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lobby - Page 2354

  • Irak : déjà, Bruno Gollnisch avait raison…

    Il y a dix ans, Bruno Gollnisch prenait la parole pour mettre en garde contre les terribles conséquences de la guerre d’agression, lancée par les États-Unis et ses supplétifs afin de renverser le régime laïc de Saddam Hussein en Irak. Les faits ont donné raison à Bruno Gollnisch. Superbe discours, jusqu’à la fin ! Il est bon de s’en souvenir à l’heure ou l’histoire se répète…

    http://www.contre-info.com

  • Un sénateur socialiste veut interdire l’expression publique du culte catholique en France !

    L’ancien bâtonnier de Mayotte, Thani Mohamed Soilihi, actuellement sénateur socialiste de Mayotte, a défendu hier le « mariage » homosexuel devant le Parlement. Et le socialiste de s’étonner lors du débat au Sénat, alors que la discussion générale sur le projet de loi était engagée,d’avoir entendu des prières aux abords du Palais du Luxembourg.

    Rappelant que « les prières de rue sont interdites » et que cette interdiction « ne saurait s’appliquer qu’aux musulmans« , Mohamed Soilihi a en effet déclaré : « Je m’étonne d’avoir entendu des membres de l’organisation Civitas prier devant l’entrée de notre assemblée, alors même que les prières de rue sont interdites depuis le 16 septembre 2011, au nom du principe de laïcité« . « Cette interdiction ne saurait s’appliquer qu’aux musulmans de ce pays, au nom cette fois-ci du principe d’égalité« , a-t-il conclu.

    Nous voudrions donc rappeler quelques faits à monsieur le sénateur socialiste de Mayotte. D’une part, la laïcité consiste à distinguer les pouvoirs de nature différente, tels les pouvoirs temporel et spirituel. Et à cet endroit, la civilisation chrétienne n’a pas attendu monsieur le sénateur puisque le Christ lui-même déclarait qu’ »il fallait rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », distinction d’ailleurs ignorée des juifs et des musulmans dont les sociétés sont théocratiques. Distinguer les pouvoirs de nature différente, voilà ce que les catholiques n’ont jamais remis en cause, fidèles en cela au principe sur lequel s’est construite la civilisation chrétienne : que l’on sache, ils ne demandent pas que le droit canon ou que les Saintes Écritures se substituent au code civil ! Contrairement aux musulmans dont le texte sacré, le Coran, est une véritable juridiction temporelle…

    Cela dit, distinguer la nature des différents pouvoirs ne signifie pas bannir toute expression publique du culte. Et pour cause, les processions ont toujours eu cours dans notre histoire. Le calendrier chrétien ne structure-t-il d’ailleurs pas lui-même l’année civile ? C’est dire que le christianisme a su pénétrer notre tissu social. Car distinguer n’est pas séparer, et aucune civilisation -surtout pas la nôtre- n’a fait l’économie d’une dimension spirituelle, laquelle habite en effet l’être humain. Aucune civilisation n’a été matérialiste, ou bien elle n’a pas duré. Or une civilisation se définit par son inscription dans le temps. Car la civilisation est un ensemble de codes et de liens qui permettent à l’homme de porter à leur achèvement toutes les dimensions, intellectuelle, morale, sociale, mais aussi spirituelle, qui le façonnent.

    Enfin Monsieur le sénateur, permettez-moi de répondre à votre exigence d’égalité. Là encore, égalité ne signifie pas égalitarisme. Car ce dernier nivelle les différences. Or il n’y a pas d’égalité sans respect des différences. Tout ne se vaut pas. Ainsi, on ne peut pas mettre sur le même plan, en France, le christianisme et l’islam : précisément parce que le premier a façonné notre histoire, déterminé notre culture, marqué notre identité, quand le deuxième n’est arrivé dans notre pays il n’y a que quelques décennies. La France est la fille aînée de l’Église, pas de l’islam : et nous y vivons au rythme des fêtes chrétiennes, lesquelles ponctuent l’année civile, non à celui des fêtes musulmanes. Faites donc preuve d’un minimum de discernement monsieur le sénateur ! Un musulman qui fait son entrée en France n’entre pas dans un territoire vierge, mais dans une communauté de destin qui s’enracine dans l’Histoire, et qui fait de nous des héritiers…

    Jean de Rouen http://www.contre-info.com

  • Minable : « Le Monde » tente de lier Marine Le Pen à l’affaire Cahuzac

    Ce genre de presse dite "indépendante" -mais de qui et de quoi ?- a au moins une utilité...

     Hier, en fin d'après-midi, « Le Monde » a annoncé que c'est « un proche de Marine Le Pen », l'ancien avocat et ex-membre du GUD Philippe Péninque, qui avait ouvert le compte à l'étranger de Jérôme Cahuzac. Le ton de l’article tend à faire croire à un lien de complicité de l’avocat avec l’ancien ministre tout en laissant planer un air de suspicion sur Marine Le Pen. Amalgames… Sous-entendus… En un mot : MINABLE !...

    Les pigistes du « Monde » n’ont donc rien trouvé de mieux pour essayer une nouvelle fois de salir ceux qui les gênent. En clair, il s’agit pour eux de faire croire à un lien du FN avec l’affaire Cahuzac. Ou au moins de laisser planer un doute, tout simplement pour que l’électorat ne se tourne pas de son côté. Alors, « tous pourris » ?... peut-être pas à ce point concernant les élus. Mais tout « Le Monde » pourri ?... ça va finir par se dire !¢

    Contactée au téléphone, la présidente du FN a réagi par un grand éclat de rire, avant de rétorquer : « Il y a 25 ans, à l'époque où j'étais en licence de droit, quelqu'un qui est devenu mon ami a eu comme client M. Cahuzac et lui a ouvert un compte à l'étranger. Quelle est ma responsabilité ? », demande-t-elle.

    « Ouvrir un compte dans une banque étrangère, ce n'est pas un délit. Le délit c'est de ne pas déclarer les fonds. L'avocat n'en est pas responsable. Et que cet avocat soit par ailleurs l'un de mes amis, c'est parfaitement banal », a-t-elle ajouté.
    Savait-elle que Jérôme Cahuzac détenait ce compte ? « Il (Philippe Péninque) me l'a dit hier » (mardi), répond-elle, avant de conclure par une boutade : « Si le système n'a trouvé que ça, c'est que je mérite vraiment d'être présidente de la République ».
    Une boutade ?... Quoi que…
  • Retour sur le congrès de la Licra : entretien avec Gérald Pichon

    PARIS (NOVOpress) – La plus vieille association antiraciste, la Licra, avait décidé de mettre au cœur de son dernier congrès le racisme anti-blancs. Nous avons demandé à Gérald Pichon, l’auteur de Sale Blanc (dont la vidéo promotion a dépassé les 30.000 vues) de nous livrer son analyse sur ce congrès.

    Gérald Pichon, le congrès de la Licra vient d’avoir lieu. Au programme une nouvelle donne, notamment quant au combat de cet organisme antiraciste contre le racisme anti-blancs ? Pour Novopress, vous aviez analysé les raisons de l’apparition de cette réalité au cœur du combat de la Licra. Au vu du congrès, votre analyse s’est-elle confirmée ?
    Mon analyse a été confirmée car la Licra s’est emparé de ce thème afin de mieux le minorer. Son président, Alain Jakubowicz, a évoqué dans son discours l’existence du « phénomène » du racisme anti-blancs avant de s’empresser d’ajouter « qu’il n’a pas la même ampleur et ne relève pas des mêmes mécanismes que le racisme au sens où nous l’entendons habituellement. » Le thème de mon livre Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas est que pendant une trentaine d’années l’Etat et les associations subventionnées pour lutter contre le racisme n’ont pas entendu ou n’ont pas voulu entendre le cri des victimes de la haine antiblanche. La chape de plomb autour de ce tabou ayant cédé et devant le caractère massif des violences à l’égard des Français de souche, la Licra fait un timide pas en avant en évoquant « une nouvelle donne » du combat antiraciste. Mais rien dans son programme ne laisse supposer que les choses vont changer. A mon avis, la Licra pense qu’en évoquant ce sujet le soufflet va retomber.

    Vous dites qu’après avoir surfé sur la vague médiatique du racisme anti-blancs, le président de la Licra  semble la minorer, e st-ce là encore une discrimination à l’égard de ceux qui sont les premières victimes des haines raciales en France, les Français de souche ?
    Selon moi, ils pensent sincèrement que les premières victimes de la haine raciale en France sont les extra-Européens. Ce n’est donc pas une discrimination à l’égard des Français de souche mais une prise de conscience partielle de la réalité de la France en 2013. Il faut analyser la composition de la direction des associations antiracistes et de leurs membres. Pour simplifier, on voit le plus souvent des personnes âgées et des professeurs à la retraite dont le logiciel idéologique est hérité du combat pour la décolonisation et ayant milité toute leur vie pour lutter contre le Raciste, c’est à dire l’affreux mâle blanc. J’ai assisté, il y a quelques semaines, à une réunion du MRAP sur le racisme antiblancs et j’ai écouté attentivement les différents intervenants. J’ai appris une chose : le Blanc est forcément le Dominant, même s’il est plus pauvre qu’un extra-Européen, et forcément le Raciste, même s’il est victime de coups ou d’insultes à caractère racial. La deuxième chose que j’ai retenue, c’est que le conflit israélo-palestinien crée une véritable ligne de cassure au sein des associations antiracistes. Chaque communauté essayait à mot couvert de ramener la couverture de l’antiracisme à soi. Il n’est donc pas étonnant que la Licra essaie de faire de même avec le racisme antiblancs.

    Tout compte fait, La Licra n’est-elle pas toujours fidèle à sa ligne, en réduisant ce racisme à l’antisémitisme ?
    Je crois surtout que la Licra a pris conscience de la montée des tensions communautaires en France et qu’elle s’évertue à trouver des alliés. J’ai l’impression qu’on assiste à une veillée d’arme, du tous contre tous, « minorités visibles » contre « feujs », « minorités visibles » contre « majorité visible »… La vanne de gaz est percée et il suffit d’une étincelle pour que la déflagration souffle des quartiers entiers comme en 2005.

    http://fr.novopress.info

  • Opposition au « mariage » homo : une mobilisation qui n’a plus à faire ses preuves !

    La détermination des Français opposés au projet de loi sur le « mariage » homosexuel, quoiqu’il soit difficile de la remettre explicitement en cause, est en permanence diminuée, insidieusement, par l’État et les médias, à chaque fois que les chiffres de la mobilisation sont tronqués. Or les images ne mentent pas. Et peuvent susciter un certain enthousiasme, conforter une dynamique sous-estimée par nos adversaires, emporter l’adhésion des hésitants. Le poids de l’image, dans notre société moderne, est évidemment déterminant.

    Voici donc, en image, le résumé d’une mobilisation, initiée par la Manif pour tous (première vidéo), relayée par le Printemps français (deuxième vidéo), qui n’a pas fini de croître et de grandir, tant que les fondements anthropologiques de notre civilisation seront remis en cause et menacés par le gouvernement, mettant en jeu les lois de la filiation et l’avenir de nos enfants :


    Cette deuxième vidéo, qui souligne la jeunesse de nos troupes, signe d’espérance, a été filmée hier, devant le logement de la sénatrice Chantal Jouanno :

    http://www.contre-info.com/

  • « Mariage » homo : Le Printemps français rend visite à Chantal Jouanno

     

    A l’appel du mouvement Le printemps français, une soixantaine de militants contre le « mariage » homosexuel se sont rassemblés tôt ce matin, vers 6H15, devant le logement de la sénatrice UDI Chantal Jouanno, dans le XIIe arrondissement, afin de la réveiller et de l’encourager à voter contre le projet de loi.

    Les militants ont apporté café, les pains au chocolat, et même des fleurs, et ont attendu la sénatrice aux cris « un père, une mère, c’est élémentaire« , au son des sifflets, faisant flotter au vent leurs drapeaux « Manif pour tous » et portant des pancartes « Printemps français« .
    « Chantal descends. Le p’tit dej’ t’attend« , ont-ils scandéen vain puisque l’ancien ministre ne s’est pas manifesté.

    Les militants ont finalement lu une lettre à adressée à la sénatrice : « Mme Jouanno, réveillez-vous! Aujourd’hui le peuple français a besoin de vous. Qui peut nous faire croire qu’un enfant n’a pas besoin d’un père et d’une mère. Opposez-vous à ce projet de loi« , ont-ils demandé avant d’entonner la Marseillaise.

    Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français, à fait savoir que »ce qu’on attend du Sénat, c’est qu’il rejette ce projet de loi qui est néfaste pour la famille« .

    La République doit savoir que les militants sont déterminés, et qu’en ce jour où le Sénat doit commencer à examiner le projet de loi sur le « mariage » homo, nous ne lâcherons rien ! La loi n’a pas le droit de mettre en danger l’équilibre humain en bousculant les lois millénaires de la filiation au nom d’une idéologie et d’intérêts catégoriels. Lorsque la civilisation est en jeu, personne n’a le droit de baisser les bras. Car les valeurs que nous défendons ne nous appartiennent pas : elles appartiennent au patrimoine de l’humanité. Dépositaires, nous n’avons qu’un droit : les transmettre intactes. Car c’est à leur respect qu’est suspendu le bien des générations à venir, dont les futurs enfants sont gravement exposés, aujourd’hui, à n’être demain que des objets de droits…

    http://www.contre-info.com/

  • La CGT nouvelle vous allez adorer

    Avec tout ça, l'opinion française ne s'est guère préoccupé des changements à la tête de la CGT. Et, de toute façon, si vous avez aimé la vieille centrale stalinienne, vous adorerez le principal mouvement syndical de l'Hexagone dirigé par le camarade Thierry Lepaon, intronisé chef suprême. Le processus s'est achevé dans le cadre du 50e  Congrès du syndicat définitivement conquis par les communistes en 1947. Celui-ci s'est déroulé à Toulouse du 18  au 22  mars.

    Le nouveau chef n'a, de ce point de vue jamais caché son appartenance : "J’ai un rapport affectif profond avec ce parti, qui date de ma jeunesse" (1)⇓. Et ses orientations en découlent : "Il n’y a rien à négocier, écrivit-il naguère, il faut se rassembler et lutter." (2)⇓

    Cette forme d'unanimisme factice que les disciples de Marx et Lénine appellent "centralisme démocratique" a fonctionné comme par enchantement.

    Qu'on mesure en effet les étapes de cette désignation.

    Octobre 2012 vote de la Commission Exécutive : 42 voix en faveur de Lepaon, 7 absentions, 0 contre.

    La veille du vote décisif, en novembre, l'organe communiste prévient ses lecteurs que : le camarade Lepaon a été "adoubé (sic) pour succéder à Bernard Thibault"(3)⇓

    Le 7 novembre, le Comité confédéral national  de la CGT vote en effet à son tour. Et 119  voix vont à Lepaon, 2 abstentions 0 contre.

    À cet égard on notera que les 121  participants sont supposés représenter autant d'organisations, fédérations professionnelles et union départementales. Or, Thibault déclarera un peu plus tard au siège de la confédération, à Montreuil : "Je réponds par avance aux curieux en précisant qu’il s’agit de deux unions départementales. Ce qui laisse donc entendre que toutes les fédérations professionnelles ont voté pour. Et permettez-moi de dire à ceux qui considéreraient que Thierry (Lepaon) serait un candidat par défaut, qu’ils se trompent et qu’ils devront en faire le constat à l’usage." (4)⇓

    Mars 2013, troisième étape, le congrès : une formalité. Le rapport d'activité du secrétaire sortant est approuvé par 87,5 % des mandats, après l'expression de désaveux plus ou moins implicites. Le nouveau patron du syndicat, quant à lui et par contraste, sera "élu" statutairement sans la moindre difficulté, sans la plus petite remarque déplacée. La troupe exécute la manœuvre sans hésitation ni murmure. Le 19 mars, il prononce le discours d'ouverture. Le 22 mars il devient officiellement secrétaire général de la CGT.

    Comme on va le mesurer bientôt, comme on aurait pu déjà s'en alerter au gré de divers conflits et actes de violence, y compris la destruction symbolique par le feu d'un drapeau CFDT, à Lille le 14 mars, Lepaon incarne un durcissement : or cette nouvelle ligne est adoptée de manière monolithique. Elle sera appliquée sans faiblesse.

    Les professionnels de la désinformation s'étaient illusionnés de la préférence "moderniste" et "féministe" de son prédécesseur. On disait ainsi le camarade Thibault favorable à la désignation d'une représentante de la fonction publique hospitalière, l'infirmière Nadine Prigent. Le moins que l'on puisse remarquer consiste à enregistrer au contraire la fin d'une époque : celle pendant laquelle l'ondoyant secrétaire général qui régna de 1999 à 2013 donnait le change, à l'usage des naïfs, qui croient possible de considérer les cégétistes comme des "partenaires sociaux".

    Les signes à venir confirmeront très probablement, – et ceci jusqu'à un futur et nouveau retournement, comme les communistes nous y ont habitués tout au long de leur histoire (5)⇓ – la volonté d'attiser les tensions, partout, dans tous les conflits sociaux, dans toutes les négociations.

    Ils se prévalent déjà d’un bilan qu'ils jugent encourageant : "Le nouveau secrétaire général se trouvera à la tête d’un syndicat fort de quelque 682 700 adhérents, soit près de 30 000 de plus qu’en 2007. À titre de comparaison, font-ils mine de remarquer, le Parti socialiste, au pouvoir, n’en compte que 174 000"(6)⇓

    Ceci veut bien dire que cet appareil se juge lui-même comme la principale force de gauche du pays.

    Le président de la république ne doit se faire aucune illusion d'autre part, ni sur sa propre popularité si sur le soutien de cette force. Dès la campagne présidentielle, Lepaon ne déclarait-il pas : "Hollande s'inscrit dans la suite de Sarkozy, il considère, lui aussi, que le travail est un coût qu'il faut baisser". (7)⇓

    Avec des alliés de cette nature, le gouvernement Hollande-Ayrault ne devrait donc guère éprouver de besoin de se trouver d'autres adversaires. Et pourtant quand on mesure la manière dont il traite les gens qui osent défiler pacifiquement pour protester contre la Loi Taubira, il s'emploie à les multiplier.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. cf. L'Humanité 16 octobre 2012.
    2. cf. L'Humanité 10 février 2012.
    3. cf. L'Humanité du 6 novembre 2012.
    4. cf. L'Humanité du 19 mars 2013.
    5. cf. "L'Alliance Staline Hitler"
    6. cf. L'Humanité du 5 mars 2013.
    7. cf. Journal du Dimanche du 10 février 2012 ?
  • Moscovici soupçonné d'avoir blanchi Cahuzac

    Le ministre de l'Économie et des Finances Pierre Moscovici et ses services à Bercy sont désormais sous le feu des questions, soupçonnés d'avoir un peu vite blanchi Jérôme Cahuzac sur la foi d'un document suisse censé prouver qu'il n'avait pas eu de compte bancaire caché.

    Alors, QUELS RÔLES ONT JOUÉ MOSCOVICI ET LES SERVICES DE BERCY ?¢
    Le site d'informations Mediapart affirme le 4 décembre que celui qui était alors ministre délégué au Budget avait clôturé en 2010 un compte à la banque suisse UBS et en avait transféré les avoirs à Singapour.
    Selon M. Moscovici, l'administration fiscale envisage alors de faire une demande d'entraide administrative à la Suisse, au nom d'un accord bilatéral entré en vigueur le 1er janvier 2010.
    La direction générale des Finances publiques (DGFiP) demande ainsi le 24 janvier aux autorités suisses si Jérôme Cahuzac ou ses ayants droit économiques ont eu un compte chez UBS entre 2006 et 2013, ou bien s'il en a clôturé un pour le transférer ailleurs.
    Les délais de prescription fiscale ne permettaient pas de remonter plus loin dans le temps, plaide-t-on à Bercy.
    La réponse tombe le 31 janvier, un délai très bref pour un tel dossier. "La réponse des Suisses a été qu'il n'y avait pas d'avoirs ni de compte clôturé sur la période concernée", assure le directeur général des Finances publiques Bruno Bézard, qui a reçu le document et affirme ne l'avoir transmis qu'à la police judiciaire, et ce dès le lendemain matin.
    En revanche, aucune demande d'entraide n'est adressée par le gouvernement à Singapour. Pourtant, "la France a un accord de coopération similaire avec Singapour, entré en vigueur au 1er janvier 2011", relève le secrétaire national du syndicat Solidaires Finances publiques, Vincent Drezet.
    "On a estimé que le document suisse apportait les réponses nécessaires", se justifie-t-on à Bercy.

    MOSCOVICI A-T-IL BLANCHI JÉRÔME CAHUZAC ?

    Jamais rendue publique, la réponse de la Suisse fait l'objet de fuites dans la presse, selon lesquelles le document "blanchit" le ministre du Budget. Jérôme Cahuzac lui-même semble crier victoire. "L'affaire? C'est fini", lance-t-il début février. Tout en assurant n'avoir pas eu connaissance du document, il estime que "toutes les questions ont trouvé une réponse".
    En aparté, il va plus loin: "Bien sûr que je suis blanchi", lâche-t-il.
    "Ce document a sans aucun doute été utilisé à mon insu à d'autres fins que celles pour lesquelles il avait été demandé", déplore aujourd'hui Pierre Moscovici. Mais à l'époque, début février, il dit lui-même que la réponse suisse ne l'ébranle pas, laissant entendre qu'elle est favorable à Jérôme Cahuzac.
    Du coup, le ministre de l'Économie a été mis en cause mercredi par certains. Pour le fondateur de Mediapart Edwy Plenel, il a "instrumentalisé l'administration fiscale pour protéger Jérôme Cahuzac".
    Et le député UMP Claude Goasguen a démandé la démission de Pierre Moscovici, responsable à ses yeux de "dysfonctionnements très graves" dans cette affaire.
    "Je n'ai jamais eu la volonté de blanchir ou d'innocenter Jérôme Cahuzac", a dit le ministre, excluant de démissionner.
    POURQUOI CETTE DÉMARCHE A-T-ELLE ÉCHOUÉ ?
    En fait, l'entraide administrative a plutôt bien fonctionné, alors que depuis 2010, la Suisse n'a répondu qu'à 23 des 72 demandes formulées par la France, constate Vincent Drezet. "La Suisse a répondu à une question précise. Il faudrait voir si elle n'était pas interprétable et si on n'aurait pas pu l'interroger sur une période plus longue par exemple", estime-t-il.
    Pierre Moscovici et Bruno Bézard assurent avoir tenté de faire la lumière "sur la période la plus longue possible". Le problème, ajoutent-ils, c'est que la convention franco-suisse ne permettait pas, en l'absence d'éléments, d'interroger les autorités helvétiques sur d'autres banques qu'UBS.
    "Vraisemblablement le compte chez UBS avait été fermé au début des années 2000", explique le ministre de l'Économie.

    Y A-T-IL EU CONFLIT D'INTÉRÊTS ?

    Jérôme Cahuzac était responsable, sous l'autorité de son ministre de tutelle Pierre Moscovici, de l'administration fiscale, alors même qu'elle était censée faire la lumière sur son cas.
    "Dès le 7 décembre, j'ai proposé aux ministres de mettre en place une muraille de Chine (ndlr: un cloisonnement étanche) pour faire en sorte que Jérôme Cahuzac se dessaisisse sur tout dossier le concernant", se défend Bruno Bézard. "À partir du 10 décembre, tout sujet concernant Jérôme Cahuzac, tout sujet concernant la banque UBS, était traité en direct par Pierre Moscovici", ajoute-t-il.
    À suivre…
  • Compte-rendu de la "Manif pour tous" du 24 mars 2013 par le Cercle Non Conforme

    Compte-rendu de la "Manif pour tous" du 24 mars 2013

    Beaucoup de choses ont été dites depuis dimanche 24 mars 2013 sur la « Manif pour tous ».

    Pour avoir vécu les événements de l’intérieur, je souscris à ce qui a déjà été dis ailleurs sur de nombreux sites et par de nombreuses personnes, citoyens élus comme non élus, ayant participés à cette manifestation. Un article a particulièrement retenu mon attention hier, celui du député UMP Lionel Tardy.

    L’élu formule l’hypothèse suivante : « L'accès a l'avenue des Champs Elysées aura donc été interdit sur 100 mètres (rectangle rouge) ... pour protéger le Mac Donald's ? et de quoi ??? ».

    En remontant l’Avenue dimanche soir, je me suis aperçu que les zones bloquées par les CRS sur la place de l’Etoile puis sur les Champs-Elysées sont à proximité de l’Ambassade du Qatar… Un hasard certainement… Peut-on en déduire que tout ce dispositif policier avait pour seul objectif de protéger l’ambassade du Qatar ? Je suis parvenu à me rendre sur les Champs-Elysées vers 18h00 par une rue dépourvue de dispositif policier. Comme le faisaient d’ailleurs les nombreux touristes présents sur les Champs-Elysées. Des centaines de milliers de personnes auraient pu se déverser sur « la plus belle avenue du monde » par les ruelles adjacentes. Ceux qui ont forcé les barrages policiers se trouvaient au début des Champs-Elysées, mais il était tout à fait possible de pousser la marche un peu plus loin pour trouver des rues libres. De fait, peut-on réellement penser que l’Etat voulait bloquer les Champs-Elysées ? Il me semble que non. Les commerces étaient ouverts, le Palais de l’Elysée était protégé par un dispositif policier, de même que la place de l’Etoile et le début des Champs-Elysées. Nous pouvons même estimer que si les manifestants n’avaient pas docilement acceptés l’interdiction des Champs-Elysées, il aurait été possible des les occuper durablement. 
     
    Au-delà de tout ça, nous pourrons noter que aucune dégradation n’est à constater, ni sur les biens publics, ni sur les biens privés, ni sur les personnes. Les occupations ont toujours été pacifiques, voire festives. Les mouvements désignés comme « d’extrême-droite » n’ont pratiqué que des occupations pacifiques et symboliques. Quelques charges ont été effectuées sur des cordons de CRS qui ont donc abandonné des zones pour faire des souricières et pratiquer l’encerclement des manifestants. Bref, rien ne menaçait vraiment les intérêts de l’Etat ou des grandes entreprises. En revanche cette manifestation marque une rupture. Le zèle affiché par les CRS et la Garde Mobile contre les manifestants laisse perplexe. Gazage régulier sans discernement, coup de pieds et brutalités diverses contre des familles, des personnes âgés, des élus… Qui avait intérêt à une telle répression ? Quand on voit comment certaines manifestations dégénèrent sans réaction des autorités… L’Etat avait surement intérêt, avec la complicité des médias, à créer des conditions défavorables aux manifestants pour décrédibiliser leur action. Le pays légal déteste lorsque le pays réel s’exprime. 1.4 millions de personnes étaient sur place, certaines sources en « off » vont jusqu’à 1.7 millions. Le rassemblement s’étendait de la place de l’Etoile à la Défense, l’Avenue Foch était également occupée, tout comme certaines rues à proximité de la zone. Dans de nombreux pays, un tel rassemblement aurait suffit à faire régner le chaos pendant des semaines, l’Etat peut se satisfaire de la bonne tenue des participants. Même les mouvements radicaux sont bien élevés.

    Il apparaît une nouvelle fois que le peuple français peut se mobiliser à l’écart des structures autorisées (partis, syndicats, associations). L’absence d’organisations identifiables et la diversité des motivations des participants au sein du cortège rend le mouvement très difficile à appréhender pour l’Etat qui ne peut pas dénigrer sur des bases simplistes : réactionnaire, extrême-droite, casseurs anarchistes, syndicalistes, etc… les intervenants de tout bord politique, de toute religion, de toutes origines rendant très complexe la communication officielle autour des événements. Pourtant il m’a semblé de l’intérieur que la majorité des présents sont des français de souche européenne, soit de droite, soit d’une vieille gauche populaire imperméable aux lubies des bohêmes parisiens.

    Les images d’enfants en pleurs, le ton méprisant du « Sinistre de l’Intérieur », et l’élargissement des thèmes de la « Manif pour tous » vers les préoccupations sociales ou le rejet pur et simple du gouvernement auront probablement pour effet de rendre les prochains rassemblements beaucoup plus durs. L’inflexibilité du gouvernement, ne peut conduire qu’à des tensions.

    Prochain acte, le 26 mai.

    Jean

    L'avenue de la Grande Armée

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    La scène où les grands révolutionnaires arranguent la foule...

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    Le dispositif policier entre l'Avenue de la Grande Armée et la Place de l'Etoile

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    La descente des Champs-Elysées... enfin...

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    L'occupation festive et colorée des Champs-Elysées...

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    Photos: Cercle Non Conforme

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Chypre : les épargnants paient à la place des spéculateurs

    Une des choses les plus mal comprises, dans la crise chypriote, est sans doute l’essentiel : à savoir sa cause principale, qui n’est autre que la spéculation contre la zone euro.

    Ce phénomène est si mal identifié, qu’on arrive aujourd’hui à faire passer l’idée qu’il serait légitime d’aller chercher dans les poches des épargnants ce qui a été pris aux banques par la spéculation massive contre la dette souveraine de la zone euro. Or les épargnants locaux n’ont aucune responsabilité dans cette affaire, et un transfert de richesses s’opère des populations vers l’élite sophistiquée, non régulée et non sanctionnée de la finance, en dehors de tout contrôle démocratique.

    Les épargnants chypriotes, dont les comptes de plus de 100.000 euros seront potentiellement taxés jusqu’à 50% ou 80%, vont en réalité payer pour compenser ce que des hedge funds ont pillé à la zone euro, trois ans durant. La crise trouve ses origines fin 2009, dans les attaques spéculatives anglo-saxonnes qui ont ciblé de manière concertée la zone euro, et qui ont coulé le pays voisin de Chypre, la Grèce, alors que les banques chypriotes détenaient de grandes quantités de dette grecque, comme l’explique clairement l’agence Standard & Poor’s.

    L’effondrement de valeur des obligations grecques détenues au bilan des banques de Chypre est bien la cause principale de la crise de solvabilité de ces banques. Ces obligations grecques s’étaient effondrées suite aux paris baissiers virulents des hedge funds, paris directement responsables de la hausse des taux d’intérêt grecs qui a provoqué la strangulation financière d’Athènes. En 2010, sur les 300 milliards de dollars que représentait la dette grecque, on recensait un volume disproportionné de 85 milliards de paris baissiers de hedge funds utilisant des Credit Default Swaps (CDS).

    Les porteurs d’obligations grecques, observant ce signal alarmant du marché des CDS, ont à leur tour vendu massivement, provoquant l’effondrement que l’on sait. La détérioration des dettes attaquées des petits pays a ensuite fragilisé les bilans des banques de la zone euro, y compris celles de Chypre.

    Entre 2009 et début 2012, des fonds comme Brevan Howard, Caxton Associates et GLG Partners ont gagné des sommes colossales sur ces paris contre la dette en euros. Fin 2011, trois de ces fonds ont généré 3 milliards de dollars en 2 mois seulement, en coulant par exemple la dette portugaise, et leurs gains représentaient la moitié de l’austérité que devra consentir le Portugal en 2013, ou de la somme que doit à présent trouver Chypre pour accéder à l’aide de l’UE.

    Pour avoir une idée de tout le pillage qui a eu lieu, il faudrait additionner tout ce qu’ont gagné, en pariant contre l’Europe, les fonds de Paul Tudor Jones, Soros Fund Management, Brigade Capital, Greenlight Capital et SAC Capital Management, mais aussi John Paulson, ainsi que les principales banques intermédiaires sur ces stratégies que sont Goldman Sachs, Bank of America et Barclays. Mais seuls quelques-uns de ces fonds dévoilent leurs stratégies et les profits qu’ils en tirent.

    En lisant la presse spécialisée financière, on comprenait tout de suite que les mêmes 5 milliards d’euros que le Portugal demandait aux Portugais d’économiser en 2013 étaient ceux que les fonds spéculatifs avaient raflés en 2011 en dégradant la dette du Portugal et de ses voisins. La totalité des gains arrachés sur le dos des Etats de la zone euro par ces raids baissiers dépasse l’entendement.

    Privés de dizaines de milliards par la spéculation qui a fait rage jusqu’à mi-2012 (quand la BCE l’a stoppée par sa politique « bazooka »), les gouvernements ruinés ne peuvent aujourd’hui que se tourner vers leurs populations, non coupables mais captives : les contribuables, les salariés, les retraités et à présent, les épargnants. Et l’ignorance au sujet du mécanisme (certes complexes) d’aspiration des richesses de la zone euro fait le reste…

    Bilan  http://fortune.fdesouche.com