
Chassés du pouvoir en Égypte et en Tunisie par des coups d’État laïcs à l’extrême limite de la légalité, pour ne pas dire plus, les Frères musulmans seraient-ils en perte de vitesse au Maghreb, au Proche et au Moyen-Orient ? C’est à croire, surtout à en juger les dernières élections législatives tenues au Maroc, ce 8 septembre. Ainsi, le PJD (Parti de la justice et du développement, proche des Frères musulmans), dont le leader, Saâd-Eddine El Othmani, Premier ministre du roi dix ans durant, vient d’essuyer un revers historique, son mouvement passant de 125 à 13 députés.







