Par Didier Beauregard, journaliste et essayiste ♦ L’actualité tragique donne raison à tous ceux qui, depuis des décennies, alertent sur les conséquences de la politique de promotion de l’immigration extra-européenne. La période où les militants de gauche faisaient tout pour favoriser cette immigration semble désormais révolue. Sur les plateaux télé, certains responsables politiques de cette mouvance immigrationniste semblent très gênés, au point de réclamer désormais, toute honte bue, de la fermeté. Mais le mal est malheureusement déjà fait.
Polémia
« Touche pas à mon pote », ethnomasochisme institutionnel
« Touche pas à mon pote » disait le slogan « antiraciste » des années 80, aux heures triomphantes de la Mitterandie, à l’heure où les Français prenaient conscience de l’enjeu migratoire et des dangers qui l’accompagnaient. Toute cette décennie a été marquée par une lutte inégale entre la réalité que vivait la majorité des Français, celle d’une dépossession identitaire et territoriale, et la représentation que les pouvoirs dominants voulaient leur imposer ; celle d’une France de la diversité heureuse que le racisme primaire d’indigènes obtus empêchait de s’épanouir. L’accusation collective de racisme envers un peuple qui ne demandait rien, est devenue la principale armature idéologique de la vulgate idéologique.