c’est très simple, le président Poutine est atteint d’une sorte d’autisme, c’est un cabinet d’experts très sérieux du Pentagone qui l’a déclaré.

     

    On comprend mieux ainsi que Moscou soutienne de façon absurde les révoltés du Donbass en Ukraine et s’insurge devant les bombardements massifs des populations civiles par l’armée de Kiev. Car il faut être autiste en effet pour ne pas accepter avec reconnaissance l’extension de nouvelles bases de l’OTAN et leur implantation tout autour de la Frontière russe. Eltsine, un ivrogne certes, mais pas autiste pour un sou, avait bien laissé faire la même chose au Kossovo et n’avait pas bronché lors des bombardements américains sur l’armée serbe, ni même sur les colonnes de civils qui avaient l’outrecuidance de fuir. Lui c’était un bon chef du Kremlin, comme les aime l’oncle Sam.

    Autiste, pourquoi n’y avoir pas pensé plus tôt ? C’était une pratique stalinienne assez répandue, au temps de la splendeur des soviets, d’interner en hôpital psychiatrique les opposants politiques. Mais c’est quand même bluffant de voir Washington envisager cette stratégie totalitaire à l’échelle des chefs d’états. Ainsi quiconque maintenant qui ne se déclarerait pas ami servile des Etats Unis serait susceptible d’être déclaré malade de la tête.

    Une récente émission de télévision montrait des journalistes très sérieux se pencher sur la personnalité de Poutine, son enfance, son adolescence, son passage au KGB. On nous dépeignait tous les symptômes de la constitution d’une personnalité plus vraiment humaine, attachée (impensable) à la gloire ancienne de la Russie tsariste.

    Et d’ailleurs, Il faut être un monstre pour ne pas laisser tomber sous la férule de leurs pires ennemis, les résistants du Donbass fidèles à la Russie.

    Réveillons nous un peu, Je ne vois vraiment pas quel est l’intérêt pour l’Europe et pour la France de soutenir le gouvernement de Kiev ou siègent d’authentiques néonazis qui ont exposés leur délicate brutalité à Maïdan et qui aujourd’hui sans soucis de négociation aucune, veulent imposer brutalement l’abandon de la langue Russe à des millions de russophones par la force. [....]

    Olivier Perceval

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-docteurs-Folamour-du-Pentagone

  • Ukraine : non, Poutine ne veut pas reconquérir l’Europe de l’Est

    Pour résoudre le conflit ukrainien et éviter une escalade dangereuse qui pourrait mener à un scénario comparable à l’Ossetie, Hadrien Desuin recommande l’instauration d’une autonomie sous surveillance russe et européenne dans le Donbass.

     

    Des tanks ukrainiens patrouillent dans la région de Donetsk. Crédits photo : ANATOLII STEPANOV/AFP

    Les dernières avancées pro-russes dans l’est de l’Ukraine réactivent les craintes de troisième guerre mondiale chez les plus fébriles des atlantistes, de droite comme de gauche. Comme souvent, les comparaisons faciles avec le spectre de l’Allemagne des années 30 fleurissent. C’est plutôt vers la grande tradition de la politique étrangère russe basée sur la conservation des fondamentaux territoriaux qu’il faudrait se tourner : préserver un glacis protecteur à l’ouest de Moscou et un accès maritime au nord comme au sud. Alimenté par la peur d’un encerclement, Poutine cherche simplement à maintenir un contrôle sur l’Ukraine. Mission périlleuse depuis que la révolution de Maïdan s’est jetée dans les bras américains.

    Le soutien, évident mais limité, accordé aux séparatistes du Donbass (leur indépendance n’a pas été reconnue) prouve que la politique poutinienne est au contraire rationnelle. Elle ne cède pas aux fièvres nationalistes de son opinion publique. Elle s’appuie sur un principe central : l’intérêt de la Russie. Il ne s’agit pas de reconquérir l’Europe de l’est comme les pays polono-baltes le craignent, ou de succomber à une crise d’autisme comme le suggère les américains, mais de conserver son influence sur l’« étranger proche ».

    S’il était seulement guidé par une soif de conquête, Poutine aurait en quelques jours enfoncé l’armée ukrainienne et occupé Kiev sans que personne ne bouge en Europe et aux États-Unis. Les successeurs de Staline le firent à Budapest et à Prague et les alliés se contentèrent de protestations verbales. Une occupation militaire sous la contrainte serait stérile. Dans le Donbass, Poutine se contente donc de défendre l’insurrection pro-russe sous la menace de l’armée ukrainienne. L’objectif est de conserver une tutelle et un levier de négociation au sein même d’une confédération ukrainienne. Et surtout d’empêcher son voisin de rejoindre l’Union européenne et l’Otan, deux lignes rouges pour le Kremlin. Or, détacher l’Ukraine de l’Empire russe est une obsession américaine, théorisée il y a déjà quelques années par le brillant stratège et ancien conseiller à la sécurité de Jimmy Carter d’origine polonaise, Zbigniew Brzrezinski, dans Le grand échiquier. Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un Empire. Elle cesse d’être une menace pour l’hégémonie des États-Unis. [....]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ukraine-non-Poutine-ne-veut-pas

  • Etats-Unis : des élèves ridiculisés au collège pour leur opposition au lobbying LGBT

    Il ne faudrait pas prendre l’information que voici pour un incident isolé : il préfigure au contraire ce qui risque de se multiplier à l’avenir, en conformité avec un état d’esprit de plus en plus agressif et partagé.

    La scène se passe dans une école californienne : les élèves, des jeunes de 14 ou 15 ans, ont été ridiculisés et dénoncés pour avoir osé manifester leur opposition à un groupe d’intervenants extérieurs venus exposer leur programme LGBT en cours d’anglais. La « Queer Straight Alliance », spécialiste du lobbying lesbien-gay-bi-trans, avait été officiellement invitée à intervenir, le 29 janvier, dans plusieurs classes de 3ème à Alcanes High School à Lafayette.

    Les élèves ont dû se positionner par rapport aux LGBT
    Le lobbying LGBT, en l’occurrence, passait par la dynamique de groupe. Les élèves étaient priés de se mettre en cercle, puis, chacun devait exposer son opinion et ses croyances sur l’homosexualité, ainsi que celles de ses parents, selon le Pacific Justice Institute (PJI) qui a été saisi par des parents d’élèves outrés pour faire la lumière sur ce scandale. D’autant qu’ils n’avaient pas été tenus au courant de l’intervention de l’association.

    Ridiculisés dans leur collège pour refuser le sexuellement correct
    Les pro-LGBT du Queer Straight Alliance les encourageaient notamment à s’avancer un par un, pour dire si à leur avis être « gay » relève d’un choix, et si leurs parents accepteraient qu’ils se disent eux-mêmes « gays », selon l’avocat du PJI.
    Ceux qui refusaient de s’avancer étaient « ridiculisés et humiliés », assure-t-il.
    Au cours de l’exercice, les intervenants ont en outre révélé les noms des professeurs gays ou lesbiens dans cette école de Lafayette.
    Munis de polycopiés contenant toute la terminologie LGBT, les élèves ont ensuite été priés de se placer dans le « spectre du genre » : cela était présenté comme un exercice de « fluidité de genre », selon un parent d’élève. Les intervenants avaient pris soin d’expliquer aux jeunes qu’ils « pouvaient venir à l’école un jour en se sentant garçon, et le lendemain en se sentant fille ».

    C’est une déconstruction programmée et facilitée par le genre de l’exercice : on sait à quel point la dynamique de groupe peut peser sur les jeunes. Et elle est ici d’autant plus perverse que l’adolescence est précisément le temps des interrogations et des incertitudes sur sa propre identité.

    Dynamique de groupe pour éradiquer l’opposition au lobbying LGBT
    Voilà donc ces gamins qu’on imagine, pour certains, encore au seuil de la puberté, confrontés à des catégories profondément déstabilisantes : étaient-ils des « demi-garçons » ou des « demi-filles » ? Se reconnaissaient-ils dans le « genre gris » – genre flou et indéfini ? Ou étaient-il vraiment « bi-genre », « agenre » (sans genre), intersexe (au sexe biologiquement ambigu), pan-sexuels – attirés par tous ; voire poly-romantiques – attirés par la plupart des genres, mais pas tous ?

    Le cours, a expliqué un responsable de l’enseignement californien selon un avocat de PJI, se voulait un exercice de « tolérance » sous la surveillance des professeurs mais enseigné par des « pairs ».

    Pas de tolérance pour les ennemis de la tolérance, toutefois : bientôt, l’« outing »sera imposé à ceux qui s’opposent au lobbying LGBT et pour eux, il n’y aura ni compréhension ni admiration – le pilori.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Reportage : « Encerclés par l’état islamique »

    NDCI : un reportage au plus proche des combats entre Kurdes/Yézidis/chrétiens et les soldats de l’État Islamique. Attentions certaines images peuvent choquer.

    Irak, décembre 2014. Les forces de l’État islamique ont totalement encerclé les montagnes du Sinjar, à l’ouest de Mossoul. Une population de Kurdes yézidis, musulmans et chrétiens se retrouve prisonnière dans les villages. Le réalisateur Xavier Muntz a passé trois semaines avec les combattants kurdes, en première ligne contre les djihadistes. Un document exceptionnel.*

     

    http://www.contre-info.com/

  • TVL : Journal du 13 février, Reportage en Syrie et rencontre avec le curé de Maaloula