Le 18 janvier 2020 éclatait « l’affaire Mila » du nom de cette adolescente menacée de mort par des centaines d’individus après avoir tenu des propos peu élogieux concernant l’islam.
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Le 18 janvier 2020 éclatait « l’affaire Mila » du nom de cette adolescente menacée de mort par des centaines d’individus après avoir tenu des propos peu élogieux concernant l’islam.
Le discours était bien ficelé, il a suffi d’une image pour le ruiner. Alors que Macron s’exprimait le 18 février contre le « séparatisme isalamiste », il s’est fait photographier en compagnie d’une jeune femme portant le voile intégral. Symbole parfait de son impuissance.
Le verbe était haut, la voix ferme. Macron a étalé son courage, le 18 février dernier au « Quartier de Reconquête Républicaine » de Bourtzwiller à Mulhouse. Le Président a osé nommer le « séparatisme islamiste » ! Oh, le joli mot, « séparatisme » ! Plus précis que la « radicalisation » (qui n’était jamais islamiste), plus fort que le « communautarisme », les précédentes marottes présidentielles sur le thême de l’islamisme conquérant.
Marine Le Pen a rendu public vendredi un projet de loi, rédigé par le député Jean-Paul Garraud, visant à combattre « les idéologies islamistes ». Compte tenu des derniers sondages, ce projet va être très largement évoqué. Le « camp du bien », une fois sa position arrêtée (en parler ou le passer sous silence ?), nous dira si ce plan est « trop dur », « inapplicable », ou « déjà obsolète ».
Un lecteur, tout récemment, se félicitait du tournant pris par le gouvernement dans sa perception de l’islamisme et des risques de séparatisme en découlant. Quand le président de la République évoque un « projet conscient, théorisé, politico-religieux », on mesure en effet les progrès dans les mots depuis l’époque Hollande où ce dernier se refusait même à user du terme islamisme.
Tandis que
le ministre de l’Intérieur Gérald Darmain envisage de dissoudre Génération Identitaire.
Génération identitaire n’a rien fait d’illégal dans les Pyrénées. Au contraire, le préfet ayant alerté sur la menace migratoire et terroriste au col du Portillon, les militants se sont rendus à ce col pour surveiller le passage, indiquant qu’ils signaleraient aux forces de l’ordre toute intrusion suspecte sur le territoire français. Malgré les propos du préfet il n’y avait aucune force de gendarmerie sur place.
Alors que le langage semblait se libérer après l’attentat à la préfecture de police, la cage aux phobes revient sur le devant de la scène médiatique… Clémentine Autain est juste un symptôme de la grande confusion mentale qu’on voudrait rendre obligatoire. « Islamophobie, musulmanophobie appelez-le comme vous voulez mais il y a aujourd’hui un racisme contre les musulmans en France » a twitté Clementine Autain le 17 octobre dernier. On sait combien la France insoumise, après bien des divisions en son sein, a di axer son discours sur celui des islamo-gauchistes bobos et non sur les souffrances des classes moyennes et populaires, inquiètes devant le grand remplacement en cours. Mais ce tweet dénote une absence totale de distinction dans le grand bouillon victimaire, qui parait aujourd’hui particulièrement inquiétant.
La directrice de l’ISSEP a accordé un long entretien à Philippe Bilger. Elle a donné son analyse de la société française et des problèmes auxquels le pays fait face.
https://www.tvlibertes.com/actus/marion-marechal-nous-ne-voulons-pas-vivre-sous-la-charia-video
Dialogue avec Zeina el Tibi. Propos recueillis par l’abbé G de Tanoüarn
Zeina el Tibi est une intellectuelle libanaise, issue d’une grande famille musulmane. Elle a accepté d’être notre invitée dans cette rubrique et nous l’en remercions. Selon sa perspective, l’Islam doit rouvrir « les portes de l’interprétation » pour se conformer aux règles laïques et anticommunautaristes qui ont fait la France. Elle prône un rapprochement entre les deux monothéismes à visée universelle non pas un rapprochement théologique, ce n’est pas son objet, mais un rapprochement civilisationnel, face à un athéisme de plus en plus prégnant dans le monde.
Elle montre ici comment les femmes musulmanes n’ont pas à se laisser emprisonner par les textes canoniques du Coran, qui justement doivent être interprétés.
Il y a en France une grande polémique autour du voile, qui dure depuis l’affaire de Creil (1989). Pensez-vous que chacun, en République française, doit avoir le droit de s’habiller comme il l’entend ?
Le débat du 10Heures-Midi de Valérie Expert avec Sophie de Menthon / Pascal Bataille / Matteo Ghisalberti et Mehdi Ouraoui.
Dimanche, les composantes du Conseil français du culte musulman (CFCM) s’étaient concertées pour une éventuelle signature de la « Charte des principes » de l’islam en France. Une majorité (5 sur 9) l’a approuvée lundi. Présent daté de mardi faisait remarquer que cette charte se contente de réécrire – spécialement pour les musulmans vivant en France – ce qui figure déjà de fait dans le Code pénal.
Le gouvernement l’a dit, les médias le répètent : le projet de loi contre « les séparatismes », « confortant les principes républicains », vise à lutter contre « l’islamisme radical ».
On sait déjà, à la simple lecture de cette phrase, que c’est plié, raté, voué à l’échec. D’abord parce qu’elle suppose qu’il existe un islamisme non radical. Intéressant. Sachant que le Larousse définit l’islamisme comme « un courant politique de l’islam faisant de la charia la source unique du droit et du fonctionnement de la société dans l’objectif d’instaurer un État musulman régi par les religieux », on est curieux de savoir à quoi peut bien ressembler cet islamisme modéré, qui veut installer la charia dans notre pays, mais doucement, à dose filée et à petites gorgées, et s’il est bien raisonnable de ne pas lutter aussi contre lui…