Quelles que soient l'issue et les conséquences du sommet sur le climat qui s'ouvrira à Copenhague le 7 décembre, ceux qui exploitent le réchauffement supposé de la Terre à des fins politiques ou, plutôt, idéologiques, peuvent déjà se frotter les mains ; ils auront réussi une formidable entreprise de sidération et de culpabilisation des Occidentaux. Considérés comme les uniques fossoyeurs de la planète bleue par leur consumérisme débridé, générateur de la quasi-totalité du gaz carbonique rejeté (ce qui exonère le 1,4 milliard de Chinois, le milliard d'Indiens ou encore les 200 millions de Brésiliens tout aussi consommateurs), et leurs folles manipulations financières. « Un milliard d'affamés », tel était le 15 octobre le gigantesque titre barrant la une de Libération, qui précisait qu'« un Terrien sur six souffre de malnutrition » et qu'« un enfant meurt de faim toutes les six secondes », « une aggravation notamment due à la crise ». Chiffres ressassés le lendemain à Rome par le directeur de l'agence des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO). Evoquant la « crise sans précédent », due à la fois « au marasme économique et au réchauffement climatique », Jacques Diouf soutenait qu'elle avait fait 642 millions de victimes dans la région Asie-Pacifique, 265 millions dans l'Afrique subsaharienne, 53 millions dans l'Amérique latine et 42 millions dans le croissant allant du Proche-Orient au Maghreb.
Comme, dans les pays développés, 15 millions de personnes seulement souffrent de la faim, il est facile de voir où est notre ardente obligation. Il urge d'aider nos prochains les plus lointains. D'abord en « contrôlant les naissances dans les pays occidentaux » et eux seuls (alors que la natalité y est déjà négative !) puisque, comme le répète dans la dernière livraison de Terra Eco le Vert Yves Cochet dont le credo est complaisamment répercuté par tous les media, « la naissance d'un Européen équivaut, en terme d'impact, à celle de 10 Congolais » (M. Cochet ne dit pas à combien de Pygmées équivaut la naissance d'un petit Congolais de la nomenklature locale. Il ne dit pas non plus qui servira de locomotive économique et donc financera l'aide au Tiers-Monde du moment que les donateurs potentiels auront été éliminés sur ses bons conseils). Ensuite en accueillant chez nous avec enthousiasme et générosité les forçats de la faim et les naufragés de la crise.
Or, le 24 septembre, un rapport des Nations Unies établi par le Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires et le Centre de surveillance des déplacements internes affirmait que si le nombre de réfugiés obligés de fuir les conflits, les guerres et la violence s'était élevé en 2008 à 4,6 millions de personnes dans le monde, 36 millions d'autres avaient été chassées de leurs foyers par des catastrophes naturelles, le réchauffement climatique pouvant être tenu « d'ores et déjà responsable de 20 millions de réfugiés ». Et il s'agit là d'une simple avant-garde selon Craig Johnstone, Haut-Commissaire adjoint de l'ONU pour les réfugiés, qui prétend que « les prévisions les plus optimistes évaluent à 250 millions le nombre de personnes qui seront forcées d'être déplacées d'ici 2050 à cause de conditions météorologiques, extrêmes, de la baisse des réserves d'eau et d'une dégradation des terres agricoles » (1).
Dans un autre rapport sensationnel émanant cette fois de sa Division de la Population, la même ONU nous avait informés dès le 4 janvier 2000 que, « pour faire face au taux de vieillissement alarmant » de sa population et « maintenir l'équilibre actuel moyen de quatre à cinq actifs pour un retraité », l'Europe "devra" importer d'ici à 2025 quelque « 159 millions d'immigrés », dont 80 pour l'Allemagne, 26 pour l'Espagne et l'Italie - et 23 seulement pour la France, compte tenu du fait que l'Hexagone a l'honneur et le désavantage d'abriter sur son sol la plus forte densité d'allogènes (et donc de musulmans) du continent.
Les Onusiens ont-ils jugé que l'Europe tardait un peu trop à obéir au Diktat de l'an 2000 malgré le déferlement migratoire qui la frappe ? Après l'argument ô combien fallacieux des retraites à payer (comme si le taux de chômage des immigrés et surtout de leur progéniture permettait l'ombre d'un tel espoir !), ce sont donc les caprices du climat qui sont instrumentalisés pour nous faire accepter l'invasion. Et les « nouveaux collabos » s'activent pour hâter lé mouvement. Ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner ne préconisait-il pas lors du dernier sommet France-Océanie l'élaboration d'un « statut des réfugiés climatiques » ? Porte ouverte à tous les tsunamis humains qui risquent fort de submerger les pays encore viables mais, après tout, ceux-ci n'auraient que ce qu'ils méritent puisque, vérité sans cesse martelée par les nouveaux évangélistes, ils sont seuls responsables et coupables des dérèglements de la planète.
Et nul n'ose dénoncer cette monstrueuse entreprise de désinformation ! Surtout pas Nicolas Sarkozy qui, dans son interview au Figaro, porte aux nues ses « ministres d'ouverture », donc Kouchner, et, interrogé sur les réflexions que lui « inspire l'évolution des questions d'immigration en France », se contente de répondre à côté ; « Eric Besson a eu raison d'être déterminé, Cette situation, de non-droit [à Calais] était intolérable, Il nous reste encore une question à traiter, celle des deux ordres de juridiction administrative et judiciaire qui ont à se prononcer sur la rétention des étrangers en situation irrégulière. A mes yeux, il n'en faut qu'un. Et s'il faut une réforme de la Constitution pour cela, nous la ferons. »
C'est un peu court, jeune homme, au regard du cataclysme qui nous attend. Car la seule réforme de la Constitution qui vaudrait, c'est au contraire l'interdiction formelle de toute immigration, subie ou choisie, si l'on veut éviter la triste fin du « Camp des Saints ».
< galic@rivarol.com > Rivarol du 27 octobre 2009
(1) En première ligne, les Maldives qui risquent de disparaître sous les eaux et dont le gouvernement a tenu le 17 octobre un très médiatique conseil des ministres sous-marin afin de « faire comprendre au monde que si rien n'est fait contre le changement climatique, voilà quel sera l'avenir des Maldives », Mais qui, depuis des décennies, a tout misé sur le tourisme, ce qui entraîne une continuelle noria d'avions et accroît donc la production de CO² sinon les autorités de l'archipel ?
lobby - Page 2353
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Le climat, alibi du stunami migratoire (2009)
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Tyrannie médiatique : le point de vue de Robert
Conférence à Troyes de Robert Ménard : la mauvaise foi sidérante des journalistes.
Pour Benjamin Dormann (Ils ont acheté la presse) ou pour Claude Lorne (Les médias en servitude), les médias sont contrôlés par des puissances politico-financières, le mélange des genres étant la règle chez les habitués des dîners du Siècle. Pour Jean-Yves Le Gallou (La Tyrannie médiatique), le fonctionnement des médias – et leurs dogmes idéologiques – repose sur la sainte alliance du capitalisme financier et du gauchisme de salles de rédaction.
Journaliste, écrivain, fondateur de l’association Reporters sans frontières, Robert Ménard, animateur du site Boulevard Voltaire décrit comme « le cercle des empêcheurs de penser en rond », a une vision plus sommaire (ou encore plus radicale) des choses : pour lui, la responsabilité des journalistes est pleine et entière. C’est eux la source unique du totalitarisme médiatique.
Robert Ménard a entrepris une tournée en France à travers des cercles dissidents. Voici le compte rendu d’une conférence qu’il a tenue à Troyes le 19 mars à l’invitation de Jean-Louis Chaton, président du Comité d’action pour le respect du droit (CARED) : une occasion pour Polémia d’enrichir le débat en donnant le point de vue de Robert Ménard.
Soulignant qu’il s’agit de sa première visite à Troyes, Robert Ménard introduit son exposé en expliquant qu’il est atterré par l’attitude de ses confrères journalistes. Il juge leur mauvaise foi sidérante, d’autant plus pour lui qui a passé sa vie à défendre la liberté d’expression. Et de citer le sondage suivant : 74% des Français ne se reconnaissent pas dans la presse (écrite comme audiovisuelle). Il souligne donc le différentiel important entre ce que vivent les gens au quotidien et ce qui en est transcrit dans les médias. Les journalistes ont de longue date une très mauvaise image auprès des Français, qui en parlent très négativement. Robert Ménard s’interroge alors sur les causes de cette image. Lorsqu’on interroge les journalistes sur les raisons de ce désamour, ils brandissent, d’après lui, toujours les mêmes excuses :
Propriétaires, hommes politiques, annonceurs : les fausses excuses
- Les propriétaires de médias : ces derniers influeraient sur les rédactions… EXCUSE, dit Robert Ménard en prenant l’exemple de TF1 et France Télévisions : propriétaires très différents et pourtant journaux interchangeables, avec même hiérarchie des titres, même développement de ceux-ci, même protocole…
- Les hommes politiques : ceux-ci pèseraient sur les relations avec les journalistes… EXCUSE, dit Robert Ménard en expliquant que le rapport de forces est compliqué ; pour lui, le couple François Hollande / Valérie Trierweiler est l’illustration symptomatique de la direction du pays par la caste journalistico-politique. Il déplore que le journaliste n’est plus aujourd’hui un contre-pouvoir, c’est même l’inverse : il qualifie les rapports entre journalistes et politiques d’incestueux.
- Les annonceurs : ces derniers, de par les revenus publicitaires importants, ne pourraient plus être critiqués… EXCUSE, dit Robert Ménard en citant l’exemple de critiques violentes qu’il a adressées, à l’époque où il travaillait à RTL, à l’encontre de certains de ses annonceurs. Or la cause de son départ n’est autre que… ses propres confrères journalistes !Les journalistes pensent tous de la même manière
Pour conclure sur les causes de cette mauvaise image des journalistes, Robert Ménard avance ses propres explications. Pour lui, le problème de la presse n’est autre que les journalistes eux-mêmes qui « chassent en meute ». La mauvaise qualité de l’information, c’est LEUR faute. Ils sont tous issus des mêmes milieux. Et de prendre l’exemple d’une des plus grandes écoles de presse en France, dans laquelle on a organisé un vote secret avant la présidentielle de 2012 avec les candidats en lice. Résultat : aucune voix pour Nicolas Dupont-Aignan, aucune voix pour Marine Le Pen et aucune voix non plus pour Nicolas Sarkozy ! « Il existe bien quelques journalistes de droite, mais ils n’osent pas le dire », lui expliquera le directeur de cette grande école. Voilà la vraie raison : les journalistes pensent tous de la même manière.
Robert Ménard explique que l’idéologie dominante est ce dont on ne parle jamais (par exemple, pour 95% de ses confrères, l’immigration est une bonne chose). Et si vous ne pensez pas comme le « camp du bien », vous êtes affecté d’office dans le camp du mal ! Robert Ménard illustre son propos en citant une anecdote survenue avec sa confrère Géraldine Muhlmann à une émission télé traitant de l’homosexualité : « Je n’ai pas envie que ma fille soit homosexuelle, cela me pèserait car elle en baverait toute sa vie », et d’ajouter : « mais si c’était le cas, je la défendrais deux fois plus et de toutes mes forces pour qu’elle vive librement et sans discrimination son homosexualité ». Rejoint par le comédien Gilles Lellouche, il enfonce le clou en ajoutant qu’il « aimerait même l’emmener à son bras à l’église le jour de son mariage ». Tollé dans les coulisses : Robert Ménard et Gilles Lellouche sont priés par Géraldine Muhlmann de faire des excuses lors de l’émission suivante. Robert Ménard refusera catégoriquement, quand son allié d’un jour obtempérera… « sinon ma carrière est foutue », dira Gilles Lellouche en off à Robert Ménard… Ce dernier sera alors l’objet de menaces en règle et d’insultes incessantes.
Mieux vaut « Vive Mao ! » que « Vive Le Pen ! »
D’autres exemples sont lancés par le conférencier :
- Un « Vive Mao ! » vous affuble d’une nostalgie sympathique dans les salles de rédaction, quand un « Vive Le Pen ! » vous exclut de celles-ci…
- Lors d’une émission de On refait le monde sur RTL, animée par Christophe Hondelatte, Robert Ménard lance lors d’un débat sur le Front national « J’approuve certaines propositions de Marine Le Pen », donnant alors l’exemple du mode de scrutin des législatives qui ne permet pas de représenter la voix exprimée par 15 à 20% du peuple lors de la présidentielle. La Société des journalistes obtient sa tête et son éviction de RTL. Lui et Mme Duverger, co-auteur de Vive Le Pen !, ont été « assassinés » suite à cette parution… par nombre de personnes n’ayant jamais lu le livre ! Le poids de la bien-pensance !Robert Ménard enchaîne : la presse pense pareil, vote pareil et traite l’info pareil. Or, celui-ci expose une conviction forte : le fait de ne pas parler des choses, ne pas écouter et donner davantage la parole à ceux qui pensent différemment produit l’effet inverse de l’objectif initial. Et de prendre de nouveaux exemples :
- On ne doit plus dire Noirs et Arabes, mais Blacks et Magrébins ;
- On ne donne plus les noms des délinquants à la télévision lorsqu’ils sont à consonance non européenne, pour « ne pas stigmatiser ». Or, pour Robert Ménard, cela aboutit à jeter la suspicion d’office sur la population qu’on souhaitait « préserver ».
- Nos lois sont les plus dures qui existent dans les domaines du racisme, de l’antisémitisme et des lois mémorielles. Les problèmes qu’elles sont censées régler ont-ils régressé depuis toutes ces lois ou se sont-ils aggravés ? Ne pas parler des problèmes exacerbe ces problèmes.Le cercle de la bien-pensance
Pour illustrer à nouveau ce cercle de la bien-pensance et de l’indignation sélective, Robert Ménard donne d’autres exemples :
- Lors de l’affaire des caricatures de Mahomet, Robert Ménard défendit Charlie Hebdo. Droite, gauche, politiques et journalistes réunis se congratulent et soutiennent Charlie Hebdo et la liberté d’expression. Vient plus tard le procès d’Eric Zemmour, où Robert Ménard fut son témoin de moralité. Lors de ce procès, politiques et associations de gauche avaient déserté. Vient enfin le procès de Dieudonné où, là encore, Robert Ménard fut présent au nom de la liberté d’expression, précisant qu’il déteste pourtant les propos de l’humoriste. Il fut seul, et totalement seul, à le défendre. C’est le combat de sa vie : on n’interdit pas l’expression ; le peuple doit écouter toutes les sensibilités et se faire son point de vue.
- Lorsqu’il animait une émission sur I-Télé, Robert Ménard invita Bernard Lugan, historien ayant souvent un éclairage de l’histoire différent de celui de certains confrères. Le directeur de la rédaction incendia Robert Ménard sans avoir lu Bernard Lugan ni même vu l’émission en question… car Bernard Lugan était qualifié de « raciste » par le cercle des bien-pensants, donc on ne devait pas l’inviter. Robert Ménard fut viré. Dans les salles de rédaction, le seul expert-historien fréquentable est Benjamin Stora : ils ne reçoivent que lui, l’auditeur ne peut avoir d’autre son de cloche. Pourtant, il y a matière à lui donner la contradiction, comme par exemple sur les massacres de Harkis survenus après le 19 mars 1962, fin de la Guerre d’Algérie, et dont il ne parle jamais.Au cours des questions diverses, le conférencier parle successivement :
- du traitement de la vie privée des politiques par les médias : elle est systématiquement cachée ; il compare avec le Royaume-Uni, où on distille tout mais les informations erronées sont lourdement amendées. Robert Ménard est d’avis que la vie privée d’un chef d’Etat ne peut être considérée comme celle de n’importe qui ;
- des relations entre presse, politique et justice : pour Robert Ménard, le problème n’est pas entre la droite et la gauche mais entre les puissants et le peuple. Il précise qu’il n’est pas complotiste : il pense que personne ne tire les ficelles mais observe que dans des clubs sélects comme Le Cercle ou l’Automobile Club se côtoient les grands magistrats, les grands politiques, les grands hommes d’affaires… c’est une image terrible pour notre société, et il soutient que les Français ne sont pas paranos. Sans « tomber dans le tous pourris », dit-il, « mais quand même… ».Enfin, Robert Ménard termine son brillant exposé en répondant à une question de la salle :
« Les lecteurs/auditeurs ne sont-ils pas eux-mêmes fautifs de ne pas écrire aux rédactions ? »
Il explique alors que :
- d’une part, les réactions sont désormais libres grâce à l’Internet et cela le rend très optimiste ;
- d’autre part, les journalistes ont en effet très peu de retour : le droit de réponse est vu comme une humiliation par les salles de rédaction, et il faut se battre « comme un chien » pour en obtenir…Robert Ménard conclut en arguant que la balle est dans notre camp : il suffit de soutenir les médias qui traitent différemment l’information… par nos audiences réelles.
Compte rendu rédigé par le CARED Polemia
19/03/2013Voir aussi :
La tyrannie médiatique
Les médias en servitude
Ils ont acheté la presse
Les patrons de la presse nationale / Tous mauvais
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La Dystopie* de Davos
*Ce n'est pas nouveau mais ça vient de sortir : angliscisme désignant l'utopie en noir opposée aux lendemains qui chantent
Tel la famille Lion au bout du wharf sans solution, le monde globalisé semble avoir atteint la dernière frontière de ses idées. Ce n'est pas le dernier gourou du Ladakh qui nous le suggère mais la très capable équipe du Forum économique mondial de Davos. Pessimistes est faible, même s'ils y mettent les gants pour annoncer l'apocalypse à des "forumeurs" surtaxés, qui ont payé 55000 euros pour entrer se faire engueuler. Etat des lieux de la Planète bleue :
Lee Howell, directeur exécutif du WEF souligne que « pour la première fois depuis des générations, de nombreuses personnes ont cessé de penser que leurs enfants auront un meilleur niveau de vie qu’elles-mêmes » mais qui pis est « le sentiment de malaise est particulièrement prégnant dans les pays industrialisés qui, historiquement, ont été une source de grande confiance et d’idées audacieuses.» Autrement dit, la marche du monde est à front renversé, les pays de l'OCDE ont troqué la camisole du pendu des pays émergents ; leur déclin est inexorable. Pourquoi ? C'est finalement très simple et le constat est peu rémunérateur en termes d'économie politique puisqu'on n'y peut fonder aucune autre science que celle du bon sens. On y va ?
D'abord la démographie. Le louable combat pour la vie humaine a complètement déséquilibré la population de la planète. La moitié de la population mondiale a moins de 27 ans et les perspectives de débouchés sur une planète finie se sont resserrées. La population de vieux s'accroît proportionnellemnt plus vite dans des pays dont les Etats sont criblés de dettes, pays dont les ressources sont englouties à faire vieillir les inactifs. Ceci est le constat global. Mais si on observe des segments significatifs du globe on s'aperçoit que c'est encore pire. Trois moteurs du monde : Japon, Chine, Allemagne. Le premier pays a la population la plus âgée du monde, et la dette publique intérieure la plus forte. Ses effectifs décroissent régulièrement, diminuant le réservoir de main d'oeuvre et le stock de consommateurs. Ses caisses sociales sont renflouées en permanence ; il n'y a pas d'avenir autre que morose.
La Chine (20% de la population mondiale) a maîtrisé sa croissance démographique par la politique de l'enfant forcément unique, au prix d'un déséquilibre des générations, compliqué par une sélection des genres (on avorte en priorité les foetus féminins). Le vieillissement inéluctable de sa population va lui poser, dès 2030 selon les experts, des problèmes considérables, comme au Japon mais avec un coefficient 10 (1360 millions d'habitants contre 127).
L'Allemagne vieillit et diminue. La France aura plus d'habitants que l'Allemagne en 2050¹ avec un âge médian plus jeune, mais une carnation plus mate. Le vieux Frankreich deviendra le Frankistan. Ce sont des tendances lourdes et qui ne peuvent être dévoyées en seulement dix ans. D'où la difficulté à y remédier quand on laisse la main à des régimes électoralistes.
Parlant du rapport 2012 (Global Risks - 7° édition, 2012), le directeur général de Oliver Wyman Group signale que « pour bénéficier d’une retraite sûre et accéder à des soins de qualité, les individus sont de plus en plus appelés à assumer des risques qui incombaient précédemment aux gouvernements et aux entreprises ». Adieu donc la solidarité intrinsèque aux sociétés modernes, place au sauve-qui-peut, fini les schémas par répartition et fracture sociale de plus en plus grande, un véritable continent de riches s'élevant au-dessus d'un magma de pauvres.
Les codes du XX° siècle sont obsolètes. Mais pieusement défendus. Leurs sauvegardes sont inadaptées au monde imbriqué et dangereux d'aujourd'hui qu'il faut quand même affronter. La constitutionnalisation du principe couard de précaution n'y supplée pas. Deux exemples : suréaction au nuage éruptif de l'Eyjafjöll en 2010, sous-réaction au krach hypothécaire des subprimes. La crise de l'euro montre qu'on n'a pas les outils pour la stopper. Les procédures réactives sont dépassées, il faut de la proactivité, de la souplesse, de l'autorité et du bon sens, pas des textes ! Dit en passant, c'est la définition d'une société monarchique gouvernée par un cabinet de talents comme nous en connûmes.
Le plus grave défi au genre humain, aux yeux des experts, est l'interconnectivité absolue. Nos vies dépendent maintenant de la "connexion". Que ce soit dans les activités professionnelles ou dans la sûreté personnelle, nous sommes à la merci du Réseau. L'interconnectivité est à la fois indispensable pour les entreprises et un gage certain de résilience en cas d'agression ou de catastrophe, les cellules filles pouvant palier l'absence de la cellule mère, utile aux administrations dans l'exploitation des données et la production de résultats préalables à la prise de décisions, agréable aux communautés d'individus qui facilement se retrouvent, mais en revanche extrêmement plastique dans l'organisation de la désorganisation comme l'ont montrées les émeutes de Seattle, Londres, Rome et les révoltes arabes devenues le prototype opératoire d'une révolution, redouté aujourd'hui par tous les régimes de force.
Le rapport au WEF sélectionne cinquante risques majeurs et concrets, pas des concepts ; nous en reprenons neuf et adressons notre distingué lectorat à l'original du rapport 2012 :
Les neufs dangers majeurs :
(i) Déséquilibres fiscaux chroniques des Etats nourrissant le pronostic de krach systémique de l'interbancaire et la destruction du régime de devises. Le creusement de dettes publiques n'est pas tenable aux niveaux atteints.
(ii) Disparité sévère des revenus couplée à une gestion désastreuse des populations hors-d'âge. Inégalités criantes et injustice évidente sont plus que le ferment de grands désordres, mais l'étoupe de la mise à feu de nos sociétés.
(iii) L'augmentation des gaz à effet de serre et l'échec patent de la gouvernance énergétique mondiale qui va transformer la planète en four et stériliser d'immenses terres agricoles au moment du pic démographique.
(iv) L'urbanisation débridée écrasant tout, prolétarisant les peuples et asséchant les ressources en eau accessibles par les moyens modernes de captage. Les dégats à attendre de ces concentrations de misère sont plus désastreux que ceux des calamités naturelles aléatoires.
(v) Extrême volatilité des prix des matières et denrées ruinant les producteurs au bénéfice d'une spéculation illimitée dans ses mises.
(vi) Prolifération atomique incontrôlée, donnant des moyens de destruction massive à des Etats immatures ou exagérément spéculateurs des pressions induites.
(vii) Crise de l'eau et crise alimentaire provoquées par l'effet de ciseau de la hausse spéculative des prix et du défaut de productions vivrières de proximité (effet direct de la mondialisation) ; sans parler de l'hiver volcanique que pressentent les vulcanologues et qui est hors de l'épure politique puisque imparable.
(viii) Guerre cybernétique déclenchée en dehors des Etats par des groupes intéressés au chaos (le rêve de l'anarchiste historique) ou privilégiant le néotribalisme qui endommagerait, voire détruirait par endroit le Réseau cité plus haut, éteignant à proprement parler nos sociétés sophistiquées.
(ix) Modification du génôme humain par l'impact de produits consommés ou d'expériences assimilées ouvrant le champ de nouveaux risques pour l'espèce. Ce risque s'applique aussi à tout le règne vivant, animal et végétal.
Et après ?
A la fin du catalogue se pose une seule question qui appelle une seule réponse. Les décideurs de l'espèce humaine sont-ils aux manettes et affrontent-ils tous ces défis systémiques ? Pour plusieurs raisons, dont la moindre n'est pas l'éphémérité des pouvoirs gouvernant les grandes nations ou leur corruption profonde au bénéfice des dirigeants, le niveau de réponse est estimé inadapté et le demeurera parce qu'il n'a pas suffi jusqu'ici de gérer les crises. Il faut gouverner !
Gouverner, ce n'est pas godiller de la queue tel le chien crevé au fil de l'eau, mais prendre et faire appliquer à tous prix les décisions qui conviennent dans chaque domaine identifié, dans le cadre d'un accord global qui n'a pas besoin d'être formalisé mais exécuté avec courage, chacun allant à sa vitesse, mais dans le même sens.
Les yeux sur le compteur de leurs chances de réélection, nos gouvernants en sont bien loin !
Qui prendra la tête à Davos ?
Le truc du piéton : équilibrer son moral en lisant Le Fanatisme de l'Apocalypse de Pascal Bruckner (Grasset 2011, 20€) -
Contestation de l’islam : les Femen sont en émoi
PARIS (NOVOpress) – Etats d’âme à géométrie variable chez les Femen. Plusieurs militantes gauchistes de la section française ont quitté le groupuscule suite à l’incendie du drapeau portant l’inscription de la profession de foi des musulmans. L’action s’est déroulée mercredi dernier devant la mosquée de Paris.
Les musulmans présents ont mis un terme brutalement à l’opération visant à soutenir une militante tunisienne et dénoncer les atteintes aux droits des femmes dans les pays arabo-musulmans. Six membres ont donc choisi de quitter Femen France parce qu’elles « refusent de cautionner l’une des dernières actions en date ». En revanche, quant il s’agit d’agresser les catholiques à Notre-Dame de Paris (photo) ou dans les manifestations contre le mariage homosexuel, les Femen n’ont pas de regrets. Un exemple révélateur sur les postulats idéologiques qui régissent ce mouvement : valorisation de la mondialisation, défense de l’islamisation de l’Europe et haine de son identité chrétienne.
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Amnistie en trompe l'œil pour les syndicalistes
Le 27 février, le Sénat a voté une loi d'amnistie concernant officiellement les violences et dégradations commises dans le cadre des conflits sociaux. Mais à y regarder de plus près, le texte permettrait d'amnistier aussi les délits financiers.
Il s'en faut parfois de peu pour que le texte de loi le mieux fignolé, le plus soigneusement préparé, ne capote. Le 28 février, Pierre-Edouard du Cray, directeur des études de l'association Sauvegarde Retraites, feuillette la presse du jour où s'étalent les titres sur l'amnistie des syndicalistes coupables d'avoir commis des violences et des dégradations dans le cadre des conflits sociaux, grèves ou manifestations, une proposition de loi communiste que le Sénat a votée la veille. Il s'étonne. Des dégradations, seulement ? Allons donc ! Les journalistes n'auraient-ils pas pris pour argent comptant l'information telle qu' on la leur a livrée ? En juriste, il cherche le texte de loi sur le site Internet du Sénat et lit : « Sont amnistiés de droit, lorsqu'ils ont été commis entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013, les contraventions et les délits prévus au livre III du code pénal (...) passibles de cinq ans et moins d'emprisonnement commis dans les circonstances suivantes : À l'occasion de conflits du travail ou à l'occasion d'activités syndicales ou revendicatives de salariés, d'agents publics, y compris au cours de manifestations sur la voie publique ou dans des lieux publics... »
Le livre III du code pénal ? Une rapide recherche permet à Pierre-Edouard du Cray d'en vérifier le contenu : les « destructions, dégradations et détériorations » n'y comptent que pour un chapitre sur huit. Les autres concernent le vol, l'extorsion de fonds, l'escroquerie, les détournements, le recel, les atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données et le blanchiment ! En somme, un ensemble de délits financiers qui recouvrent largement les indélicatesses commises par des syndicalistes dans le cadre, par exemple, des comités d'entreprise d'EDF-GDF, de la SNCF, de la RATP, etc. De sorte qu'en s'appuyant sur cette loi d'amnistie, n'importe quel avocat - et les syndicats n'en manquent pas - pourra éviter à son client impliqué dans le scandale du CE d'EDF d'être traduit devant un tribunal !
La suite ? Quelques appels téléphoniques et le 1er mars l'information est publiée sur le site de Capital, avant que l'ensemble de la presse ne la reprenne, de Minute au Canard Enchaîné, en passant par Le Point et Valeurs actuelles. Consternation à gauche. Même Libération doit admettre que « Le Sénat semble avoir amnistié, par inadvertance, les syndicats de tout délit financier. »
Le ministre de la justice ne sait-il pas lire une loi ?
Par « inadvertance » ? Voire. La manière dont la loi d'amnistie a été amenée et votée par la chambre haute pue plutôt la manip' et le coup fourré. La pièce se joue en quatre actes.
Acte I, la proposition de loi est déposée par les sénateurs communistes Annie David et Elianne Assassi. L'article 1er du texte prévoit que « Sont amnistiées de droit, lorsqu'elles ont été commises avant le 6 mai 2012, les infractions passibles de moins de dix ans d'emprisonnement commises dans les circonstances suivantes... » D'emblée, les débats tournent exclusivement autour des violences et dégradations commises dans le cadre des conflits sociaux.
Acte II, divers amendements sont déposés, dont un qui exclut du bénéfice de l'amnistie les militants écologistes, les faucheurs d'OGM ou les anti-pub. Sur quoi, 300 militants politiques ou écologistes manifestent devant le Sénat.
Acte III : en revanche un autre amendement, déposé par Virginie Klès, sénateur socialiste d’Ille-et-Vilaine, fait moins de bruit : il limite le bénéfice de l'amnistie aux peines inférieures ou égales à 5 ans de prison, au lieu de dix ans dans le texte des communistes. Par cette modification, qui n'a pas l'heur de plaire aux communistes, a-t-on voulu détourner l'attention de l'essentiel ? L'amendement défendu par Virginie Klès mentionne, derrière « les infractions » passibles de dix ans de prison, « les contraventions et les délits prévus au livre III du code pénal... » Le tour est joué.
Pas tout à fait, cependant, puisque la loi doit encore passer devant l'Assemblée nationale et la supercherie ayant été dévoilée, il est douteux que les députés consentent à la voter en l'état. Il ne fait guère de doute non plus, que l'amendement déposé par Virginie Klès - qu'elle-même ait été consciente ou pas de ce qu'elle faisait - n'était pas innocent ; ou alors il faudrait en conclure que ceux qui sont chargés de faire les lois en France ne savent pas lire le code pénal. Pas plus d'ailleurs que le ministre de la Justice, Christiane Taubira, qui affirmait lors du vote de la loi d'amnistie qu'elle faisait « œuvre de justice ». Ne sait-elle pas déchiffrer un texte de loi, ou s'est-elle sciemment rendu complice d'une manipulation destinée à tromper le peuple français et ses représentants ? Dans les deux cas, elle devrait en tirer les conclusions.
Hervé Bizien monde & vie 19 mars 2013 -
Petit tour de France du Printemps français, le jeudi 4 avril
Rassemblement du Printemps français organisé jeudi 4 avril à Lille. Crédit photo : DR
PARIS (NOVOpress) - Depuis hier, jeudi 4 avril, la fameuse loi Taubira qui suscite la protestation de nombreux Français est étudiée devant les sénateurs. Moment crucial pour ce projet de loi. Le peuple, laissé de côté dans le débat a bien entendu décidé de s’y inviter, et ce de façon bruyante ! Le gouvernement devait s’y attendre…
6h30 à Paris, devant le domicile de Chantal Jouanno, célèbre pour son soutien au projet de loi : la journée commence fort ! Une soixantaine de personnes, de belle humeur, se sont donnés rendez-vous devant le domicile de Chantal Jouanno, pour la réveiller en choeur ! Ils lui ont apporté des fleurs, et le petit déjeuner : tartines de nutella, café et jus d’orange, un charmant accueil pour le réveil.
7h30 à Orange : à la sortie de l’autoroute, des opposants au projet de loi Taubira ont déployé une banderole, et distribué des tracts aux automobilistes.
9h00 à Saint Maximilien dans l’Oise : Un comité d’accueil attendait le ministre JY Le Drian, en visite d’un lycée. Ils étaient une soixantaine et se sont fait entendre en musique : acordéon, sifflets, etc.12h30 en Gironde : une centaine de personnes, jeunes et familles se sont rassemblés devant le conseil général de la Gironde pour interpeler leur sénateur Monsieur Philippe Madrelle
18h00 à Paris devant le Sénat : des milliers de Français opposés au projet de loi se sont rassemblés pour insciter les sénateurs à les écouter, et à tenir compte de leur avis. Ils sont donc venus également munis de sifflets afin de se faire entendre ! (photo ci-contre)
18h30 à Toulon : une opération klaxon a été menée, une petite centaine de véhicules se sont balladés dans le centre-ville, drapeaux flottant au vent et klaxonnant en rythme : « François, ta loi, on n’en veut pas ! »
A Toulouse : environ 150 personnes se sont rassemblés devant le Capitole afin de faire entendre leur voix, eux aussi !
19h00 à Lille : une soixantaine de personnes se sont rassemblées en plein centre, sur les marches de l’opéra, de façon spontanée, suite à un appel via Facebook (photo ci-dessus) et par sms, afin de se faire entendre à grands bruits : couvercles de casseroles, trompes de chasse et sifflets étaient de mise !
19h15 à Carrière-sous-Poissy dans les Yvelines : des familles se sont rassemblées devant la mairie, pour que le maire de la ville, officiellement en faveur du mariage homosexuel, tienne compte de leur avis.
19h30 à Lyon : entre 500 et 1000 personnes se sont rassemblées pour une Opération Casseroles ! Le but était de faire le maximum de bruit, afin de là encore se faire entendre. Des motos bruyantes finissaient le cortège. (détail ci-dessous)
Ceci était le récit normal d’une journée printanière en France, et le printemps nous réserve encore plus d’une surprise !
Marie Vermande
Manif pour Tous à Lyon le 04 avril : le combat continue !
La Presqu’île lyonnaise et les quais de la ville sont restés bloqués près d’une heure ce jeudi 04 au soir. Pour marquer le coup d’envoi du débat sur le projet de loi instaurant le mariage pour les couples homos au Sénat, le collectif « En marche pour l’enfance » organisait à Lyon un rassemblement à 19h30 place de la République (Lyon 2ème).
Cet « happening surprise » s’est vite transformé en concert de klaxons pour accompagner les casseroles invitées à « s’exprimer » dans la ville. De Perrache à l’Hôtel de Ville, jusque sur les quais de Saône, la circulation s’est faite au ralenti, et plusieurs lignes de bus ont été déviées. En plus des Marseillaises reprises en cœur par toute la foule, l’un des points forts de la soirée fut sans conteste un cercueil imaginé par certains manifestants pour accueillir notre Marianne nationale.
Les « groupuscules », nouvel argument censeur des pro-gays ?
Aux pro-mariages homos qui prétendaient que la manifestation était le fait de soi-disant « groupuscules d’extrême-droite », les organisateurs rétorquent : « Cette manifestation appartient à tout le monde, ces gens [sic] sont des citoyens qui ont le droit de venir manifester et donner leur avis », selon Anne Lorne, porte-parole du ollectif « En marche pour l’enfance ». Elle rappelle également qu’il n’y eut aucun problème durant la dernière manifestation lyonnaiseValls aussi, devra se trouver d’autres bouc-émissaires
N’en déplaise en effet à M. Valls, qui, comme nous l’indiquions dernièrement, s’était caché derrière ces prétendus groupuscules, leur imputant la responsabilité de l’impardonnable faute policière de l’utilisation de gaz lacrymogènes sur les familles, enfants compris, lors de la dernière manifestation parisienne.Dans une diatribe mensongère, il n’avait pas hésité à pointer du doigt le Bloc identitaire. Nous n’avons par contre entendu aucune réaction de ce dernier sur la manifestation d’hier soir. Le Bloc identitaire et Génération identitaire étaient pourtant présents, à travers leurs sections lyonnaise et dauphinoise, et aucun débordement ne fut à déplorer.
Julien Lemaire http://fr.novopress.info
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La dissolution, seule solution pour Hollande
Remanier, changer de Premier ministre, dissoudre l'Assemblée nationale ou organiser un référendum: François Hollande dispose ici de plusieurs leviers pour tenter de provoquer un électrochoc et mettre fin à la crise politique actuelle. Mais la dissolution semble bien être l’option, non pas la meilleure, mais la moins mauvaise pour lui. À moins que, à force d’indécision, il ne contribue à laisser pourrir davantage la situation.¢REMANIER"Un gouvernement, ça se modifie toujours un jour ou l'autre mais ce moment ne paraît pas venu", assurait-on mercredi à Matignon. Pourtant, deux semaines après la démission de Jérôme Cahuzac et son remplacement par Bernard Cazeneuve au Budget, l'idée d'un remaniement en profondeur fait son chemin dans la majorité, y compris auprès de certains ministres.Le chef de l'État a toutefois semblé écarter cette option du remaniement, jeudi lors de sa conférence de presse à Rabat. "C'est un homme qui a failli, alors pour ce qui concerne le fonctionnement du gouvernement, il n'y a de ce point de vue pas de décision à prendre", a-t-il dit. De son côté, Jean-Marc Ayrault a appelé à "travailler" avant de "spéculer" sur d'éventuels changements.Pléthorique, auteur de couacs à répétition, l'équipe gouvernementale est sous le feu des critiques depuis dix mois."Il faudrait une équipe resserrée, avec une douzaine de ministres en moins", confie un des dirigeants de la majorité. Un député PS de premier plan juge quant à lui "inévitable" la formation "à "très court terme" d'une nouvelle équipe autour de Jean-Marc Ayrault.Pris dans la tourmente Cahuzac, Bercy serait concerné au premier chef, selon des membres du gouvernement. Pierre Moscovici, ministre de l'Économie accusé par l'opposition de "complaisance" à l'égard de l'ancien titulaire du Budget, Arnaud Montebourg (Redressement productif), en raison de ses heurts répétés avec le Premier ministre, et Marylise Lebranchu (Fonction publique), fragilisée par l'échec de sa réforme sur la décentralisation, auraient du souci à se faire."S'il faut un fusible, il (M. Moscovici) est en première ligne. Mais c'est à double tranchant, car s'il saute il n'y a plus de fusible...", tempère un conseiller ministériel.Mais l’expérience en la matière montre que, sous la Vème République, aucun remaniement ministériel n’a changé quoi que ce soit à l’état de l’opinion.CHANGER DE PREMIER MINISTREConcentré sur sa tâche, Ayrault est plombé, comme le chef de l'État, par une impopularité grandissante. Plus inquiétant, l'autorité du Premier ministre, qui a remanié vendredi son équipe de communication, a encore été mise à mal ces derniers jours.Il a en effet reconnu que Montebourg avait vertement critiqué le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et l'avait accusé de gérer la France "comme le conseil municipal de Nantes" sans que le ministre perde sa place. Jeudi, Valls s'est permis de dire qu'à la place du chef du gouvernement, il aurait "sans doute" viré Montebourg. Une vraie foire d’empoigne ! Qu’est-ce qu’on s’aime dans ce « gouvernement » !Le remplacement à ce stade de M. Ayrault est toutefois exclu par des membres du gouvernement ou de la majorité. Hollande serait plutôt tenté d'user son Premier ministre, au moins jusqu'aux municipales de mars 2014. D'autant que les éventuels remplaçants ne sont pas légion. Martine Aubry, maire de Lille, reste en effet mise en examen dans une affaire d'amiante et n'a pas de relations de confiance avec M. Hollande. Le nom de Pascal Lamy, directeur de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), est parfois cité, sans qu'il paraisse avoir les relais parlementaires suffisants pour devenir le chef de la majorité. Pascal Lamy, un européiste forcené…
Comme dans le cas d’un remaniement ministériel global, un remaniement limité au seul Premier ministre n’a jamais rien changé non plus. Le cas d’Édith Cresson remerciée après 8 mois d’exercice en atteste encore.DISSOUDRE OU ORGANISER UN REFERENDUMDans la situation actuelle, de "crise politique et morale dans une crise économique majeure", l'ex-Premier ministre (UMP) Jean-Pierre Raffarin a cité ces deux options dans "la boîte à outils institutionnelle" dont dispose le président. Depuis la dissolution ratée de 1997, qui a entraîné la troisième cohabitation, il semble peu probable qu'un chef de l'État s'aventure de nouveau dans cette voie. Surtout lorsqu'il dispose, comme François Hollande, de la majorité absolue à l'Assemblée.C’est pourtant l’option la moins douloureuse qui s’offre à Hollande avec à la clé, c’est presque un truisme, une cohabitation quasi certaine.Un référendum paraît aussi peu envisageable. "Les électeurs seraient tentés de sanctionner à tout prix le pouvoir en place et puis on poserait quelle question?", soupire un parlementaire de la majorité, visiblement à cours d’imagination… Alors aidons-le par une question très simple à poser aux Français :« Souhaitez-vous que François Hollande démissionne ? »Là, au moins, l’actuel président serait assuré de récolter un « OUI » franc et massif. Un beau succès, non ?Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/ -
Ce débat autour de l’homoparentalité
A l’heure où quelques pays européens ont déjà accordé aux couples gays le droit au mariage et à l’adoption, la question fait débat en France, prenant depuis ces derniers temps, une certaine résonance. Il est vrai, que sous la pression électorale, Nicolas Sarkozy, durant son mandat - et cela dès 2007 -, aura même déjà songé à équiper les candidats éventuels d’un véritable kit familial.
En effet, avec le contrat d’union civile, assimilable en tout point au mariage, une trouée était déjà ouverte aux tenants du mariage homosexuel, ainsi qu’en filigrane, à une autre problématique se posant consubstantiellement, l’adoption par des couples homoparentaux.
Et pour se faire, l’habile lobby avait trouvé un slogan digne d’une campagne publicitaire à la Séguéla : "le mariage pour tous ». Mais seulement, comme l’analyse Monsieur Zemmour, le lobby semble avoir vu trop gros. "Il tenait le mariage, il voulait les enfants ». Il est vrai, comme l’expose judicieusement Béatrice Bourges (auteur d’un ouvrage sur le sujet), si le droit à l’enfant revendiqué par les couples homosexuels - tel une nouvelle revendication exhibée par certains lobbies, et le dernier droit d’une société consumériste et hédoniste -, se trouve bien au cœur de ce des nouvelles expériences sociojuridiques, étrangement, le droit de l’enfant lui-même semble avoir été relégué aux oubliettes. Car peut-on réellement croire à la neutralité de la sexualité parentale dans la construction psychique de l’enfant ?
Pour le PaCS, « le lobby avait réussi à endormir les consciences, en jouant sur l’utilitarisme de chacun ; un droit de plus pour les homos, mais qui ne vous enlève rien ». Mais cette fois, l’égoïsme utilitariste s’est retourné : un droit de plus pour certains, qui chamboule tout, jusqu’à la terminologie « père - mère » du livret de famille, remplacée par « parent 1 - parent 2 ». Des homosexuels se révoltent à leur tour contre l’emprise de ce lobby gay. En outre la souffrance chroniquement observée chez les enfants adoptés, qui n’ont de cesse de retrouver le père et la mère dont ils sont nés, ne risque-t-elle pas de s’aggraver dans le cas où la famille d’accueil ne représente même plus ce modèle ? Et quand sera-t-il de l’insertion sociale de l’adopté, dans le cas présent, surtout durant la petite enfance, puis l’adolescence, à une période où les enfants sont particulièrement cruels entre eux ?
En passant au crible, tous les arguments politiquement corrects en faveur de l’homoparentalité, Béatrice Bourges démontre également la nécessité d’une filiation parfaitement reconnaissable par les enfants, à travers la possibilité de se différencier sexuellement de leurs parents. Les chiffres sur l’adoption sont également à rétablir, dans un contexte élargi aux frontières de l’Europe. Au travers les résultats d’une vaste expertise dans différents domaines (psychanalitique, sociologique et juridique), sont ainsi dénoncés les véritables enjeux de société, se dissimulant derrière cette revendication marginale, au sein de la communauté homosexuelle, et à laquelle, il conviendrait plus que jamais, de se voir appliqué le sacro-saint principe de précaution. Puisque l’on ne devient pas enfant, mais l’on « naît » enfant.
Henri Rochefort http://www.actionfrancaise.net
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Gollnisch à Verhofstadt "Et vous osez parler de démocratie !"
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Le Bloc identitaire a bien porté plainte contre Yann Galut, député socialiste
PARIS (NOVOpress) – C’est fait. Comme il nous l’a indiqué par téléphone, Fabrice Robert et le Bloc identitaire ont bien déposé plainte mardi dernier pour injure publique contre le député socialiste du Cher Yann Galut (ci-dessus).
En effet, dans un tweet, cet élu avait présenté le Bloc identitaire comme un rassemblement de casseurs, associé au GUD et soutenu par l’UMP lors de la manifestation en défense du mariage traditionnel et de la famille le 24 mars dernier. Qualificatif balancé par le député suite aux « débordements » qui ont eu lieu sur les Champs-Elysées et pour défendre les violences inqualifiables des forces de l’ordre. Amusant de voir un socialiste défendre policers et gendarmes contre des casseurs…
Face à ce mensonge et cette injure, le Bloc identitaire a réagi en indiquant, via un communiqué, déposé plainte conter Yann Galut. Et là, ce député inconnu, voulant manifestement faire exister son courant la Gauche forte (dont nous avons déjà parlé via Sihem Souid, conseillère de Christiane Taubira, militante très remontée contre Valls et la laïcité à la française) semble avoir obtenu son petit moment de gloire, du moins sur les réseaux sociaux, puisqu’après la publication du communiqué du Bloc, est apparu le hastag #AvecYann et pléthore de messages s’offusquant qu’un mouvement légal à ciel ouvert se serve de la justice française pour obtenir réparation d’une injure publique…
Ces tweets, dont certains particulièrement mensongers voire orduriers, ont certes fait le jeu – éphémère – du député mais surtout les échanges entre Fabrice Robert, Philippe Vardon et d’autres cadres identitaires avec le député socialiste ont montré l’indigence de la culture politique de Yann Galut, qui, pour on ne sait quelle raison, confond les lettres GUD et Identitaires ou croit voir des saluts nazis lorsque les manifestants lèvent les deux bras en l’air… Yann Galut semblant même « ramer » et tenter quelques mots d’humour pour garder un peu de contenance.
L’autre avantage de ce communiqué et de cette plainte est faire tomber quelques masques et de justifier par l’exemple l’appellation UMPS. En effet, Aurore Bergé, membre de l’UMP, a diffusé plusieurs messages de soutien à Yann Galut via Twitter. Alors que le député incriminait l’UMP en tant que soutien du Bloc identitaire ! Il faut dire qu’Aurore Bergé, proche de François Fillon, est à la ville l’épouse de Nicolas Bays, député socialiste, qui embrassait sur la bouche Yann Galut en janvier dernier lors des manifestations de soutien au mariage dit pour tous…
Un soutien qui a choqué plusieurs militants et élus UMP, dont Franck Guiot, très actif sur Twitter. Mais Aurore Bergé persiste dans son soutien à Yann Galut et se félicitant des messages d’encouragement venant de la gauche.
On voit donc là une ligne de fracture au sein de l’UMP entre un courant s’assumant de droite sans pour autant aller au Bloc identitaire (et inversement le Bloc identitaire ne rejoignant pas ce courant de l’UMP) et une ligne centriste qui a plus sa place à l’UDI autour de personnes comme Chantal Jouanno, élu sénateur de Paris grâce à l’UMP, faisant des appells du pied à des groupes comme GayLib.
Arnaud Naudin http://fr.novopress.info