Guillaume de Tanoüarn propose dans son nouveau livre une réflexion sur les conditions du vivre ensemble. Il revient ici, avec Hubert Champrun, sur les grandes intuitions qui portent son diagnostic.
Vous avez mis en exergue de votre livre une citation de Proudhon : « Le principal attribut, le trait signalétique de notre espèce, après la pensée, est la croyance et avant toutes choses, la croyance en Dieu ». Ce qui est le propre de l'homme, c'est la foi ?
Ce livre sur la fraternité est un livre sur la foi : il n'y a pas de fraternité possible sans foi commune. Encore faut-il savoir ce que l’on appelle foi. Dans notre atmosphère rationaliste à outrance, la foi a trop souvent été confondue avec les croyances, vagues, floues, imaginaires, qui effectivement doivent céder la place à une approche rationnelle.